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23/05/2018 04:59 |
Vienne |
POITIERS |
"Dans le social, on travaille dans l'indifférence"
L'appel à la grève unitaire a été entendu à Poitiers, hier après-midi, avec
environ 1.500 manifestants contre la réforme du service public dans les rues.

A Poitiers, le cortège a défilé de la promenade des Cours à la Préfecture.
(Photo Patrick Lavaud)
Les fonctionnaires sont au bord de la crise de nerf et ils l'ont clairement
fait comprendre, hier après-midi, lors du rassemblement unitaire organisé à
Poitiers. De source policière, ils étaient environ 1.500 à défiler.
« On est là pour dire que la fonction publique va mal, entendait-on. Il manque
des personnels dans les hôpitaux, l'éducation nationale, la justice, les impôts
et on veut s'opposer à la purge de 120.000 fonctionnaires promise par le
président. »
"On est dans un changement de fond que Sarkozy n'a pas osé faire"
Bertrand n'est pas fonctionnaire. Il est travailleur social dans une mission
locale. « Il y a une absence de politique en faveur des jeunes, déplore-t-il.
Pour ceux qui sont éloignés de l'accès au savoir de base, il n'existe plus rien.
La suppression des contrats aidés qui permettaient de leur mettre le pied à
l'étrier n'arrange rien. Et je vois l'immense indifférence dans laquelle on
travaille. On est dans un changement de fond que Sarkozy n'a pas osé faire.
Heureusement qu'il y a le domaine associatif. »
Dans son service culturel, Daniel constate que « les départs à la retraite ne
sont pas remplacés. On gèle les postes pendant six mois et on attend. »
Alexandre Raguet, militant du NPA, souligne: « Cette unité, on la souhaite et on
la défend. Elle ne doit pas se limiter à cette journée si on veut aller vers la
convergence des luttes. Il faut discuter de la grève générale reconductible pour
bloquer l'économie le temps qu'il faut pour que le gouvernement lâche. »
Conseiller municipal PS à Montmorillon, Guy Gévaudan a fait le déplacement. « Je
viens défendre le service public indispensable pour le lien social, la réforme
du territoire et pour notre République. C'est un marqueur de la République. »
Stéphane Renaudon, secrétaire général
des territoriaux FO, ne s'est pas attardé. « Les gens avaient la possibilité de
s'exprimer leur insatisfaction du gouvernement aujourd'hui. La mobilisation
n'est pas à la hauteur de nos espérances. Il faut dire que les gens sont pris à
la gorge financièrement. Ceci peut expliquer cela. »
Samedi prochain à Poitiers, son syndicat, contrairement à la CGT, ne se joindra
à pas l'action des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon. « On ne mélange pas les
genres. »
Jean-François Rullier




Une mobilisation plus forte encore que le 10 octobre 2017 !
Plus de 160
manifestations sur tout le territoire réunissant 400 000 fonctionnaires, agents
publics et cheminots, dans les rues, soutenus par de nombreux salariés du
secteur privé, ont défilé et fait grève pour dire NON aux attaques tout azimut
du gouvernement Macron. Ils refusent avec force la destruction programmée de la
fonction publique et de leurs statuts. Ils s’opposent aux suppressions massives
de postes et à l’individualisation de leur carrière, synonyme de la fin de leurs
statuts collectifs et du service public républicain !
D’aucun nous
avait dit que les salariés ne seraient pas prêts à descendre massivement dans
les rues. Aujourd’hui, les faits ont démenti ce pronostic.
Les propos du
gouvernement et de ses ministres du travail, de la santé, de l’action publique,
… indiquent qu’ils comptent continuer à tout remettre en cause, à casser les
acquis collectifs en poursuivant les mesures qui vont encore aggraver, dans
beaucoup de secteurs, les conditions de travail et de rémunération des agents.
Dans la fonction publique territoriale et hospitalière, des milliers de postes
seront supprimés, alors qu’il faudrait en créer pour améliorer le service rendu
à la population. Les EHPAD en sont le meilleur exemple.
Fort du 22 mars,
la Fédération des personnels des Services publics et de santé, conformément à la
résolution de son Comité National, appelle l’ensemble de ses syndicats à mettre
au débat le recours à la grève reconductible et la nécessité d’un mouvement
d’ensemble interprofessionnel.
Le 22 mars
démontre que les fonctionnaires, les personnels territoriaux et hospitaliers ne
se laisseront pas faire et qu’ils savent qu’il faut le rapport de force
d’ensemble public/privé pour bloquer toutes ces « bombes à fragmentation ».
L’ampleur des attaques portée par le gouvernement nous oblige à entrevoir une
grève interprofessionnelle reconductible.
La
Fédération soutient et soutiendra tous ses syndicats qui décideront de réunir
des Assemblées Générales et de décider la grève, comme c’est les cas dans de
nombreux services d’urgence ou dans plusieurs collectivités.
Le
secrétariat fédéral Paris, le 23 mars 2018


Jeudi 22 mars 2018 :
grève et manifestations dans la Fonction publique !
A nouveau réunies le 21 février, les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO,
FSU et Solidaires ont fait le bilan des réunions bi latérales organisées par le
Ministre. Les discussions ouvertes par le gouvernement sur le recours accru aux
contractuels, les éléments de rémunération dont celui du mérite, une révision
des instances de dialogue social…engagent de profondes remises en cause des
missions publiques et une dégradation des conditions de travail des agent-es.
C'est aussi une menace réelle contre le Statut Général des fonctionnaires et la
fin possible d’une Fonction publique au service de l’intérêt général.
A l'inverse de ces orientations inquiétantes, et de celles contenues dans le
programme Action publique 2022, la qualité des services publics à rendre aux
usagers sur l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général,
nécessitent la création d'emplois qualifiés pérennes et de qualité, une plus
grande reconnaissance du travail et des missions exercées par les agent-es, une
amélioration significative de leurs salaires. Pour les plus de 5 millions
d’agents de la Fonction publique, après le report de PPCR et contrairement à ce
qu’avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, leur pouvoir
d’achat continue de baisser du fait du gel de la valeur du point d’indice, du
rétablissement de la journée de carence, de l'augmentation de la CSG avec une
simple compensation et des retenues pour pension.
L’ouverture rapide de négociations est indispensable pour pouvoir rediscuter
d’une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les
agent-es de la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance de leur
engagement professionnel quotidien qui contribue à la qualité des services
publics, au développement du pays comme à la cohésion de la société.
C'est pour faire entendre ces légitimes revendications que FORCE OUVRIERE
appellent les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars.
POUR :
▪ Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point
d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;
▪ L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les
nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de
nouvelles et massives suppressions ;
▪ Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles
mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le
préconise le gouvernement ;
▪ Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle
;
▪ L’abrogation du jour de carence ;
▪ La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et
des régimes particuliers ;
▪ La défense du statut général des fonctionnaires, et des statuts
particuliers, qui permet déjà de répondre aux besoins de la population sur
l'ensemble du territoire et qui garantit l'égalité entre les usagers.

47 rue Jean Valade
86000 POITIERS site fo :
http://fo.poitiers.free.fr/
Tel: 05.49.52.19.86
E-mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
Les fonctionnaires répondent au gouvernement par une grève le 22 mars
MERCREDI 7 FÉVRIER 2018 VALÉRIE
FORGERONT
Ce sera le jeudi 22 mars. Sept organisations syndicales sur neuf de la
fonction publique dont l’UIAFP-FO (union inter-fédérale FO de la Fonction
publique) annoncent pour cette date une journée de grève et de mobilisation. Les
agents de l’État, de la territoriale et de l’hospitalière entendent ainsi
répondre aux annonces faites ce 1 er février
par le gouvernement mais aussi à celles égrenées depuis le printemps. Les
fonctionnaires contestent entre autres le gel des salaires pour 2018, la remise
en vigueur du jour de carence, l’annonce de 120 000 suppressions d’emplois via
notamment un grand plan de départs, le développement des emplois contractuels ou
encore la rémunération au mérite.
Hier, 6 février les neuf organisations de fonctionnaires se sont réunies en
soirée en intersyndicale. Objectif : élaborer une réponse à l’ensemble des
annonces faites par le gouvernement depuis le printemps. Des annonces vécues
comme autant d’attaques contre la Fonction publique, ses missions et ses
personnels. Hormis la CFDT et l’Unsa, sept syndicats ont décidé que la réponse
au gouvernement prendrait la forme d’une journée de grève et de mobilisation le
22 mars prochain.
Pour les sept organisations dont l’UIAFP-FO (union inter-fédérale FO de la
Fonction publique), cette prochaine journée d’action doit permettre de combattre
les projets du gouvernement, notamment les dernières mesures annoncées le 1 er février.
Des mesures que les syndicats ont appris par voie de presse ainsi que le
souligne, indignée, l’UIAFP-FO.
Une volonté de casser le statut général ?
Alors que se tient ce jour, 7 février, un Conseil supérieur de la fonction
publique en présence d’Olivier Dussopt le secrétaire d’État en charge de la
fonction publique, les 5,5 millions d’agents contestent donc plus que jamais le
sort qui semble leur être réservé par l’Exécutif.
La volonté réelle du président de la République et du gouvernement est la
casse du statut général des fonctionnaires commun au trois versants de la
fonction publique dont la valeur du point uniforme du point d’indice, le
principe de carrière et la séparation du grade et de l’emploi sont la colonne
vertébrales’alarme ainsi l’UIAFP-FO.
Le gouvernement qui a averti que de nouvelles mesures à destination de la
Fonction publique seraient annoncées en mars a d’ores et déjà présenté depuis le
printemps une cascade de dispositions ou réformes totalement rejetées par les
agents.
L’annonce au printemps dernier d’un gel du point d’indice (base de calcul de
l’ensemble des traitements/salaires des agents) en 2018 avait déjà installé la
colère. Et pour cause. Les agents ont perdu 16% de pouvoir d’achat depuis 2000.
Ils ont subi six années de gel (2010-2016) avant une revalorisation minime de
1,2% du point et en deux temps (0,6% en juillet 2016 puis 0,6% en février 2017).
A chaque saison ses attaques
D’autres annonces ont exacerbé cette colère. Le rétablissement à partir de
cette année du jour de carence pour maladie, l’annonce de la suppression de 120
000 postes en cinq ans. Sans compter que les agents ont dû se battre cet automne
pour obtenir au moins un mécanisme de compensation à la hausse de la CSG. Une
compensation et non une hausse du pouvoir d’achat, comme promis au printemps
2017.
Ces annonces –et la surdité du gouvernement à entendre les revendications–
avaient conduit trois organisations de fonctionnaires dont l’UIAFP-FO à appeler
à la journée d’actions du 10 octobre (une journée de grève et des manifestations
qui avaient rassemblé plus de 400 000 agents dans les rues).
Depuis ? Alors qu’en ce début d’année, les fonctionnaires ont pu constater
que leur pouvoir d’achat ne s’améliorait pas notamment via une hausse de la
cotisation retraite, il faut ajouter l’annonce –ce 1 er février
à l’issue d’un premier comité interministériel– de nouvelles mesures.
Le gouvernement qui propose un nouveau contrat social aux agents et compte
ouvrir dès ce mois de février une grande concertation qui devrait s’étaler sur
l’année annonce en effet des dispositions qui constituent des attaques contre le
statut général des fonctionnaires analyse l’UIAFP-FO.
Le gouvernement propose ainsi –entre autres– de mettre en place un grand plan
de départs, d’augmenter le nombre de contractuels ou encore de développer la
rémunération individualisée au mérite.
Non, la fonction publique n’est par archaïque
Alors que ces annonces seront suivies en mars par d’autres qui émaneront
cette fois du comité d’experts du programme Action publique 2022 (CAP 2022)
boycotté par plusieurs syndicats dont FO contestant la philosophie de cette
structure dont le seul fil conducteur est le prisme budgétaire et qui a pour
principal objectif de privatiser ou d’abandonner des missions publiques, les
agents s’élèvent contre ce récent train de mesures.
FO conteste notamment la manière dont le gouvernement présente le statut
général. Il serait une sorte d’ensemble archaïque, sclérosé depuis des
décennies ? s’indigne l’UIAFP-FO.
L’union inter-fédérale rappelle que le statut général des fonctionnaires du
13 juillet 1983 a depuis subi plus de 200 modifications législatives et
réglementaires pour justement s’adapter en permanence aux nouveaux besoins de
nos concitoyens et à évolution des missions.
FO répond point par point
Le gouvernement présente son projet de « plan de départ » comme une
initiative inédite ? Les fonctionnaires répondent là aussi. Faut-il rappeler que
des dispositifs permettent des départs anticipés à la retraite ou des départs
volontaires de la fonction publique ont existé ou existent encore ? Le dernier
plan de départs en date, en 2008, a eu peu de succès.
Il n’y aurait pas assez de contractuels dans la fonction publique analyse le
gouvernement ? Sur 5,5 millions d’agents publics, les non-titulaires sous
contrat sont déjà un million indique FO. Par ailleurs au cours de ces vingt
dernières années, divers plans gouvernementaux ont plutôt annoncé vouloir
résorber l’emploi précaire dans la fonction publique…
La rémunération des fonctionnaires ne se ferait pas suffisamment sur la base
du mérite ? Une partie de la rémunération (les primes) prend déjà en compte les
qualités professionnelles des agents répond FO. Par ailleurs, le dispositif PPCR
(protocole d’accord sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations)
imposé en 2016 mais rejeté par trois syndicats dont FO, a pour le moins intégré
la notion d’individualisation de la rémunération des agents.
A quand un bilan des réformes ?
Plus largement, pour les fonctionnaires FO le train d’annonces rendu public
ce 1 er février est
inutile. Plus grave, les arguments fallacieux avancés ne sont qu’un prétexte
pour masquer l’essentiel.
Et l’essentiel, craignent les agents FO, pourrait être de s’attaquer à ce qui
fait l’essence même du service public.
Le Secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly,
interroge. Quelle est la conception du gouvernement en matière de service
public ? Est-il réellement attaché à faire respecter les principes
républicains ? A-t-il une vision purement budgétaire ou a-t-il une vision à long
terme sur le rôle et les missions du service public ?
Depuis de longues années, la Confédération FO demande un vrai débat sur les
missions du service public et leurs moyens nécessaires. Elle demande aussi que
soit réalisé un bilan de toutes les réformes (RGPP, MAP, ReATE…). Des réformes
qui ont rendu beaucoup de services publics exsangues.
POITIERS, le 31 Janvier 2018
PRECISIONS CONCERNANT LES NEGOCIATIONS
Temps de travail :
Suite
aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous paraitre à la lecture
un peu confus, ils nous semblent important de vous apporter quelques précisions.
En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607 heures/an avec la
suppression de 3 journées du Maire.
FORCE OUVRIERE était CONTRE les
1 607 heures/an que la loi imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps, puisque nous avons
obtenu 1 589 heures.
Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de travail, 1 journée
mobile, 2 jours de fractionnement ainsi que toutes les RTT ont été sauvegardées.
De plus, cet accord n’est applicable qu’à compter du 1er juillet
2018.
Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018, pour un temps complet :
-
Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles avant juillet.
Vous
devez donc poser dès maintenant ces journées.
(Il vous restera une ½ journée à poser pour le second semestre).
-
L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales d’Absences sont
comptabilisées comme votre temps de travail effectif.
Plannings
spécifiques :
- Pour le
service Restauration Collective, application à compter de septembre 2018, et
pour la direction Education - Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à
compter de janvier 2019.
Concernant les sujétions
particulières qui ne concernaient qu’une centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition pour 1 094 agents.
Régime indemnitaire / Avantages acquis:
Notre
syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et a proposé que :
·
Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur
à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les montants de celui-ci
·
Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne
changent
·
Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus
favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement de poste.
FORCE OUVRIERE a obtenu 100 %
de ses revendications et a voté POUR.
Ratios avancement de grade :
Il
est proposé de déterminer les taux promus/promouvables suivants :
·
50 % pour
l’accès à l’ensemble des avancements de grades
·
100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.
FORCE OUVRIERE a demandé
l'ouverture de nouvelles négociations afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de
grade pour les avis favorables.
FORCE OUVRIERE a demandé lors
des négociations qu'une Commission Administrative Paritaire soit fixée en début
d'année 2018.
FORCE OUVRIERE a obtenu une CAP
le mercredi 28 février 2018.
Le syndicat FORCE OUVRIERE
s'est abstenu concernant le taux d’avancement.
Les territoriaux FO en ordre de marche pour 2018
Publié le 15/01/2018 à 04:55 | Mis à jour le 15/01/2018 à 04:55

stéphane Renaudon, secrétaire général du
syndicat FO des territoriaux.
© Photo NR
Le syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS de Poitiers et communauté
urbaine de Grand Poitiers élisait ce lundi son nouveau bureau. Pas de
bouleversement à la tête des instances de la deuxième force syndicale chez les
territoriaux : Stéphane Renaudon a ainsi été reconduit dans son mandat de
secrétaire général * avant de faire le point sur les négociations toujours en
cours au sein de la collectivité.
Au cours des mouvements sociaux qui l’ont secouée dans les dernières semaines de
2017, une intersyndicale CGT, CFDT, FO s’était constituée pour s’opposer à
l’harmonisation du temps de travail annuel proposée par l’employeur, soit
1.607 h contre 1.572 h.
Si de ce côté, la cause semble être entendue, « On a été au bout de ce qu’on
pouvait faire », indique Stéphane Renaudon, des marges de négociations sont
encore possibles, notamment sur des situations atypiques (3/8, 2/8, 7j/7,
plannings à l’année… Selon le secrétaire général, quelque 1.100 agents seraient
concernés. « C’est une avancée », constate-t-il.
Sur le régime indemnitaire aussi, la prime vacances et les avantages sociaux,
les négociations sont encore en cours mais on se dirigerait vers un compromis
qui devrait être finalisé lors d’un comité technique qui se tiendra le jeudi
18 janvier.
Enfin, le syndicat se prépare à une année qu’il juge importante.
Avant les élections professionnelles du 6 décembre prochain où il espère
regagner la première place chez les territoriaux, il accueillera le 30 janvier à
Poitiers son secrétaire national Jean-Claude Mailly, lequel passera la main en
avril prochain au congrès de Lille.
Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon restent secrétaires
adjoints. Manuel Grimaud et Herbé Cayrou sont respectivement Trésorier général
et trésorier adjoint. Valérie Hulin, archiviste, est secondée par Willy
Vingerder. Membres : Anita Helias, Vincenty Gourgeault, Stéphane Memin et
Christine Rivaud.
CP 12/01/2018
FO Territoriaux salue "une avancée"
Le syndicat Force Ouvrière se félicite d'un progrès sur
le temps de travail de 1.100 agents de Grand Poitiers.

Stéphane Renaudon a été reconduit à son poste de
secrétaire général.
Si l'élection ce lundi du nouveau bureau du syndicat
Force Ouvrière de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers n'a
pas apporté de grand bouleversement, avec un seul changement
(l'arrivée d'Anita Helias), les prochains mois s'annoncent
bien remplis pour FO.
Mailly à Poitiers
le 30 janvier
Le secrétaire national Jean-Claude Mailly, qui s'apprête
à passer la main lors d'un prochain congrès prévu à Lille en
avril, sera accueilli à Poitiers le 30 janvier prochain et
le syndicat FO des territoriaux reste au coeur des
négociations toujours en cours au sein de Grand Poitiers,
même si l'intersyndicale CGT-FO-CFDT qui s'était constituée
fin 2007 pour s'opposer à l'harmonisation du temps de
travail annuel proposé par Grand Poitiers (1.607 heures
contre 1.572 auparavant) n'existe plus.
« Concernant ce temps de travail, on est allé au bout de
ce qu'on pouvait faire », estime Stéphane Renaudon,
secrétaire général du syndicat, qui salue toutefois une « avancée » en
vue pour une partie des agents. « Des journées de repos
complémentaires pourraient être attribuées pour des agents
en situations particulières: travail pénible, horaires
décalés, travail du samedi. 1.100 agents sont concernés. »,
souligne Stéphane Renaudon.
Pour le reste, sur le régime indemnitaire, la prime vacances
et les avantages acquis, des compromis acceptables aux yeux
de FO sont en vue et pourraient être validés lors du
prochain comité technique programmé le 18 janvier.
Bureau du syndicat FO de la Ville, du CCAS et de Grand
Poitiers: Stéphane Renaudon (secrétaire général), Dominique
de Courtivron, Aurélien Djadjo, Marie Renaudon (secrétaires
adjoints), Manuel Grimaud (trésorier général), Hervé Cayrou
(trésorier adjoint), Valérie Hulin (archiviste), Willy
Vingerder (archiviste adjoint), Anita Helias, Vincent
Grassullo-Gourgeault, Stéphane Memin, Christine Rivaud.
POITIERS, le 5 décembre 2017
HARMONISATION
DU TEMPS DE TRAVAIL
Depuis plusieurs mois, les syndicats et la collectivité sont en négociations.
On peut constater un désaccord
sur le temps de travail annuel. Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences
(ASA), il y a eu des avancées, mais pas suffisamment.
Une intersyndicale a donc été
constituée. Un appel à rassemblement a été fait, les trois syndicats ont
boycotté le Comité Technique du Vendredi 10 Novembre 2017. Une délégation a été
reçue par le Maire-Président.
Lors du Comité Technique du
Jeudi 23 Novembre 2017, un deuxième appel à rassemblement a été effectué avec
une prise de parole commune de l’intersyndicale.
Notre syndicat FORCE OUVRIERE a
annoncé publiquement qu’il siégerait à ce comité technique, pour voter CONTRE le
projet d’harmonisation du temps de travail et pour expliquer aux élus les
raisons.
Vendredi 8 Décembre 2017, un
conseil communautaire aura lieu. Le dossier sur le temps de travail a été retiré
et le Maire-Président a accepté qu’une délégation de l’intersyndicale soit reçue
devant l’ensemble des élus communautaires.
C’est pour cette raison, que
FORCE OUVRIERE sera présent dans cette délégation, mais n’appelle pas à la
grève. (vote à l'unanimité du
conseil syndical des membres présents le 5/12/2017)
mercredi 22 novembre 2017 à 15h00
FORCE OUVRIERE est un syndicat réformiste.
FORCE OUVRIERE a toujours laissé la place à la négociation, à la
concertation.
La négociation c'est une question de curseur...soit il peut bouger, soit il est
bloqué...
Cela se traduit par la signature de certains accords quand nous jugeons que le
compromis est atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas certains
accords, quand justement nous pensons que ceux-ci sont mauvais.
A ce jour, nous pouvons estimer que les négociations sont figées, voire même
finies sur le temps de travail. C'est pour cette raison, que nous appelons à un
rassemblement demain Jeudi 23 Novembre 2017 à 8H30 devant la Mairie, en
intersyndicale (CGT, CFDT, FO).
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous contacter :
- par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
- par téléphone : 05.49.52.19.86
Mercredi 22 novembre 2017
Nous avons RDV ce matin à 11h00 avec le maire-président
avec l'intersyndicale.
La négociations continue

10/11/2017 10:55 | Vienne | POITIERS | Imprimer |
Poitiers. Manifestation et défilé des agents territoriaux
Les négociations sur le temps de travail annuel de la nouvelle communauté
urbaine à 40 communes a provoqué aujourd'hui un mouvement social d'envergure.

Stéphane Renaudon (FO) au micro sur le camion de la CGT, fait le point de
l'entretien avec le maire Alain Claeys.
Près de 600 personnes ont répondu ce matin à l'appel à la grève lancé par
l'intersyndicale CGT-FO-CFDT de Grand Poitiers. Réunis devant l'hôtel de ville
de Poitiers, les grévistes ont applaudi la délégation ayant porté une motion au
maire et président de la Communauté Urbaine, Alain Claeys, lors de la commission
technique paritaire prévue sur la question. Cette réunion a été annulée faute de
quorum et sera reportée sous quinzaine. Une réunion de négociation doit se
dérouler au début de la semaine prochaine.
Le maire ayant bien souligné aux représentants syndicaux que la loi lui
impose de respecter le temps de travail légal, soit 1.607 heures. Ce qu'un
échange de courrier avec la préfète lui a confirmé. Or, les 3.400 agents de
Grand Poitiers à 13 communes bénéficient depuis 2001 de dérogation fixant leur
temps de travail à 1.572 h.
Les négociations restent donc ouvertes mais l'intersyndicale a prévenu
qu'elle déposera cet aprrès-midi un préavis de grève applicable jusqu'au 11
décembre, date du prochain conseil communautaire, "pour maintenir la pression".
Le soutien d'Osons Poitiers
La revendication des agents de Grand Poitiers a obtenu le soutien du groupe
Osons Poitiers. Christiane Fraysse, Jacques Arfeuillère, Manon Labaye et Mad
Joubert estiment que "la création de la nouvelle agglomération de Grand Poitiers
ne doit pas être l'occasion de réduire les acquis des salariés...
L'harmonisation doit se faire par le haut. Il est inadmissible que le maire de
Poitiers veuille en profiter pour rogner des jours de congés".
VIENNE
Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue
Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue
Publié le 10/11/2017 à 10:26 | Mis à jour le 10/11/2017 à 11:32

Six cents personnels territoriaux de Grand Poitiers
manifestent ce vendredi matin à l'hôtel de ville et dans les rues de Poitiers
© Jean-Jacques Boissonneau,
Nouvelle-République
L'intersyndicale CGT-FO-CFDT a réussi à mobiliser les personnels territoriaux
de Grand Poitiers ce vendredi matin " contre l'harmonisation par le bas de la
durée du temps de travail ". Les négociations étaient bloquées. Elles vont
pouvoir reprendre.
Du jamais vu depuis vingt ans à Poitiers. Ils étaient six cents ce vendredi
10 novembre à 9 h sur la place de l'hôtel de ville de Poitiers, rassemblés pour
manifester leur opposition à ce que le temps de travail annuel des personnels
territoriaux de la communauté urbaine de Grand Poitiers soit porté de 1.572 à
1.607 heures sans contrepartie. " Une obligation légale ", justifie Alain Claeys,
maire-président de Grand Poitiers. " Une harmonisation par le bas ", dénonce
l'organisation syndicale CGT-FO-CFDT conduite par Vincent Bouhan (CGT), Stéphane
Renaudon (FO) et Charline Cesvre (CFDT).
L'appel à manifester s'accompagne d'un , l'appel à la grève, lui aussi
largement suivi. Annexes de la mairie de Poitiers et centre aquatique de la
Pépinière fermés, crèches et cantines scolaires également fermées, portage des
repas et de l'aide à domicile perturbés, services de la voirie, des eaux et de
l'assainissement à l'arrêt. L'impact pour les habitants de Grand Poitiers sera
grand tout ce vendredi.
Après une prise de parole de Vincent Bouhan pour souligner l'importance de la
mobilisation (il annonce 800 participants à la manifestation sur les 3.500
agents de Grand Poitiers, dont 180 viennent des communautés de communes
nouvellement intégrées), et dénoncer " une négociation dont le cadre a été
imposé par les élus ", les représentants syndicaux sont entrés à la réunion du
Comité mixte paritaire présidé par Alain Claeys.
Nouvel appel à la grève
Une motion a été lue devant les élus pour annoncer que les syndicats ne
siégeraient pas et espérer que les négociations puissent reprendre. Le président
de Grand Poitiers a répondu sur le fonds : " Je suis tenu par la loi et ne peux
pas harmoniser la durée du travail pour tout le monde à 1.572 heures. Sauf
conditions spéciales, que seul le service de la station d'épuration remplit.
" Il a promis également d'étendre aux personnes en concubinage les dérogations
d'absence accordées aux couples mariés et pacsés.
Il a renvoyé ses interlocuteurs à un échange de courriers qu'il a eu avec la
préfète. Pour autant, face à la mobilisation du personnel, Alain Claeys s'est
dit ouvert à ce que " les discussions continuent " . Les négociations devraient
reprendre en début de semaine prochaine.
L'intersyndicale s'est félicitée de cette déclaration, mais annonce
un deuxième préavis de grève concomittant à la reprise des négociations. " Notre
combat continue. "
VIENNE
FO Territoriaux lance un préavis de grève
FO Territoriaux lance un préavis de grève
Publié le 08/11/2017 à 04:55 | Mis à jour le 08/11/2017 à 04:55
SOCIAL
POITIERS

Les représentants de FO déterminés à ne pas céder sur les cinq
jours de travail supplémentaires.
© Photo NR
Les négociations sur l’harmonisation du temps de
travail des agents de la communauté urbaine de Grand Poitiers sont en ligne de
mire.
La rencontre ce mercredi avec le président de la communauté urbaine de Grand
Poitiers, Alain Claeys, sera déterminante aux yeux du syndicat FO Territoriaux.
Les négociations sur l’harmonisation du temps de travail entre les EPCI (*) qui
ont intégré la communauté urbaine et l’ancienne communauté d’agglomération de
Grand Poitiers sont en effet sur le gril.
“ La rencontre d’aujourd’hui déterminante ”Les agents des anciennes EPCI
effectuent 1.607 heures de travail par an, les agents de l’ancienne communauté
d’agglo 1.572 heures par an. Or, « les 1.607 heures de travail seraient
appliquées à l’ensemble des agents (3.500 personnes), ce qui représenterait
5 jours de plus par an sans modification des salaires », assurait le secrétaire
FO Territoriaux, mardi matin, au centre d’animation des Couronneries.
« On ne peut accepter ça car on n’améliorerait pas le bien-être des agents. Il
nous avait été dit en comité technique qu’aucun agent ne perdrait quelque
chose », commentait Stéphane Renaudon, entouré de membres du bureau avant la
tenue de leur assemblée générale. Un préavis de grève a donc été déposé pour
vendredi, jour de la tenue du comité technique paritaire. Un rassemblement est
prévu à 9 h dans la cour de l’Hôtel de Ville à Poitiers.
Les syndicalistes espèrent que l’employeur des agents territoriaux sera sensible
à leurs arguments. « Nous ne sommes pas là pour aller au conflit mais pas
davantage pour travailler bénévolement », déclarait le secrétaire général. Les
instances de FO se réuniront ce mercredi soir pour faire le point sur la réunion
avec Alain Claeys. Une intersyndicale composée de FO, la CGT et la CFDT se
positionnera jeudi matin sur la grève.
(*) EPCI : Établissement public de coopération intercommunale.
08/11/2017 05:07 | Poitiers | POITIERS | Imprimer |
FO Grand Poitiers prêt à la grève à propos du temps de travail
Le désaccord s'aggrave entre dirigeants et représentants des personnels de
Grand Poitiers, dont Force Ouvrière.

Didier Bernus, 2 à droite au premier rang, entouré de membres du conseil
syndical de Force Ouvrière Grand Poitiers.
sdelannoy
Le syndicat Force Ouvrière des agents territoriaux de Grand Poitiers s'est
réuni hier en assemblée générale au centre d'animation des Couronneries, en
présence de Didier Bernus, ancien secrétaire fédéral du syndicat des personnels
des services publics et de santé. Dans le cadre des négociations avec Grand
Poitiers résultant du passage à la communauté urbaine (CU) à 40 communes, FO
fustige la volonté des responsables de la collectivité d'imposer un temps de
travail de 1.607 heures par an, alors que les personnels de Grand Poitiers à 13
communes travaillaient 1.572 heures. « Cinq jours de travail en plus, sans
revalorisation du salaire, c'est inadmissible », souligne Stéphane Renaudon,
secrétaire de FO pour Grand Poitiers.
Didier Bernus a indiqué que ce cas de figure était fréquent depuis 2010 et la
mise en place de la loi Notre sur la réorganisation des collectivités
territoriales. Et la baisse constante des dotations d'État n'arrange rien...
Réunion de la dernière chance cet après-midi
Les responsables de Grand Poitiers doivent recevoir cet après-midi les
syndicalistes. Si cette réunion de la dernière chance n'aboutit pas, ce sera la
grève. Un préavis a été lancé avec la CGT et la CFDT pour un mouvement social le
vendredi 10 novembre, jour de la prochaine réunion du comité technique paritaire
sur la question. Le rassemblement des manifestants est prévu à 9h dans la cour
de l'hôtel de ville de Poitiers.
Stéphane Delannoy

JC Mailly : « Une journée de manifestations et de grèves »
MERCREDI 1ER NOVEMBRE 2017 JEAN-CLAUDE
MAILLY

Conformément à la résolution du Comité confédéral national de fin septembre,
le Bureau confédéral a proposé une journée de mobilisation interprofessionnelle
–le 16 novembre 2017– aux autres organisations syndicales de salariés, de
lycéens et
d’étudiants.
Un texte d’appel de plusieurs syndicats a été mis au
point et adopté ( « Mobilisation
interprofessionnelle le 16 novembre 2017 »).
Il fait référence aux nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances,
à la question salariale et à la CSG, aux risques qui pèsent en matière de
formation professionnelle ou d’Assurance chômage, aux atteintes au service
public et à la protection sociale, ainsi qu’aux remises en cause des droits des
jeunes, notamment pour l’entrée dans l’enseignement supérieur.
Quant aux modalités de cette journée, il s’agira de manifestations et de
grèves.
Est-il besoin de le préciser ? Le Bureau confédéral respecte à la lettre le
mandat donné par le CCN dans sa résolution précitée.
Il s’agit maintenant de réussir cette journée.
Parallèlement, les concertations/négociations se mettent en place sur
l’apprentissage, la formation professionnelle et l’Assurance chômage. Force
Ouvrière y participera en faisant valoir – ce que nous avons commencé à
faire– nos positions et lignes rouges.
MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE LE 16 NOVEMBRE 2017
MERCREDI 25 OCTOBRE 2017

Une nouvelle réunion des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC,
CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) et de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL, FAGE) s’est tenue
hier soir au siège de la CFDT.
Elle a révélé des divergences sur l’analyse de la situation sociale
(conséquences des mesures des ordonnances et premiers décrets, projets de PLF et
de PLFSS, risques pesant sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en
matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle, etc.).
La CFDT, la CFTC et l’Unsa ont en outre d’entrée précisé leur refus de
mobiliser. La CGC semble se réfugier derrière l’absence d’unité pour ne rien
faire.
A partir de ses analyses et mandat du CCN (Comité confédéral national) du
29 octobre dernier, FO a proposé la date du jeudi 16 novembre à laquelle se sont
ralliées les organisations décidées à une mobilisation.
Au final, les organisations FO, CGT, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL se sont
accordées
pour faire du jeudi
16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et
lycéenne, par des grèves et manifestations.
COMMUNIQUE : CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL
Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT
– FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat
s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au
profit d’une minorité.
Qu’il s’agisse :
de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits
des salariés-es ;
des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en
matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes
sur le marché du travail ;
de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une
sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
des atteintes au service public et à la protection sociale ;
les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin
qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment
dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi
et les retraités-es.
Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du
16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et
lycéenne, par des grèves et manifestations.
Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y
associer.



Fonctionnaires : ils se feront entendre le 10 octobre
MARDI 19 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE
FORGERONT
Les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets assurait ce
18 septembre le ministre de l’Action et des Comptes publics, M. Gérald Darmanin,
en charge de la fonction publique… Rien n’est moins sûr. Alors que depuis le
printemps par ces annonces le gouvernement fait monter la grogne et l’inquiétude
chez les 5,4 millions d’agents des trois versants (État, territoriale,
hospitalière) de la fonction publique, tous les syndicats ont décidé d’appeler
les agents à une grève et des manifestations le 10 octobre.
Gel du point d’indice (base de calcul de tous les traitements/salaires des
fonctionnaires) en 2018, remise en vigueur du jour de carence, suppression
programmée de 120 000 postes en cinq ans (50 000 à l’État et 70 000 dans la
Territoriale) ou encore absence de mesure pour le pouvoir d’achat en
contrepartie de la hausse de la CSG… Face à ces annonces, les neuf organisations
syndicales de la fonction publique dont les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) ont
décidé le 15 septembre de lancer un appel à une journée de grève nationale, de
manifestations et de rassemblements le 10 octobre prochain. Le secrétaire
général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly, a annoncé qu’il
manifesterait lui aussi avec les fonctionnaires.
La date de cette action est symbolique. C’est en effet ce jour-là que doit
avoir lieu le rendez-vous salarial entre les syndicats et le ministre de l’Action
et des Comptes publics. Le ministre, en charge de la fonction publique, prévoit
de faire des annonces en ce qui concerne l’agenda d’application du PPCR
(protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations) ou
encore à propos des mesures de compensation de la hausse de la CSG.
Pour ce dernier dossier précise Christian Grolier pour les fonctionnaires FO
(UIAFP-FO) alors qu’une deuxième réunion de travail est programmée le
26 septembre, pour l’instant le ministère ne propose que des mesures, non
finalisées, et qui se borneraient à une compensation et non à un gain de pouvoir
d’achat pour les fonctionnaires.
Plus largement, les syndicats, dont FO, s’interrogent sur la portée de la
rencontre salariale du 10 octobre avec le ministre. Pour l’instant
regrettent-ils les diverses annonces ministérielles ne vont pas dans le sens des
promesses faites au cours de la campagne présidentielle. L’actuel chef de l’État
déclarait alors j’augmenterai votre pouvoir d’achat rappellent les neuf
organisations syndicales…
En cette mi-septembre et à quelques jours de la présentation (le
27 septembre) du projet de loi de finances pour 2018, le gouvernement fait de
nouvelles annonces et celles-ci mêlent le froid et le chaud. Cela ne fait pas
illusion. Nous savons pertinemment que c’est l’objectif budgétaire de réduction
des dépenses qui prime regrette Christian Grolier.
Dépenses publiques : elles reculeront encore en 2018
Alors que le gouvernement vient de réévaluer la prévision de croissance pour
cette année à 1,7% (contre une prévision initiale de 1,6%) le ministre de l’Économie,
M. Bruno Le Maire annonçait lui ce 19 septembre que la diminution des dépenses
publiques pour l’an prochain serait moins prononcée que prévue. Selon le
ministre, le recul de ces dépenses publiques devra être de l’ordre de 16
milliards d’euros au lieu des vingt milliards annoncés initialement.
Il ne s’agit pas d’abandonner toutefois l’objectif de ramener le déficit
public (État, collectivités territoriale, sécurité sociale) à 2,6% du PIB
(produit intérieur brut) en 2018. En juillet dernier l’objectif était fixé à
2,7% du PIB. Par ailleurs rappelle le gouvernement, les dépenses publiques
devront diminuer à hauteur de trois points de PIB d’ici 2022.
La veille, le 18 septembre, M. Gérald Darmanin indiquait lui qu’il n’y aurait
« que » 1 600 suppressions de postes au sein de la branche État de la fonction
publique en 2018 et aucun « rabot » appliqué aux dépenses publiques… Lesquelles
diminueront toutefois de 0,7 point de PIB l’an prochain.
Pouvoir d’achat : les agents ont perdu 16% en seize ans
Le ministre annonce encore qu’il faudra trouver quatre milliards d’ici 2020
pour parachever le financement des mesures du PPCR imposé en 2015 par le
gouvernement de M. Valls. Alors que celui-ci recherchait une approbation
syndicale majoritaire du texte, le PPCR avait été rejeté par trois syndicats
(FO, CGT, Solidaires) affichant ensemble un poids majoritaire au plan de la
représentativité.
FO fustigeait ce protocole (entré progressivement en vigueur depuis le 1 er janvier
2016) qui sous couvert d’une rénovation (étalée jusqu’en 2020) des grilles
indiciaires/salariales allait induire, entre autres, un allongement des durées
de carrières, des avancements ralentis et des promotions limitées.
Comble de l’ironie, au nom des économies budgétaires à
réaliser, les mesures PPCR ne sont pas encore totalement
financées aujourd’hui. Les promesses d’amélioration des
carrières et des rémunérations sont donc loin d’être tenues
pour tous les agents.
Elles le sont d’autant moins que les fonctionnaires ont dû affronter ces
dernières années un gel du point d’indice. La période de gel a duré six ans
(2010-2015) et n’a pas été compensée par la hausse infime de la valeur du point
(0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017). Sur la période 2000 à 2016, la
perte de pouvoir d’achat atteint 16% résume Christian Grolier. Le ministre
assure toutefois que les fonctionnaires connaîtront cette année une augmentation
de leur rémunération proche de 4% grâce au PPCR.
Salaires : FO rejette leur individualisation
Ce 18 septembre, M. Darmanin a ajouté une annonce qui ne participera pas
forcément à calmer les esprits. Il considère ainsi que le système consistant en
une hausse de la valeur du point d’indice pour augmenter les
traitements/salaires des agents et donc leur pouvoir d’achat aurait en quelque
sorte vécu. Pour le ministre l’augmentation du point d’indice, ça fait deux
milliards d’euros de dépenses publiques mais très peu d’augmentation de pouvoir
d’achat pour chaque agent public. Le ministre entend donc prendre davantage en
compte, objectivement, le mérite…
Les fonctionnaires FO ont appris ce projet ministériel « par la presse »
regrette Christian Grolier rappelant qu’une « dépense » de deux milliards pour
la hausse du point d’indice correspond à une hausse du point largement
supérieure à 1%. Le secrétaire général de l’UIAFP-FO (Union inter-fédérale FO
des agents de la fonction publique) note par ailleurs que ce développement de la
notion de mérite dans le cadre de la rémunération a déjà été évoqué par le chef
de l’État.
Or développer la part du « mérite » dans le salaire signifie concrètement que
le gouvernement entend accroître davantage encore l’individualisation des
rémunérations des agents s’irrite FO. Une individualisation qui a déjà été
renforcée à l’époque de la prime PFR (prime de fonction et de résultats) puis de
nouveau encore depuis janvier dernier —à l’État et dans la branche de la
fonction publique Territoriale— à travers la mise en place du RIFSEEP (le Régime
Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement
Professionnel) rappellent les fonctionnaires FO.
Le Rifseep déconnecte le grade du montant et du niveau de la primesoulignent-ils,
opposés par ailleurs à tout projet de différenciation du point d’indice selon
les versants de la fonction publique ainsi que l’avait suggéré le chef de l’État
le 17 juillet dernier.
C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que l’ensemble des
organisations syndicales de la fonction publique appellent des agents à une
journée de grève et de manifestations le 10 octobre. Les fonctionnaires
« exigent » notamment une véritable « négociation salariale ».
À lire également
Hausse de la CSG : les agents publics refusent
d’être les dindons de la farce
Fonction Publique : tous mobilisés le 10 octobre !
Publié le 15 Septembre, 2017 - 17:43
Fédération

La résistance et la
mobilisation, en organisant le rapport de force sur des revendications précises,
sont nécessaires face à l'ampleur des attaques et des mesures de régression
sociale dirigées contre l'ensemble des fonctionnaires, des salariés et des
droits collectifs (code du travail, conventions collectives , statuts,
protection sociale, retraites, salaires, services publics, contre- réformes
territoriales et hospitalières, conditions de travail, emplois ..)
La Fédération et l'UIAFP reviendront en début de semaine
prochaine sur l'orientation défendue tout au long de cette reunion par la
délégation FO.
-
Tract
Force ouvrière ne manifestera pas contre la forme du
Code du travail le 12 septembre
Le secrétaire national de Force ouvrière,
Jean-Claude Mailly, annonce dans un entretien aux "Echos" que le
syndicat a décidé "à l'unanimité" de ne pas participer à cette
journée d'action.
"Il y a eu un vrai dialogue social." Dans
un entretien filmé aux Echos,
mercredi 30 août, Jean-Claude
Mailly, secrétaire national
de FO, annonce que le syndicat a "pris
la décision à l'unanimité de ne pas participer" à
la journée d'action du 12 septembre, lancée par la CGT et Solidaires.
"On part d'un projet ultralibéral – je ne dis pas qu'il ne l'est plus –, mais
je raisonne toujours dans les négociations avec trois colonnes : ce qu'on
obtient, ce qu'on évite et ce sur quoi on n'est pas d'accord. Et je suis sûr
qu'il y aura des éléments dans les trois", explique
le leader syndical.
"Le gouvernement a fini par bouger"
Selon Les Echos,
Jean-Claude Mailly se montre relativement confiant sur la question de la hiérarchie
des normes sociales. "La
branche est remise en selle sur toute une série de points et peut-être même sur
des points nouveaux", se
félicite ainsi le leader syndical. "Le
gouvernement a fini par bouger, peut-être insuffisamment, on verra demain", poursuit-il.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit présenter aux partenaires sociaux les
cinq ordonnances qui
réforment le Code du travail jeudi matin.
"Nous avons fait notre travail de syndicalistes pragmatiques, qui est de dire
'on discute point par point' et après on se positionnera sur là où ça va, là où
ça ne va pas", explique
Jean-Claude Mailly. Comme le rapportent Les
Echos, Force ouvrière a
demandé à l'exécutif une loi d'évaluation de la réforme du Code du travail, afin
d'étudier son impact sur plusieurs années.
Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 4 septembre 2017
LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017
Les ordonnances sur le Code du travail ont été rendues publiques par le
gouvernement.
La commission exécutive souligne le travail réalisé par la confédération
depuis trois mois en application du réformisme militant qui se traduit par
l’obtention de certaines garanties et le blocage de nombreuses dispositions.
A contrario, nombre d’éléments constituent aujourd’hui une régression sociale
et sont en tant que tels inacceptables, ce qui explique notamment que dans les
consultations officielles et obligatoires qui seront organisées, FO votera
contre, et ce d’autant qu’à la lecture des textes d’autres éléments négatifs
apparaissent.
Par ailleurs la commission exécutive considère qu’il faut d’ores et déjà
examiner les possibilités de recours juridiques et estime qu’il est important
que les confédérations syndicales puissent échanger rapidement entre elles sur
la situation.
Elle demande au Bureau Confédéral d’examiner toute initiative permettant de
développer les positions FO.
Adoptée : 28 pour ; 5 contre.

Communiqué intersyndical
« Le service public, moi j’y tiens, arrêtons la casse ! »
Le 7 mars 2017 toutes et tous en grève
Les organisations syndicales de la Fonction publique
territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU, dans la continuité des actions menées
depuis plusieurs mois (Loi MAPTAM, NOTRe, Loi El Khomri, ATSEM …) appellent
l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève et de
manifestations du 7 mars 2017.
La casse des services publics s’amplifie partout avec :
- La mise en place de la réforme territoriale, qui s’accompagne de
mutualisations des services, de mobilité forcée, de remise en cause du temps de
travail, de privatisations de services…
- La baisse des dotations de l’état (DGF), qui entraîne notamment pressions
sur les effectifs, suppressions de postes (non-remplacement de départ à la
retraite, fin de contrats de non titulaires…), fermetures de services,
dégradation de nos conditions de travail…
- La mise en place du RIFSEEP qui accentue l’individualisation de la
rémunération ;
- La revalorisation du point d’indice largement insuffisante, ne compensant
pas les pertes de rémunération accumulées depuis de trop nombreuses années ;
- La remise en cause des droits conquis, des primes, de l’action sociale, du
1% CNFPT…
Tout cela conduit à une situation historiquement catastrophique dans nos
collectivités, causée par les politiques d’austérité menées depuis plusieurs
années par les différents gouvernements au service de la finance.
Depuis le 1 er janvier la
situation des agents se détériore encore plus avec :
- La fusion des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (40% de
disparitions) ;
- La création de nouvelles métropoles ;
- La création de communes nouvelles, qui interviendront en 2017.
Des dizaines de milliers de postes sont menacés ! Les modalités
d’organisation du temps de travail sont remises en cause pour en allonger la
durée !
Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se multiplient, ils
s’inscrivent dans la durée.
Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’enseignement, la Sécurité
sociale, ces conflits dans nos collectivités viennent confirmer notre constat,
que toutes ces remises en causes s’attaquent au service public qui est un gage
d’égalité de traitement de tous les citoyens, attaquant par la même l’ensemble
des salariés qui le servent.
Nous nous devons d’organiser la résistance face à ces attaques concertées
contre le service public local.
Les Fédérations CGT-FO-Sud Santé et Action sociale appellent, elles aussi à
la grève le 7 mars sur le champ social, sanitaire et médico-social, dans le
public comme dans le privé, pour la défense d’une santé publique accessible à
toutes et à tous et pour la défense de la protection sociale. Ce combat pour
notre système de soins solidaire est évidemment aussi le nôtre.
D’autres appels à l’action ont été lancés à l’État, dans le secteur de la
protection sociale et chez les retraités pour le 7 mars.
Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques et porter les revendications, nos
organisations ont décidé de prendre leurs responsabilités et appellent les
agents territoriaux à participer massivement aux côtés de nos collègues
hospitaliers et de l’État à la mobilisation nationale du 7 mars dans la Fonction
publique.
Et parce qu’au-delà des attaques actuelles, les propositions et annonces qui
émergent du débat électoral et qui remettent en cause nos acquis collectifs
(emplois, statuts, protection sociale …) nous imposent, agents publics, de
prendre la parole et d’exprimer notre profond attachement au service public et à
la Fonction publique.
Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des services publics et
de la protection sociale, pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité
professionnelle femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires, pour
les créations de postes indispensables, pour de meilleures conditions de
travail, pour le droit à la formation professionnelle.
TOUTES-TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 7 MARS
Montreuil, le 9 février 2017
NB: la manifestation
est nationale rien n'est organisé à Poitiers
FO va mettre fin au mano a mano avec la CGT
« Si Jaurès lisait la loi travail, il se retournerait dans sa tombe », a
ironisé Jean-Claude Mailly en réponse à Jean-Christophe Cambadélis.
Pour Jean-Claude Mailly, la journée d'action de jeudi prochain est la
dernière contre la loi travail.
Ce n'était pas le but recherché, mais Jean-Christophe Cambadélis a rendu un
fier service à Jean-Claude Mailly. Le premier secrétaire du PS a raillé il y a
quelques jours la venue, ce samedi, du numéro un de FO à la Fête de l'Huma pour
un débat avec les autres leaders syndicaux opposés à la loi travail - une
première pour Force ouvrière, qui s'est construit sur l'anticommunisme. « Ses
prédécesseurs doivent se retourner dans leur tombe », a déclaré le dirigeant
socialiste. Lors de son meeting de rentrée, ce jeudi à Marseille, le leader de
FO lui a répondu vertement. « Si Jaurès lisait la loi travail, il se
retournerait dans sa tombe, et que Jean-Christophe Cambadélis s'occupe de ses
oignons, il a assez à faire avec le PS. » Il a été applaudi. Le symbole que
constitue le rendez-vous de samedi à la Fête de l'Huma indispose un certain
nombre de syndicalistes FO qui ont connu l'époque du mur de Berlin. Mais
personne n'ose le dire haut et fort, signe qu'une page générationnelle se tourne
dans l'organisation.
« La CGT, c'est notre ennemie, comme les autres »
Autre chose est le mano a mano entre Force ouvrière et la CGT déclenché par
la loi travail. Têtes de cortège, meetings, interviews... Depuis le début du
conflit, Jean-Claude Mailly et Philippe Martinez s'affichent ensemble. Le
soufflet de la mobilisation étant retombé, cela commence à devenir un sujet en
interne à Force ouvrière. Franck Bergamini, le jeune secrétaire général de
l'Union départementale des Bouches-du-Rhône FO, où les relations avec la CGT
sont tendues, s'en est fait l'écho : « En aucun cas, il n'est question de
fusion ou de rapprochement. Très rapidement, on va arrêter tout ça. La CGT,
c'est notre ennemie, comme les autres. Notre indépendance en dépend. »
« Ce n'est pas la première fois que nous sommes dans l'unité d'action sur un
problème particulier », a justifié Jean-Claude Mailly, qui a échoué au
printemps à obtenir des gestes du gouvernement. Mais il a aussi annoncé la fin
du « bout de chemin » de FO avec la CGT, mais aussi avec la FSU et
Solidaires. S'il a continué à taper dur sur la réforme du Code du travail et le
gouvernement, il a prévenu que le 15 septembre serait la dernière journée
d'action à laquelle FO appellerait. Il a expliqué que « le combat va se mener
autrement »,avec des actions juridiques. La priorité de FO, désormais, c'est
l'élection dans les TPE fin novembre. Jean-Claude Mailly se refuse à tout
pronostic. La confédération joue en tout cas moins gros que la CGT et la CFDT.
Elle est assurée de rester troisième. Avec un score de 16 % dans le privé,
l'enjeu, pour elle, est de réduire l'écart avec les deux autres, qui vont se
disputer la première place.
Leïla de Comarmond, Les Echos
Envoyée spéciale à Marseille
-
Intervention Yves COTTELAT, secrétaire général de la
fédération FORCE OUVRIERE des services publics et de santé:
https://youtu.be/8RWcnBYBEy4
JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016
DEBRAYAGES /GREVES / MANIFESTATIONS
INTERSYNDICAUX - INTERPROFESSIONNELS
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO
MANIFESTATION 14H00 POITIERS
Bd de Lattre de Tassigny
MOBILISATIONS DANS LA VIENNE
DANS TOUTES LES ENTREPRISES PRIVÉES
ET TOUTES LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
ABROGATION
DE LA LOI SCÉLÉRATE
« EL KHOMRI / TRAVAIL »
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL !
NON A LA REGRESSION SOCIALE !
JEUDI 23
JUIN 2016
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO
14H30 POITIERS
GARE DE POITIERS
RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
NON A LA REGRESSION SOCIALE !
TOUS ENSEMBLE DANS LA
RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE
SOCIALE !
-Rémunérations :
· Augmentation de 8 % de la valeur du
point d'indice ;
· Attribution de 50 points d'indice
uniformes pour tous ;
· Revalorisation des pensions.
-Carrières :
· Rétablissement de la durée minimum
pour la prise d'échelon ;
· Revalorisation significative des
ratios promus/promouvables, première étape vers un déroulement de carrière
linéaire.
-Effectifs/conditions de
travail :
· Arrêt des suppressions de postes ;
· Création des emplois statutaires
nécessaires aux collectivités et établissements de la fonction publique
hospitalière pour l'accomplissement de leurs missions de service public.
- Service public :
· Arrêt des baisses budgétaires
initiées par la politique d'austérité, le Pacte de responsabilité et la baisse
des finances publiques ;
· Abandon des contre-réformes
territoriales et hospitalières.

La manifestation nationale à Paris a
été un succès avec 1 million de manifestants auxquels il faut ajouter les
manifestants dans les départements.
Nous remercions tous les militant(e)s
qui ont, pour certains d’entre eux, fait de longs trajets.
Le 14 juin marque un rebond de la
mobilisation. Nous réinterpellons, dès ce soir, le gouvernement et le Président
de la République pour qu’ils sortent de leur tour d’ivoire et deviennent
réalistes.
Ce projet de loi multi minoritaire ne
passera pas.
Amitiés syndicalistes.
Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général
DECLARATION
DU COMITE NATIONAL
DES 31 Mai, 1er et 2
JUIIN 2016 A BARCARES
TOUS EN GREVE LE
14 JUIN A PARIS
La
conférence de branches de la fédération des personnels des services publics et
de santé, réuni en conférence de branches à Barcarès a procédé à une analyse et
une discussion sur la situation particulière marquée par une mobilisation,
engagée depuis trois mois, pour le retrait du projet de loi dit de « travail ».
Ce
texte, imposé en première lecture par l’utilisation du 49-3, est massivement
rejeté par les salariés et la population qui continue majoritairement à
désapprouver le projet de loi. Celui-ci constitue un recul social sans précédent
contre le code du travail et l’ensemble des garanties collectives conquises
après les grèves de 1936 et au lendemain de 1945.
La
conférence de branches condamne la position cabrée et agressive, du gouvernement
et du MEDEF, à l’égard des organisations syndicales et des centaines de
milliers de salariés du privé et du public qui se mobilisent avec leurs
organisations FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, Unl et Fidl depuis des semaines
par la grève et la manifestation.
Le
comité national d’avril 2016 avait, dans sa résolution générale, appelé au
blocage du pays si le gouvernement maintenait son projet au soir du 28 avril.
C’est
le cas, et les grèves s’étendent dans plusieurs secteurs, c’est pourquoi la
conférence de branche considère que c’est le moment pour tous de se mobiliser
pour le retrait de la loi Travail.
C’est
le moment de préparer la grève interprofessionnelle le 14 juin et la
manifestation nationale à Paris la plus massive possible.
Pour cela,
il nous reste deux semaines. Deux semaines pour préparer minutieusement et
précisément l’organisation de la grève et de la montée à Paris.
Le CN a
procédé à une première centralisation des objectifs et des dispositions qui sont
prises par nos syndicats, nos groupements départementaux en relation avec les
Unions Départementales qui organisent les moyens de transports pour monter à
Paris. La Fédération se fixe l’objectif de 10 000 militants et adhérents
présents le 14 juin.
Le
CN invite toutes les structures de la Fédération à prendre dès maintenant dans
les instances, toutes les dispositions pour que la manifestation nationale du 14
juin soit massive, de contacter tous les syndiqués pour qu’ils s’inscrivent,
pour qu’ils inscrivent leurs collègues et de multiplier les réunions dans les
services, les établissements, ainsi que les assemblées des personnels pour
discuter de la grève et de sa reconduction.
C’est
maintenant, tous ensemble public et privé, que nous pouvons imposer un recul sur
le projet de loi et son article 2, qui remet en cause le principe de faveur et
la hiérarchie des normes. Un tel recul, constituerait un point d’appui
considérable pour la satisfaction des revendications les plus urgentes dans nos
secteurs en matière de salaires, de conditions de travail, d’effectifs, de
service public et permettrait d’obtenir l’abrogation des différentes lois et
contre-réformes territoriales et hospitalières.
Le
secrétariat fédéral Barcarès, le 2 Juin 2016
CONSULTATION/PETITION
LOI TRAVAIL
(« votation citoyenne »)
Bonjour,
Comme il a été
convenu avec les autres organisations en lutte contre la loi Travail, vous
trouverez ci-joint :
§
le document explicatif (annexe 1),
§
le bulletin de vote (annexe 2)
Le but étant
bien sûr qu’il y ait le plus de signatures possibles.
Tous les
bulletins contre la Loi Travail feront l’objet d’un dépôt au Président de la
république la deuxième quinzaine de juin, toutes organisations confondues.
Le bulletin est
à retourner :
- soit par
courrier : au Syndicat FO – 47 rue Jean Valade – 86000 Poitiers
- soit par
mail :
syndicat.fo@poitiers.fr
Merci de votre
participation.
Amitiés
syndicales
Le
Secrétaire Général,
Stéphane RENAUDON
-
courrier consultation
-
bulletin de vote
JEUDI 19 MAI 2016
GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET
INTERPROFESSIONNELLE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU - SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
14H00 POITIERS
Place de Provence
Pour un syndicalisme réformiste
Même s'il est opposé à la « loi travail », Force ouvrièe
défend le réformisme et plaide pour que le syndicalisme soit un maillon
du progrè social. D'autres syndicats sont réormateurs et préèent jouer
un rôe sociéal.
Par JEAN-CLAUDE MAILLY
P our qualifier
les syndicats qui trouvent que
le projet de loi sur le travail
va dans le bon sens, des
ministres les qualifient de
réformistes.
Par opposition
à ceux qui demandent le retrait du
projet de loi, qualifiés, eux, de
contestataires. D’une manièe générale,
nous sommes habitué aux visions
binaires de type oui/non ou pour/
contre, notamment
caractéistiques
des processus rééendaires.
Mais, au-delàde cette vision quelque
peu simplifié, voire simpliste,
l’opposition réormiste/contestataire
ne peut pas dérire le
syndicalisme.
Si une opposition entre deux termes
a existé c’est entre réformiste
et révolutionnaire,
entre syndicalisme de
classe et syndicalisme du bien commun
en tant que corps interméiaire.
Aujourd’hui, le syndicalisme
révolutionnaire
organisé n’existe
plus. Cela signifie-t-il que tous les
syndicats sont réformistes
? Non.
NOUS N’ACCOMPAGNONS JAMAIS UN GOUVERNEMENT, QUEL QU’IL
SOIT.
De la même manière que Jean Jaurès disait
« le courage c’est d ’aller à l’idéal
et de comprendre le réel »,
nous considéons que le pragm atisme syndical ne saurait s’exonéer de
l’idél d’éancipation, sauf àperdre son sens, son cap, sa raison d’êre.
Force ouvrièe est une organisation réormiste. Notre
réormisme s’est toujours exprimé sans déier, par un attachement au
principe et àla pratique du contrat collectif et de la néociation qui va
de pair, pour nous, avec la libertéde comportement et l’indéendance du
syndicat.
Cela se traduit notamm ent par la signature de nom breux
accords, àtous les niveaux, quand nous jugeons que le compromis est
effectivem ent atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas
certains accords quand, justement, nous pensons que le compromis est
mauvais. Par ailleurs, et l’un de nos slogans historiques est de ce
point de vue rééateur (« un
syndicat, pas un parti »),
nous considéons qu’en déocratie syndicat et parti ont des rôes
difféents. Tous deux relèent de la déocratie par mandat, repréentative,
mais le syndicat représente les salariés (actifs, chôeurs et retraité)
quand le parti s’adresse aux citoyens. D’autres ont une conception
difféente du syndicat. Ce dernier doit êre porteur d’un projet de sociéé
impliqué dans la gestion de l’entreprise ou de l’Etat, autogestionnaire
hier et cogestionnaire aujourd’hui. Ce syndicalisme-là se rapproche du
mode de fonctionnement des partis politiques : il mise beaucoup sur les
élections et est favorable aux référendums. Une autre difféence réside
dans le rapport à la Réublique : nous sommes profondéent attaché aux
principes réublicains et à leur mise en oeuvre rélle. Ainsi, l’égalité
de droits impose le niveau national de négociation dans la branche quand
d’autres prônent la décentralisation de la négociation au niveau de
l’entreprise.
INDÉPENDANCE Nous
sommes réformistes. Ils sont réformateurs. Ils donnent au syndicat un
rôle sociétal, là où nous lui donnons un rôle social. L’antonyme de «
réformateur », c’est d’ailleurs « conservateur ». Cela explique pourquoi
Laurent Berger, secréaire général de la CFDT, dit :
« C’est la réforme ou le statu quo. »
L’antonyme de réformiste, c’est réctionnaire. C’est pourquoi
nous soutenons une réforme - quand elle relève du rôe du syndicat - si
elle est pour nous synonyme de progrè social. Sinon, nous la combattons
comme nous le faisons actuellement pour la « loi travail ». C’est aussi
pourquoi nous n’accompagnons jamais un gouvernement quel qu’il soit.
Etre réformiste militant impose l’indépendance du syndicat. Etre
réformateur non. ■
J
Jean-Claude Mailly
est secrétaire général de la
Confédération générale du travail-Force ouvrière
Alain BARREAU, Secrétaire Général, Union Départementale
de la Vienne
Comme vous le savez toutes et tous, l'intersyndicale nationale, dont FORCE
OUVRIERE, maintient la plus forte des pressions possibles pour obtenir le
retrait total sinon l'échec total de la Loi EL KHOMRI.
Rappelons nous tous : la Loi sur le Contrat Première Embauche de VILLEPIN
Premier Ministre avait été promulguée ... MAIS les décrets d'applications
n'étaient jamais sortis enfouissant ad vitam aeternam la Loi...
C'est notre combat au pire pour la loi EL KHOMRI.
En conséquence FOVIENNE est dans la rue avec tous ses syndicats et section
syndicales Jeudi 19 MAI 2016.
Nous préparerons donc le camion sono dès 9H00 JEUDI au siège de l'UD après le
café croissant de 8H30.
Je compte sur celles et ceux qui se rendront disponible pour nous aider.
Je sais que la période est dure pour tout le monde ... je vous demande de
serrer les dents et de ne rien lâcher sur le terrain auprès de tous nos
collègues de travail et de nos adhérents. Vous devez mobiliser même si c'est
dur.
Jean-Claude MAILLY présidera notre Congrès à VOUILLE le vendredi 3 JUIN 2016
où toutes et tous d'entre vous avez l'exigence, le devoir d'être présent en
militants syndicalistes engagés et déterminés.
Nous devons être à la hauteur des enjeux, des dangers et des évènements.
D'ailleurs le 3 JUIN la CGT tient son congrès également à Jaunay-Clan.
Nous ne devrons rien lâcher sur notre mobilisation militante de nos adhérents
au Congrès FO Vienne.
Notre Secrétaire Général JEAN-CLAUDE MAILLY ne peut pas moins rassembler que
MARTINEZ à la CGT.
Mes camarades il en va de notre crédibilité et de notre fierté et honneur
dans la Vienne.
Alors en avant toute. Oui c'est dur! Mais quand la tempête sera passée et que
nous aurons réussi à botter la loi et rassembler pour notre 28ème Congrès la
satisfaction sera douce pour nous tous.
Je compte sur chacune et chacun d'entre vous mes camarades, mes amis.
Courage, mobilisons et en avant !
Amitiés
alain
JEUDI 19
MAI 2016
GRANDE MANIFESTATION
DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
14H00 les Couronneries
PLACE DE PROVENCE

JEUDI 28 AVRIL 2016
GREVE INTERPROFESSIONNELLE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE FORCE
OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
14H00 POITIERS
PLACE DE FRANCE
RUE D’OSMOY
ARRIVEE DE LA MANIFESTATION
PLACE DU MARECHAL LECLERC
INTERVENTIONS DES SYNDICATS
RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA REGRESSION SOCIALE !
à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR
LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

Vidéo :
https://youtu.be/CjdQyH7dCis
Préparer activement la grève et les manifestations du 28 avril
Publié le 13 Avril, 2016 - 18:34
Tel est le titre de l'éditorial de Jean-Claude MAILLY
Secrétaire Général Force Ouvrière, en ce 13 avril que vous découvrez ci-après,
ainsi qu'un diaporama sonore l'accompagnant...
"Le président de la République déclarait récemment qu’il ne
voulait pas d’une société de précarisation mais d’une société en mouvement.
Pour le mouvement, il devrait être satisfait en ce moment !
Depuis le 9 mars jusqu’au 9 avril, en passant par le 31 mars
et dans la perspective d’une nouvelle mobilisation le 28 avril, nombreux sont
celles et ceux qui se mobilisent pour le retrait du projet de loi Travail, un
projet socialement régressif, économiquement pervers et irrespectueux des
modalités de la république sociale.
Entre la version 1 du projet de loi, légèrement amendée après
les mobilisations du 9 mars et le succès de la pétition « loi Travail, non
merci », la version 2, étudiée par la Commission des affaires sociales, a reçu
une flopée d’amendements sachant que, dans la pratique, cela se négocie avec le
gouvernement !
À chaque mobilisation, quelques reculs qui font déjà hurler
le président du Medef qui continue à se tromper de siècle, oscillant entre
l’anti-syndicalisme primaire et le corporatisme.
Il n’en reste pas moins que non seulement de nombreuses
régressions demeurent, mais que surtout la philosophie générale, à savoir
l’inversion de la hiérarchie des normes, persiste, ce que reconnaît le
rapporteur à l’Assemblée nationale.
Le combat pour le retrait n’est donc pas terminé !
Pour avoir une loi de progrès social, il faut tout remettre à
plat et pratiquer une réelle concertation sans être intimidé par les
rodomontades libérales.
Quand on mesure les dégâts chez nos voisins européens de la
décentralisation de la négociation collective, on se bat effectivement pour les
droits sociaux, dont l’emploi, pour les générations actuelles et futures.
Ajoutons, au titre du « dialogue social », que nous avons
saisi le gouvernement qui n’a pas respecté, selon nous, l’article L1 du Code du
travail, article qui avait été adopté après le retrait du CPE ! Au passage, le
non-respect du Code du travail s’est accompagné du côté du Parlement, et aux
dires mêmes de la présidente de la Commission des affaires sociales, d’une
absence totale d’informations préalables.
Dans l’histoire sociale de la France depuis 1945, Force
Ouvrière a toujours eu un rôle important, notamment au regard de la place, du
rôle, des modalités et de la conception de la négociation collective.
C’est ce que nous confirmons actuellement, fidèles à notre
indépendance et à notre réformisme.
C’est parce que la « loi Travail nuit beaucoup » qu’il faut
la retirer. D’ores et déjà, il faut activement préparer la grève et les
manifestations du 28 avril, à la veille de l’ouverture de débats au Parlement."
05 avril 2016

SAMEDI 9 AVRIL 2016
GREVE INTERPROFESSIONNELLE
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
ORGANISATIONS DE JEUNESSE
10H00 POITIERS
PLACE DE LA PREFECTURE
RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI DE DESTRUCTION DU CODE DU
TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA REGRESSION SOCIALE !
à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR
LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !
CONDITIONS D’ORGANISATION DE LA MANIFESTATION
10H00 Départ de la
Manifestation
· Préfecture
· Rue Carnot
· Rue de la Tranchée
· Avenue de Libération
· Avenue du 8 mai
Arrivée de la Manifestation
· Castorama
Prise de parole d’Alain BARREAU
FEDERATION GENERALE DES FONCTIONNAIRES FORCE OUVRIERE
18/03/2016
LOI TRAVAIL : LES FONCTIONNAIRES N’EN VEULENT PAS NON PLUS !
31 MARS 2016 : GREVE
La nouvelle version du projet de loi Travail, appelée loi
« El Khomri », continue de remettre en cause le Code du
Travail, les garanties collectives et accords de branche du
secteur privé. C’est déjà cette politique qui s’applique
dans la Fonction publique.
Extraits : 1. « Le renforcement de la légitimité des accords d’entreprise par
le déploiement de la règle de l’accord majoritaire et l’introduction d’un
principe de consultation des salariés. »
Cette nouvelle règle permettrait aux patrons de contourner allégrement les
organisations syndicales. Si les organisations syndicales refusent
majoritairement un accord et que des organisations moins représentatives le
portent, le patron pourrait consulter directement les salariés et ainsi
contourner les syndicats. C’est bien ce qu’a fait le Premier ministre en passant
en force pour imposer le protocole PPCR malgré l’absence d’accord majoritaire.
On peut aussi faire le parallèle entre le transfert des accords de branche vers
les accords d’entreprises et celui des décisions ministérielles nationales vers
les décisions locales des préfets de région… l’inégalité est en route !
2. « Rationalisation des branches professionnelles en passant de 700 à 200 ».
Comment ne pas faire le rapprochement évident avec la réduction du nombre de
corps dans la Fonction publique de l’Etat (de 1 100 à 320 en 10 ans), qui se
poursuit à cause du protocole PPCR pour atteindre 250, en niant les spécificités
des missions attachées aux statuts particuliers. A cela s’ajoute la volonté de
supprimer les 3 versants de la Fonction publique faisant fi de toutes les
spécificités propres à l’Etat, à la Territoriale et à l’Hospitalière.
Mais surtout le projet de Loi travail s’en prend directement et immédiatement
au Statut général avec la « création du compte personnel d’activité » dans la
Fonction publique.
Le CPA à ce stade, contient le CPF (Compte personnel de Formation) et le C3P
(Compte personnel de prévention de la pénibilité). L’UIAFP-FO reste totalement
opposée à son instauration dans la Fonction publique. Les statuts sont jugés
trop contraignants pour déplacer les agents en cas de restructuration. Une
formation professionnelle imposée et individualisée serait alors l’outil de la
mobilité forcée. Des droits à la formation individualisée déconnectés des
statuts seraient surtout un instrument de plus de la Boite à outils RH pour
accompagner les restructurations, les réformes territoriales et imposer à
l’agent de discuter seul ses conditions de reclassement avec son compte
personnel. Quant au C3P, il remettrait en cause le service actif fixé par corps
pour développer le compte individuel pénibilité. Les agents publics (tant
fonctionnaires que contractuels) ont des droits individuels pour la formation et
la pénibilité dans le cadre collectif du Statut général et de statuts
particuliers. Il faut les améliorer et non les supprimer.
Ainsi, à tous les niveaux, de manière directe ou indirecte, la loi Travail
aurait un impact sur les fonctionnaires et agents publics.
C’est pourquoi la FGF-FO appelle tous les fonctionnaires et agents publics
avec leurs syndicats à faire grève et manifester le 31 mars 2016. Un préavis
de grève sera déposé en ce sens.
Ensemble défendons le statut général, les garanties
collectives et nos droits
Grève le 31 mars - Loi travail, c’est non
LUNDI 21 MARS 2016 SITE
INTERNET FORCE OUVRIÈRE
UN RESULTAT AU GOUT AMER !
1,2 % = INSUFFISANT POUR FO LE COMPTE N’Y EST PAS
Annick Girardin, nouvelle Ministre de la fonction Publique vient d’annoncer
aux organisations représentatives de la fonction publique
les augmentations
de la valeur du point d’indice décidées par le gouvernement pour 2016 et
2017.
Ce sera 0,3 % en année pleine pour 2016 et 0,55% pour 2017 !!!
Concrètement cela se traduira par :
- une augmentation de 54 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie C à l’échelle 3 au 7ème échelon (4,5 euros/mois) ;
- une augmentation de 56 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie C à l’échelle 5 au 7ème échelon (4,66 euro/mois) ;
- une augmentation de 81 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie A au septième échelon (6,75 euros/mois).
Nous sommes loin des revendications portées par Force Ouvrière et de
l’attente des fonctionnaires, à savoir une augmentation de 50 points d’indice
pour tous et une revalorisation de 8% !!
Pour Force ouvrière, les mobilisations des agents
publics les
26 janvier et 9 mars ainsi que la préparation de la grève
interprofessionnelle
du 31 mars ont contraint le gouvernement à changer ses plans et revoir à la
hausse ses propositions. Elles restent néanmoins très insuffisantes.
Après la mobilisation du 31 ,
qui doit être massive et faire reculer le
gouvernement par le retrait de la Loi « travail », nous devons envisager un
mouvement d’ampleur pour combattre la destruction organisée de la
fonction publique par les réformes territoriales et hospitalières, et obtenir
de
réelles négociations salariales.
FONCTION PUBLIQUE
UN VRAI TRAVAIL = UN VRAI SALAIRE
L e
Secrétariat Fédéral Paris, le 17 mars
2016
MERCREDI 9 MARS 2016
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES –CFE-CGC -CNT-SO – UNEF - ORGANISATIONS
DE JEUNESSE
14 HEURES POITIERS Place d’Armes
à RETRAIT DU PROJET DE LOI EL
KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA REGRESSION SOCIALE !
à TOUS ENSEMBLE POUR LE RETRAIT
TOTAL
DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !
Loi El Khomri : tous concernés !
Mobilisation du
9 mars 2016.
Cher(e)s Camarades,
Plusieurs structures de notre Fédération nous
ont interrogés concernant la journée de mobilisation du 9 mars prochain.
Nous vous indiquons que nous n’avons pas
déposé de préavis de grève pour cette journée.
Nous vous avons adressé une circulaire
fédérale mardi 1er mars indiquant que, dans la continuité de la
position confédérale, nous invitons nos syndicats à se rapprocher des Unions
Départementales pour rejoindre les initiatives locales venant de syndicats
d’étudiants et des pétitionnaires.
L’intersyndicale Confédérale se réunit
aujourd’hui pour discuter de la mobilisation à venir contre le projet de loi El
Khomri, la délégation FO porteuse du mandat : « LOI TRAVAIL FO DIT NON »,
va se positionner pour une journée de grève
interprofessionnelle le
31 mars 2016.
Nous vous communiquerons les décisions prises
par l’intersyndicale avant la fin de la semaine, et nous déposerons en temps et
en heure les préavis de grève aux différents ministères couvrant les champs de
notre Fédération.
Le
Secrétariat Fédéral
Paris, le 3 mars 2016

Vienne- Poitiers - Social
Les syndicats ne siégeront pas au comité technique
04/11/2015 05:38

Les responsables FO, CGT et CFDT des trois collectivités (Ville, CCAS et
Grand Poitiers) ont marqué leur désapprobation face à la méthode employée par
les élus.
Les syndicats des territoriaux ont décidé de ne pas siéger au comité
technique prévu ce vendredi. Ils réclament plus d’écoute et de concertation.
L'annonce de la remise à plat de l'organigramme de la Ville et de l'agglo il
y a quelques jours dans nos colonnes (lire NR des 23 et 24 octobre) n'en finit
pas de faire des vagues.
Les syndicats présents dans les trois collectivités (Ville, agglo et CCAS)
représentant un peu plus de 3.000 agents, ont tenu hier une conférence de presse
conjointe pour annoncer officiellement leur refus de siéger ce vendredi au
comité technique.
Pour FO, la CGT et la CFDT, réunis pour la circonstance en intersyndicale, la
coupe est pleine…
" On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! "
Dans un contexte de mutualisation (2016) puis d'agrandissement de
l'agglomération (2017), les trois syndicats ne contestent pas la remise à plat
de l'organigramme et l'adaptation des services. C'est la méthode qu'ils
désapprouvent. « Surpris » de découvrir dans la presse la présentation de ce
nouvel organigramme, ils en appellent dans un courrier adressé hier aux élus, «
au respect du dialogue social et des instances paritaires ».
« On a été reçus lundi une demi-heure par le maire et le directeur général des
services, indique Stéphane Renaudon pour Force ouvrière. Et on a redit qu'on ne
pouvait pas accepter ça. »
« Nous souhaitons être associés et concertés, insiste de son côté la CFDT. Quel
que soit le niveau hiérarchique aujourd'hui, dans la collectivité, les choses
sont imposées, point ! C'est donc aussi sur le management qu'on veut interpeller
les élus. On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! »
« On n'est pas contre un nouvel organigramme, ajoute Vincent Bohan pour la CGT.
Par contre, il faut de la concertation avant. On est depuis un moment dans une
gestion purement comptable des collectivités alors que derrière tout cela il y a
des êtres humains… »
La balle est maintenant dans le camp de l'employeur. Ce dernier dispose d'un
délai de quinze jours pour réunir un nouveau comité technique.
Jean-Michel Gouin
Vienne-
Poitiers – Social
Organigramme ville-agglo : FO et CGT vent debout
24/10/2015 05:41
Les deux syndicats n’apprécient pas que le directeur général des services ait
présenté l’organigramme de la ville et de l’agglo avant le comité technique.

Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO En juin déjà, le
syndicat CGT des personnels territoriaux, Territoriaux, entouré du bureau du
syndicat, avait refusé de siéger à un précédent comité technique paritaire.
La réunion du comité technique paritaire est programmée pour le 6 novembre*.
Le directeur général des services n'avait pas à communiquer sur le nouvel
organigramme de la ville et de l'agglomération avant cette date.Le
syndicat CGT des personnels territoriaux (ville, agglomération, CCAS) de
Poitiers est vent debout contre la méthode. Sur le fond, il ne dit rien. «
Nous n'allons pas utiliser les méthodes que nous reprochons au directeur général
des services ». Dans un communiqué le syndicat se déclare « surpris de
découvrir dans la Nouvelle République de ce vendredi la présentation du nouvel
organigramme par M. Martin, directeur général de services. Monsieur le
député-maire de Poitiers semble avoir oublié qu'il existe des syndicats dans sa
collectivité ! Oups pardon, " des partenaires sociaux " qui doivent être
consultés en comité technique paritaire pour émettre un avis sur toute
modification de l'organigramme. »
FO pourrait ne pas siéger
« Or, poursuit la CGT, ce comité technique se réunira le 6 novembre.
Mais apparemment, le député maire préfère communiquer par voie de presse avant
tout débat avec les représentants du personnel. Débat qui pourrait déboucher sur
un avis différent de la présentation décrite dans la NR. Chacun pourra mesurer
le niveau du " dialogue social " à la mairie. »
Le syndicat Force Ouvrière, malgré une tradition plus consensuelle, a la
même réaction. « A 6 h ce vendredi en découvrant la presse, j'ai cru que le
comité technique avait eu lieu, ironise Stéphane Renaudon, secrétaire
général FO des personnels territoriaux, dans un courrier qu'il a envoyé dès hier
aux conseillers municipaux qui siègent au comité technique. Nous ne sommes
pas contre le fait que la mairie communique ce sujet, mais dans le respect du
dialogue social et des structures paritaires. De telles méthodes peuvent nous
conduire à modifier notre comportement. Nous allons consulter nos instances pour
savoir s'il est utile de siéger quand la question de l'organigramme sera évoquée
ou de ne pas siéger complètement. » Au passage, FO relève que le comité
technique était prévu le 15 octobre. «Sans explication, il a été décalé au 6
novembre.»
Sur le fond, Stéphane Renaudon relève que « des directeurs généraux
n'apparaissent plus et que la police municipale passe sous l'autorité directe du
maire et du directeur général des services. »
* Le service communication confirme cette date. Jeudi, M. Martin avait donné
à la NR la date du 5.
en savoir plus
2.221 équivalents temps plein
La Ville, l'agglomération et le CCAS emploient au total 2.221 équivalents
temps plein. Soit quelque 2.500 personnes.
Les deux collectivités et le CCAS réunis constituent le deuxième employeur sur
Poitiers après le CHU.
la phrase
« L'organigramme a été revu en concertation avec tous les acteurs internes de
Poitiers et Grand Poitiers »
La réforme territoriale introduite par la loi NOTRe engage les collectivités
sur la voie de l'innovation et invite chaque territoire à repenser ses activités
dans une dimension spatiale plus large. Tels sont les nouveaux défis auxquels
Grand Poitiers et Poitiers se préparent actuellement, indiquent la
municipalité et le bureau de l'agglomération dans un communiqué qui veut réagir
aux propos tenus par les syndicats sur les réseaux sociaux à la suite de la
publication hier dans la NR de l'article sur la remise à plat de l'organigramme
conjoint de la ville et de l'agglomération.
« Ces challenges constituent autant d'opportunités pour le développement et
l'attractivité de la ville comme de l'agglomération. Éric Martin, directeur
général des services en fonction depuis le mois de mai, n'a eu de cesse de
poursuivre le travail de concertation initié par son prédécesseur, Marc Barreau,
pour amorcer cette transition vers le futur schéma territorial. C'est donc à la
suite de mois d'écoute et d'échanges, qu'un projet d'organigramme a vu le jour.
Présenté aux élus, aux directeurs de services et aux agents jusqu'au début du
mois d'octobre, le projet de nouvel organigramme ne sera bien évidemment validé
qu'à la suite du comité technique - auquel siègent les syndicats - prévu le 6
novembre, conformément à la législation en vigueur. »
Reste à savoir si FO et la CGT viendront au rendez-vous.
Jean-Jacques Boissonneau
Vienne -
Poitiers -
Plus de 1.500 dans
la Vienne contre l'austérité
L’appel à la grève lancé au plan national a été entendu à Poitiers
et Châtellerault. Au total plus de 1.500 personnes ont défilé contre
l’austérité.
Sous la menace d'un plan social ou déjà informés de leur prochain
licenciement, ce sont plusieurs dizaines de salariés d'Itron, de Mory
Global, Autoliv Isodelta qui ont pris la tête du cortège des
manifestants hier après-midi à Poitiers.
Du mal à imaginer son avenir
1.200 actifs et retraités se sont rassemblés à la gare répondant
ainsi à l'appel à la grève interprofessionnelle lancé par les
syndicats FO, CGT, FSU, Solidaire, dans le cadre d'un mouvement
national contre dixit Alain Barreau, secrétaire général de l'UD FO, « le
Pacte d'austérité du gouvernement ». Lutte Ouvrière, le PCF ou
encore Europe Ecologie les Verts s'étaient joints également au défilé,
comme quelques jeunes. A 18 ans, Esteban, en Bac pro Ebénisterie,
n'est pas là par hasard.
Il est en colère, inquiet. « On a peur parce qu'à l'heure actuelle,
nos parents survivent à cause des problèmes d'emploi, de chômage,
d'impôts. » Il a du mal à imaginer son avenir professionnel. « Après
mon bac pro, je ne suis pas sûr de décrocher un contrat auprès d'un
artisan pour poursuivre son apprentissage. C'est déjà difficile
d'obtenir un stage, alors… » Le lycéen poitevin rejoint le cortège
et trois autres copains. Il participera au défilé, jusqu'au bout, à
travers les rues du Plateau jusqu'à la place Leclerc pour la prise de
parole, sous les fenêtres du député maire.
> A Châtellerault, l'appel national a été relayé par l'union locale
CGT. Après s'être rassemblées devant la mairie, 300 personnes ont
défilé boulevard Blossac pour dénoncer la politique menée par le
gouvernement. « On n'a jamais eu autant de mesures anti-ouvrières,
contre le peuple », affirme Jean-Yves Huet, un des responsables de
l'organisation syndicale.
> Voir la vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Succès de la mobilisation interprofessionnelle pour les
revendications !
Suite à l’appel de FO, la CGT, Solidaires et la
FSU à une journée de grève interprofessionnelle et à des
manifestations, les salariés du pays ont répondu massivement à la
mobilisation ce jeudi 9 avril. Plus de 80 défilés se sont déroulées
à travers le pays. À Paris 150 000 personnes ont participé à la
manifestation (de 13h00 à 18h30) et au total plus de 300 000
salariés du privé comme du public ont battu le « pavé ».
Les personnels des collectivités territoriales,
des établissements de santé (publics comme privés) et des structures
sociales et médico-sociales ont participé activement à la grève et
aux manifestations. Subissant de plein fouet les conséquences de la
politique d’austérité (baisse des budgets, blocage des salaires,
réduction des effectifs, dégradation des conditions de travail,
recul du service public, etc.) les personnels du public comme du
privé de ces secteurs exigent l’arrêt de cette politique et la
réponse à leurs revendications :
Augmentation des salaires, des traitements et
des pensions,
Arrêt des suppressions de postes,
Retrait des projets de lois Macron, de
décentralisation et santé,
Arrêt du pacte de responsabilité et du plan
de réduction des dépenses publiques (54 milliards d’€ jusqu’en
2017),
Octroi des moyens budgétaires nécessaires
notamment aux services publics.
Autrement dit,
l’austérité ça suffit, place au social !
Le gouvernement comme les fédérations patronales
ne peuvent rester sans répondre aux revendications et à l’exigence
d’ouverture immédiate de négociations !
Dans le cas contraire, ils prendraient la
responsabilité d’une dégradation profonde et durable du climat
social.
Le Secrétariat Fédéral
NEGOCIATIONS PPCR :
FIN DES AVANCEMENTS A LA DUREE MINIMALE, RATIOS FIXES
DANS LES DECRETS STATUTAIRES :
DES PROPOSITIONS INACCEPTABLES POUR LA FPT
Lors de la réunion d’ouverture des négociations sur les Parcours
Professionnels Carrières et Rémunérations, certaines propositions visant
notamment la Fonction Publique Territoriale ont été avancées par Mme
LEBRANCHU et son cabinet.
Force Ouvrière considère que plusieurs d’entre elles sont tout
simplement, inacceptables.
Fixation des ratios promus/promouvables dans les décrets statutaires
:
Cette disposition bloquerait, quasiment, toute possibilité
d’améliorer les ratios. En effet, les décrets statutaires sont très
difficiles à modifier.
Pire, cela mettrait fin aux ratios négociés dans nos collectivités,
souvent bien supérieurs à ceux pratiqués par l’état et la Fonction
Publique Hospitalière.
FO n’acceptera pas de laisser bloquer le déroulement de carrière des
agents territoriaux !
Mettre fin aux avancements au minimum : pour la Ministre, il s’agit
d’une mesure d’équité entre les différentes fonctions publiques.
Pour Force Ouvrière, cette proposition n’est ni juste
ni acceptable. Une mesure de justice consisterait à améliorer les
avancements d’échelons dans les 2 autres versants de la fonction
publique, et non à les détériorer dans la FPT ! De plus cette dernière
viendrait amplifier la perte de pouvoir d’achat que les agents subissent
de plein fouet, depuis 5 années !
Allongement des durées de carrière : l’argument avancé est qu’un
agent ne doit pas être bloqué en fin de grille avant d’arriver en
situation de faire valoir ces droits à la retraite.
Couplée aux ratios définis dans les décrets statutaires, cette mesure
risque d’enfermer les agents dans leur grade pour la quasi-totalité de
leur carrière.
Pour FO, il existe d’autres solutions telles que l’amélioration des
ratios locaux et de véritables possibilités de promotion interne.
Toutes ces annonces, auxquelles il faut ajouter les conséquences de
la réforme territoriale et son cortège de fusions et de mutualisations
sont autant de raisons pour se mobiliser le 9 avril prochain, dans le
cadre de la journée de grève interprofessionnelle.
TOUS EN GREVE ET MANIFESTATIONS LE 9 AVRIL
Le Secrétariat Fédéral
Paris, le 2 avril 2015

GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE
SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR PUBLIC
MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE
JEUDI 9 AVRIL 2015
POITIERS À 14H30 PARVIS GARE
(AVEC FO VIENNE,
CGT, FSU, SOLIDAIRES, FA-FP )
CONTRE l’austérité et la rigueur budgétaire
CONTRE la réforme territoriale
CONTRE le pacte de responsabilité des entreprises
CONTRE la loi libérale (Macron)
Destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement

FO VIENNE REVENDIQUE
1. l’augmentation générale des salaires, des retraites, des pensions
des allocations, et des minimas sociaux (secteurs privé et public)
2. l’arrêt des licenciements et des suppressions d’emplois, de postes
de travail dans le secteur privé et le secteur public
3. une politique créatrice d’emploi avec un vrai contrat de travail,
un vrai statut, un vrai salaire. Combattre et réduire le chômage.
4. une politique industrielle nationale ambitieuse créatrice d’emploi
et de croissance. Changer de politique économique est incontournable,
indispensable.
5. la défense et le renforcement de la protection sociale collective
solidaire et égalitaire particulièrement de la Sécurité Sociale de 1945.
La préservation des droits et de tous les régimes sociaux.
6. la défense, la garantie, le renforcement et la promotion de la
Fonction Publique laïque, du Service Public Républicain, du Statut
Général de la Fonction Publique.
Buxerolles le 18
mars 2015
Succès de la mobilisation interprofessionnelle pour les
revendications !
Suite à l’appel de FO, la CGT, Solidaires et la FSU
à une journée de grève interprofessionnelle et à des manifestations,
les salariés du pays ont répondu massivement à la mobilisation ce
jeudi 9 avril. Plus de 80 défilés se sont déroulées à travers le pays.
À Paris 150 000 personnes ont participé à la manifestation (de 13h00 à
18h30) et au total plus de 300 000 salariés du privé comme du public
ont battu le « pavé ».
Les personnels des collectivités territoriales, des
établissements de santé (publics comme privés) et des structures
sociales et médico-sociales ont participé activement à la grève et aux
manifestations. Subissant de plein fouet les conséquences de la
politique d’austérité (baisse des budgets, blocage des salaires,
réduction des effectifs, dégradation des conditions de travail, recul
du service public, etc.) les personnels du public comme du privé de
ces secteurs exigent l’arrêt de cette politique et la réponse à leurs
revendications :
Augmentation des salaires, des traitements et
des pensions,
Arrêt des suppressions de postes,
Retrait des projets de lois Macron, de
décentralisation et santé,
Arrêt du pacte de responsabilité et du plan de
réduction des dépenses publiques (54 milliards d’€ jusqu’en 2017),
Octroi des moyens budgétaires nécessaires
notamment aux services publics.
Autrement dit,
l’austérité ça suffit, place au social !
Le gouvernement comme les fédérations patronales ne
peuvent rester sans répondre aux revendications et à l’exigence
d’ouverture immédiate de négociations !
Dans le cas contraire, ils prendraient la
responsabilité d’une dégradation profonde et durable du climat social.
Le Secrétariat Fédéral
FO,
CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle
le 9 avril
FO, la
CGT et Solidaires appellent à une journée de grève
interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité
le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue
d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le
mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.
Par cette action
qui doit permettre de « faire converger » les revendications et
« exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il
s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné
les trois organisations.
Les structures
syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s et les chômeurs-ses à se
mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du
privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à
manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se
construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire
confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette
intersyndicale.
Assistant à la
rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne
lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa
participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera
sa décision début mars.
Construire le rapport de
force
Cette décision
d’action commune contre l’austérité avait été largement évoquée au début
du mois de février lors du XXIIIe Congrès de la Confédération
FO qui se tenait du 2 au 6 février à Tours. En conclusion de la
résolution générale adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués
avaient en effet appelé à « construire le rapport de force à même de
faire reculer le gouvernement et le patronat ».
Dans ce cadre et
dans le prolongement du rassemblement national du 16 décembre à Paris,
organisé par FO et qui avait « permis de réaffirmer les positions et
revendications », le Congrès avait donc arrêté « le principe
d’une journée nationale de grève interprofessionnelle ».
Au diapason avec
les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de « passer à l’étape
supérieure » pour « contrer cette austérité suicidaire », les
délégués avaient acté au sein de la résolution générale la demande de
« l’arrêt de l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte
de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi Macron ou
encore de la réforme territoriale.
A l’issue du
Congrès, la Confédération FO avait pris contact avec les sept autres
organisations syndicales afin d’organiser une rencontre qui jette les
bases des modalités d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la
FSU et Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet
appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début février la
nécessité d’organiser une journée de mobilisation pour s’opposer à la
politique d’austérité.
Cher(e)s camarades,
Suite à la Commission Exécutive
Confédérale de ce jour et conformément à la résolution générale de notre
récent congrès confédéral de Tours, il est indispensable de tout mettre
en œuvre, à tous les niveaux de l’organisation, pour réussir l’appel à
une journée de grève interprofessionnelle le 9 avril 2015.
Pour
ce qui la concerne la Confédération fera rapidement tract et affiche
dans cette perspective.
Cette journée du 9 avril sera
prioritairement jugée en fonction du taux de grévistes. Il est donc de
notre responsabilité collective d’en assurer la réussite.
S’agissant de l’appel à manifester le 9
avril, il appartient à chaque structure de voir si elle décide de venir
à Paris ou de manifester localement ou régionalement. Dans le cas
présent, même si les manifestations sont importantes elles sont aussi
complémentaires par rapport à l’appel à la grève.
Nous comptons donc sur chaque union
départementale et fédération pour la réussite du 9 avril 2015.
Amitiés Syndicalistes.
FO,
CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle
le 9 avril
FO, la
CGT et Solidaires appellent à une journée de grève
interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité
le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue
d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le
mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.
Par cette action
qui doit permettre de « faire converger » les revendications et
« exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il
s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné
les trois organisations.
Les structures
syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s et les chômeurs-ses à se
mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du
privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à
manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se
construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire
confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette
intersyndicale.
Assistant à la
rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne
lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa
participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera
sa décision début mars.
Construire le rapport de
force
Cette décision
d’action commune contre l’austérité avait été largement évoquée au début
du mois de février lors du XXIIIe Congrès de la Confédération
FO qui se tenait du 2 au 6 février à Tours. En conclusion de la
résolution générale adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués
avaient en effet appelé à « construire le rapport de force à même de
faire reculer le gouvernement et le patronat ».
Dans ce cadre et
dans le prolongement du rassemblement national du 16 décembre à Paris,
organisé par FO et qui avait « permis de réaffirmer les positions et
revendications », le Congrès avait donc arrêté « le principe
d’une journée nationale de grève interprofessionnelle ».
Au diapason avec
les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de « passer à l’étape
supérieure » pour « contrer cette austérité suicidaire », les
délégués avaient acté au sein de la résolution générale la demande de
« l’arrêt de l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte
de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi Macron ou
encore de la réforme territoriale.
A l’issue du
Congrès, la Confédération FO avait pris contact avec les sept autres
organisations syndicales afin d’organiser une rencontre qui jette les
bases des modalités d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la
FSU et Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet
appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début février la
nécessité d’organiser une journée de mobilisation pour s’opposer à la
politique d’austérité.
Journée de grève
interprofessionnelle du 9 avril
Déclaration des
organisations syndicales : CGT, FO et Solidaires
Combattre et
réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de
politique économique, préserver les droits et tous les régimes
sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les
salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et
les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît
en période de crise.
Réunies le
17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires
affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et
lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant
socialement, économiquement que démocratiquement.
Le « pacte de
responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale,
nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que
plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la
situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De nombreuses
luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans
les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.
Pour faire
converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat
qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires
s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur
responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à
se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du
privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le
9 avril 2015.
Réunion le
19 mai 2014 sur les Parcours Professionnels,
Carrières et
Rémunérations.
Pour FORCE OUVRIERE c’est une mascarade !
Le 15 mai 2014, des dizaines de milliers de
fonctionnaires et agents publics ont cessé le travail et manifesté
pour revendiquer l’amélioration de leur pouvoir d’achat, de leurs
carrières et de leurs conditions de travail, notamment par une
augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice,
l’attribution uniforme de 50 points d’indice sur la grille indiciaire,
la refonte de la revalorisation de la grille indiciaire (C,B,A).
La réponse du Premier ministre est claire : il n’y
aura rien, absolument rien pour les
fonctionnaires !
La promesse d’une revalorisation liée au taux de
croissance n’est ni crédible, ni recevable.
FO porte sans équivoque l’amélioration des carrières
des agents.
Cependant, pour pouvoir engager une négociation sérieuse sur
l’amélioration des carrières des fonctionnaires il y a un préalable :
entendre les revendications des organisations syndicales sur la
revalorisation du point d’indice.
Le gouvernement persiste dans sa politique d’austérité
suicidaire. C’est un obstacle majeur à toute réelle négociation en
faveur des carrières et des rémunérations. Il doit retirer le pacte de
responsabilité et le plan d’économies de 54 milliards €.
Dans ces conditions, FO ne participera pas à la
réunion du 19 mai au Ministère de la Fonction publique sur les
parcours professionnels, carrières et rémunérations.
Nous ne participerons pas à une énième réunion qui
prépare la suivante… c’est une
mascarade, le gouvernement se moque clairement des
interlocuteurs sociaux et des
personnels.
La balle est dans le camp du Gouvernement, faute de
réponse aux revendications, il prendra la responsabilité d’une
nouvelle dégradation du climat social.
Fait à PARIS, le 15 mai 2014

Le 15 mai 2014
Les agents des Fonctions Publiques se mobilisent
pour dire «STOP» à la baisse du pouvoir d’achat avec les organisations
syndicales de la Vienne
CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FO.86 - FSU – Solidaires
– UNSA
1 - Des rémunérations revalorisées.
La politique d’austérité fait
peser, depuis des années, une contrainte lourde sur les
rémunérations des agents dans la Fonction publique
:
• Blocage de la valeur du point d’indice, ralentissement des
avancements, stagnation des grilles indiciaires.
• La politique salariale privilégie l’individualisation des
rémunérations au détriment du dispositif collectif. La part des primes
et indemnités augmente par rapport au traitement de base.
C’est pour cela qu’il faut :
Une revalorisation immédiate du point
d’indice
La refonte de la grille pour une meilleure
reconnaissance des compétences et des qualifications
L’intégration d’une large partie des primes
dans le traitement indiciaire
2 - Des emplois publics de qualité correspondant aux besoins.
Pour la qualité de l'emploi public
dans toute la Fonction publique, les conditions de travail n’en
fi-nissent plus de se dégrader .
Les abandons de mission, les suppressions d’emploi, la
détérioration des conditions matérielles font perdre le sens du
travail et créent des situations intenables pour les agents.
Les organisations syndicales dénoncent la précarisation de l’emploi
public et la multiplication des emplois à temps incomplet.
Ce que nous voulons :
Des emplois pour faire face aux besoins
Le développement des garanties pour les
contractuels
Des perspectives de carrière et de mobilité
pour tous les agents
La possibilité d’exercer des missions de
service public dans des conditions décentes.
Pour tous et partout sur tout le territoire, des services publics
efficaces qui
répondent aux besoins d’aujourd’hui et qui anticipent ceux de
demain.
Tous ensemble manifestons jeudi 15 Mai 2014
À Poitiers - 14 h00
Promenade des Cours
POUR LES FONCTIONNAIRES FO, LA COUPE DE L’AUSTÉRITÉ EST PLEINE
Source: Valérie Forgeront - FO Hebdo
Mobilisés contre l’austérité salariale et la dégradation de
leurs conditions de travail... les fonctionnaires FO préparent
la grève du 15 mai.
Le
Premier ministre a confirmé le gel des salaires des agents
jusqu’en 2017. Les administrations de l’État continuent de
perdre des effectifs, ce qui induit pour les fonctionnaires
une surcharge de travail et des conditions de travail qui se
dégradent... Par ailleurs, la rencontre du 29 avril entre les
syndicats, dont FO, et la ministre de la Fonction publique,
Mme Lebranchu, n’a rien apporté... Prévue dans le cadre des
négociations sur les parcours professionnels, les carrières et
les rémunérations (PPCR), cette rencontre porte en effet sur
la gestion déconcentrée des agents. Les fonctionnaires devront
en fait patienter jusqu’à la fin de l’année avant de pouvoir
commencer à discuter avec leur ministre d’une possible refonte
et revalorisation des grilles de salaires... Bilan de tout
cela ? Aujourd’hui, résume Christian Grolier, le Secrétaire
général de la Fédération générale des Fonctionnaires FO (FGF
FO), « les agents publics en ont ras le bol ! ». Malgré toute
leur conviction à servir, à assurer une mission publique,
assure-t-il, « les fonctionnaires souffrent d’une perte de
sens dans le cadre du travail ».
« LA MOBILISATION EST ÉVIDENTE »
Les
nombreuses restructurations décidées depuis 2007 par la RGPP
(Révision générale des politiques publiques), puis depuis 2012
par la MAP (Modernisation de l’action publique) ont
désorganisé le travail des agents et cela a eu des
conséquences lourdes. La FGF FO évoque ainsi les suicides au
ministère de l’Écologie ou dans le secteur des finances... Aux
difficultés dans l’exercice du travail s’ajoute
l’appauvrissement salarial, notamment parmi les 2,3 millions
d’agents de catégorie C (la plus basse). « On compte de plus
en plus de fonctionnaires en situation de précarité, voire de
surendettement », explique Christian Grolier. Pour les
fonctionnaires, la journée d’action du 15 mai permet de dire
clairement au gouvernement que cette politique d’austérité
n’est plus tenable. « La mobilisation pour le 15 mai est
évidente », constate le Secrétaire général de la FGF FO.
MANUEL VALLS
ANNONCE
UN SUPER PLAN
D'AUSTERITE
INACCEPTABLE
En confirmant le
plan de 50 milliards d'économies pour financer le pacte de
responsabilité, le Premier Ministre et son gouvernement s'obstinent à
baisser le pouvoir d'achat des fonctionnaires !
Ils s'obstinent à
diminuer le Service Public.
Le Chef du
gouvernement a annoncé la poursuite du gel du point d'indice jusqu'en
2017, cela fera au total 8 années sans augmentation !
C'est aussi un
blocage des prestations sociales et le gel des pensions de retraites
jusqu'en octobre 2015 ! !
Ça
SUFFIT !!!
Une nouvelle fois le
gouvernement entend faire subir aux fonctionnaires, éternels boucs
émissaires, les conséquences de sa politique d'austérité.
FORCE OUVRIERE dénonce depuis plusieurs mois
cette politique qui avec une réduction de dotation de 11 milliards
d'euros aux collectivités territoriales s'ajoutant aux 4,5 déjà
prévus, amènera pour nos concitoyens, moins de service public, des
fermetures de services et la suppression des prestations.
Avec la réduction du nombre des régions, la
suppression des départements, l'accélération des intercommunalités,
c'est l'Europe des régions qui est annoncée. L'égalité républicaine
est menacée !
La mise en place des métropoles et la
mutualisation forcée des services auront des conséquences néfastes sur
la carrière et les conditions de travail des agents.
Ça
SUFFIT !!!
Les collectivités locales sont les premiers
investisseurs publics et leurs agents assument, souvent dans des
conditions difficiles, les missions qui leurs sont confiées.
FO
rejette et condamne toutes mesures économiquement suicidaires et
socialement destructrices !
La Fédération des
Services Publics et de Santé FO appelle l'ensemble des agents à se
mobiliser pour stopper cette politique d'austérité.
GREVE ET MANIFESTATIONS, JEUDI 15 MAI 2014
avec FORCE OUVRIERE pour exiger :
Communiqué de presse
15 mai 2014 : FORCE OUVRIERE appelle à la grève
dans la Fonction Publique
Dans
la poursuite de la journée d’actions interprofessionnelles du 18 mars
2014 contre la politique d’austérité menée par le gouvernement, FORCE
OUVRIERE appelle l’ensemble des agents publics des trois versants (Etat,
Territorial et Hospitalier) à cesser le travail le 15 mai prochain.
Après
avoir entendu le discours de politique générale du Premier ministre
Manuel Vall, FO constate que l’austérité reste la règle et va
s’accentuer avec le maintien du pacte de responsabilité et de
solidarité et la réduction de 50 milliards des dépenses publiques.
Cette politique
impose aux trois versants des économies qui :
-
réduiront de façon importante l'accès aux services publics et leur
qualité,
-
remettront en cause l'égalité républicaine,
-
s'attaqueront au statut des personnels et réduiront encore plus leur
pouvoir d'achat et les effectifs.
Aussi FO estime que la seule réponse possible à cette politique
suicidaire ne peut être que la mobilisation et la grève !
Pour FO, une autre politique par la relance de la consommation est
possible. Pour cela il faut augmenter les salaires et améliorer les
carrières.
De
même FO rappelle le rôle essentiel du Service public, source
permanente de cohésion sociale, mais aussi d’amortisseur social en
temps de crise. C’est pour cela que FORCE OUVRIERE exige le maintien
et la pérennisation des services publics avec les effectifs
nécessaires pour un meilleur accueil et un meilleur service rendu aux
usagers et des conditions de travail adaptées pour les agents publics.
FO
appelle l’ensemble des organisations syndicales qui partagent ses
revendications à engager le même rapport de force en appelant
également à la grève.
En appelant à la grève le 15 mai 2014, Force Ouvrière :
Revendique l’augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point
d’indice et l’attribution de 50 points d’indice sur l’ensemble de la
grille indiciaire,
Défend le statut général, les statuts particuliers, les catégories
et attend du Premier ministre un engagement fort sur ces points
confortant une fonction publique de carrière,
Exige la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire
permettant des carrières attractives,
Réclame l’arrêt de la MAP (suite de la RGPP) responsable notamment
des suppressions d’effectifs liées au redéploiement et de la
dégradation des conditions de travail,
Rejette tous actes de décentralisation supplémentaires qui auraient
pour objectif de faire disparaître les départements ou diminuer le
nombre de régions avec toutes les conséquences désastreuses en terme
d’abandon des missions et de statut des personnels,
Réclame la suppression de la loi HPST (Hôpital Patient Santé
Territoire).
Le 15 mai 2014 avec FORCE OUVRIERE,
tous en grève pour défendre son statut, ses missions
et revendiquer l’amélioration du pouvoir d’achat !
Fait à
PARIS, le 15 avril 2014
Communiqué FO 8
avril 2014
Les
fédérations de fonctionnaires se sont réunies le jeudi 3
avril. La CGC et FO étaient excusées (les responsables FO des
trois versants était retenus au CCN).
FSU, CGT, CFDT, UNSA , CFTC, SOLIDAIRES et FA-FPT ont
arrêté un communiqué commun et un appel à une « journée
nationale d'action et de mobilisations » le 15 mai
prochain sur la question salariale et aussi sur celle de
l’emploi.
En réponse à un mail de
la FSU, nous invitant à nous adjoindre au texte d’appel
pour le 15 mai (sans pouvoir en modifier quoi
que ce soit),
l’UIAFP/FO a envoyé hier un
courrier à toutes les organisations syndicales.
Quant
aux suites
à donner à une action commune
spécifique à la Fonction publique sur les 3 versants, FO
en partage la nécessité et l’urgence.
Pour autant, l’UIAFP/FO est surprise par la tonalité du
corps de mail qui, certes, encourage les absents à cette
réunion à se joindre à la démarche que vous avez arrêtée
à cette occasion, mais également lui impose ses choix et
ses revendications, le projet étant déclaré non
amendable…
FO a toujours été favorable à l’action commune quand
elle s’appuie sur des revendications claires et
partagées. Cela a été le cas le 18 mars dernier contre
la politique d’austérité, les « annonces liées au
pacte de responsabilité, et en particulier les 50
milliards d’euros d’économies programmées » avec la
CGT, la FSU et Solidaires.
Nous nous sommes battus
collectivement,
notamment pour améliorer le
pouvoir d’achat de tous les salariés, pour dire stop aux
suppressions de postes, pour défendre le service public
et pour défendre la protection sociale.
Aussi, l’UIAFP-FO vous propose d’intégrer dans le projet
de communiqué commun Fonction publique, les
éléments suivants de revendications :
·
La condamnation des mesures d’économie sur les dépenses
publiques pour un montant de 50 milliards d’euros,
confirmées par le nouveau gouvernement, en appui du pacte
de responsabilité,
·
La condamnation de la MAP (suite de la RGPP) responsable
notamment des suppressions d’effectifs liées au
redéploiement et de la dégradation des conditions de
travail,
·
La condamnation des différents actes de décentralisation
aux conséquences désastreuses en terme d’abandon des
missions et des conséquences sur les personnels,
·
La suppression de la loi HPST
Par ailleurs, pour l’UIAFP/FO il paraît important de
préciser le montant revendiqué de la revalorisation de
la valeur du point d’indice ainsi que l’attribution
supplémentaire de points d’indice en mesures de
rattrapage de perte de pouvoir d’achat.
Enfin,
sur le chantier des carrières
et rémunérations, des éléments tels que la défense du
statut, le maintien des catégories et le refus d’une
négociation axée sur les ressources humaines
mériteraient d’être intégrés.
Voilà les éléments qui devraient être intégrés pour
compléter et préciser le cahier revendicatif pour
l’appel commun.
L’UIAFP/FO, concluait le courrier en indiquant qu’elle
serait attentive aux réponses qui seraient apportées
par les autres syndicats, c’est à dire, la pris sen
compte ou non de ces revendications et au premier chef
une caractérisation et une condamnation du pacte de
responsabilité et des 50 milliards d’économies sur les
dépenses publiques, dont le quotidien les Echos (daté du
7 avril) annonçait que d’ici 2017, l’État devrait
réaliser environ 17 milliards d’économies, tandis que la
Sécurité sociale contribuera à hauteur de 23 milliards
d’euros et les collectivités pour 10 milliards.
Ces réponses à nos propositions seront déterminantes
pour que FO se détermine en faveur d’un appel commun.
Nous vous tiendrons informés des réponses.
Vienne -
Poitiers - Social
Pacte de responsabilité difficile à défaire
19/03/2014 05:35
Quelques centaines de personnes ont manifesté, hier, à Poitiers.
Quelque
700 personnes (1) ont battu, hier après-midi, le pavé poitevin en
répondant à l'appel de l'intersyndicale (FO, CGT, Solidaires et
FSU) pour dénoncer le pacte de responsabilité. Une mobilisation
faible eu égard à l'enjeu de cette ligne politique « Hollande-Medef » : « Le
point central du pacte de responsabilité est, explique
Guy Charré, secrétaire général adjoint FO, porte-parole de
l'intersyndicale, la
suppression du financement des allocations familiales par les
entrepreneurs. » « Nous estimons que cette cotisation est du
salaire différé. Qu'en sera-t-il demain de l'assurance-maladie ? »
Les
manifestants, très remontés contre cette décision, ont tenu à
rappeler l'objectif par un slogan : « On
s'est battu pour la gagner, on se battra pour la garder : la sécu,
elle est à nous. » Refrain
repris tout au long de la mobilisation qui s'est déroulée en
circuit court dans la capitale régionale du Poitou-Charentes, la
préfecture étant le terminus. Pour une prise de parole publique,
place Artistide-Briand, de Force ouvrière. Une délégation de cette
organisation syndicale a été reçue par un collaborateur de la
préfète. « La CGT
attend toujours le rendez-vous avec Mme la préfète », a
souligné, Catherine Giraud, secrétaire général de l'Union
départementale CGT. Qui dénonce cet étrange mariage de la gauche
avec le patronat. Qui va payer ? « C'est
la population française », a
rappelé la leader syndicale.
(1)
850 personnes selon les syndicats, 650 selon la police. A
Châtellerault, 350 manifestants ont été comptabilisés (lire en
page 21). (2) Grévistes dans la fonction publique : 4,33 %
(enseignants du 1er degré) ;
6,34 % (enseignants du 2d) ; 0,73 % (autres
personnels).
Didier Monteil
NR 14 mars 2014

pour l'augmentation générale des salaires...
Publié le 11 Mars, 2014 - 14:55
Cela ne peut plus durer ! A
l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et
Solidaire :
Cela ne peut plus durer ! A l’appel des
organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaire
: Contre l’austérité, contre le pacte de
responsabilité, Pour l’emploi, l’arrêt des
suppressions de postes et la création des emplois
statutaires nécessaires, Pour le statut et la
défense des droits collectifs, Pour la sécurité
sociale, Pour le service public républicain Pour
l’augmentation générale des salaires Cela ne peut
plus durer ! Depuis plusieurs semaines, les
déclarations du gouvernement concernant le secteur
public se multiplient : gel de la valeur du point
d’indice confirmé, gel des avancements, effort
contributif des traitements les plus élevés. Les
fonctionnaires et agents publics doivent
contribuer aux 53 milliards d’€ d’économies
imposées d’ici 2017 ! Ces mesures «d’abaissement
du coût du travail», qui participent à la
politique d’austérité, s’inscrivent dans la mise
en œuvre des traités budgétaires européens et de
la réduction des dépenses publiques. Le salaire
des fonctionnaires et agents publics stagne, voire
régresse, depuis 2010 du fait du gel de la valeur
du point d’indice. En 14 ans, depuis 2000, les
prix ont augmenté de 24,64 % (indice INSEE) et les
salaires des fonctionnaires et agents publics
n’ont augmenté que de 10 %. Résultat : perte de
pouvoir d’achat de 14 % ! Ça suffit ! Avec FO,
exigeons : - l’augmentation immédiate de 8% de la
valeur du point d’indice, - l’attribution
immédiate de 50 points pour tous (soit 230 €),
1ères mesures de rattrapage de la perte de pouvoir
d’achat, - un minimum de rémunération
correspondant à 120 % du SMIC, - la revalorisation
des grilles indiciaires et l’amélioration des
déroulements de carrière.
• Contre l’austérité, contre le pacte de
responsabilité,
• Pour l’emploi, l’arrêt des suppressions de
postes et la
création des emplois statutaires nécessaires,
• Pour le statut et la défense des droits
collectifs,
• Pour la sécurité sociale,
• Pour le service public républicain.
Tous en Grève et participation massive
aux manifestations et rassemblements
mardi 18 mars 2014
A l’appel des organisations syndicales FO, CGT,
FSU et Solidaire.
Paris, le 10 mars 2014
- tract pour les salaires
- tract pour l'emploi
- tract pour le service public
Pour l’augmentation générale des salaires
Cela ne peut plus durer
Depuis plusieurs semaines, les déclarations du
gouvernement concernant le secteur public se multiplient :
gel de la valeur du point d’indice confirmé, gel des
avancements, effort contributif des traitements les plus élevés.
Les fonctionnaires et agents publics doivent contribuer
aux 53 milliards d’€ d’économies imposées d’ici 2017 !
Ces mesures «d’abaissement du coût du travail», qui
participent à la politique d’austérité, s’inscrivent dans la mise en
oeuvre des traités budgétaires européens et de la réduction des dépenses
publiques.
Le salaire des fonctionnaires et agents publics stagne,
voire régresse, depuis 2010 du fait du gel de la valeur du point
d’indice.
En 14 ans, depuis 2000, les prix ont augmenté de 24,64 %
(indice INSEE) et les salaires des fonctionnaires et agents
publics n’ont augmenté que de 10 %.
Résultat :
perte de pouvoir d’achat de 14 % !
Ça suffit !
Avec FO, exigeons :
--‐
l’augmentation immédiate de 8% de la valeur du point d’indice,
--‐
l’attribution immédiate de 50 points pour tous (soit 230 €), 1ères
mesures de rattrapage de la perte de pouvoir d’achat,
--‐
un
minimum de rémunération correspondant à 120 % du SMIC,
--‐
la
revalorisation des grilles indiciaires et l’amélioration des
déroulements de carrière.
• Contre
l’austérité, contre le pacte de responsabilité,
• Pour
l’emploi, l’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois
statutaires nécessaires,
• Pour le
statut et la défense des droits collectifs,
• Pour la
sécurité sociale,
• Pour le
service public républicain.
Tous
en Grève et participation massive aux manifestations et
rassemblements
mardi 18 mars 2014
A l’appel des organisations syndicales
FO, CGT, FSU et Solidaire.
Paris,
le 10 mars 2014
APPEL
A LA GREVE ET A LA MOBILISATON
LE 18 MARS 2014
Les fédérations CGT des services publics et FORCE OUVRIERE des
services publics et de santé refusent et condamnent les politiques
d’austérité poursuivies par le gouvernement qui ont déjà amené et
amènent des conséquences désastreuses pour la fonction publique
territoriale, les agents et, en corolaire, sur le service publique
territorial rendu aux citoyens.
Après plusieurs années de blocage de la valeur du point d’indice,
après l’augmentation de la cotisation CNRACL, les suppressions et
réductions drastiques d’effectifs… les fonctionnaires territoriaux en
ont assez !
C’est pourquoi nos fédérations appellent à la grève, à la
mobilisation le 18 mars sur des revendications claires pour :
- La reconnaissance du rôle de la fonction publique territoriale, de
ses missions et du travail de ses agents ;
- L’augmentation immédiate du point d’indice gelé depuis 5 ans ;
- Le rattrapage immédiat de la perte de pouvoir d’achat par une
réelle revalorisation des grilles indiciaires ;
- Les créations de tous les emplois nécessaires permettant d’assurer
un service public de proximité de qualité au profit de tous les citoyens
;
- L’amélioration des conditions de travail.
En outre :
- Elles considèrent que l’adoption de la loi M.A.P.A.M et l'entrée en
vigueur effective de la loi sur la réforme des collectivités
territoriales du 16 décembre 2010 vont, à travers les mutualisations à
marche forcée dans un contexte d'austérité budgétaire renforcée,
entraîner des conséquences néfastes sans précédent pour le service
public et les agents qui l'assurent au quotidien.
D’ores et déjà, nos fédérations ont convenu de se retrouver après le
18 mars, déterminées qu’elles sont à poursuivre une demande unitaire en
prévision des négociations sur les salaires et les carrières « annoncées
» pour la mi-mai.
Paris, le 3 mars 2014.
LE 18 MARS 2014,
LA FÉDÉRATION APPELLE À LA GRÈVE ET AUX
MANIFESTATIONS
INTERPROFESSIONNELLES
La déclaration du Président de la République
du 14 janvier dernier confirme une politique d’austérité
qui dégrade les conditions de vie du plus
grand nombre. Déjà en 2013, les nouveaux reculs sur les
retraites et l’accord national
interprofessionnel (ANI) témoignaient d’un cap maintenu pour
continuer à
démanteler les conquêtes sociales.
La rigueur budgétaire et l’abaissement du
coût du travail, exigés par le patronat et cautionnés par
l’actuel gouvernement, c’est l’application
pure et simple des traités européens.
Tel est l’objectif du « pacte de
responsabilité » et les dizaines de milliards d’économies à
faire sur les
dépenses publiques d’ici 2017. Très
précisément, c'est un objectif de 53 milliards d'économies
en trois
ans qui a été annoncé par le Président de la
République : « 18 milliards d'euros en 2015, 18 milliards
en 2016 et 17 milliards en 2017 » .
Soit près de 70 milliards d'ici à la fin du quinquennat !
Ces chiffres donnent un éclairage très cru
de toute la politique suivie dans les trois versants de la
fonction publique.
Qu’il s’agisse :
de la baisse du coût du travail,
des salaires et du point d’indice qui sont
bloqués pour la cinquième année consécutive,
des suppressions de postes et de
l’aggravation des conditions de travail,
de la Modernisation de l’Action Publique et
de l’affirmation des métropoles, territoriale, qui
touchera de plein fouet les personnels,
du détricotage de la République en la
pulvérisant en autant de territoires qui auraient le droit
de modifier la loi au mépris de l’égalité
républicaine,
de la poursuite de la loi HPST et de
l’enveloppe fermée qui asphyxie les hôpitaux,
des attaques permanentes contre les droits
statutaires et collectifs des agents, notamment en
matière d’avancement.
Dans son courrier, le Premier Ministre
suspend le gel des promotions dans la fonction publique,
mais
il ne dément pas la volonté du gouvernement
d’associer les fonctionnaires et leurs organisations
syndicales au redressement des comptes
publics en les payant moins. C’est l’objectif recherché au
travers du pacte de responsabilité, ce que
nous refusons en tant qu’organisation syndicale
indépendante.
Ce même « pacte de responsabilité » devrait
aussi se traduire par l’exonération des cotisations dites
patronales pour la branche famille de la
sécurité sociale. C’est à dire la remise en cause majeure
des
cotisations sociales qui sont notre salaire
différé ou socialisé. Concernant les contreparties, elles
sont
d’évidence un marché de dupes ! Nous avons
déjà vu ce qu’il en était sur l’inversion de la courbe du
chômage.
En outre, le gouvernement préparerait un
plan d’économies sans précèdent pour l’assurance maladie,
visant de manière drastique l’ONDAM
(Objectif national des dépenses d’assurance maladie), qui
finance les soins, les hospitalisations, et
le fonctionnement des établissements sanitaires et
médicosociaux.
2
Emplois, salaires, services publics,
sécurité sociale, que nous soyons salariés du secteur
privé et du secteur public, nous sommes face
à une même politique.
La Fédération des personnels des services
publics et des services de santé FO est déterminée à tout
mettre en oeuvre pour répondre à l’appel à
la grève interprofessionnelle, le mardi 18 mars, initié par
la
confédération FO en opposition à toute
politique d’austérité, pour :
la défense de la sécurité sociale et de
notre salaire différé,
l’augmentation immédiate et générale des
salaires,
l’arrêt de la privatisation et de la
destruction des services publics,
la défense des statuts et des conventions
collectives.
FO a pris ses responsabilités, et s’est
adressée aux autres syndicats.
Au niveau des hôpitaux et du secteur
médico-social, la CGT et SUD ont répondu favorablement. Un
appel commun est en cours de rédaction pour
appeler à la grève le 18 mars.
Des contacts identiques sont en cours au
niveau de la fonction publique territoriale et au niveau
interfonction
publique.
De partout, dans tous les secteurs, dans
tous les départements, l’action commune se prépare. Tout
indique que cette journée de grève et de
manifestations interprofessionnelles constituera un point
d’appui considérable pour exprimer nos
revendications et établir le rapport de force pour en
obtenir la
satisfaction.
Organisons la grève et les manifestations du
18 mars.
Bon courage à toutes et à tous.
Le secrétariat fédéral
Paris, le 20 février 2014
Appel commun des organisations syndicales de la fonction
publique
le 18 mars 2014, toutes et tous en grève et aux
manifestations :
Contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, le
service public.
La politique d’austérité poursuivie par le gouvernement
est renforcée depuis le pacte de responsabilité, qui aura
des conséquences désastreuses pour la fonction publique, ses
agents et le service public rendu aux citoyens.
Après plusieurs années de blocage de la valeur du point
d’indice, après l’augmentation des cotisations retraite, la
suppression des effectifs, la dégradation des conditions de
travail, les fonctionnaires et agents publics en ont assez !
A cela s’ajoutent les différentes déclarations concernant
le blocage des carrières (promotions, avancement d’échelon,
requalification), voire le gel des primes. Tout cela est
inacceptable. Suite à l’intervention des organisations
syndicales, la lettre du Premier ministre du 14 février
dément que tout gel des avancements soit à l’ordre du jour
mais elle confirme que, selon le gouvernement, la fonction
publique doit faire des économies et que les futures
négociations doivent être inscrites dans le cadre de la
réduction des dépenses publiques que nous contestons.
Cette politique perpétue des destructions d’emplois au
prétexte de redéploiement et de restrictions budgétaires, ne
permettant
pas aux agents de remplir toutes leurs missions de service
public et d’offrir un service de qualité partout sur le
territoire.
Les réorganisations en cours à travers les différents
projets de loi de décentralisation, et la création des
métropoles vont dans le sens de nouveaux reculs des services
de l’Etat, d’une désertification accentuée qui conduit à une
réduction d’accès aux services publics à tous les niveaux.
C’est pourquoi, face à ces attaques contre la fonction
publique et ses agents, les organisations syndicales
appellent l’ensemble des agents publics à cesser le travail
le mardi 18 mars 2014 et
à s’inscrire dans les actions interprofessionnelles et
manifestations menées au plan local pour :
La reconnaissance du rôle de la fonction publique, de ses
missions et du travail de ses agents ;
L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice ;
La revalorisation de tous les salaires et le rattrapage
des pertes du pouvoir d’achat ;
La création des emplois nécessaires au bon fonctionnement
des services publics et l’arrêt
des suppressions d’emplois en cours ;
L’amélioration des conditions de travail.
D’ores et déjà, les organisations ont convenu de se
revoir après le 18 mars et sont déterminées à poursuivre
leur démarche unitaire la plus large possible en prévision
des négociations sur les salaires et les carrières qui
doivent débuter à la mi-mai.
TOUTES ET TOUS EN GREVE ET AUX MANIFESTATIONS LE 18 MARS
2014
Pacte : CGT-FO-FSU-Solidaires
réunis vendredi pour une mobilisation le 18 mars
18/02/2014 - Dialogue et relations sociales - Marché du
travail et emploi
PARIS, 18 février
2014 (AFP) - Quatre syndicats, CGT, FO, FSU et Solidaires,
se réuniront vendredi pour décider d'une journée de
mobilisation unitaire le 18 mars sur les salaires et
l'emploi, dans la foulée des débats sur le pacte de
responsabilité.
"L'idée est de
parvenir à un appel unitaire pour cette journée" et de
décider "des modalités d'action", manifestation et grève, a
indiqué mardi à l'AFP Annick Coupé, dirigeante de
Solidaires.
La rencontre aura
lieu dans l'après-midi au siège de Force ouvrière, avenue du
Maine (XIVe arrondissement).
Lors de son meeting
du 29 janvier, le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, avait
invité ses partenaires à décider d'une journée d'action et
de grève le 18 mars - à cinq jours des municipales -
notamment pour dénoncer le pacte de responsabilité.
De son côté, son
homologue de la CGT, Thierry Lepaon, avait indiqué la
semaine dernière que cette mobilisation unitaire ne sera
"pas contre le pacte de responsabilité" mais portera "sur
les salaires et l'emploi".
"On devrait arriver
vendredi assez aisément à des points d'accord", a estimé
auprès de l'AFP Yves Veyrier, membre de la direction de FO,
pour qui l'attitude vis-à-vis du pacte est une "question de
formulation".
Selon lui, il y a
des "points d'accord" entre les quatre syndicats qui sont
"opposés à la réduction des dépenses publiques" et réclament
une politique économique basée sur "les salaires, la relance
de la demande et une politique industrielle".
FO "rejette la
logique du pacte. On ne veut pas être associé à quelque
pacte que ce soit", a ajouté M. Veyrier qui a rappelé
toutefois que son syndicat participera le 28 février à la
première réunion sur le pacte avec le patronat, pour y
exprimer "ses positions".
De son côté, la FSU,
première fédération de l'Education, appelle d'ores et déjà
dans un communiqué tous les agents de la fonction publique à
"une grève unitaire pour l'emploi, les salaires et la
protection sociale le 18 mars".
Le pacte de
responsabilité "est conditionné à une nouvelle et importante
réduction des dépenses publiques", souligne la FSU. Cette
politique est "déjà responsable de la "baisse des salaires"
des fonctionnaires, "d'une réduction considérable des
emplois" et d'une dégradation des services publics",
estime-t-elle.
Ces quatre
organisations syndicales avaient déjà fait front commun
contre la réforme du marché du travail et celle des
retraites.
em/db/jmg
© AFP–Liaisons–Sociales
LE 18 MARS 2014, LA FÉDÉRATION APPELLE À LA GRÈVE ET AUX MANIFESTATIONS
INTERPROFESSIONNELLES
La déclaration du Président de la République
du 14 janvier dernier confirme une politique d’austérité
qui dégrade les conditions de vie du plus
grand nombre. Déjà en 2013, les nouveaux reculs sur les
retraites et l’accord national
interprofessionnel (ANI) témoignaient d’un cap maintenu pour
continuer à
démanteler les conquêtes sociales.
La rigueur budgétaire et l’abaissement du
coût du travail, exigés par le patronat et cautionnés par
l’actuel gouvernement, c’est l’application
pure et simple des traités européens.
Tel est l’objectif du « pacte de
responsabilité » et les dizaines de milliards d’économies à
faire sur les
dépenses publiques d’ici 2017. Très
précisément, c'est un objectif de 53 milliards d'économies
en trois
ans qui a été annoncé par le Président de la
République :
« 18 milliards d'euros en 2015, 18 milliards
en 2016 et 17 milliards en 2017 » .
Soit près de 70 milliards d'ici à la fin du quinquennat !
Ces chiffres donnent un éclairage très cru
de toute la politique suivie dans les trois versants de la
fonction publique.
Qu’il s’agisse :
de la baisse du coût du travail,
des salaires et du point d’indice qui sont
bloqués pour la cinquième année consécutive,
des suppressions de postes et de
l’aggravation des conditions de travail,
de la Modernisation de l’Action Publique et
de l’affirmation des métropoles, territoriale, qui
touchera de plein fouet les personnels,
du détricotage de la République en la
pulvérisant en autant de territoires qui auraient le droit
de modifier la loi au mépris de l’égalité
républicaine,
de la poursuite de la loi HPST et de
l’enveloppe fermée qui asphyxie les hôpitaux,
des attaques permanentes contre les droits
statutaires et collectifs des agents, notamment en
matière d’avancement.
Dans son courrier, le Premier Ministre
suspend le gel des promotions dans la fonction publique,
mais
il ne dément pas la volonté du gouvernement
d’associer les fonctionnaires et leurs organisations
syndicales au redressement des comptes
publics en les payant moins. C’est l’objectif recherché au
travers du pacte de responsabilité, ce que
nous refusons en tant qu’organisation syndicale
indépendante.
Ce même « pacte de responsabilité » devrait
aussi se traduire par l’exonération des cotisations dites
patronales pour la branche famille de la
sécurité sociale. C’est à dire la remise en cause majeure
des
cotisations sociales qui sont notre salaire
différé ou socialisé. Concernant les contreparties, elles
sont
d’évidence un marché de dupes ! Nous avons
déjà vu ce qu’il en était sur l’inversion de la courbe du
chômage.
En outre, le gouvernement préparerait un
plan d’économies sans précèdent pour l’assurance maladie,
visant de manière drastique l’ONDAM
(Objectif national des dépenses d’assurance maladie), qui
finance les soins, les hospitalisations, et
le fonctionnement des établissements sanitaires et
médicosociaux.
2
Emplois, salaires, services publics,
sécurité sociale, que nous soyons salariés du secteur
privé et du secteur public, nous sommes face
à une même politique.
La Fédération des personnels des services
publics et des services de santé FO est déterminée à tout
mettre en oeuvre pour répondre à l’appel à
la grève interprofessionnelle, le mardi 18 mars, initié par
la
confédération FO en opposition à toute
politique d’austérité, pour :
la défense de la sécurité sociale et de
notre salaire différé,
l’augmentation immédiate et générale des
salaires,
l’arrêt de la privatisation et de la
destruction des services publics,
la défense des statuts et des conventions
collectives.
FO a pris ses responsabilités, et s’est
adressée aux autres syndicats.
Au niveau des hôpitaux et du secteur
médico-social, la CGT et SUD ont répondu favorablement. Un
appel commun est en cours de rédaction pour
appeler à la grève le 18 mars.
Des contacts identiques sont en cours au
niveau de la fonction publique territoriale et au niveau
interfonction
publique.
De partout, dans tous les secteurs, dans
tous les départements, l’action commune se prépare. Tout
indique que cette journée de grève et de
manifestations interprofessionnelles constituera un point
d’appui considérable pour exprimer nos
revendications et établir le rapport de force pour en
obtenir la
satisfaction.
Organisons la grève et les manifestations du
18 mars.
Bon courage à toutes et à tous.
Le secrétariat fédéral
Paris, le 20 février 2014
Cher(e)s Camarades,
A la suite
de la dernière réunion sur les "parcours professionnels
carrières et rémunérations" du 13 février où toutes les
organisations syndicales avaient quitté la séance, et
avaient réagi en commun par un communiqué aux
propos de Messieurs Peillon et Le Roux sur l'éventuel gel
des carrières, l’UIAFP/FO a
reçu un courrier du Premier Ministre (lire ci-joint).
Si celui-ci se veut rassurant sur le
gel des carrières, il persiste à placer la fonction publique
dans le cadre budgétaire contraint de l'austérité et du
dogme de la réduction des dépenses publiques.
D’emblée, le Premier
Ministre appelle à "rénover notre modèle
de fonction publique", "à assurer une
plus grande transparence sur notre gestion". Selon le
Premier Ministre, "Pour
y parvenir, il n’y
a qu’une seule méthode, le dialogue social ».
A ce sujet, le premier Ministre précise « qu’il
a bien noté que les organisations syndicales
des fonctionnaires étaient prêtes à mener une discussion sur
l’avenir de la fonction publique dans le contexte de
rétablissement de nos comptes publics » !!
A cette fin, poursuit
le Premier Ministre “J’ai
demandé à Marylise Lebranchu d’ouvrir avec vous cette négociation qui
doit reposer sur des engagements réciproques car ... la fonction
publique doit participer à l’effort du redressement du pays”. "Nous
pouvons y parvenir par des économies et des réorganisations".
Cette
affirmation s’inscrit totalement dans la logique du "pacte
de responsabilité" et des 50 milliards supplémentaires d’économies sur
les dépenses publiques que le gouvernement veut imposer. Parmi
ces économies, les rémunérations et le statut des fonctionnaires, en
font partie. Et pour conclure, le Premier Ministre dit "pouvoir
compter sur le sens de la responsabilité des organisations
des fonctionnaires pour s’engager dans cette démarche".
Si nous avons pris nos responsabilités, ce n’est pas pour nous
inscrire dans la logique du pacte de responsabilité, mais au contraire
pour nous y opposer, en appelant à la grève et aux
manifestations interprofessionnelles le mardi 18 mars.
Depuis le meeting du 29 janvier, FO a été rejointe par d’autres
organisations syndicales. Le 18 mars, va donc constituer un moment
important pour affirmer l’ensemble de nos revendications qui sont
contradictoires avec le pacte de responsabilité.
Le 18 mars tous en grève.
Amitiés syndicalistes
Non au gel des avancements d’échelons et de grades !
Dans la logique du traité budgétaire et de la politique d’austérité
qui en découle, le Président de la République a réaffirmé l’objectif de
dégager « plus de 50
milliards d’euros » d’économies supplémentaires entre 2015 et 2017,
s’ajoutant aux 15 milliards d’économies programmés pour 2014.
Pour y arriver plusieurs pistes sont évoquées dont le gel de
l’avancement. Autrement dit les prises d’échelons et de grades seraient
suspendus, afin de dégager 2,4 milliards d’économies (en 2014 et en
2015) sur le dos des fonctionnaires, comme le préconisait le rapport de
la Cour des comptes de juin 2013.
Cette mesure s’ajouterait aux 5 années de gel des salaires dans la
fonction publique, la valeur du point d’indice est inchangée depuis
2010, et aux suppressions massives de postes (4 000 emplois supprimés
dans les hôpitaux en 2013).
FO condamne fermement cette politique d’austérité qui inflige aux
fonctionnaires une perte de pouvoir d’achat et une dégradation de leurs
conditions de travail sans précédent.
Ces annonces qu’elles soient officielles ou officieuses constituent
une véritable provocation en direction de celles et ceux qui consacrent
leur activités professionnels à servir la république et ses concitoyens.
Depuis 2010, la perte de pouvoir d’achat s’élève à près de 10% !
3 ou agents territoriaux sur 4 et 1 sur 2 dans la fonction publique
hospitalière sont rémunérés sur une grille de catégorie C. La majorité
de ces collègues perçoivent le SMIC voir moins (temps partiel ou temps
non complet). Les personnels de catégorie B débutent leur carrière au
niveau du Smic et ceux de catégorie A à peine plus haut.
Il faut en finir avec cette politique d’austérité et Force Ouvrière
exige la prise en compte des revendications suivantes :
- Augmentation des salaires
et des pensions par une revalorisation immédiate de 5% de la valeur du
point d’indice,
- 44 points d’indice pour
tous (soit 200 €)
- Minimum de rémunération à
120% du SMIC
- Revalorisation des
carrières et des grilles de rémunération.
C’est pourquoi la Fédération FO des personnels des services publics
et des services de santé appelle l’ensemble des personnels à participer
massivement à la grève interprofessionnelle initiée par la confédération
FO le mardi 18 mars 2014.
Le secrétariat fédéral
MERCREDI 29 JANVIER 2014
MEETING NATIONAL FORCE OUVRIÈRE À PARIS
https://www.facebook.com/pages/Service-Public-Je-Nous-Tous-FO/178528468865875?fref=ts
Vous trouverez ci-joints, une première
série d'articles qui font écho au meeting FORCE OUVRIERE du 29
janvier 2014 à PARIS, qui a réuni plus de 5 000 mitants.
Dans son discours, Jean Claude Mailly a
rappelé qu’un an plus tôt, la confédération tenait dans la même
Halle Freyssinet, un meeting de solidarité contre l’austérité
européenne avec des syndicalistes belges, espagnols et
grecs. Depuis un an, malheureusement, la politique menée a
aggravé les effets délétères pour l’emploi, la croissance, les
salaires, le creusement des inégalités et la remise en cause du
service public républicain.
Ainsi, des dizaines d’années de progrès et d’acquis sociaux se
sont évaporés.
En
conclusion, le secrétaire général a proposé, au nom de la
commission exécutive confédérale unanime, d’élargir la journée
de grève prévue le 18 mars dans la Sécurité Sociale et d’en
faire "une journée de rassemblements et de manifestations
interprofessionnelles". Il s’est enfin adressé aux autres
organisations pour leur proposer de «faire de ce 18 mars une
journée de grève interprofessionnelle».
La Fédération prend les contacts
nécessaires avec les autres fédérations syndicales de la
Fonction Publique Territoriale et de la Fonction Publique
Hospitalière pour un appel commun à cette journée de grève
interprofessionnelle :
- Pour l'augmentation générale des salaires et pensions;
- Pour la défense des services publics : non à la MAP
territoriale et à la loi HPST;
- Pour la défense de la sécurité sociale et de son
financement par le salaire différé;
- Contre la logique de rigueur ou d'austérité mise en œuvre
par le pacte budgétaire européen qui s'applique dans les
collectivités, les établissements hospitaliers et
médico-sociaux;
- Contre les suppressions de postes.
Préparons le rapport de force. Tous en grève le 18 mars 2014 !
Pacte de
responsabilité : FO appelle à une journée d’action le 18 mars
29/01 | 14:51 | mis à jour à 15:05
Jean-Claude Mailly, qui appelle
à la mobilisation contre le pacte de responsabilité le 18 mars , veut
faire de cette date «une journée de grève interprofessionnelle» sur «le
pouvoir d’achat, l’emploi, l’avenir du service public et la protection
sociale».
Jean-Claude Mailly appelle à une journée de « rassemblement et de
manifestations » le 18 mars contre le pacte de responsabilité. -
AFP-FRED DUFOUR
Jean-Claude Mailly a appelé ce
mercredi à une journée de « rassemblement et de manifestations »
le 18 mars contre le pacte de responsabilité et invité les autres
syndicats à le rejoindre. « L’annonce du pacte de responsabilité »,
proposé par François Hollande aux entreprises, a « mis en colère »
les salariés : c’est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase »,
« ça leur reste en travers de la gorge », a expliqué le dirigeant
de Force ouvrière à la presse, avant un grand meeting de son syndicat
qui a réuni plus de 5.000 personnes à Paris, selon les organisateurs.
Jean-Claude Mailly s’est
« adressé aux autres syndicats pour faire de ce 18 mars une journée de
grève interprofessionnelle » sur « le pouvoir d’achat, l’emploi,
l’avenir du service public et la protection sociale ». La CGT
appelle elle-même à une journée d’action le 6 février sur l’emploi et
les salaires.
« Je ne cherche pas les
polémiques avec les autres syndicats », a déclaré le leader de FO.
« Chacun prendra ses responsabilités », a-t-il ajouté, précisant
qu’il avait déjà pris langue avec son homologue de la CGT, Thierry
Lepaon, et qu’il contacterait également Laurent Berger de la CFDT. Selon
lui, le 18 mars - une date qui se situe à cinq jours des municipales -
était déjà celle retenue pour une journée de grève à la Sécurité
sociale, à l’appel de tous les syndicats. « Ce n’est pas une date qui
tombe du ciel », a-t-il affirmé.
« Hollande a dealé avec Gattaz »
Le numéro un de FO a reconnu
qu’il n’était « pas simple » de mobiliser les salariés au niveau
national « dans une période de crise », mais, à ses yeux, « il
est de la responsabilité des confédérations de donner une perspective
aux salariés ». Les manifestations organisées cet automne par la CGT
et FO contre
la
réforme des retraites
n’ont réussi ainsi à mobiliser que modestement les salariés.
Jean-Claude Mailly a de nouveau
critiqué vertement mercredi le pacte de responsabilité. « Ce que les
salariés en retiennent, c’est que Hollande a dealé avec Gattaz », le
numéro un du Medef, a-t-il jugé. « Nous ne croyons pas aux
contreparties » en terme d’embauches demandées aux entreprises en
échange d’allégements de charges, a martelé le syndicaliste, qui ne fera
toutefois pas la « politique de la chaise vide » lors des
discussions avec le gouvernement ou les partenaires sociaux sur ce
pacte.


La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t4pen

La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t4nop

déléguée syndicale FO au chantier naval STX en direct sur force-ouvriere.fr #29JFO http://ow.ly/t4kWu

Philippe Guerin-Petrement - Délégué synd FO chez SANOFI en direct sur
force-ouvriere.fr http://ow.ly/t4gNe #29JFO

Gilbert Baloat Membre du Conseil National de la FEETS en direct sur
force-ouvriere.fr http://ow.ly/t4gNe #29JFO

Sandrine Gamblin – Secrétaire du syndicat FO du Centre Hospitalier du
Cotentin à Cherbourg en directhttp://ow.ly/t4dWf v

La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t49ic

FO Dans quelques instants la Conférence de presse avant le
meeting

La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.frhttp://ow.ly/t48ZZ #29JFO

PHOTOS :
http://www.flickr.com/photos/force-ouvriere/sets/72157640281906034
JOUR APRÈS JOUR DU MERCREDI 29 JANVIER 2014
Meeting 29 janvier
> JEAN-CLAUDE MAILLY DÉNONCE L'AUSTÉRITÉ ET APPELLE À L'ACTION POUR LE
18 MARS
Contre l’austérité et ses conséquences dramatiques, la confédération
Force Ouvrière a rassemblé 5000 militants à la Halle Freyssinet, à
Paris.
Jean Claude Mailly a rappelé qu’un an plus tôt, la confédération
tenait dans la même Halle Freyssinet, un meeting de solidarité contre
l’austérité européenne avec des syndicalistes belges, espagnols et
grecs. Depuis un an, malheureusement, la politique menée a aggravé les
effets délétères pour l’emploi, la croissance, les salaires, le
creusement des inégalités et la remise en cause du service public
républicain. Ainsi, des dizaines d’années de progrès et d’acquis
sociaux qui se sont évaporés notamment pour les peuples grecs,
portugais ou espagnols.
La Troïka comme les marchés financiers exigent toujours davantage de
dérégulations, de réformes structurelles, de baisses des salaires. Ce
sont donc les travailleurs qui, à nouveau, sont contraints de
renflouer le capital. Dénonçant cette logique d’abaissement,
intolérable et suicidaire, Jean Claude Mailly a rappelé qu’en France,
elle prenait dorénavant la forme du «socialisme de l’offre» et que
cette logique portait un nom : le dumping social.
La confédération rappelait, il y a un an que l’austérité était
triplement suicidaire : socialement, économiquement et
démocratiquement. Aujourd’hui sur le plan économique, la croissance
est faible voire quasi nulle. Sur le plan social, les salariés
attendent toujours le changement promis et sur le plan démocratique,
les mouvements politiques de rejets de l’autre prennent racine. C’est
le résultat concret de la logique néolibérale de la construction
européenne.
«Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, voilà mes
chers camarades, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons
défendre, ce que nous devons exiger.» (JC Mailly)
Pour lutter contre cette logique, une manifestation ou une
interpellation n’y suffiront pas. C’est pourquoi le mot d’ordre de la
journée du 29 janvier était «combattre l’austérité, une urgence
sociale et démocratique».
Pour FO, le combat contre l’austérité doit être mené à tous les
niveaux. Au niveau européen tout d’abord ; comme d’autres
organisations syndicales de toute l’Europe, la CES s’est prononcée
contre le pacte budgétaire européen et milite pour une politique
européenne ambitieuse de relance. Ainsi « l’Europe ne doit plus être
facteur de contraintes ou de sanctions mais de progrès social » a
rappelé le secrétaire général. La directive détachement en est une
illustration : la révision de cette directive est insuffisante et ce
qui prime dans cette directive, c’est liberté de prestation de
services et non les conditions sociales des travailleurs européens.
Changer les modalités de la construction européenne est donc un enjeu
central.
Au niveau national, la confédération a également appelé à la rupture.
Le secrétaire général a rappelé les combats pour la reconnaissance du
repos dominical, contre la réforme de l’inspection du travail, les
enjeux des négociations sur l’assurance-chômage. Il a également
dénoncé le pacte de responsabilité annoncé par le président de la
République. Ce pacte, salué par la Commission Européenne, est cohérent
avec le pacte budgétaire européen mais « en contradiction avec le
pacte républicain ». Dénonçant «l’axe Hollande-Gattaz», Jean Claude
Mailly s’est interrogé sur le syndrome de Stockholm dont semble
souffrir le président de la République, naguère ennemi de la Finance
autoproclamé.
Le secrétaire général a donc proposé, au nom de la commission
exécutive confédérale unanime, d’élargir la journée de grève prévue le
18 mars dans la Sécurité Sociale et d’en faire «une journée de
rassemblements et de manifestations» interprofessionnelles. Il s’est
enfin adressé aux autres organisation pour leur proposer de «faire de
ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle».

Mobilisation Force Ouvrière le 15 octobre 2013
Place de la Concorde, les manifestants dénoncent «la retraite au Flanby»
Le
rassemblement contre le projet de réforme des retraites a réuni plus de
15.000 personnes, dont plus de 8.000 issues de FO!
Décidée dans la foulée du CCN des 19 et 20 septembre, l’initiative a vu
la CGT-Île-de- France, la FSU et Sud s’y associer pour dénoncer,
ensemble, le caractère inacceptable du projet de loi. Certes, il se
trouvera bien quelques spécialistes pour constater qu’il y a, en 2013,
moins de manifestants mobilisés qu’en 2003 ou en 2010, pour louer
l’habileté d’un gouvernement qui se sera efforcé de brouiller les pistes
en guise de déminage et pour en conclure que la réforme est adoptée dans
tous les sens du terme.
Aucune question résolue
Pourtant, il n’en est rien et le gouvernement n’aura jamais réussi à
convaincre ni de l’utilité, ni de l’urgence, ni de la justesse de sa
démarche. Car la plupart des questions suscitées par la présentation du
projet de loi, fin août, demeurent d’actualité: comment expliquer que la
hausse de la durée de cotisation –c’est-à-dire le recul déguisé de l’âge
de départ– se justifie par l’augmentation de l’espérance de vie tout en
supprimant toute référence à cette dernière dans le texte de loi?
Comment arguer que l’effort doit être partagé par tous afin de dégager 7
milliards d’euros, somme officielle correspondant aux besoins de
financement de notre système de retraite en 2020, tout en offrant 20
milliards par an aux entreprises sans aucune condition ni contrepartie
via le CICE? Et est-il bien raisonnable d’établir des prévisions de
croissance économique jusqu’en 2035, alors que personne n’est capable de
dire ce que sera la croissance en 2014? Moins de manifestants qu’en 2003
et 2010? Assurément, mais on attend toujours que les partisans de
l’allongement de la durée de cotisation décident de descendre dans la
rue pour pouvoir mesurer leur poids.
Quant à l’adoption du texte, elle n’est acquise qu’à l’Assemblée
nationale et par les seuls députés socialistes (270 voix), tandis que
les autres formations politiques choisissaient de voter contre (249 voix
–UMP, UDI et PCF) ou de s’abstenir (49 voix écologistes et quelques
députés socialistes). Au final, le gouvernement ne sera pas parvenu à
désarmer les opposants à son projet de réforme, ni à attirer le soutien
de l’opinion publique; il n’aura, en vérité, ni vaincu ni convaincu.

thomas.paquet86@gmail.com
Allongement de la durée de cotisation? Non!
Mobilisation Force Ouvrière le 15 octobre 2013
Journée
de mobilisation contre la réforme de retraite, Force Ouvrière appelle à
se rassembler à 13h devant l’Assemblée Nationale, sur le pont de La
Concorde, afin de faire entendre notre voix!
Ce mardi 15 octobre 2013 aura lieu le vote solennel du projet de loi de
réforme des retraites à l’Assemblée Nationale. C’est le jour qu’à choisi
Force Ouvrière pour faire entendre aux députés les revendications des
salariés sur les retraites. Cette action prendra la forme d'un
rassemblement devant l'Assemblée Nationale et sera composée de
délégations des unions départementales et des fédérations nationales. Le
point de ralliement FO se fera près du camion «Podium» qui sera situé à
l’entrée du pont de la Concorde (rive droite) près de la place de la
Concorde (Paris VIIIe), au niveau des ballons de l’URIF-FO et des UDFO
d’Ile-de-France. Ce rassemblement national, décidé par notre CCN doit
être un succès pour montrer aux députés et au gouvernement la
détermination des salariés à défendre leurs droits à la retraite.
La commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale a adopté,
le 2 octobre 2013, le projet de loi garantissant l'avenir et la justice
du système de retraites. Sur les 400 amendements déposés, 140 ont été
retenus, les principaux concernant la prévention de la pénibilité.
L'examen du texte en séance publique qui a débuté lundi 7 octobre à l’Assemblée
Nationale. Ce même jour, Force Ouvrière lançait une adresse/pétition aux
parlementaires intitulée «Ne sacrifiez pas l’avenir…!». Elle y rappelle
les raisons de son opposition au projet de loi sur les retraites qui, en
particulier, conduirait la génération 1973 à devoir cotiser 43 ans, ce
qui l’amènerait, compte tenu de son âge d’entrée au travail, à 67 ans
minimum pour pouvoir liquider sa retraite. Le texte de l’adresse est
publié, a été publié le 7 octobre dans «Le Parisien Aujourd’hui en
France». Un site internet dédié à cette adresse permet aux salariés de
la soutenir en la signant et de s’adresser directement leurs députés.
Pour signer la pétition et écrire à son député:
http://nos-retraites-fo.fr/
Si vous avez décidé de signer l’adresse aux députés pour «défendre nos
retraites», vous pouvez aussi écrire directement à votre député pour lui
indiquer que vous soutenez cette adresse qui leur est envoyée par FO:
Écrivez à votre député.
MARDI 15 OCTOBRE 2013
RASSEMBLEMENT NATIONAL FORCE OUVRIÈRE À PARIS
NON NÉGOCIABLE ! NON AMENDABLE ! RETRAIT !
CONTRE LA RÉFORME GOUVERNEMENTALE DES RETRAITES
FO VIENNE REVENDIQUE :
L’augmentation des salaires, des retraites et des pensions.
(1% d’augmentation de la masse salariale génère 680
millions de cotisations vieillesses au
régime général).
La
compensation intégrale des exonérations de cotisations patronales.
(en 20 ans c’est 17 milliards d’€ de recettes en moins
pour la branche vieillesse).
L’augmentation de la cotisation salariale et patronale.
(1 point de cotisation vieillesse représente entre 4,4
et 5,3 milliards de recettes en +).
Une durée
d’assurance conforme à la durée moyenne observée.
(en 2012, les salariés qui ont fait liquider leur
pension présentaient une durée moyenne de 151
trimestres).
La fin de
la politique d’austérité et de rigueur, une réelle et volontariste
politique de
création d’emplois.
(100 000 emplois crées représentent 450 millions de
cotisations vieillesse en +).
FO VIENNE S’OPPOSE :
à tout
allongement de la durée de cotisation.
au recul de
l’âge de départ à la retraite.
à la
diminution du pouvoir d’achat des retraités et des pensions par la
désindexation des retraites et des pensions de la hausse
des prix.
à
l’adossement du calcul des pensions des fonctionnaires sur celles du
privé.
ALLONGER LA DUREE, C’EST RACCOURCIR LA VIE !
JOUR APRÈS JOUR DU MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2013
La réforme des retraites ne convainc pas les salariés
> 10 SEPTEMBRE: MOBILISATION RÉUSSIE
Article paru dans FO Hebdo 3085
Les salariés, actifs, chômeurs, jeunes et retraités, ont défilé
partout en France contre la réforme des retraites et sa principale
mesure qui suscite une forte contestation, l’allongement de la durée
de cotisation.
Augmenter les salaires, pas la durée de cotisation: tel était le
principal mot d’ordre lancé par Force Ouvrière pour la mobilisation du
10 septembre 2013 contre une réforme des retraites qui pénalise les
salariés, actifs et retraités, au premier rang desquels les jeunes
puisque avec l’allongement de la durée de cotisation prévu à partir de
2020, les salariés aujourd’hui âgés de 30 ans et moins devront
travailler jusqu’à 67 ans pour espérer bénéficier d’une retraite à
taux plein… Inacceptable pour FO. Pas moins de 180 rassemblements et
défilés ont eu lieu en France, à l’appel des organisations syndicales
FO, CGT, FSU et Solidaires, rejointes par des organisations de jeunes,
dont le syndicat étudiant UNEF et les syndicats lycéens UNL et FIDL.
«Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins»
À Paris, les organisations syndicales FO de la région parisienne ont
défilé derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire «Ne touchez
pas à nos retraites, non à l’allongement de la durée de cotisation:
pas un trimestre de plus, pas un euro de moins». Peu avant le départ
du cortège parisien, le Secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly,
a appelé à «faire sauter le verrou de l’allongement de la durée de
cotisation à 43 ans en 2035», estimant qu’avec cette mesure, «le
gouvernement répond aux injonctions de la Commission européenne». «Il
y a également d’autres points de friction, comme la mise à
contribution des retraités, le fait que les retraites complémentaires
soient mises sous la coupe d’un comité de surveillance, ou encore des
points que nous souhaitons faire évoluer concernant la pénibilité au
travail ou l’égalité hommes-femmes», a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général de FO a également estimé que le 10 septembre
était «une bonne mobilisation», qui «déplaçait plus de monde que la
première manifestation contre l’accord national interprofessionnel sur
la sécurisation de l’emploi», le 5 mars 2013.
À Marseille, un cortège parti du Vieux-Port a réuni 50.000 personnes.
À Toulouse, une manifestation a rassemblé 16.000 personnes dans les
rues du centre-ville. À Nantes (Loire-Atlantique), c’est derrière une
banderole proclamant «Retraites, 20 ans de régression, ça suffit»,
portée par les leaders syndicaux, qu’environ 8.000 personnes ont
défilé. Les manifestants étaient au nombre de 8.500 à Lyon, 12.000 à
Bordeaux, 6.000 à Caen, 10.000 à Grenoble ainsi qu’à Saint-Étienne.
Des grèves ont également eu lieu, tant dans le secteur public que dans
le secteur privé.
À l’issue de cette journée, le Bureau confédéral de FO s’est réuni
pour faire le bilan de la mobilisation. Le Comité confédéral de
l’organisation –le parlement de FO– se réunira à Paris les 19 et 20
septembre, au lendemain de la présentation du projet de loi en Conseil
des ministres et avant son examen par l’Assemblée nationale et le
Sénat. Il se prononcera sur la suite que Force Ouvrière entend donner
à la mobilisation.
10 septembre 2013
Communiqué des organisations
syndicales
CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires
Les organisations syndicales
CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les
questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des
services publics.
Après la Conférence sociale et
les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre
pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.
Ses premières déclarations
inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi
d’autant que le calendrier imposé est très resserré.
Les organisations syndicales ont
déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des
mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de
cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions
et des salaires portés aux comptes.
Pérenniser le système solidaire
de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux
précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le
niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et
les hommes.
L’allongement de la durée de
cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus
jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est
allongée par rapport aux générations antérieures.
Le financement des retraites
nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources
nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des
salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble
des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le
gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.
Il est nécessaire de redonner
confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le
système de retraite solidaire.
Pour changer de cap et faire
face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.
Les organisations syndicales
CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action
interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013
pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour
imposer d’autres choix au gouvernement.
Montreuil, le 8 juillet 2013
COMMUNIQUE DE PRESSE
A Monsieur
le rédacteur en Chef,
COMMUNIQUÉ DE PRESSE FORCE
OUVRIÈRE
SYNDICATS FONCTION PUBLIQUE
TERRITORIALE, HOSPITALIÈRE ET D’ÉTAT ET L’UNION DÉPARTEMENTALE DES
RETRAITES
Les syndicats FORCE OUVRIÈRE des
Fonctions Publiques (regroupant les quatre secteurs, État, Territoriaux,
Hospitaliers, Poste ) et l'Union Départementale des Retraités Force
Ouvrière de la Vienne réunis en Assemblée Départementale le vendredi 6
septembre 2013 :
Appellent l'ensemble des
fonctionnaires actifs, pensionnés et retraités à participer à la Journée
Nationale de manifestation du mardi 10 septembre 2013.
Un rassemblement est organisé à
Châtellerault à 10h30 devant la Mairie et à Poitiers à 14h 30 sur le
parvis de la gare (regroupement autour du camion FO)
Buxerolles le 6 septembre 2013
Communiqué des organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU,
Solidaires
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont
réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des
salaires, de l’avenir des services publics.
Après la conférence sociale et les concertations de l’été, le
gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures
qu’il compte prendre.
Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les
demandeurs d’emploi, d’autant que le calendrier imposé est très
resserré.
Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur
analyse sur le rapport Moreau et les mesures qu’elles ne sauraient
accepter: tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition
public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux
comptes.
Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de
réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des
logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités
notamment entre les femmes et les hommes.
L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des
conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’études, de
formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux
générations antérieures.
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives
par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en
améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.
Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du
public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de
revaloriser réellement le SMIC.
Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement
aux jeunes générations, dans le système de retraite solidaire.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec
les politiques d’austérité.
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à
une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et
manifestations le 10 septembre 2013, pour ne pas laisser les
propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au
gouvernement.
Montreuil, le 8 juillet 2013
Paris,
le 5 juillet 2013
JCM.CG.FP
Circulaire n° 109-2013
Secteur :
Marche générale de l’organisation
Objet :
Concertation sur les retraites
Bilatérale FO / Premier ministre
Cher(e)s
camarades,
Une délégation FO menée par le
secrétaire général, Jean Claude MAILLY, accompagné de Philippe PIHET,
secrétaire confédéral, Didier BERNUS et Christian GROLIER, secrétaires
généraux de fédération, assistés de Cristelle GILLARD, assistante du
secrétaire général, s’est rendue le 4 juillet à Matignon dans le cadre
du démarrage de la concertation sur les retraites.
Etaient présents autour du
Premier ministre, la ministre des Affaires sociales, Marisol TOURAINE,
le ministre du Travail, Michel SAPIN et leurs conseillers.
Il était prévu, et ce depuis la
conférence sociale des 20 et 21 juin derniers, que ces premières
rencontres bilatérales permettent au Premier ministre de recueillir les
positionnements de chacun.
Pour FO, ce fut l’occasion de
rappeler fermement nos positions sur ce dossier et de poser nos « lignes
rouges » à ne pas franchir, la principale étant l’allongement de la
durée du travail.
Le Secrétaire Général a rappelé
le contexte général de cette réforme, notamment une réponse à l’exigence
issue du pacte budgétaire, ainsi que la méthode et l’agenda de la
concertation.
Le Premier ministre a sur ce
point rappelé le calendrier du gouvernement, à savoir :
-
concertation et consultations
durant juillet, avec deux réunions à priori en bilatérale avec le
cabinet de Marisol TOURAINE,
-
une reprise au mois d’août de
la concertation avec une nouvelle bilatérale à Matignon,
-
un projet de loi finalisé
mi-septembre, un débat au Parlement qui pourrait s’étendre jusqu’à la
fin de l’année.
FO est ensuite revenue sur
l’annonce du gouvernement, la seule pour le moment, l’allongement de la
durée de cotisation et a clairement exprimé son opposition.
FO en a profité pour rappeler
quelques données, à savoir :
-
une espérance de vie qui certes
a augmenté de 60 ans en 1945 à 80 ans environ en 2000, mais une
espérance de vie en bonne santé qui, elle, depuis la crise, a diminué
d’un an,
-
une durée d’activité moyenne
qui s’élève à 151 trimestres.
FO a souligné également le fait :
-
qu’un salarié sur deux qui
demande la liquidation de sa retraite n’est plus en activité mais au
chômage ou aux minima sociaux,
-
que le chômage des seniors a
augmenté plus que celui des jeunes (+ 17 % en un an),
-
de plus, ce sont plus de 7 %
des pensions qui sont liquidées le sont avec une décote,
-
l’âge moyen de départ est
actuellement de 62,2 ans.
Pour FO, on peut dire au vu de
ces éléments que ce n’est pas un signe d’espoir vis-à-vis des jeunes de
prendre leur retraite à 68 ou 69 ans, ou même 67 ans avec proratisation.
FO a interpellé le Premier
ministre sur le fait que si les mesures sont prises pour après 2020,
pourquoi les annoncer aujourd’hui ?
A l’argument de rassurer les
jeunes générations évoqué par le Premier ministre, FO oppose celle de
l’angoisse justement des jeunes générations face à des changements tous
les 3 et 4 ans et à qui l’on dit à chaque fois que c’est « la der des
ders ».
En outre, pourquoi donc prendre
des décisions maintenant si ce n’est pour donner des signes au niveau
européen ?
FO a donné d’autres éléments
chiffrés, notamment financiers et a insisté sur les autres ressources
envisageables.
Sur ce point, FO a rappelé qu’en
matière de recettes, FO a toujours été prête à discuter de
l’augmentation de la cotisation (salariale et patronale). A cet effet,
FO a rappelé qu’un point de cotisation vieillesse équivaut à une recette
entre 4,4 et 5,3 milliards d’euros.
Autre point important que FO a
tenu à souligner, le montant des exonérations non compensées par l’Etat
et la perte pour la branche vieillesse. Montant total des exonérations
non compensées pour la CNAVTS : 1,1 milliard par an.
A titre d’exemple, la mesure
d’exonération non compensée : les récents emplois d’avenir !
Autre élément : FO a indiqué en
outre que l’allongement de la durée de cotisations avait pour
conséquences d’alourdir le poids de la charge des transferts privés, des
gardes d’enfants de 2 à 4 milliards d’euros, chiffre à mettre en regard
avec les 12 milliards consacrés par la solidarité nationale à l’accueil
de la petite enfance. En effet, si les grands parents doivent travailler
plus longtemps, ils ne pourront plus garder leurs petits enfants.
L’ensemble de ces éléments montre
qu’il est possible de trouver des ressources et recettes
complémentaires.
Concernant les annonces de
mesures relatives à la pénibilité, FO a indiqué que l’approche
collective exposée dans le rapport Moreau allait dans le bon sens.
Sur les droits familiaux, FO
s’est déclarée être ouverte à la discussion mais à périmètre constant,
des choses peuvent être étudiées et ce afin de corriger des inégalités.
Par ailleurs, FO s’oppose aux mesures qui amèneraient à faire baisser le
pouvoir d’achat des retraités et des chômeurs.
Au final, à l’argument du Premier
ministre de vouloir faire cette réforme maintenant alors même qu’elle
n’interviendra que pour 2020, FO a répondu « qu’une réforme courageuse
n’est pas forcément une réforme impopulaire » et que ce n’est pas
rassurer les jeunes générations que d’effectuer des réformes successives
qui les pénalisent !
D’autres réunions auront donc
lieu courant juillet et août qui nous permettront une nouvelle fois
d’exprimer nos positions.
Par ailleurs, la commission
exécutive réunie spécialement sur le sujet du 5 juillet a mandaté le
bureau confédéral pour développer et défendre largement les positions,
arguments et revendications FO en matière de retraite, de pénibilité au
travail, d’augmentation des salaires et de lutte pour l’emploi.
Elle a aussi décidé de mobiliser
dès septembre et a mandaté le bureau confédéral pour contacter les
autres organisations. Une réunion entre organisations aura lieu lundi 8
juillet au soir.
Nous ne manquerons pas de vous
tenir au courant et un tract argumentaire vous parviendra pendant l’été.
Amitiés syndicalistes.
Jean Claude MAILLY
Secrétaire général
Journal TV du 1er mai 2013 :
1er mai 2013 a poitiers:
France 3 poitou charentes, alain BARREAU :
Force Ouvrière dans l'action le 9 avril
Communiqué du mardi 26 mars 2013
Alors
que le projet de loi dit de «sécurisation de l’emploi» sera examiné au
Parlement en avril, Force Ouvrière réaffirme son opposition aux éléments
de flexibilité qui constituent les variables d’ajustement d’une
politique économique restrictive.
En la matière, l’ANI du 11 janvier 2013 comme le projet de loi actuel
constituent une régression des droits sociaux.
C’est pourquoi, tout en poursuivant, sur ses positions et
revendications, à faire des démarches auprès des parlementaires, Force
Ouvrière appelle ses structures et militants à participer aux
rassemblements et actions qui auront lieu: le mardi 9 avril 2013.
Les
fonctionnaires hospitaliers et territoriaux de FO manifestent à Paris
L’Express avec AFP publié le
04/04/2013 à 17:36, mis à jour à 17:36
PARIS, 04 avril 2013 - Plusieurs
milliers de fonctionnaires territoriaux et hospitaliers ont manifesté
jeudi à Paris à l'appel de Force Ouvrière (FO) pour dénoncer
"l'austérité" et "la casse" des services publics, a constaté un
journaliste de l'AFP.
Venus de toute la France, les
fonctionnaires FO, au nombre de 1.900 selon la police, 6 à 7.000 selon
les organisateurs, ont formé un long cortège rouge et blanc, aux
couleurs de leur centrale, entre la gare Montparnasse et la place
Vauban, non loin du ministère de la Santé.
Fonctionnaires territoriaux et
hospitaliers ont des inquiétudes différentes mais des revendications
communes: revenir sur le blocage des salaires, résultat du gel du point
d'indice, améliorer les conditions de travail, arrêter les suppressions
d'emploi.
Les territoriaux FO redoutent
les conséquences du futur projet de loi de décentralisation, qui va
entraîner, selon eux, un recul du service public.
"On
nous dirige vers des statuts locaux"
a affirmé Yves Kottelat, secrétaire général-adjoint de la Fédération FO
ses services publics.
"Ils
se servent de l'intercommunalité pour supprimer des emplois",
a dénoncé Thierry Rocton, employé à Nantes (Loire-Atlantique) dans le
service municipal des espaces verts.
Dans la ville longtemps dirigée
par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le gardiennage de nuit et la
fourrière ont été privatisés, le Château des Ducs de Bretagne est devenu
une société d'économie mixte, et "on
a des craintes pour le Musée des Beaux-Arts",
énumère-t-il.
Au niveau des rémunérations, la
part des primes prend de plus en plus d'importance, par rapport au
salaire a souligné M. Rocton. "C'est
inquiétant pour les retraites",
a-t-il commenté, les primes n'étant prises en compte que partiellement
pour le calcul des pensions.
Les fonctionnaires hospitaliers
insistent sur la surcharge de travail due au manque de personnel. "Les
personnels sont épuisés, nous fonctionnons grâce à l'aide de médecins
malgaches et d'infirmières roumaines",
a témoigné Marie Bunlon, cadre de santé dans le petit hôpital d'Evaux-les-Bains,
une ville thermale de la Creuse.
Justifiant que FO soit la seule
organisation à manifester, le secrétaire-général de la fédération Didier
Bernus a déclaré: "nous
avons décidé de prendre l'initiative, nous prenons date".
Une convergence de vues existe
toutefois entre les fédérations des services publics FO et CGT, qui
s'est traduite dans un appel commun à la journée d'action
interprofessionnelle du 5 mars dernier.
APPEL des Fédérations CGT et
FO
du secteur de la santé et de
l’action sociale
au 5 mars 2013
Les
Fédérations CGT Santé Action Sociale, FO des Services Publics et de
Santé et FO de l’Action Sociale, se sont réunies le 27 février 2013.
Avec
leurs Confédérations, elles réaffirment leur opposition résolue aux
principales dispositions contenues dans l’Accord National
Interprofessionnel (ANI) sur l’emploi du 11 janvier 2013.
Cet
accord refusé par deux des trois grandes Confédérations syndicales
organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de
leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.
La
lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques
d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en
quantité.
Le
gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un
mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et Force Ouvrière
décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur
désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.
Les
Fédérations CGT et FO du secteur de la santé et de l’action sociale
appellent leurs syndicats à participer aux rassemblements,
manifestations et arrêts de travail, qui sont organisés le 5 mars
prochain pour dire :
Non à
la transposition dans la loi de l’ANI
Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité qui se développe
dans nos secteurs au nom de la baisse des dépenses publiques et qui a
pour conséquences :
-
Le
blocage des salaires et gel du point d’indice,
-
La
remise en cause des conventions collectives et des statuts
-
Les
suppressions d’emplois,
-
La
dégradation des conditions de travail,
-
La
remise en cause des principes de la sécurité sociale,
-
La
baisse des moyens financiers alloués au sanitaire, au social et au
médico-social.
Forts
du point d’appui constitué par la mobilisation du 5 mars contre l’ANI et
au delà contre l’austérité, nous considérons que de nouvelles
perspectives s’ouvrent pour organiser le rapport de force, dans
l’ensemble de nos secteurs, sur la base des revendications suivantes :
-
Le
retrait de la loi HPST et la fin des enveloppes fermées,
-
L’augmentation immédiate des salaires et du point d’indice,
-
Le
maintien et l’amélioration des conventions collectives, des accords
nationaux et des statuts,
-
Le
maintien de tous les emplois et les embauches indispensables au bon
fonctionnement de tous les services.
-
La
résorption des emplois précaires par la titularisation dans la FPH et
l’embauche en CDI dans le secteur privé.
A cette
fin, au lendemain de la présentation du « pacte de confiance » et après
la mobilisation du 5 mars, nos organisations ont décidé de se revoir.
Paris,
le 27 février 2013
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