SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE

DE LA VILLE, DU C.C.A.S  ET DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE GRAND POITIERS

 

   
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ACTION

 

 

 

 

23/05/2018 04:59 | Vienne | POITIERS |

"Dans le social, on travaille dans l'indifférence"

L'appel à la grève unitaire a été entendu à Poitiers, hier après-midi, avec environ 1.500 manifestants contre la réforme du service public dans les rues.

A Poitiers, le cortège a défilé de la promenade des Cours à la Préfecture.

(Photo Patrick Lavaud)

Les fonctionnaires sont au bord de la crise de nerf et ils l'ont clairement fait comprendre, hier après-midi, lors du rassemblement unitaire organisé à Poitiers. De source policière, ils étaient environ 1.500 à défiler.
« On est là pour dire que la fonction publique va mal, entendait-on. Il manque des personnels dans les hôpitaux, l'éducation nationale, la justice, les impôts et on veut s'opposer à la purge de 120.000 fonctionnaires promise par le président. »

"On est dans un changement de fond que Sarkozy n'a pas osé faire"

Bertrand n'est pas fonctionnaire. Il est travailleur social dans une mission locale. « Il y a une absence de politique en faveur des jeunes, déplore-t-il. Pour ceux qui sont éloignés de l'accès au savoir de base, il n'existe plus rien. La suppression des contrats aidés qui permettaient de leur mettre le pied à l'étrier n'arrange rien. Et je vois l'immense indifférence dans laquelle on travaille. On est dans un changement de fond que Sarkozy n'a pas osé faire. Heureusement qu'il y a le domaine associatif. »
Dans son service culturel, Daniel constate que « les départs à la retraite ne sont pas remplacés. On gèle les postes pendant six mois et on attend. »
Alexandre Raguet, militant du NPA, souligne: « Cette unité, on la souhaite et on la défend. Elle ne doit pas se limiter à cette journée si on veut aller vers la convergence des luttes. Il faut discuter de la grève générale reconductible pour bloquer l'économie le temps qu'il faut pour que le gouvernement lâche. »
Conseiller municipal PS à Montmorillon, Guy Gévaudan a fait le déplacement. « Je viens défendre le service public indispensable pour le lien social, la réforme du territoire et pour notre République. C'est un marqueur de la République. »
Stéphane Renaudon, secrétaire général des territoriaux FO, ne s'est pas attardé. « Les gens avaient la possibilité de s'exprimer leur insatisfaction du gouvernement aujourd'hui. La mobilisation n'est pas à la hauteur de nos espérances. Il faut dire que les gens sont pris à la gorge financièrement. Ceci peut expliquer cela. »
Samedi prochain à Poitiers, son syndicat, contrairement à la CGT, ne se joindra à pas l'action des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon. « On ne mélange pas les genres. »

Jean-François Rullier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une mobilisation plus forte encore que le 10 octobre 2017 !

 

Plus de 160 manifestations sur tout le territoire réunissant 400 000 fonctionnaires, agents publics et cheminots, dans les rues, soutenus par de nombreux salariés du secteur privé, ont défilé et fait grève pour dire NON aux attaques tout azimut du gouvernement Macron. Ils refusent avec force la destruction programmée de la fonction publique et de leurs statuts. Ils s’opposent aux suppressions massives de postes et à l’individualisation de leur carrière, synonyme de la fin de leurs statuts collectifs et du service public républicain !

D’aucun nous avait dit que les salariés ne seraient pas prêts à descendre massivement dans les rues. Aujourd’hui, les faits ont démenti ce pronostic.

 

Les propos du gouvernement et de ses ministres du travail, de la santé, de l’action publique, … indiquent qu’ils comptent continuer à tout remettre en cause, à casser les acquis collectifs en poursuivant les mesures qui vont encore aggraver, dans beaucoup de secteurs, les conditions de travail et de rémunération des agents. Dans la fonction publique territoriale et hospitalière, des milliers de postes seront supprimés, alors qu’il faudrait en créer pour améliorer le service rendu à la population. Les EHPAD en sont le meilleur exemple.

Fort du 22 mars, la Fédération des personnels des Services publics et de santé, conformément à la résolution de son Comité National, appelle l’ensemble de ses syndicats à mettre au débat le recours à la grève reconductible et la nécessité d’un mouvement d’ensemble interprofessionnel.

Le 22 mars démontre que les fonctionnaires, les personnels territoriaux et hospitaliers ne se laisseront pas faire et qu’ils savent qu’il faut le rapport de force d’ensemble public/privé pour bloquer toutes ces « bombes à fragmentation ». L’ampleur des attaques portée par le gouvernement nous oblige à entrevoir une grève interprofessionnelle reconductible.

 

La Fédération soutient et soutiendra tous ses syndicats qui décideront de réunir des Assemblées Générales et de décider la grève, comme c’est les cas dans de nombreux services d’urgence ou dans plusieurs collectivités.

Le secrétariat fédéral Paris, le 23 mars 2018

 

 

 

 

 

 

Jeudi 22 mars 2018 :

grève et manifestations dans la Fonction publique !

A nouveau réunies le 21 février, les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires ont fait le bilan des réunions bi latérales organisées par le Ministre. Les discussions ouvertes par le gouvernement sur le recours accru aux contractuels, les éléments de rémunération dont celui du mérite, une révision des instances de dialogue social…engagent de profondes remises en cause des missions publiques et une dégradation des conditions de travail des agent-es. C'est aussi une menace réelle contre le Statut Général des fonctionnaires et la fin possible d’une Fonction publique au service de l’intérêt général.

A l'inverse de ces orientations inquiétantes, et de celles contenues dans le programme Action publique 2022, la qualité des services publics à rendre aux usagers sur l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général, nécessitent la création d'emplois qualifiés pérennes et de qualité, une plus grande reconnaissance du travail et des missions exercées par les agent-es, une amélioration significative de leurs salaires. Pour les plus de 5 millions d’agents de la Fonction publique, après le report de PPCR et contrairement à ce qu’avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, leur pouvoir d’achat continue de baisser du fait du gel de la valeur du point d’indice, du rétablissement de la journée de carence, de l'augmentation de la CSG avec une simple compensation et des retenues pour pension.

L’ouverture rapide de négociations est indispensable pour pouvoir rediscuter d’une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les agent-es de la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance de leur engagement professionnel quotidien qui contribue à la qualité des services publics, au développement du pays comme à la cohésion de la société.

C'est pour faire entendre ces légitimes revendications que FORCE OUVRIERE appellent les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars.

 

 

 

POUR :

▪ Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;

▪ L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;

▪ Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;

▪ Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;

▪ L’abrogation du jour de carence ;

▪ La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;

▪ La défense du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers, qui permet déjà de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui garantit l'égalité entre les usagers.

47 rue Jean Valade

86000 POITIERS site fo : http://fo.poitiers.free.fr/

Tel: 05.49.52.19.86

E-mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr

 

 

 

 

 

 

Les fonctionnaires répondent au gouvernement par une grève le 22 mars

MERCREDI 7 FÉVRIER 2018 VALÉRIE FORGERONT

Ce sera le jeudi 22 mars. Sept organisations syndicales sur neuf de la fonction publique dont l’UIAFP-FO (union inter-fédérale FO de la Fonction publique) annoncent pour cette date une journée de grève et de mobilisation. Les agents de l’État, de la territoriale et de l’hospitalière entendent ainsi répondre aux annonces faites ce 1er février par le gouvernement mais aussi à celles égrenées depuis le printemps. Les fonctionnaires contestent entre autres le gel des salaires pour 2018, la remise en vigueur du jour de carence, l’annonce de 120 000 suppressions d’emplois via notamment un grand plan de départs, le développement des emplois contractuels ou encore la rémunération au mérite.

Hier, 6 février les neuf organisations de fonctionnaires se sont réunies en soirée en intersyndicale. Objectif : élaborer une réponse à l’ensemble des annonces faites par le gouvernement depuis le printemps. Des annonces vécues comme autant d’attaques contre la Fonction publique, ses missions et ses personnels. Hormis la CFDT et l’Unsa, sept syndicats ont décidé que la réponse au gouvernement prendrait la forme d’une journée de grève et de mobilisation le 22 mars prochain.

Pour les sept organisations dont l’UIAFP-FO (union inter-fédérale FO de la Fonction publique), cette prochaine journée d’action doit permettre de combattre les projets du gouvernement, notamment les dernières mesures annoncées le 1er février. Des mesures que les syndicats ont appris par voie de presse ainsi que le souligne, indignée, l’UIAFP-FO.

Une volonté de casser le statut général ?

Alors que se tient ce jour, 7 février, un Conseil supérieur de la fonction publique en présence d’Olivier Dussopt le secrétaire d’État en charge de la fonction publique, les 5,5 millions d’agents contestent donc plus que jamais le sort qui semble leur être réservé par l’Exécutif.

La volonté réelle du président de la République et du gouvernement est la casse du statut général des fonctionnaires commun au trois versants de la fonction publique dont la valeur du point uniforme du point d’indice, le principe de carrière et la séparation du grade et de l’emploi sont la colonne vertébrales’alarme ainsi l’UIAFP-FO.

Le gouvernement qui a averti que de nouvelles mesures à destination de la Fonction publique seraient annoncées en mars a d’ores et déjà présenté depuis le printemps une cascade de dispositions ou réformes totalement rejetées par les agents.

L’annonce au printemps dernier d’un gel du point d’indice (base de calcul de l’ensemble des traitements/salaires des agents) en 2018 avait déjà installé la colère. Et pour cause. Les agents ont perdu 16% de pouvoir d’achat depuis 2000. Ils ont subi six années de gel (2010-2016) avant une revalorisation minime de 1,2% du point et en deux temps (0,6% en juillet 2016 puis 0,6% en février 2017).

A chaque saison ses attaques

D’autres annonces ont exacerbé cette colère. Le rétablissement à partir de cette année du jour de carence pour maladie, l’annonce de la suppression de 120 000 postes en cinq ans. Sans compter que les agents ont dû se battre cet automne pour obtenir au moins un mécanisme de compensation à la hausse de la CSG. Une compensation et non une hausse du pouvoir d’achat, comme promis au printemps 2017.

Ces annonces –et la surdité du gouvernement à entendre les revendications– avaient conduit trois organisations de fonctionnaires dont l’UIAFP-FO à appeler à la journée d’actions du 10 octobre (une journée de grève et des manifestations qui avaient rassemblé plus de 400 000 agents dans les rues).

Depuis ? Alors qu’en ce début d’année, les fonctionnaires ont pu constater que leur pouvoir d’achat ne s’améliorait pas notamment via une hausse de la cotisation retraite, il faut ajouter l’annonce –ce 1er février à l’issue d’un premier comité interministériel– de nouvelles mesures.

Le gouvernement qui propose un nouveau contrat social aux agents et compte ouvrir dès ce mois de février une grande concertation qui devrait s’étaler sur l’année annonce en effet des dispositions qui constituent des attaques contre le statut général des fonctionnaires analyse l’UIAFP-FO.

Le gouvernement propose ainsi –entre autres– de mettre en place un grand plan de départs, d’augmenter le nombre de contractuels ou encore de développer la rémunération individualisée au mérite.

Non, la fonction publique n’est par archaïque

Alors que ces annonces seront suivies en mars par d’autres qui émaneront cette fois du comité d’experts du programme Action publique 2022 (CAP 2022) boycotté par plusieurs syndicats dont FO contestant la philosophie de cette structure dont le seul fil conducteur est le prisme budgétaire et qui a pour principal objectif de privatiser ou d’abandonner des missions publiques, les agents s’élèvent contre ce récent train de mesures.

FO conteste notamment la manière dont le gouvernement présente le statut général. Il serait une sorte d’ensemble archaïque, sclérosé depuis des décennies ? s’indigne l’UIAFP-FO.

L’union inter-fédérale rappelle que le statut général des fonctionnaires du 13 juillet 1983 a depuis subi plus de 200 modifications législatives et réglementaires pour justement s’adapter en permanence aux nouveaux besoins de nos concitoyens et à évolution des missions.

FO répond point par point

Le gouvernement présente son projet de « plan de départ » comme une initiative inédite ? Les fonctionnaires répondent là aussi. Faut-il rappeler que des dispositifs permettent des départs anticipés à la retraite ou des départs volontaires de la fonction publique ont existé ou existent encore ? Le dernier plan de départs en date, en 2008, a eu peu de succès.

Il n’y aurait pas assez de contractuels dans la fonction publique analyse le gouvernement ? Sur 5,5 millions d’agents publics, les non-titulaires sous contrat sont déjà un million indique FO. Par ailleurs au cours de ces vingt dernières années, divers plans gouvernementaux ont plutôt annoncé vouloir résorber l’emploi précaire dans la fonction publique…

La rémunération des fonctionnaires ne se ferait pas suffisamment sur la base du mérite ? Une partie de la rémunération (les primes) prend déjà en compte les qualités professionnelles des agents répond FO. Par ailleurs, le dispositif PPCR (protocole d’accord sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations) imposé en 2016 mais rejeté par trois syndicats dont FO, a pour le moins intégré la notion d’individualisation de la rémunération des agents.

A quand un bilan des réformes ?

Plus largement, pour les fonctionnaires FO le train d’annonces rendu public ce 1er février est inutile. Plus grave, les arguments fallacieux avancés ne sont qu’un prétexte pour masquer l’essentiel.

Et l’essentiel, craignent les agents FO, pourrait être de s’attaquer à ce qui fait l’essence même du service public.

Le Secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly, interroge. Quelle est la conception du gouvernement en matière de service public ? Est-il réellement attaché à faire respecter les principes républicains ? A-t-il une vision purement budgétaire ou a-t-il une vision à long terme sur le rôle et les missions du service public ?

Depuis de longues années, la Confédération FO demande un vrai débat sur les missions du service public et leurs moyens nécessaires. Elle demande aussi que soit réalisé un bilan de toutes les réformes (RGPP, MAP, ReATE…). Des réformes qui ont rendu beaucoup de services publics exsangues.

 

 

 

 

POITIERS, le 31 Janvier 2018

 

PRECISIONS CONCERNANT LES NEGOCIATIONS

 

Temps de travail :

 Suite aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous paraitre à la lecture un peu confus, ils nous semblent important de vous apporter quelques précisions.

En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607 heures/an avec la suppression de 3 journées du Maire.

FORCE OUVRIERE était CONTRE les 1 607 heures/an que la loi imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps, puisque nous avons obtenu 1 589 heures.

 

Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de travail, 1 journée mobile, 2 jours de fractionnement ainsi que toutes les RTT ont été sauvegardées. De plus, cet accord n’est applicable qu’à compter du 1er juillet 2018.

Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018, pour un temps complet :

-        Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles avant juillet.

Vous devez donc poser dès maintenant ces journées. (Il vous restera une ½ journée à poser pour le second semestre).

-        L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales d’Absences sont comptabilisées comme votre temps de travail effectif.

Plannings spécifiques :

-        Pour le service Restauration Collective, application à compter de septembre 2018, et pour la direction Education - Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à compter de janvier 2019.

 

Concernant les sujétions particulières qui ne concernaient qu’une centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition pour 1 094 agents.

  

Régime indemnitaire / Avantages acquis:

 Notre syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et a proposé que :

 

·        Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les montants de celui-ci

 

·        Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne changent

 

·         Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement de poste.

 

FORCE OUVRIERE a obtenu 100 % de ses revendications et a voté POUR.

 

  

Ratios avancement de grade :

 Il est proposé de déterminer les taux promus/promouvables suivants :

 

·          50 % pour l’accès à l’ensemble des avancements de grades

 

·        100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.

 

FORCE OUVRIERE a demandé l'ouverture de nouvelles négociations afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de grade pour les avis favorables.

 

FORCE OUVRIERE a demandé lors des négociations qu'une Commission Administrative Paritaire soit fixée en début d'année 2018.

FORCE OUVRIERE a obtenu une CAP le mercredi 28 février 2018.

 

Le syndicat FORCE OUVRIERE s'est abstenu concernant le taux d’avancement.

 

 

 

 

 

 

 

Les territoriaux FO en ordre de marche pour 2018

Publié le 15/01/2018 à 04:55 | Mis à jour le 15/01/2018 à 04:55

stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO des territoriaux. 
© Photo NR

Le syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS de Poitiers et communauté urbaine de Grand Poitiers élisait ce lundi son nouveau bureau. Pas de bouleversement à la tête des instances de la deuxième force syndicale chez les territoriaux : Stéphane Renaudon a ainsi été reconduit dans son mandat de secrétaire général * avant de faire le point sur les négociations toujours en cours au sein de la collectivité.
Au cours des mouvements sociaux qui l’ont secouée dans les dernières semaines de 2017, une intersyndicale CGT, CFDT, FO s’était constituée pour s’opposer à l’harmonisation du temps de travail annuel proposée par l’employeur, soit 1.607 h contre 1.572 h.
Si de ce côté, la cause semble être entendue, « On a été au bout de ce qu’on pouvait faire », indique Stéphane Renaudon, des marges de négociations sont encore possibles, notamment sur des situations atypiques (3/8, 2/8, 7j/7, plannings à l’année… Selon le secrétaire général, quelque 1.100 agents seraient concernés. « C’est une avancée », constate-t-il.
Sur le régime indemnitaire aussi, la prime vacances et les avantages sociaux, les négociations sont encore en cours mais on se dirigerait vers un compromis qui devrait être finalisé lors d’un comité technique qui se tiendra le jeudi 18 janvier.
Enfin, le syndicat se prépare à une année qu’il juge importante.
Avant les élections professionnelles du 6 décembre prochain où il espère regagner la première place chez les territoriaux, il accueillera le 30 janvier à Poitiers son secrétaire national Jean-Claude Mailly, lequel passera la main en avril prochain au congrès de Lille.
Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon restent secrétaires adjoints. Manuel Grimaud et Herbé Cayrou sont respectivement Trésorier général et trésorier adjoint. Valérie Hulin, archiviste, est secondée par Willy Vingerder. Membres : Anita Helias, Vincenty Gourgeault, Stéphane Memin et Christine Rivaud.

 

 

 

CP 12/01/2018

FO Territoriaux salue "une avancée"

Le syndicat Force Ouvrière se félicite d'un progrès sur le temps de travail de 1.100 agents de Grand Poitiers.

 

Stéphane Renaudon a été reconduit à son poste de secrétaire général.

Si l'élection ce lundi du nouveau bureau du syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers n'a pas apporté de grand bouleversement, avec un seul changement (l'arrivée d'Anita Helias), les prochains mois s'annoncent bien remplis pour FO.

Mailly à Poitiers 
le 30 janvier

Le secrétaire national Jean-Claude Mailly, qui s'apprête à passer la main lors d'un prochain congrès prévu à Lille en avril, sera accueilli à Poitiers le 30 janvier prochain et le syndicat FO des territoriaux reste au coeur des négociations toujours en cours au sein de Grand Poitiers, même si l'intersyndicale CGT-FO-CFDT qui s'était constituée fin 2007 pour s'opposer à l'harmonisation du temps de travail annuel proposé par Grand Poitiers (1.607 heures contre 1.572 auparavant) n'existe plus.
« Concernant ce temps de travail, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire », estime Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat, qui salue toutefois une « avancée » en vue pour une partie des agents. « Des journées de repos complémentaires pourraient être attribuées pour des agents en situations particulières: travail pénible, horaires décalés, travail du samedi. 1.100 agents sont concernés. », souligne Stéphane Renaudon. 
Pour le reste, sur le régime indemnitaire, la prime vacances et les avantages acquis, des compromis acceptables aux yeux de FO sont en vue et pourraient être validés lors du prochain comité technique programmé le 18 janvier.

Bureau du syndicat FO de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers: Stéphane Renaudon (secrétaire général), Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo, Marie Renaudon (secrétaires adjoints), Manuel Grimaud (trésorier général), Hervé Cayrou (trésorier adjoint), Valérie Hulin (archiviste), Willy Vingerder (archiviste adjoint), Anita Helias, Vincent Grassullo-Gourgeault, Stéphane Memin, Christine Rivaud.

 

 

 

 

POITIERS, le 5 décembre 2017

  

HARMONISATION DU TEMPS DE TRAVAIL

 

Depuis plusieurs mois, les syndicats et la collectivité sont en négociations.

On peut constater un désaccord sur le temps de travail annuel. Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences (ASA),  il y a eu des avancées, mais pas suffisamment.

Une intersyndicale a donc été constituée. Un appel à rassemblement a été fait, les trois syndicats ont boycotté le Comité Technique du Vendredi 10 Novembre 2017. Une délégation a été reçue par le Maire-Président.

Lors du Comité Technique du Jeudi 23 Novembre 2017, un deuxième appel à rassemblement a été effectué avec une prise de parole commune de l’intersyndicale.

Notre syndicat FORCE OUVRIERE a annoncé publiquement qu’il siégerait à ce comité technique, pour voter CONTRE le projet d’harmonisation du temps de travail et pour expliquer aux élus les raisons.

Vendredi 8 Décembre 2017, un conseil communautaire aura lieu. Le dossier sur le temps de travail a été retiré et le Maire-Président a accepté qu’une délégation de l’intersyndicale soit reçue devant l’ensemble des élus communautaires.

 

C’est pour cette raison, que FORCE OUVRIERE sera présent dans cette délégation, mais n’appelle pas à la grève. (vote à l'unanimité du conseil syndical des membres présents le 5/12/2017)

 

 

 

mercredi 22 novembre 2017 à 15h00

FORCE OUVRIERE est un syndicat réformiste.


FORCE OUVRIERE a toujours laissé la place à la négociation, à la concertation.
La négociation c'est une question de curseur...soit il peut bouger, soit il est bloqué...
Cela se traduit par la signature de certains accords quand nous jugeons que le compromis est atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas certains accords, quand justement nous pensons que ceux-ci sont mauvais.
A ce jour, nous pouvons estimer que les négociations sont figées, voire même finies sur le temps de travail. C'est pour cette raison, que nous appelons à un rassemblement demain Jeudi 23 Novembre 2017 à 8H30 devant la Mairie, en intersyndicale (CGT, CFDT, FO).
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous contacter :
- par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
- par téléphone : 05.49.52.19.86

 

Mercredi 22 novembre 2017

Nous avons RDV ce matin à 11h00 avec le maire-président avec l'intersyndicale.

La négociations continue

 

 

 

 

 

10/11/2017 10:55 | Vienne | POITIERS | Imprimer | 

Poitiers. Manifestation et défilé des agents territoriaux

Les négociations sur le temps de travail annuel de la nouvelle communauté urbaine à 40 communes a provoqué aujourd'hui un mouvement social d'envergure.

Stéphane Renaudon (FO) au micro sur le camion de la CGT, fait le point de l'entretien avec le maire Alain Claeys.

Près de 600 personnes ont répondu ce matin à l'appel à la grève lancé par l'intersyndicale CGT-FO-CFDT de Grand Poitiers. Réunis devant l'hôtel de ville de Poitiers, les grévistes ont applaudi la délégation ayant porté une motion au maire et président de la Communauté Urbaine, Alain Claeys, lors de la commission technique paritaire prévue sur la question. Cette réunion a été annulée faute de quorum et sera reportée sous quinzaine. Une réunion de négociation doit se dérouler au début de la semaine prochaine.

Le maire ayant bien souligné aux représentants syndicaux que la loi lui impose de respecter le temps de travail légal, soit 1.607 heures. Ce qu'un échange de courrier avec la préfète lui a confirmé. Or, les 3.400 agents de Grand Poitiers à 13 communes bénéficient depuis 2001 de dérogation fixant leur temps de travail à 1.572 h.

Les négociations restent donc ouvertes mais l'intersyndicale a prévenu qu'elle déposera cet aprrès-midi un préavis de grève applicable jusqu'au 11 décembre, date du prochain conseil communautaire, "pour maintenir la pression".

Le soutien d'Osons Poitiers

La revendication des agents de Grand Poitiers a obtenu le soutien du groupe Osons Poitiers. Christiane Fraysse, Jacques Arfeuillère, Manon Labaye et Mad Joubert estiment que "la création de la nouvelle agglomération de Grand Poitiers ne doit pas être l'occasion de réduire les acquis des salariés... L'harmonisation doit se faire par le haut. Il est inadmissible que le maire de Poitiers veuille en profiter pour rogner des jours de congés".

 

 

 

 

 

VIENNE

Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue

Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue

Publié le 10/11/2017 à 10:26 | Mis à jour le 10/11/2017 à 11:32

Six cents personnels territoriaux de Grand Poitiers manifestent ce vendredi matin à l'hôtel de ville et dans les rues de Poitiers 
© Jean-Jacques Boissonneau, Nouvelle-République

L'intersyndicale CGT-FO-CFDT a réussi à mobiliser les personnels territoriaux de Grand Poitiers ce vendredi matin " contre l'harmonisation par le bas de la durée du temps de travail ". Les négociations étaient bloquées. Elles vont pouvoir reprendre.

Du jamais vu depuis vingt ans à Poitiers. Ils étaient six cents ce vendredi 10 novembre à 9 h sur la place de l'hôtel de ville de Poitiers, rassemblés pour manifester leur opposition à ce que le temps de travail annuel des personnels territoriaux de la communauté urbaine de Grand Poitiers soit porté de 1.572 à 1.607 heures sans contrepartie. " Une obligation légale ", justifie Alain Claeys, maire-président de Grand Poitiers. " Une harmonisation par le bas ", dénonce l'organisation syndicale CGT-FO-CFDT conduite par Vincent Bouhan (CGT), Stéphane Renaudon (FO) et  Charline Cesvre (CFDT). 

L'appel à manifester s'accompagne d'un , l'appel à la grève, lui aussi largement suivi. Annexes de la mairie de Poitiers et centre aquatique de la Pépinière fermés, crèches et cantines scolaires également fermées, portage des repas et de l'aide à domicile perturbés, services de la voirie, des eaux et de l'assainissement à l'arrêt.  L'impact pour les habitants de Grand Poitiers sera grand tout ce vendredi.

Après une prise de parole de Vincent Bouhan pour souligner l'importance de la mobilisation (il annonce 800 participants à la manifestation sur les 3.500 agents de Grand Poitiers, dont 180 viennent des communautés de communes nouvellement intégrées), et dénoncer " une négociation dont le cadre a été imposé par les élus ", les représentants syndicaux sont entrés à la réunion du Comité mixte paritaire présidé par Alain Claeys. 

Nouvel appel à la grève

Une motion a été lue devant les élus pour annoncer que les syndicats ne siégeraient pas et espérer que les négociations puissent reprendre. Le président de Grand Poitiers a répondu sur le fonds : " Je suis tenu par la loi et ne peux pas harmoniser la durée du travail pour tout le monde à 1.572 heures. Sauf conditions spéciales, que seul le service de la station d'épuration remplit. " Il a promis également d'étendre aux personnes en concubinage les dérogations d'absence accordées aux couples mariés et pacsés.

Il a renvoyé ses interlocuteurs à un échange de courriers qu'il a eu avec la préfète. Pour autant, face à la mobilisation du personnel, Alain Claeys s'est dit ouvert à ce que " les discussions continuent " . Les négociations devraient reprendre en début de semaine prochaine. 

L'intersyndicale s'est félicitée de cette déclaration, mais annonce un deuxième préavis de grève concomittant à la reprise des négociations. " Notre combat continue. "

 

 

 

 

VIENNE

 FO Territoriaux lance un préavis de grève

FO Territoriaux lance un préavis de grève

Publié le 08/11/2017 à 04:55 | Mis à jour le 08/11/2017 à 04:55

SOCIAL 

POITIERS

Les représentants de FO déterminés à ne pas céder sur les cinq jours de travail supplémentaires. 
© Photo NR

Les négociations sur l’harmonisation du temps de travail des agents de la communauté urbaine de Grand Poitiers sont en ligne de mire.

La rencontre ce mercredi avec le président de la communauté urbaine de Grand Poitiers, Alain Claeys, sera déterminante aux yeux du syndicat FO Territoriaux. Les négociations sur l’harmonisation du temps de travail entre les EPCI (*) qui ont intégré la communauté urbaine et l’ancienne communauté d’agglomération de Grand Poitiers sont en effet sur le gril.
“ La rencontre d’aujourd’hui déterminante ”Les agents des anciennes EPCI effectuent 1.607 heures de travail par an, les agents de l’ancienne communauté d’agglo 1.572 heures par an. Or, « les 1.607 heures de travail seraient appliquées à l’ensemble des agents (3.500 personnes), ce qui représenterait 5 jours de plus par an sans modification des salaires », assurait le secrétaire FO Territoriaux, mardi matin, au centre d’animation des Couronneries.
« On ne peut accepter ça car on n’améliorerait pas le bien-être des agents. Il nous avait été dit en comité technique qu’aucun agent ne perdrait quelque chose », commentait Stéphane Renaudon, entouré de membres du bureau avant la tenue de leur assemblée générale. Un préavis de grève a donc été déposé pour vendredi, jour de la tenue du comité technique paritaire. Un rassemblement est prévu à 9 h dans la cour de l’Hôtel de Ville à Poitiers.
Les syndicalistes espèrent que l’employeur des agents territoriaux sera sensible à leurs arguments. « Nous ne sommes pas là pour aller au conflit mais pas davantage pour travailler bénévolement », déclarait le secrétaire général. Les instances de FO se réuniront ce mercredi soir pour faire le point sur la réunion avec Alain Claeys. Une intersyndicale composée de FO, la CGT et la CFDT se positionnera jeudi matin sur la grève.
(*) EPCI : Établissement public de coopération intercommunale.

 

 

 

 

08/11/2017 05:07 | Poitiers | POITIERS | Imprimer | 

FO Grand Poitiers prêt à la grève à propos du temps de travail

Le désaccord s'aggrave entre dirigeants et représentants des personnels de Grand Poitiers, dont Force Ouvrière.

Didier Bernus, 2 à droite au premier rang, entouré de membres du conseil syndical de Force Ouvrière Grand Poitiers.

sdelannoy

Le syndicat Force Ouvrière des agents territoriaux de Grand Poitiers s'est réuni hier en assemblée générale au centre d'animation des Couronneries, en présence de Didier Bernus, ancien secrétaire fédéral du syndicat des personnels des services publics et de santé. Dans le cadre des négociations avec Grand Poitiers résultant du passage à la communauté urbaine (CU) à 40 communes, FO fustige la volonté des responsables de la collectivité d'imposer un temps de travail de 1.607 heures par an, alors que les personnels de Grand Poitiers à 13 communes travaillaient 1.572 heures. « Cinq jours de travail en plus, sans revalorisation du salaire, c'est inadmissible », souligne Stéphane Renaudon, secrétaire de FO pour Grand Poitiers.
Didier Bernus a indiqué que ce cas de figure était fréquent depuis 2010 et la mise en place de la loi Notre sur la réorganisation des collectivités territoriales. Et la baisse constante des dotations d'État n'arrange rien...

Réunion de la dernière chance cet après-midi

Les responsables de Grand Poitiers doivent recevoir cet après-midi les syndicalistes. Si cette réunion de la dernière chance n'aboutit pas, ce sera la grève. Un préavis a été lancé avec la CGT et la CFDT pour un mouvement social le vendredi 10 novembre, jour de la prochaine réunion du comité technique paritaire sur la question. Le rassemblement des manifestants est prévu à 9h dans la cour de l'hôtel de ville de Poitiers.

Stéphane Delannoy

 

 

 

 

JC Mailly : « Une journée de manifestations et de grèves »

MERCREDI 1ER NOVEMBRE 2017 JEAN-CLAUDE MAILLY

 

Conformément à la résolution du Comité confédéral national de fin septembre, le Bureau confédéral a proposé une journée de mobilisation interprofessionnelle –le 16 novembre 2017– aux autres organisations syndicales de salariés, de lycéens et d’étudiants.

Un texte d’appel de plusieurs syndicats a été mis au point et adopté (« Mobilisation interprofessionnelle le 16 novembre 2017 »).

Il fait référence aux nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, à la question salariale et à la CSG, aux risques qui pèsent en matière de formation professionnelle ou d’Assurance chômage, aux atteintes au service public et à la protection sociale, ainsi qu’aux remises en cause des droits des jeunes, notamment pour l’entrée dans l’enseignement supérieur.

Quant aux modalités de cette journée, il s’agira de manifestations et de grèves.

Est-il besoin de le préciser ? Le Bureau confédéral respecte à la lettre le mandat donné par le CCN dans sa résolution précitée.

Il s’agit maintenant de réussir cette journée.

Parallèlement, les concertations/négociations se mettent en place sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’Assurance chômage. Force Ouvrière y participera en faisant valoir – ce que nous avons commencé à faire– nos positions et lignes rouges.

 

MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE LE 16 NOVEMBRE 2017

MERCREDI 25 OCTOBRE 2017

Une nouvelle réunion des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) et de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL, FAGE) s’est tenue hier soir au siège de la CFDT.

Elle a révélé des divergences sur l’analyse de la situation sociale (conséquences des mesures des ordonnances et premiers décrets, projets de PLF et de PLFSS, risques pesant sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle, etc.).

La CFDT, la CFTC et l’Unsa ont en outre d’entrée précisé leur refus de mobiliser. La CGC semble se réfugier derrière l’absence d’unité pour ne rien faire.

A partir de ses analyses et mandat du CCN (Comité confédéral national) du 29 octobre dernier, FO a proposé la date du jeudi 16 novembre à laquelle se sont ralliées les organisations décidées à une mobilisation.

Au final, les organisations FO, CGT, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL se sont accordées pour faire du jeudi 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

COMMUNIQUE : CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse : 
  de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ; 
  des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ; 
  de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ; 
  de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ; 
  de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ; 
  des atteintes au service public et à la protection sociale ;
les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.

 

 

 

 

Fonctionnaires : ils se feront entendre le 10 octobre

MARDI 19 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE FORGERONT

Les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets assurait ce 18 septembre le ministre de l’Action et des Comptes publics, M. Gérald Darmanin, en charge de la fonction publique… Rien n’est moins sûr. Alors que depuis le printemps par ces annonces le gouvernement fait monter la grogne et l’inquiétude chez les 5,4 millions d’agents des trois versants (État, territoriale, hospitalière) de la fonction publique, tous les syndicats ont décidé d’appeler les agents à une grève et des manifestations le 10 octobre.

Gel du point d’indice (base de calcul de tous les traitements/salaires des fonctionnaires) en 2018, remise en vigueur du jour de carence, suppression programmée de 120 000 postes en cinq ans (50 000 à l’État et 70 000 dans la Territoriale) ou encore absence de mesure pour le pouvoir d’achat en contrepartie de la hausse de la CSG… Face à ces annonces, les neuf organisations syndicales de la fonction publique dont les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) ont décidé le 15 septembre de lancer un appel à une journée de grève nationale, de manifestations et de rassemblements le 10 octobre prochain. Le secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly, a annoncé qu’il manifesterait lui aussi avec les fonctionnaires.

La date de cette action est symbolique. C’est en effet ce jour-là que doit avoir lieu le rendez-vous salarial entre les syndicats et le ministre de l’Action et des Comptes publics. Le ministre, en charge de la fonction publique, prévoit de faire des annonces en ce qui concerne l’agenda d’application du PPCR (protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations) ou encore à propos des mesures de compensation de la hausse de la CSG.

Pour ce dernier dossier précise Christian Grolier pour les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) alors qu’une deuxième réunion de travail est programmée le 26 septembre, pour l’instant le ministère ne propose que des mesures, non finalisées, et qui se borneraient à une compensation et non à un gain de pouvoir d’achat pour les fonctionnaires.

Plus largement, les syndicats, dont FO, s’interrogent sur la portée de la rencontre salariale du 10 octobre avec le ministre. Pour l’instant regrettent-ils les diverses annonces ministérielles ne vont pas dans le sens des promesses faites au cours de la campagne présidentielle. L’actuel chef de l’État déclarait alors j’augmenterai votre pouvoir d’achat rappellent les neuf organisations syndicales…

En cette mi-septembre et à quelques jours de la présentation (le 27 septembre) du projet de loi de finances pour 2018, le gouvernement fait de nouvelles annonces et celles-ci mêlent le froid et le chaud. Cela ne fait pas illusion. Nous savons pertinemment que c’est l’objectif budgétaire de réduction des dépenses qui prime regrette Christian Grolier.

Dépenses publiques : elles reculeront encore en 2018

Alors que le gouvernement vient de réévaluer la prévision de croissance pour cette année à 1,7% (contre une prévision initiale de 1,6%) le ministre de l’Économie, M. Bruno Le Maire annonçait lui ce 19 septembre que la diminution des dépenses publiques pour l’an prochain serait moins prononcée que prévue. Selon le ministre, le recul de ces dépenses publiques devra être de l’ordre de 16 milliards d’euros au lieu des vingt milliards annoncés initialement.

Il ne s’agit pas d’abandonner toutefois l’objectif de ramener le déficit public (État, collectivités territoriale, sécurité sociale) à 2,6% du PIB (produit intérieur brut) en 2018. En juillet dernier l’objectif était fixé à 2,7% du PIB. Par ailleurs rappelle le gouvernement, les dépenses publiques devront diminuer à hauteur de trois points de PIB d’ici 2022.

La veille, le 18 septembre, M. Gérald Darmanin indiquait lui qu’il n’y aurait « que » 1 600 suppressions de postes au sein de la branche État de la fonction publique en 2018 et aucun « rabot » appliqué aux dépenses publiques… Lesquelles diminueront toutefois de 0,7 point de PIB l’an prochain.

Pouvoir d’achat : les agents ont perdu 16% en seize ans

Le ministre annonce encore qu’il faudra trouver quatre milliards d’ici 2020 pour parachever le financement des mesures du PPCR imposé en 2015 par le gouvernement de M. Valls. Alors que celui-ci recherchait une approbation syndicale majoritaire du texte, le PPCR avait été rejeté par trois syndicats (FO, CGT, Solidaires) affichant ensemble un poids majoritaire au plan de la représentativité.

FO fustigeait ce protocole (entré progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2016) qui sous couvert d’une rénovation (étalée jusqu’en 2020) des grilles indiciaires/salariales allait induire, entre autres, un allongement des durées de carrières, des avancements ralentis et des promotions limitées.

Comble de l’ironie, au nom des économies budgétaires à réaliser, les mesures PPCR ne sont pas encore totalement financées aujourd’hui. Les promesses d’amélioration des carrières et des rémunérations sont donc loin d’être tenues pour tous les agents.

Elles le sont d’autant moins que les fonctionnaires ont dû affronter ces dernières années un gel du point d’indice. La période de gel a duré six ans (2010-2015) et n’a pas été compensée par la hausse infime de la valeur du point (0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017). Sur la période 2000 à 2016, la perte de pouvoir d’achat atteint 16% résume Christian Grolier. Le ministre assure toutefois que les fonctionnaires connaîtront cette année une augmentation de leur rémunération proche de 4% grâce au PPCR.

Salaires : FO rejette leur individualisation

Ce 18 septembre, M. Darmanin a ajouté une annonce qui ne participera pas forcément à calmer les esprits. Il considère ainsi que le système consistant en une hausse de la valeur du point d’indice pour augmenter les traitements/salaires des agents et donc leur pouvoir d’achat aurait en quelque sorte vécu. Pour le ministre l’augmentation du point d’indice, ça fait deux milliards d’euros de dépenses publiques mais très peu d’augmentation de pouvoir d’achat pour chaque agent public. Le ministre entend donc prendre davantage en compte, objectivement, le mérite…

Les fonctionnaires FO ont appris ce projet ministériel « par la presse » regrette Christian Grolier rappelant qu’une « dépense » de deux milliards pour la hausse du point d’indice correspond à une hausse du point largement supérieure à 1%. Le secrétaire général de l’UIAFP-FO (Union inter-fédérale FO des agents de la fonction publique) note par ailleurs que ce développement de la notion de mérite dans le cadre de la rémunération a déjà été évoqué par le chef de l’État.

Or développer la part du « mérite » dans le salaire signifie concrètement que le gouvernement entend accroître davantage encore l’individualisation des rémunérations des agents s’irrite FO. Une individualisation qui a déjà été renforcée à l’époque de la prime PFR (prime de fonction et de résultats) puis de nouveau encore depuis janvier dernier —à l’État et dans la branche de la fonction publique Territoriale— à travers la mise en place du RIFSEEP (le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel) rappellent les fonctionnaires FO.

Le Rifseep déconnecte le grade du montant et du niveau de la primesoulignent-ils, opposés par ailleurs à tout projet de différenciation du point d’indice selon les versants de la fonction publique ainsi que l’avait suggéré le chef de l’État le 17 juillet dernier.

C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique appellent des agents à une journée de grève et de manifestations le 10 octobre. Les fonctionnaires « exigent » notamment une véritable « négociation salariale ».

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Hausse de la CSG : les agents publics refusent d’être les dindons de la farce

 

 

 

Fonction Publique : tous mobilisés le 10 octobre !

Publié le 15 Septembre, 2017 - 17:43

Fédération

La résistance et la mobilisation, en organisant le rapport de force sur des revendications précises, sont nécessaires face à l'ampleur des attaques et des mesures de régression sociale dirigées contre l'ensemble des fonctionnaires, des salariés et des droits collectifs (code du travail, conventions collectives , statuts, protection sociale, retraites, salaires, services publics, contre- réformes territoriales et hospitalières, conditions de travail, emplois ..) 

La Fédération et l'UIAFP reviendront en début de semaine prochaine sur l'orientation défendue tout au long de cette reunion par la délégation FO.

- Tract

 

 

 

Force ouvrière ne manifestera pas contre la forme du Code du travail le 12 septembre

Le secrétaire national de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, annonce dans un entretien aux "Echos" que le syndicat a décidé "à l'unanimité" de ne pas participer à cette journée d'action. 

"Il y a eu un vrai dialogue social." Dans un entretien filmé aux Echos, mercredi 30 août, Jean-Claude Mailly, secrétaire national de FO, annonce que le syndicat a "pris la décision à l'unanimité de ne pas participer" à la journée d'action du 12 septembre, lancée par la CGT et Solidaires. 

"On part d'un projet ultralibéral – je ne dis pas qu'il ne l'est plus –, mais je raisonne toujours dans les négociations avec trois colonnes : ce qu'on obtient, ce qu'on évite et ce sur quoi on n'est pas d'accord. Et je suis sûr qu'il y aura des éléments dans les trois", explique le leader syndical.

"Le gouvernement a fini par bouger"

Selon Les Echos, Jean-Claude Mailly se montre relativement confiant sur la question de la hiérarchie des normes sociales"La branche est remise en selle sur toute une série de points et peut-être même sur des points nouveaux", se félicite ainsi le leader syndical. "Le gouvernement a fini par bouger, peut-être insuffisamment, on verra demain", poursuit-il. Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit présenter aux partenaires sociaux les cinq ordonnances qui réforment le Code du travail jeudi matin. 

"Nous avons fait notre travail de syndicalistes pragmatiques, qui est de dire 'on discute point par point' et après on se positionnera sur là où ça va, là où ça ne va pas", explique Jean-Claude Mailly. Comme le rapportent Les Echos, Force ouvrière a demandé à l'exécutif une loi d'évaluation de la réforme du Code du travail, afin d'étudier son impact sur plusieurs années. 

 

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 4 septembre 2017

LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017

Les ordonnances sur le Code du travail ont été rendues publiques par le gouvernement.

La commission exécutive souligne le travail réalisé par la confédération depuis trois mois en application du réformisme militant qui se traduit par l’obtention de certaines garanties et le blocage de nombreuses dispositions.

A contrario, nombre d’éléments constituent aujourd’hui une régression sociale et sont en tant que tels inacceptables, ce qui explique notamment que dans les consultations officielles et obligatoires qui seront organisées, FO votera contre, et ce d’autant qu’à la lecture des textes d’autres éléments négatifs apparaissent.

Par ailleurs la commission exécutive considère qu’il faut d’ores et déjà examiner les possibilités de recours juridiques et estime qu’il est important que les confédérations syndicales puissent échanger rapidement entre elles sur la situation.

Elle demande au Bureau Confédéral d’examiner toute initiative permettant de développer les positions FO.

Adoptée : 28 pour ; 5 contre.

 

 

 

 

 

Communiqué intersyndical

« Le service public, moi j’y tiens, arrêtons la casse ! »

Le 7 mars 2017 toutes et tous en grève

Les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU, dans la continuité des actions menées depuis plusieurs mois (Loi MAPTAM, NOTRe, Loi El Khomri, ATSEM …) appellent l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève et de manifestations du 7 mars 2017.

La casse des services publics s’amplifie partout avec :

- La mise en place de la réforme territoriale, qui s’accompagne de mutualisations des services, de mobilité forcée, de remise en cause du temps de travail, de privatisations de services…

- La baisse des dotations de l’état (DGF), qui entraîne notamment pressions sur les effectifs, suppressions de postes (non-remplacement de départ à la retraite, fin de contrats de non titulaires…), fermetures de services, dégradation de nos conditions de travail…

- La mise en place du RIFSEEP qui accentue l’individualisation de la rémunération ;

- La revalorisation du point d’indice largement insuffisante, ne compensant pas les pertes de rémunération accumulées depuis de trop nombreuses années ;

- La remise en cause des droits conquis, des primes, de l’action sociale, du 1% CNFPT…

Tout cela conduit à une situation historiquement catastrophique dans nos collectivités, causée par les politiques d’austérité menées depuis plusieurs années par les différents gouvernements au service de la finance.

Depuis le 1er janvier la situation des agents se détériore encore plus avec :

- La fusion des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (40% de disparitions) ;

- La création de nouvelles métropoles ;

- La création de communes nouvelles, qui interviendront en 2017.

Des dizaines de milliers de postes sont menacés ! Les modalités d’organisation du temps de travail sont remises en cause pour en allonger la durée !

Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se multiplient, ils s’inscrivent dans la durée.

Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’enseignement, la Sécurité sociale, ces conflits dans nos collectivités viennent confirmer notre constat, que toutes ces remises en causes s’attaquent au service public qui est un gage d’égalité de traitement de tous les citoyens, attaquant par la même l’ensemble des salariés qui le servent.

Nous nous devons d’organiser la résistance face à ces attaques concertées contre le service public local.

Les Fédérations CGT-FO-Sud Santé et Action sociale appellent, elles aussi à la grève le 7 mars sur le champ social, sanitaire et médico-social, dans le public comme dans le privé, pour la défense d’une santé publique accessible à toutes et à tous et pour la défense de la protection sociale. Ce combat pour notre système de soins solidaire est évidemment aussi le nôtre.

D’autres appels à l’action ont été lancés à l’État, dans le secteur de la protection sociale et chez les retraités pour le 7 mars.

Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques et porter les revendications, nos organisations ont décidé de prendre leurs responsabilités et appellent les agents territoriaux à participer massivement aux côtés de nos collègues hospitaliers et de l’État à la mobilisation nationale du 7 mars dans la Fonction publique.

Et parce qu’au-delà des attaques actuelles, les propositions et annonces qui émergent du débat électoral et qui remettent en cause nos acquis collectifs (emplois, statuts, protection sociale …) nous imposent, agents publics, de prendre la parole et d’exprimer notre profond attachement au service public et à la Fonction publique.

Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des services publics et de la protection sociale, pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité professionnelle femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires, pour les créations de postes indispensables, pour de meilleures conditions de travail, pour le droit à la formation professionnelle.

TOUTES-TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 7 MARS

Montreuil, le 9 février 2017

NB: la manifestation est nationale rien n'est organisé à Poitiers

 

 

 

 

FO va mettre fin au mano a mano avec la CGT

« Si Jaurès lisait la loi travail, il se retournerait dans sa tombe », a ironisé Jean-Claude Mailly en réponse à Jean-Christophe Cambadélis.

Pour Jean-Claude Mailly, la journée d'action de jeudi prochain est la dernière contre la loi travail.

Ce n'était pas le but recherché, mais Jean-Christophe Cambadélis a rendu un fier service à Jean-Claude Mailly. Le premier secrétaire du PS a raillé il y a quelques jours la venue, ce samedi, du numéro un de FO à la Fête de l'Huma pour un débat avec les autres leaders syndicaux opposés à la loi travail - une première pour Force ouvrière, qui s'est construit sur l'anticommunisme. « Ses prédécesseurs doivent se retourner dans leur tombe », a déclaré le dirigeant socialiste. Lors de son meeting de rentrée, ce jeudi à Marseille, le leader de FO lui a répondu vertement. « Si Jaurès lisait la loi travail, il se retournerait dans sa tombe, et que Jean-Christophe Cambadélis s'occupe de ses oignons, il a assez à faire avec le PS. » Il a été applaudi. Le symbole que constitue le rendez-vous de samedi à la Fête de l'Huma indispose un certain nombre de syndicalistes FO qui ont connu l'époque du mur de Berlin. Mais personne n'ose le dire haut et fort, signe qu'une page générationnelle se tourne dans l'organisation.

« La CGT, c'est notre ennemie, comme les autres »

Autre chose est le mano a mano entre Force ouvrière et la CGT déclenché par la loi travail. Têtes de cortège, meetings, interviews... Depuis le début du conflit, Jean-Claude Mailly et Philippe Martinez s'affichent ensemble. Le soufflet de la mobilisation étant retombé, cela commence à devenir un sujet en interne à Force ouvrière. Franck Bergamini, le jeune secrétaire général de l'Union départementale des Bouches-du-Rhône FO, où les relations avec la CGT sont tendues, s'en est fait l'écho : « En aucun cas, il n'est question de fusion ou de rapprochement. Très rapidement, on va arrêter tout ça. La CGT, c'est notre ennemie, comme les autres. Notre indépendance en dépend. »

« Ce n'est pas la première fois que nous sommes dans l'unité d'action sur un problème particulier », a justifié Jean-Claude Mailly, qui a échoué au printemps à obtenir des gestes du gouvernement. Mais il a aussi annoncé la fin du « bout de chemin » de FO avec la CGT, mais aussi avec la FSU et Solidaires. S'il a continué à taper dur sur la réforme du Code du travail et le gouvernement, il a prévenu que le 15 septembre serait la dernière journée d'action à laquelle FO appellerait. Il a expliqué que « le combat va se mener autrement »,avec des actions juridiques. La priorité de FO, désormais, c'est l'élection dans les TPE fin novembre. Jean-Claude Mailly se refuse à tout pronostic. La confédération joue en tout cas moins gros que la CGT et la CFDT. Elle est assurée de rester troisième. Avec un score de 16 % dans le privé, l'enjeu, pour elle, est de réduire l'écart avec les deux autres, qui vont se disputer la première place.

Leïla de Comarmond, Les Echos

Envoyée spéciale à Marseille

 

 

- Intervention Yves COTTELAT, secrétaire général de la fédération FORCE OUVRIERE des services publics et de santé:

https://youtu.be/8RWcnBYBEy4

 

JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016

DEBRAYAGES /GREVES / MANIFESTATIONS

INTERSYNDICAUX - INTERPROFESSIONNELS

 

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES – CNT-SO

 

MANIFESTATION 14H00 POITIERS

Bd de Lattre de Tassigny

 

MOBILISATIONS DANS LA VIENNE

DANS TOUTES LES ENTREPRISES PRIVÉES

ET TOUTES LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES

 

ABROGATION DE LA LOI SCÉLÉRATE

« EL KHOMRI / TRAVAIL »

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL !

NON A LA REGRESSION SOCIALE !

 

 

 

 

JEUDI 23 JUIN 2016

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO

14H30 POITIERS

GARE DE POITIERS

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

NON A LA REGRESSION SOCIALE !

TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

-Rémunérations :

· Augmentation de 8 % de la valeur du point d'indice ;

· Attribution de 50 points d'indice uniformes pour tous ;

· Revalorisation des pensions.

 

-Carrières :

· Rétablissement de la durée minimum pour la prise d'échelon ;

· Revalorisation significative des ratios promus/promouvables, première étape vers un déroulement de carrière linéaire.

 -Effectifs/conditions de travail :

· Arrêt des suppressions de postes ;

· Création des emplois statutaires nécessaires aux collectivités et établissements de la fonction publique hospitalière pour l'accomplissement de leurs missions de service public.

 - Service public :

· Arrêt des baisses budgétaires initiées par la politique d'austérité, le Pacte de responsabilité et la baisse des finances publiques ;

· Abandon des contre-réformes territoriales et hospitalières.

 

 

 

 

 

 

 

 

La manifestation nationale à Paris a été un succès avec 1 million de manifestants auxquels il faut ajouter les manifestants dans les départements.

Nous remercions tous les militant(e)s qui ont, pour certains d’entre eux, fait de longs trajets.

Le 14 juin marque un rebond de la mobilisation. Nous réinterpellons, dès ce soir, le gouvernement et le Président de la République pour qu’ils sortent de leur tour d’ivoire et deviennent réalistes.

Ce projet de loi multi minoritaire ne passera pas.

Amitiés syndicalistes.

Jean-Claude MAILLY

Secrétaire général

 

 

 

 

DECLARATION DU COMITE NATIONAL

DES 31 Mai, 1er et 2 JUIIN 2016 A BARCARES

 

TOUS EN GREVE LE 14 JUIN A PARIS

 

La conférence de branches de la fédération des personnels des services publics et de santé, réuni en conférence de branches à Barcarès a procédé à une analyse et une discussion sur la situation particulière marquée par une mobilisation, engagée depuis trois mois, pour le retrait du projet de loi dit de « travail ».

 DéclarationCe texte, imposé en première lecture par l’utilisation du 49-3, est massivement rejeté par les salariés et la population qui continue majoritairement à désapprouver le projet de loi. Celui-ci constitue un recul social sans précédent contre le code du travail et l’ensemble des garanties collectives conquises après les grèves de 1936 et au lendemain de 1945.

 La conférence de branches condamne la position cabrée et agressive, du gouvernement et du MEDEF, à l’égard des organisations syndicales et des centaines de milliers de salariés du privé et du public qui se mobilisent avec leurs organisations FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, Unl et Fidl depuis des semaines par la grève et la manifestation.

 Le comité national d’avril 2016 avait, dans sa résolution générale, appelé au blocage du pays si le gouvernement maintenait son projet au soir du 28 avril.

 C’est le cas, et les grèves s’étendent dans plusieurs secteurs, c’est pourquoi la conférence de branche considère que c’est le moment pour tous de se mobiliser pour le retrait de la loi Travail.

 C’est le moment de préparer la grève interprofessionnelle le 14 juin et la manifestation nationale à Paris la plus massive possible.

Pour cela, il nous reste deux semaines. Deux semaines pour préparer minutieusement  et  précisément l’organisation de la grève et de la montée à Paris.

Le CN a procédé à une première centralisation des objectifs et des dispositions qui sont prises par nos syndicats, nos groupements départementaux en relation avec les Unions Départementales qui organisent les moyens de transports pour monter à Paris. La Fédération se fixe l’objectif de 10 000 militants et adhérents présents le 14 juin. 

Zone de Texte: Fédération des Personnels
des Services Publics et
des Services de Santé
Force Ouvrière
 
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Le CN invite toutes les structures de la Fédération à prendre dès maintenant dans les instances, toutes les dispositions pour que la manifestation nationale du 14 juin soit massive, de contacter tous les syndiqués pour qu’ils s’inscrivent, pour qu’ils inscrivent leurs collègues et de multiplier les réunions dans les services, les établissements, ainsi que les assemblées des personnels pour discuter de la grève et de sa reconduction.

 C’est maintenant, tous ensemble public et privé, que nous pouvons imposer un recul sur le projet de loi et son article 2, qui remet en cause le principe de faveur et la hiérarchie des normes. Un tel recul, constituerait un point d’appui considérable pour la satisfaction des revendications les plus urgentes dans nos secteurs en matière de salaires, de conditions de travail, d’effectifs, de service public et permettrait d’obtenir l’abrogation des différentes lois et contre-réformes territoriales et hospitalières.

 

Le secrétariat fédéral                              Barcarès,  le 2 Juin 2016

 

 

 

CONSULTATION/PETITION

LOI TRAVAIL

(« votation citoyenne »)

 

 

Bonjour,

Comme il a été convenu avec les autres organisations en lutte contre la loi Travail, vous trouverez ci-joint :

§         le document explicatif (annexe 1),

§         le bulletin de vote (annexe 2)

Le but étant bien sûr qu’il y ait le plus de signatures possibles.

Tous les bulletins contre la Loi Travail feront l’objet d’un dépôt au Président de la république la deuxième quinzaine de juin, toutes organisations confondues.

Le bulletin est à retourner :

- soit par courrier : au Syndicat FO – 47 rue Jean Valade – 86000 Poitiers

- soit par mail : syndicat.fo@poitiers.fr

 

Merci de votre participation.

 

Amitiés syndicales

 

                                                                           Le Secrétaire Général,

 

                                                                           Stéphane RENAUDON

 

- courrier consultation

- bulletin de vote

 

 

 

 

JEUDI 19 MAI 2016

GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU - SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

 

14H00 POITIERS

Place de Provence

 

 

 

Pour un syndicalisme réformiste

Même s'il est opposé à la « loi travail », Force ouvrièe défend le réformisme et plaide pour que le syndicalisme soit un maillon du progrè social. D'autres syndicats sont réormateurs et préèent jouer un rôe sociéal.

Par JEAN-CLAUDE MAILLY

Pour qualifier les syndicats qui trouvent que le projet de loi sur le travail va dans le bon sens, des ministres les qualifient de réformistes.

Par opposition à ceux qui demandent le retrait du projet de loi, qualifiés, eux, de contestataires. D’une manièe générale, nous sommes habitué aux visions binaires de type oui/non ou pour/ contre, notamment caractéistiques des processus rééendaires. Mais, au-delàde cette vision quelque peu simplifié, voire simpliste, l’opposition réormiste/contestataire ne peut pas dérire le syndicalisme.

Si une opposition entre deux termes a existé c’est entre réformiste et révolutionnaire, entre syndicalisme de classe et syndicalisme du bien commun en tant que corps interméiaire.

Aujourd’hui, le syndicalisme volutionnaire organisé n’existe plus. Cela signifie-t-il que tous les syndicats sont réformistes ? Non.

NOUS N’ACCOMPAGNONS JAMAIS UN GOUVERNEMENT, QUEL QU’IL SOIT.

De la même manière que Jean Jaurès disait « le courage c’est d ’aller à l’idéal et de comprendre le réel », nous considéons que le pragm atisme syndical ne saurait s’exonéer de l’idél d’éancipation, sauf àperdre son sens, son cap, sa raison d’êre.

Force ouvrièe est une organisation réormiste. Notre réormisme s’est toujours exprimé sans déier, par un attachement au principe et àla pratique du contrat collectif et de la néociation qui va de pair, pour nous, avec la libertéde comportement et l’indéendance du syndicat.

Cela se traduit notamm ent par la signature de nom breux accords, àtous les niveaux, quand nous jugeons que le compromis est effectivem ent atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas certains accords quand, justement, nous pensons que le compromis est mauvais. Par ailleurs, et l’un de nos slogans historiques est de ce point de vue rééateur (« un syndicat, pas un parti »), nous considéons qu’en déocratie syndicat et parti ont des rôes difféents. Tous deux relèent de la déocratie par mandat, repréentative, mais le syndicat représente les salariés (actifs, chôeurs et retraité) quand le parti s’adresse aux citoyens. D’autres ont une conception difféente du syndicat. Ce dernier doit êre porteur d’un projet de sociéé impliqué dans la gestion de l’entreprise ou de l’Etat, autogestionnaire hier et cogestionnaire aujourd’hui. Ce syndicalisme-là se rapproche du mode de fonctionnement des partis politiques : il mise beaucoup sur les élections et est favorable aux référendums. Une autre difféence réside dans le rapport à la Réublique : nous sommes profondéent attaché aux principes réublicains et à leur mise en oeuvre rélle. Ainsi, l’égalité de droits impose le niveau national de négociation dans la branche quand d’autres prônent la décentralisation de la négociation au niveau de l’entreprise.

INDÉPENDANCE Nous sommes réformistes. Ils sont réformateurs. Ils donnent au syndicat un rôle sociétal, là où nous lui donnons un rôle social. L’antonyme de « réformateur », c’est d’ailleurs « conservateur ». Cela explique pourquoi Laurent Berger, secréaire général de la CFDT, dit : « C’est la réforme ou le statu quo. » L’antonyme de réformiste, c’est réctionnaire. C’est pourquoi nous soutenons une réforme - quand elle relève du rôe du syndicat - si elle est pour nous synonyme de progrè social. Sinon, nous la combattons comme nous le faisons actuellement pour la « loi travail ». C’est aussi pourquoi nous n’accompagnons jamais un gouvernement quel qu’il soit. Etre réformiste militant impose l’indépendance du syndicat. Etre réformateur non. ■

J

Jean-Claude Mailly est secrétaire général de la Confédération générale du travail-Force ouvrière

 

Alain BARREAU, Secrétaire Général, Union Départementale de la Vienne

Comme vous le savez toutes et tous, l'intersyndicale nationale, dont FORCE OUVRIERE, maintient la plus forte des pressions possibles pour obtenir le retrait total sinon l'échec total de la Loi EL KHOMRI.

Rappelons nous tous : la Loi sur le Contrat Première Embauche de VILLEPIN Premier Ministre avait été promulguée ... MAIS les décrets d'applications n'étaient jamais sortis enfouissant ad vitam aeternam la Loi...

C'est notre combat au pire pour la loi EL KHOMRI.

En conséquence FOVIENNE est dans la rue avec tous ses syndicats et section syndicales Jeudi 19 MAI 2016.

Nous préparerons donc le camion sono dès 9H00 JEUDI au siège de l'UD après le café croissant de 8H30.

Je compte sur celles et ceux qui se rendront disponible pour nous aider.

Je sais que la période est dure pour tout le monde ... je vous demande de serrer les dents et de ne rien lâcher sur le terrain auprès de tous nos collègues de travail et de nos adhérents. Vous devez mobiliser même si c'est dur.

Jean-Claude MAILLY présidera notre Congrès à VOUILLE le vendredi 3 JUIN 2016 où toutes et tous d'entre vous avez l'exigence, le devoir d'être présent en militants syndicalistes engagés et déterminés.

Nous devons être à la hauteur des enjeux, des dangers et des évènements.

D'ailleurs le 3 JUIN la CGT tient son congrès également à Jaunay-Clan.

Nous ne devrons rien lâcher sur notre mobilisation militante de nos adhérents au Congrès FO Vienne.

Notre Secrétaire Général JEAN-CLAUDE MAILLY ne peut pas moins rassembler que MARTINEZ à la CGT.

Mes camarades il en va de notre crédibilité et de notre fierté et honneur dans la Vienne.

Alors en avant toute. Oui c'est dur! Mais quand la tempête sera passée et que nous aurons réussi à botter la loi et rassembler pour notre 28ème Congrès la satisfaction sera douce pour nous tous.

Je compte sur chacune et chacun d'entre vous mes camarades, mes amis.

Courage, mobilisons et en avant !

Amitiés 

alain

 

 

JEUDI 19 MAI 2016

GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

14H00 les Couronneries

PLACE DE PROVENCE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JEUDI 28 AVRIL 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE FORCE OUVRIERE – CGT – FSU

SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

14H00 POITIERS

PLACE DE FRANCE

RUE D’OSMOY

 

ARRIVEE DE LA MANIFESTATION

PLACE DU MARECHAL LECLERC

INTERVENTIONS DES SYNDICATS

 

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

Vidéo : https://youtu.be/CjdQyH7dCis

Préparer activement la grève et les manifestations du 28 avril

Publié le 13 Avril, 2016 - 18:34

Tel est le titre de l'éditorial de Jean-Claude MAILLY Secrétaire Général Force Ouvrière, en ce 13 avril que vous découvrez ci-après, ainsi qu'un diaporama sonore l'accompagnant...

"Le président de la République déclarait récemment qu’il ne voulait pas d’une société de précarisation mais d’une société en mouvement.

Pour le mouvement, il devrait être satisfait en ce moment !

Depuis le 9 mars jusqu’au 9 avril, en passant par le 31 mars et dans la perspective d’une nouvelle mobilisation le 28 avril, nombreux sont celles et ceux qui se mobilisent pour le retrait du projet de loi Travail, un projet socialement régressif, économiquement pervers et irrespectueux des modalités de la république sociale.

Entre la version 1 du projet de loi, légèrement amendée après les mobilisations du 9 mars et le succès de la pétition « loi Travail, non merci », la version 2, étudiée par la Commission des affaires sociales, a reçu une flopée d’amendements sachant que, dans la pratique, cela se négocie avec le gouvernement !

À chaque mobilisation, quelques reculs qui font déjà hurler le président du Medef qui continue à se tromper de siècle, oscillant entre l’anti-syndicalisme primaire et le corporatisme.

Il n’en reste pas moins que non seulement de nombreuses régressions demeurent, mais que surtout la philosophie générale, à savoir l’inversion de la hiérarchie des normes, persiste, ce que reconnaît le rapporteur à l’Assemblée nationale.

Le combat pour le retrait n’est donc pas terminé !

Pour avoir une loi de progrès social, il faut tout remettre à plat et pratiquer une réelle concertation sans être intimidé par les rodomontades libérales.

Quand on mesure les dégâts chez nos voisins européens de la décentralisation de la négociation collective, on se bat effectivement pour les droits sociaux, dont l’emploi, pour les générations actuelles et futures.

Ajoutons, au titre du « dialogue social », que nous avons saisi le gouvernement qui n’a pas respecté, selon nous, l’article L1 du Code du travail, article qui avait été adopté après le retrait du CPE ! Au passage, le non-respect du Code du travail s’est accompagné du côté du Parlement, et aux dires mêmes de la présidente de la Commission des affaires sociales, d’une absence totale d’informations préalables.

Dans l’histoire sociale de la France depuis 1945, Force Ouvrière a toujours eu un rôle important, notamment au regard de la place, du rôle, des modalités et de la conception de la négociation collective.

C’est ce que nous confirmons actuellement, fidèles à notre indépendance et à notre réformisme.

C’est parce que la « loi Travail nuit beaucoup » qu’il faut la retirer. D’ores et déjà, il faut activement préparer la grève et les manifestations du 28 avril, à la veille de l’ouverture de débats au Parlement."

 

 

05 avril 2016

SAMEDI 9 AVRIL 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU

SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

ORGANISATIONS DE JEUNESSE

 

10H00 POITIERS

PLACE DE LA PREFECTURE

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

CONDITIONS D’ORGANISATION DE LA MANIFESTATION

 

10H00 Départ de la Manifestation

· Préfecture

· Rue Carnot

· Rue de la Tranchée

· Avenue de Libération

· Avenue du 8 mai

Arrivée de la Manifestation

· Castorama

Prise de parole d’Alain BARREAU

 

 

 

 

 

 

FEDERATION GENERALE DES FONCTIONNAIRES FORCE OUVRIERE 18/03/2016

LOI TRAVAIL : LES FONCTIONNAIRES N’EN VEULENT PAS NON PLUS ! 31 MARS 2016 : GREVE

La nouvelle version du projet de loi Travail, appelée loi « El Khomri », continue de remettre en cause le Code du Travail, les garanties collectives et accords de branche du secteur privé. C’est déjà cette politique qui s’applique dans la Fonction publique.

Extraits : 1. « Le renforcement de la légitimité des accords d’entreprise par le déploiement de la règle de l’accord majoritaire et l’introduction d’un principe de consultation des salariés. »

Cette nouvelle règle permettrait aux patrons de contourner allégrement les organisations syndicales. Si les organisations syndicales refusent majoritairement un accord et que des organisations moins représentatives le portent, le patron pourrait consulter directement les salariés et ainsi contourner les syndicats. C’est bien ce qu’a fait le Premier ministre en passant en force pour imposer le protocole PPCR malgré l’absence d’accord majoritaire. On peut aussi faire le parallèle entre le transfert des accords de branche vers les accords d’entreprises et celui des décisions ministérielles nationales vers les décisions locales des préfets de région… l’inégalité est en route !

2. « Rationalisation des branches professionnelles en passant de 700 à 200 ». Comment ne pas faire le rapprochement évident avec la réduction du nombre de corps dans la Fonction publique de l’Etat (de 1 100 à 320 en 10 ans), qui se poursuit à cause du protocole PPCR pour atteindre 250, en niant les spécificités des missions attachées aux statuts particuliers. A cela s’ajoute la volonté de supprimer les 3 versants de la Fonction publique faisant fi de toutes les spécificités propres à l’Etat, à la Territoriale et à l’Hospitalière.

Mais surtout le projet de Loi travail s’en prend directement et immédiatement au Statut général avec la « création du compte personnel d’activité » dans la Fonction publique.

Le CPA à ce stade, contient le CPF (Compte personnel de Formation) et le C3P (Compte personnel de prévention de la pénibilité). L’UIAFP-FO reste totalement opposée à son instauration dans la Fonction publique. Les statuts sont jugés trop contraignants pour déplacer les agents en cas de restructuration. Une formation professionnelle imposée et individualisée serait alors l’outil de la mobilité forcée. Des droits à la formation individualisée déconnectés des statuts seraient surtout un instrument de plus de la Boite à outils RH pour accompagner les restructurations, les réformes territoriales et imposer à l’agent de discuter seul ses conditions de reclassement avec son compte personnel. Quant au C3P, il remettrait en cause le service actif fixé par corps pour développer le compte individuel pénibilité. Les agents publics (tant fonctionnaires que contractuels) ont des droits individuels pour la formation et la pénibilité dans le cadre collectif du Statut général et de statuts particuliers. Il faut les améliorer et non les supprimer.

Ainsi, à tous les niveaux, de manière directe ou indirecte, la loi Travail aurait un impact sur les fonctionnaires et agents publics.

C’est pourquoi la FGF-FO appelle tous les fonctionnaires et agents publics avec leurs syndicats à faire grève et manifester le 31 mars 2016. Un préavis de grève sera déposé en ce sens.

Ensemble défendons le statut général, les garanties collectives et nos droits

 

 

Grève le 31 mars - Loi travail, c’est non

LUNDI 21 MARS 2016 SITE INTERNET FORCE OUVRIÈRE

 

 

 

UN RESULTAT AU GOUT AMER !

1,2 % = INSUFFISANT POUR FO LE COMPTE N’Y EST PAS

Annick Girardin, nouvelle Ministre de la fonction Publique vient d’annoncer

aux organisations représentatives de la fonction publique les augmentations

de la valeur du point d’indice décidées par le gouvernement pour 2016 et

2017.

Ce sera 0,3 % en année pleine pour 2016 et 0,55% pour 2017 !!!

Concrètement cela se traduira par :

- une augmentation de 54 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie C à l’échelle 3 au 7ème échelon (4,5 euros/mois) ;

- une augmentation de 56 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie C à l’échelle 5 au 7ème échelon (4,66 euro/mois) ;

- une augmentation de 81 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie A au septième échelon (6,75 euros/mois).

Nous sommes loin des revendications portées par Force Ouvrière et de

l’attente des fonctionnaires, à savoir une augmentation de 50 points d’indice

pour tous et une revalorisation de 8% !!

Pour Force ouvrière, les mobilisations des agents publics les

26 janvier et 9 mars ainsi que la préparation de la grève interprofessionnelle

du 31 mars ont contraint le gouvernement à changer ses plans et revoir à la

hausse ses propositions. Elles restent néanmoins très insuffisantes.

Après la mobilisation du 31, qui doit être massive et faire reculer le

gouvernement par le retrait de la Loi « travail », nous devons envisager un

mouvement d’ampleur pour combattre la destruction organisée de la

fonction publique par les réformes territoriales et hospitalières, et obtenir de

réelles négociations salariales.

FONCTION PUBLIQUE

UN VRAI TRAVAIL = UN VRAI SALAIRE

Le Secrétariat Fédéral Paris, le 17 mars 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI 9 MARS 2016

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES –CFE-CGC -CNT-SO – UNEF - ORGANISATIONS DE JEUNESSE

14 HEURES POITIERS Place d’Armes

 

à RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE POUR LE RETRAIT TOTAL

DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

 

 

Loi El Khomri : tous concernés !

Mobilisation du 9 mars 2016.

  

Cher(e)s Camarades,

 Plusieurs structures de notre Fédération nous ont interrogés concernant la journée de mobilisation du 9 mars prochain.

 Nous vous indiquons que nous n’avons pas déposé de préavis de grève pour cette journée.

 Nous vous avons adressé une circulaire fédérale mardi 1er mars indiquant que, dans la continuité de la position confédérale, nous invitons nos syndicats à se rapprocher des Unions Départementales pour rejoindre les initiatives locales venant de syndicats d’étudiants et des pétitionnaires.

 L’intersyndicale Confédérale se réunit aujourd’hui pour discuter de la mobilisation à venir contre le projet de loi El Khomri, la délégation FO porteuse du mandat : « LOI TRAVAIL FO DIT NON »,

va se positionner pour une journée de grève interprofessionnelle le
31 mars 2016.

 Nous vous communiquerons les décisions prises par l’intersyndicale avant la fin de la semaine, et nous déposerons en temps et en heure les préavis de grève aux différents ministères couvrant les champs de notre Fédération.

  

CommuniquéLe Secrétariat Fédéral                                                                      Paris,  le   3 mars 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vienne- Poitiers - Social

Les syndicats ne siégeront pas au comité technique

04/11/2015 05:38

Les responsables FO, CGT et CFDT des trois collectivités (Ville, CCAS et Grand Poitiers) ont marqué leur désapprobation face à la méthode employée par les élus.

Les syndicats des territoriaux ont décidé de ne pas siéger au comité technique prévu ce vendredi. Ils réclament plus d’écoute et de concertation.

L'annonce de la remise à plat de l'organigramme de la Ville et de l'agglo il y a quelques jours dans nos colonnes (lire NR des 23 et 24 octobre) n'en finit pas de faire des vagues.
Les syndicats présents dans les trois collectivités (Ville, agglo et CCAS) représentant un peu plus de 3.000 agents, ont tenu hier une conférence de presse conjointe pour annoncer officiellement leur refus de siéger ce vendredi au comité technique.
Pour FO, la CGT et la CFDT, réunis pour la circonstance en intersyndicale, la coupe est pleine…

" On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! "

Dans un contexte de mutualisation (2016) puis d'agrandissement de l'agglomération (2017), les trois syndicats ne contestent pas la remise à plat de l'organigramme et l'adaptation des services. C'est la méthode qu'ils désapprouvent. « Surpris » de découvrir dans la presse la présentation de ce nouvel organigramme, ils en appellent dans un courrier adressé hier aux élus, « au respect du dialogue social et des instances paritaires ».
« On a été reçus lundi une demi-heure par le maire et le directeur général des services, indique Stéphane Renaudon pour Force ouvrière. Et on a redit qu'on ne pouvait pas accepter ça. »
« Nous souhaitons être associés et concertés, insiste de son côté la CFDT. Quel que soit le niveau hiérarchique aujourd'hui, dans la collectivité, les choses sont imposées, point ! C'est donc aussi sur le management qu'on veut interpeller les élus. On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! »
« On n'est pas contre un nouvel organigramme, ajoute Vincent Bohan pour la CGT. Par contre, il faut de la concertation avant. On est depuis un moment dans une gestion purement comptable des collectivités alors que derrière tout cela il y a des êtres humains… »
La balle est maintenant dans le camp de l'employeur. Ce dernier dispose d'un délai de quinze jours pour réunir un nouveau comité technique.

Jean-Michel Gouin

 

Vienne- Poitiers – Social

Organigramme ville-agglo : FO et CGT vent debout

24/10/2015 05:41

Les deux syndicats n’apprécient pas que le directeur général des services ait présenté l’organigramme de la ville et de l’agglo avant le comité technique.

 

Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO En juin déjà, le syndicat CGT des personnels territoriaux, Territoriaux, entouré du bureau du syndicat, avait refusé de siéger à un précédent comité technique paritaire.

La réunion du comité technique paritaire est programmée pour le 6 novembre*. Le directeur général des services n'avait pas à communiquer sur le nouvel organigramme de la ville et de l'agglomération avant cette date.Le syndicat CGT des personnels territoriaux (ville, agglomération, CCAS) de Poitiers est vent debout contre la méthode. Sur le fond, il ne dit rien. « Nous n'allons pas utiliser les méthodes que nous reprochons au directeur général des services ». Dans un communiqué le syndicat se déclare « surpris de découvrir dans la Nouvelle République de ce vendredi la présentation du nouvel organigramme par M. Martin, directeur général de services. Monsieur le député-maire de Poitiers semble avoir oublié qu'il existe des syndicats dans sa collectivité ! Oups pardon, " des partenaires sociaux " qui doivent être consultés en comité technique paritaire pour émettre un avis sur toute modification de l'organigramme. »

FO pourrait ne pas siéger

« Or, poursuit la CGT, ce comité technique se réunira le 6 novembre. Mais apparemment, le député maire préfère communiquer par voie de presse avant tout débat avec les représentants du personnel. Débat qui pourrait déboucher sur un avis différent de la présentation décrite dans la NR. Chacun pourra mesurer le niveau du " dialogue social " à la mairie. »
Le syndicat Force Ouvrière, malgré une tradition plus consensuelle, a la même réaction. « A 6 h ce vendredi en découvrant la presse, j'ai cru que le comité technique avait eu lieu, ironise Stéphane Renaudon, secrétaire général FO des personnels territoriaux, dans un courrier qu'il a envoyé dès hier aux conseillers municipaux qui siègent au comité technique. Nous ne sommes pas contre le fait que la mairie communique ce sujet, mais dans le respect du dialogue social et des structures paritaires. De telles méthodes peuvent nous conduire à modifier notre comportement. Nous allons consulter nos instances pour savoir s'il est utile de siéger quand la question de l'organigramme sera évoquée ou de ne pas siéger complètement. » Au passage, FO relève que le comité technique était prévu le 15 octobre. «Sans explication, il a été décalé au 6 novembre.»
Sur le fond, Stéphane Renaudon relève que « des directeurs généraux n'apparaissent plus et que la police municipale passe sous l'autorité directe du maire et du directeur général des services. »

* Le service communication confirme cette date. Jeudi, M. Martin avait donné à la NR la date du 5.

 

 

en savoir plus

2.221 équivalents temps plein

La Ville, l'agglomération et le CCAS emploient au total 2.221 équivalents temps plein. Soit quelque 2.500 personnes.
Les deux collectivités et le CCAS réunis constituent le deuxième employeur sur Poitiers après le CHU.

la phrase

« L'organigramme a été revu en concertation avec tous les acteurs internes de Poitiers et Grand Poitiers »

La réforme territoriale introduite par la loi NOTRe engage les collectivités sur la voie de l'innovation et invite chaque territoire à repenser ses activités dans une dimension spatiale plus large. Tels sont les nouveaux défis auxquels Grand Poitiers et Poitiers se préparent actuellement, indiquent la municipalité et le bureau de l'agglomération dans un communiqué qui veut réagir aux propos tenus par les syndicats sur les réseaux sociaux à la suite de la publication hier dans la NR de l'article sur la remise à plat de l'organigramme conjoint de la ville et de l'agglomération.
« Ces challenges constituent autant d'opportunités pour le développement et l'attractivité de la ville comme de l'agglomération. Éric Martin, directeur général des services en fonction depuis le mois de mai, n'a eu de cesse de poursuivre le travail de concertation initié par son prédécesseur, Marc Barreau, pour amorcer cette transition vers le futur schéma territorial. C'est donc à la suite de mois d'écoute et d'échanges, qu'un projet d'organigramme a vu le jour.
Présenté aux élus, aux directeurs de services et aux agents jusqu'au début du mois d'octobre, le projet de nouvel organigramme ne sera bien évidemment validé qu'à la suite du comité technique - auquel siègent les syndicats - prévu le 6 novembre, conformément à la législation en vigueur. »
Reste à savoir si FO et la CGT viendront au rendez-vous.

Jean-Jacques Boissonneau

 

 

 

Vienne - Poitiers -

Plus de 1.500 dans la Vienne contre l'austérité

L’appel à la grève lancé au plan national a été entendu à Poitiers et Châtellerault. Au total plus de 1.500 personnes ont défilé contre l’austérité.

 Sous la menace d'un plan social ou déjà informés de leur prochain licenciement, ce sont plusieurs dizaines de salariés d'Itron, de Mory Global, Autoliv Isodelta qui ont pris la tête du cortège des manifestants hier après-midi à Poitiers.

Du mal à imaginer son avenir

1.200 actifs et retraités se sont rassemblés à la gare répondant ainsi à l'appel à la grève interprofessionnelle lancé par les syndicats FO, CGT, FSU, Solidaire, dans le cadre d'un mouvement national contre dixit Alain Barreau, secrétaire général de l'UD FO, « le Pacte d'austérité du gouvernement ». Lutte Ouvrière, le PCF ou encore Europe Ecologie les Verts s'étaient joints également au défilé, comme quelques jeunes. A 18 ans, Esteban, en Bac pro Ebénisterie, n'est pas là par hasard. 
Il est en colère, inquiet. « On a peur parce qu'à l'heure actuelle, nos parents survivent à cause des problèmes d'emploi, de chômage, d'impôts. » Il a du mal à imaginer son avenir professionnel. « Après mon bac pro, je ne suis pas sûr de décrocher un contrat auprès d'un artisan pour poursuivre son apprentissage. C'est déjà difficile d'obtenir un stage, alors… » Le lycéen poitevin rejoint le cortège et trois autres copains. Il participera au défilé, jusqu'au bout, à travers les rues du Plateau jusqu'à la place Leclerc pour la prise de parole, sous les fenêtres du député maire.
> A Châtellerault, l'appel national a été relayé par l'union locale CGT. Après s'être rassemblées devant la mairie, 300 personnes ont défilé boulevard Blossac pour dénoncer la politique menée par le gouvernement. « On n'a jamais eu autant de mesures anti-ouvrières, contre le peuple », affirme Jean-Yves Huet, un des responsables de l'organisation syndicale.

 > Voir la vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr

 

Succès de la mobilisation interprofessionnelle pour les revendications !

Suite à l’appel de FO, la CGT, Solidaires et la FSU à une journée de grève interprofessionnelle et à des manifestations, les salariés du pays ont répondu massivement à la mobilisation ce jeudi 9 avril. Plus de 80 défilés se sont déroulées à travers le pays. À Paris 150 000 personnes ont participé à la manifestation (de 13h00 à 18h30) et au total plus de 300 000 salariés du privé comme du public ont battu le « pavé ».

Les personnels des collectivités territoriales, des établissements de santé (publics comme privés) et des structures sociales et médico-sociales ont participé activement à la grève et aux manifestations. Subissant de plein fouet les conséquences de la politique d’austérité (baisse des budgets, blocage des salaires, réduction des effectifs, dégradation des conditions de travail, recul du service public, etc.) les personnels du public comme du privé de ces secteurs exigent l’arrêt de cette politique et la réponse à leurs revendications :

Augmentation des salaires, des traitements et des pensions,

Arrêt des suppressions de postes,

Retrait des projets de lois Macron, de décentralisation et santé,

Arrêt du pacte de responsabilité et du plan de réduction des dépenses publiques (54 milliards d’€ jusqu’en 2017),

Octroi des moyens budgétaires nécessaires notamment aux services publics.

Autrement dit,
l’austérité ça suffit, place au social !

Le gouvernement comme les fédérations patronales ne peuvent rester sans répondre aux revendications et à l’exigence d’ouverture immédiate de négociations !

Dans le cas contraire, ils prendraient la responsabilité d’une dégradation profonde et durable du climat social.

Le Secrétariat Fédéral

 

 

NEGOCIATIONS PPCR :

FIN DES AVANCEMENTS A LA DUREE MINIMALE, RATIOS FIXES DANS LES DECRETS STATUTAIRES :

DES PROPOSITIONS INACCEPTABLES POUR LA FPT

Lors de la réunion d’ouverture des négociations sur les Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations, certaines propositions visant notamment la Fonction Publique Territoriale ont été avancées par Mme LEBRANCHU et son cabinet.

Force Ouvrière considère que plusieurs d’entre elles sont tout simplement, inacceptables.

Fixation des ratios promus/promouvables dans les décrets statutaires :

Cette disposition bloquerait, quasiment, toute possibilité d’améliorer les ratios. En effet, les décrets statutaires sont très difficiles à modifier.

Pire, cela mettrait fin aux ratios négociés dans nos collectivités, souvent bien supérieurs à ceux pratiqués par l’état et la Fonction Publique Hospitalière.

FO n’acceptera pas de laisser bloquer le déroulement de carrière des agents territoriaux !

Mettre fin aux avancements au minimum : pour la Ministre, il s’agit d’une mesure d’équité entre les différentes fonctions publiques.

Pour Force Ouvrière, cette proposition n’est ni juste ni acceptable. Une mesure de justice consisterait à améliorer les avancements d’échelons dans les 2 autres versants de la fonction publique, et non à les détériorer dans la FPT ! De plus cette dernière viendrait amplifier la perte de pouvoir d’achat que les agents subissent de plein fouet, depuis 5 années !

Allongement des durées de carrière : l’argument avancé est qu’un agent ne doit pas être bloqué en fin de grille avant d’arriver en situation de faire valoir ces droits à la retraite.

Couplée aux ratios définis dans les décrets statutaires, cette mesure risque d’enfermer les agents dans leur grade pour la quasi-totalité de leur carrière.

Pour FO, il existe d’autres solutions telles que l’amélioration des ratios locaux et de véritables possibilités de promotion interne.

Toutes ces annonces, auxquelles il faut ajouter les conséquences de la réforme territoriale et son cortège de fusions et de mutualisations sont autant de raisons pour se mobiliser le 9 avril prochain, dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle.

TOUS EN GREVE ET MANIFESTATIONS LE 9 AVRIL

Le Secrétariat Fédéral Paris, le 2 avril 2015

 

GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE

SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR PUBLIC

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE

JEUDI 9 AVRIL 2015

POITIERS À 14H30 PARVIS GARE

(AVEC FO VIENNE, CGT, FSU, SOLIDAIRES, FA-FP )

CONTRE l’austérité et la rigueur budgétaire

CONTRE la réforme territoriale

CONTRE le pacte de responsabilité des entreprises

CONTRE la loi libérale (Macron)

Destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement

FO VIENNE REVENDIQUE

1. l’augmentation générale des salaires, des retraites, des pensions des allocations, et des minimas sociaux (secteurs privé et public)

2. l’arrêt des licenciements et des suppressions d’emplois, de postes de travail dans le secteur privé et le secteur public

3. une politique créatrice d’emploi avec un vrai contrat de travail, un vrai statut, un vrai salaire. Combattre et réduire le chômage.

4. une politique industrielle nationale ambitieuse créatrice d’emploi et de croissance. Changer de politique économique est incontournable, indispensable.

5. la défense et le renforcement de la protection sociale collective solidaire et égalitaire particulièrement de la Sécurité Sociale de 1945. La préservation des droits et de tous les régimes sociaux.

6. la défense, la garantie, le renforcement et la promotion de la Fonction Publique laïque, du Service Public Républicain, du Statut Général de la Fonction Publique.

Buxerolles le 18 mars 2015

 

Succès de la mobilisation interprofessionnelle pour les revendications !

Suite à l’appel de FO, la CGT, Solidaires et la FSU à une journée de grève interprofessionnelle et à des manifestations, les salariés du pays ont répondu massivement à la mobilisation ce jeudi 9 avril. Plus de 80 défilés se sont déroulées à travers le pays. À Paris 150 000 personnes ont participé à la manifestation (de 13h00 à 18h30) et au total plus de 300 000 salariés du privé comme du public ont battu le « pavé ».

Les personnels des collectivités territoriales, des établissements de santé (publics comme privés) et des structures sociales et médico-sociales ont participé activement à la grève et aux manifestations. Subissant de plein fouet les conséquences de la politique d’austérité (baisse des budgets, blocage des salaires, réduction des effectifs, dégradation des conditions de travail, recul du service public, etc.) les personnels du public comme du privé de ces secteurs exigent l’arrêt de cette politique et la réponse à leurs revendications :

Augmentation des salaires, des traitements et des pensions,

Arrêt des suppressions de postes,

Retrait des projets de lois Macron, de décentralisation et santé,

Arrêt du pacte de responsabilité et du plan de réduction des dépenses publiques (54 milliards d’€ jusqu’en 2017),

Octroi des moyens budgétaires nécessaires notamment aux services publics.

Autrement dit,
l’austérité ça suffit, place au social !

Le gouvernement comme les fédérations patronales ne peuvent rester sans répondre aux revendications et à l’exigence d’ouverture immédiate de négociations !

Dans le cas contraire, ils prendraient la responsabilité d’une dégradation profonde et durable du climat social.

Le Secrétariat Fédéral

 

 

FO, CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle le 9 avril

 

FO, la CGT et Solidaires appellent à une journée de grève interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.

Par cette action qui doit permettre de « faire converger » les revendications et « exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné les trois organisations.

Les structures syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s et les chômeurs-ses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette intersyndicale.

Assistant à la rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera sa décision début mars.

Construire le rapport de force

Cette décision d’action commune contre l’austérité avait été largement évoquée au début du mois de février lors du XXIIIe Congrès de la Confédération FO qui se tenait du 2 au 6 février à Tours. En conclusion de la résolution générale adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués avaient en effet appelé à « construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat ».

Dans ce cadre et dans le prolongement du rassemblement national du 16 décembre à Paris, organisé par FO et qui avait « permis de réaffirmer les positions et revendications », le Congrès avait donc arrêté « le principe d’une journée nationale de grève interprofessionnelle ».

Au diapason avec les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de « passer à l’étape supérieure » pour « contrer cette austérité suicidaire », les délégués avaient acté au sein de la résolution générale la demande de « l’arrêt de l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi Macron ou encore de la réforme territoriale.

A l’issue du Congrès, la Confédération FO avait pris contact avec les sept autres organisations syndicales afin d’organiser une rencontre qui jette les bases des modalités d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la FSU et Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début février la nécessité d’organiser une journée de mobilisation pour s’opposer à la politique d’austérité.

 

 

 

Cher(e)s camarades,

 

Suite à la Commission Exécutive Confédérale de ce jour et conformément à la résolution générale de notre récent congrès confédéral de Tours, il est indispensable de tout mettre en œuvre, à tous les niveaux de l’organisation, pour réussir l’appel à une journée de grève interprofessionnelle le 9 avril 2015.

 Pour ce qui la concerne la Confédération fera rapidement tract et affiche dans cette perspective.

 Cette journée du 9 avril sera prioritairement jugée en fonction du taux de grévistes. Il est donc de notre responsabilité collective d’en assurer la réussite.

 S’agissant de l’appel à manifester le 9 avril, il appartient à chaque structure de voir si elle décide de venir à Paris ou de manifester localement ou régionalement. Dans le cas présent, même si les manifestations sont importantes elles sont aussi complémentaires par rapport à l’appel à la grève.

 Nous comptons donc sur chaque union départementale et fédération pour la réussite du 9 avril 2015.

 Amitiés Syndicalistes.

 

FO, CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle le 9 avril

 

FO, la CGT et Solidaires appellent à une journée de grève interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.

Par cette action qui doit permettre de « faire converger » les revendications et « exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné les trois organisations.

Les structures syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s et les chômeurs-ses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette intersyndicale.

Assistant à la rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera sa décision début mars.

Construire le rapport de force

Cette décision d’action commune contre l’austérité avait été largement évoquée au début du mois de février lors du XXIIIe Congrès de la Confédération FO qui se tenait du 2 au 6 février à Tours. En conclusion de la résolution générale adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués avaient en effet appelé à « construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat ».

Dans ce cadre et dans le prolongement du rassemblement national du 16 décembre à Paris, organisé par FO et qui avait « permis de réaffirmer les positions et revendications », le Congrès avait donc arrêté « le principe d’une journée nationale de grève interprofessionnelle ».

Au diapason avec les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de « passer à l’étape supérieure » pour « contrer cette austérité suicidaire », les délégués avaient acté au sein de la résolution générale la demande de « l’arrêt de l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi Macron ou encore de la réforme territoriale.

A l’issue du Congrès, la Confédération FO avait pris contact avec les sept autres organisations syndicales afin d’organiser une rencontre qui jette les bases des modalités d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la FSU et Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début février la nécessité d’organiser une journée de mobilisation pour s’opposer à la politique d’austérité.

 

 

Journée de grève interprofessionnelle du 9 avril

Déclaration des organisations syndicales : CGT, FO et Solidaires

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

 

 

 

 

 

 

Réunion le 19 mai 2014 sur les Parcours Professionnels, Carrières et

Rémunérations.

Pour FORCE OUVRIERE c’est une mascarade !

 

Le 15 mai 2014, des dizaines de milliers de fonctionnaires et agents publics ont cessé le travail et manifesté pour revendiquer l’amélioration de leur pouvoir d’achat, de leurs carrières et de leurs conditions de travail, notamment par une augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice, l’attribution uniforme de 50 points d’indice sur la grille indiciaire, la refonte de la revalorisation de la grille indiciaire (C,B,A).

La réponse du Premier ministre est claire : il n’y aura rien, absolument rien pour les

fonctionnaires !

La promesse d’une revalorisation liée au taux de croissance n’est ni crédible, ni recevable.

FO porte sans équivoque l’amélioration des carrières des agents. Cependant, pour pouvoir engager une négociation sérieuse sur l’amélioration des carrières des fonctionnaires il y a un préalable : entendre les revendications des organisations syndicales sur la

revalorisation du point d’indice.

Le gouvernement persiste dans sa politique d’austérité suicidaire. C’est un obstacle majeur à toute réelle négociation en faveur des carrières et des rémunérations. Il doit retirer le pacte de responsabilité et le plan d’économies de 54 milliards €.

Dans ces conditions, FO ne participera pas à la réunion du 19 mai au Ministère de la Fonction publique sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations.

Nous ne participerons pas à une énième réunion qui prépare la suivante… c’est une

mascarade, le gouvernement se moque clairement des interlocuteurs sociaux et des

personnels.

La balle est dans le camp du Gouvernement, faute de réponse aux revendications, il prendra la responsabilité d’une nouvelle dégradation du climat social.

Fait à PARIS, le 15 mai 2014

 

 

                           

Le 15 mai 2014

Les agents des Fonctions Publiques se mobilisent pour dire «STOP» à la baisse du pouvoir d’achat avec les organisations syndicales de la Vienne

CFDT – CFTC – CGT – FA-FP – FO.86 - FSU – Solidaires – UNSA

1 - Des rémunérations revalorisées.

La politique d’austérité fait

peser, depuis des années, une contrainte lourde sur les rémunérations des agents dans la Fonction publique :

• Blocage de la valeur du point d’indice, ralentissement des avancements, stagnation des grilles indiciaires.

• La politique salariale privilégie l’individualisation des rémunérations au détriment du dispositif collectif. La part des primes et indemnités augmente par rapport au traitement de base.

C’est pour cela qu’il faut :

Une revalorisation immédiate du point d’indice

La refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications

L’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire

2 - Des emplois publics de qualité correspondant aux besoins.

Pour la qualité de l'emploi public

dans toute la Fonction publique, les conditions de travail n’en fi-nissent plus de se dégrader.

Les abandons de mission, les suppressions d’emploi, la détérioration des conditions matérielles font perdre le sens du travail et créent des situations intenables pour les agents.

Les organisations syndicales dénoncent la précarisation de l’emploi public et la multiplication des emplois à temps incomplet.

Ce que nous voulons :

Des emplois pour faire face aux besoins

Le développement des garanties pour les contractuels

Des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents

La possibilité d’exercer des missions de service public dans des conditions décentes.

Pour tous et partout sur tout le territoire, des services publics efficaces qui

répondent aux besoins d’aujourd’hui et qui anticipent ceux de demain.

Tous ensemble manifestons jeudi 15 Mai 2014

À Poitiers - 14 h00

Promenade des Cours

 

POUR LES FONCTIONNAIRES FO, LA COUPE DE L’AUSTÉRITÉ EST PLEINE

Source: Valérie Forgeront - FO Hebdo

 

MANUEL VALLS ANNONCE

UN SUPER PLAN D'AUSTERITE

 

INACCEPTABLE

 

En confirmant le plan de 50 milliards d'économies pour financer le pacte de responsabilité, le Premier Ministre et son gouvernement s'obstinent à baisser le pouvoir d'achat des fonctionnaires !

Ils s'obstinent à diminuer le Service Public.

Le Chef du gouvernement a annoncé la poursuite du gel du point d'indice jusqu'en 2017, cela fera au total 8 années sans augmentation !

C'est aussi un blocage des prestations sociales et le gel des pensions de retraites jusqu'en octobre 2015 ! !

Ça SUFFIT !!!

Une nouvelle fois le gouvernement entend faire subir aux fonctionnaires, éternels boucs émissaires, les conséquences de sa politique d'austérité.

FORCE OUVRIERE dénonce depuis plusieurs mois cette politique qui avec une réduction de dotation de 11 milliards d'euros aux collectivités territoriales s'ajoutant aux 4,5 déjà prévus, amènera pour nos concitoyens, moins de service public, des fermetures de services et la suppression des prestations.

Avec la réduction du nombre des régions, la suppression des départements, l'accélération des intercommunalités, c'est l'Europe des régions qui est annoncée. L'égalité républicaine est menacée !

La mise en place des métropoles et la mutualisation forcée des services auront des conséquences néfastes sur la carrière et les conditions de travail des agents.


 

Ça SUFFIT !!!


 

Les collectivités locales sont les premiers investisseurs publics et leurs agents assument, souvent dans des conditions difficiles, les missions qui leurs sont confiées.

FO rejette et condamne toutes mesures économiquement suicidaires et socialement destructrices !

La Fédération des Services Publics et de Santé FO appelle l'ensemble des agents à se mobiliser pour stopper cette politique d'austérité.

 

GREVE ET MANIFESTATIONS, JEUDI 15 MAI 2014
avec FORCE OUVRIERE pour exiger :

 

  • Le retrait du pacte de responsabilité et l'annulation des coupes budgétaires de 50 milliards,


 

  • L'augmentation immédiate des salaires par la revalorisation de 8 % de la valeur du point d'indice et l'attribution uniforme de 50 points sur la grille indiciaire,


 

  • La défense du statut, l'amélioration des carrières et l'intégration des primes dans le traitement,


 

  • L'abrogation de la Loi MAPTAM (Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles),


 

  • Le rejet de tous actes de décentralisation supplémentaires : maintien de tous les départements !

 

  • L'arrêt des plans de mutualisations de services et des suppressions de postes,

 

  • Le maintien des services et des emplois publics locaux et le rejet de toute privatisation.

 

 

 

 

Communiqué de presse

15 mai 2014 : FORCE OUVRIERE appelle à la grève

dans la Fonction Publique

Dans la poursuite de la journée d’actions interprofessionnelles du 18 mars 2014 contre la politique d’austérité menée par le gouvernement, FORCE OUVRIERE appelle l’ensemble des agents publics des trois versants (Etat, Territorial et Hospitalier) à cesser le travail le 15 mai prochain.

Après avoir entendu le discours de politique générale du Premier ministre Manuel Vall, FO constate que l’austérité reste la règle et va s’accentuer avec le maintien du pacte de responsabilité et de solidarité et la réduction de 50 milliards des dépenses publiques.

Cette politique impose aux trois versants des économies qui :

  • réduiront de façon importante l'accès aux services publics et leur qualité,

  • remettront en cause l'égalité républicaine,

  • s'attaqueront au statut des personnels et réduiront encore plus leur pouvoir d'achat et les effectifs.


Aussi FO estime que la seule réponse possible à cette politique suicidaire ne peut être que la mobilisation et la grève !


Pour FO, une autre politique par la relance de la consommation est possible. Pour cela il faut augmenter les salaires et améliorer les carrières.

De même FO rappelle le rôle essentiel du Service public, source permanente de cohésion sociale, mais aussi d’amortisseur social en temps de crise. C’est pour cela que FORCE OUVRIERE exige le maintien et la pérennisation des services publics avec les effectifs nécessaires pour un meilleur accueil et un meilleur service rendu aux usagers et des conditions de travail adaptées pour les agents publics.

FO appelle l’ensemble des organisations syndicales qui partagent ses revendications à engager le même rapport de force en appelant également à la grève.

En appelant à la grève le 15 mai 2014, Force Ouvrière :


 

  • Revendique le retrait du pacte de responsabilité et la réduction des 50 milliards d’euros de dépenses publiques qui l’accompagnent,

  • Revendique l’augmentation immédiate de 8 % de la valeur du point d’indice et l’attribution de 50 points d’indice sur l’ensemble de la grille indiciaire,

  • Défend le statut général, les statuts particuliers, les catégories et attend du Premier ministre un engagement fort sur ces points confortant une fonction publique de carrière,

  • Exige la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire permettant des carrières attractives,

  • Réclame l’arrêt de la MAP (suite de la RGPP) responsable notamment des suppressions d’effectifs liées au redéploiement et de la dégradation des conditions de travail,

  • Rejette tous actes de décentralisation supplémentaires qui auraient pour objectif de faire disparaître les départements ou diminuer le nombre de régions avec toutes les conséquences désastreuses en terme d’abandon des missions et de statut des personnels,

  • Réclame la suppression de la loi HPST (Hôpital Patient Santé Territoire).

Le 15 mai 2014 avec FORCE OUVRIERE,

tous en grève pour défendre son statut, ses missions

et revendiquer l’amélioration du pouvoir d’achat !


 

Fait à PARIS, le 15 avril 2014

 

 

Communiqué FO 8 avril 2014

Les fédérations de fonctionnaires se sont réunies le jeudi 3 avril. La CGC et FO étaient excusées (les responsables FO des trois versants était retenus au CCN). 

 

FSU, CGT, CFDT, UNSA , CFTC, SOLIDAIRES et FA-FPT ont arrêté un communiqué commun et un appel à une « journée nationale d'action et de mobilisations » le 15 mai prochain sur la question salariale et aussi sur celle de l’emploi.

 En réponse à un mail de la FSU, nous invitant à nous adjoindre au texte d’appel pour le  15 mai (sans pouvoir en modifier quoi que ce soit), l’UIAFP/FO a envoyé hier un courrier  à toutes les organisations syndicales.

 Quant aux suites à donner à une action commune spécifique à la Fonction publique sur les 3 versants, FO en partage la nécessité et l’urgence. 

 Pour autant, l’UIAFP/FO est surprise par la tonalité du corps de mail qui, certes, encourage les absents à cette réunion à se joindre à la démarche que vous avez arrêtée à cette occasion, mais également lui impose ses choix et ses revendications, le projet étant déclaré non amendable… 

 FO a toujours été favorable à l’action commune quand elle s’appuie sur des revendications claires et partagées. Cela a été le cas le 18 mars dernier contre la politique d’austérité, les « annonces liées au pacte de responsabilité, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées » avec la CGT, la FSU et Solidaires. 

 Nous nous sommes battus collectivement, notamment pour améliorer le pouvoir d’achat de tous les salariés, pour dire stop aux suppressions de postes, pour défendre le service public et pour défendre la protection sociale. 

Aussi, l’UIAFP-FO vous propose d’intégrer dans le projet de communiqué commun Fonction publique, les éléments  suivants de revendications :

 

·         La condamnation des mesures d’économie sur les dépenses publiques pour un montant de 50 milliards d’euros, confirmées par le nouveau gouvernement, en appui du pacte de responsabilité, 

·         La condamnation de la MAP (suite de la RGPP) responsable notamment des suppressions d’effectifs liées au redéploiement et de la dégradation des conditions de travail, 

·         La condamnation des différents actes de décentralisation aux conséquences désastreuses en terme d’abandon des missions et des conséquences sur les personnels, 

·         La suppression de la loi HPST 

 Par ailleurs, pour l’UIAFP/FO il paraît important de préciser le montant revendiqué de la revalorisation de la valeur du point d’indice ainsi que l’attribution supplémentaire de points d’indice en mesures de rattrapage de perte de pouvoir d’achat. 

 Enfin, sur le chantier des carrières et rémunérations, des éléments tels que la défense du statut, le maintien des catégories et le refus d’une négociation axée sur les ressources humaines mériteraient d’être intégrés. 

 Voilà les éléments qui devraient être intégrés pour compléter et préciser le cahier revendicatif pour l’appel commun. 

 L’UIAFP/FO, concluait le courrier en indiquant qu’elle serait attentive aux réponses qui seraient apportées par les autres syndicats, c’est à dire, la pris sen compte ou non de ces  revendications et au premier chef une caractérisation et une condamnation du pacte de responsabilité et des  50 milliards d’économies sur les dépenses publiques, dont le quotidien les Echos (daté du 7 avril) annonçait que d’ici 2017, l’État devrait réaliser environ 17 milliards d’économies, tandis que la Sécurité sociale contribuera à hauteur de 23 milliards d’euros et les collectivités pour 10 milliards.

Ces réponses à nos propositions seront déterminantes pour que FO se  détermine en faveur d’un appel commun. 

 Nous vous tiendrons informés des réponses.

 Amitiés syndicalistes

 

Le Secrétariat Fédéral

 

 

 

 

Vienne - Poitiers - Social

Pacte de responsabilité difficile à défaire

19/03/2014 05:35
Quelques centaines de personnes ont manifesté, hier, à Poitiers. - Quelques centaines de personnes ont manifesté, hier, à Poitiers.Quelques centaines de personnes ont manifesté, hier, à Poitiers.
 

Quelques centaines de personnes ont manifesté, hier, à Poitiers.

 

Quelque 700 personnes (1) ont battu, hier après-midi, le pavé poitevin en répondant à l'appel de l'intersyndicale (FO, CGT, Solidaires et FSU) pour dénoncer le pacte de responsabilité. Une mobilisation faible eu égard à l'enjeu de cette ligne politique « Hollande-Medef » : « Le point central du pacte de responsabilité est, explique Guy Charré, secrétaire général adjoint FO, porte-parole de l'intersyndicale, la suppression du financement des allocations familiales par les entrepreneurs. » « Nous estimons que cette cotisation est du salaire différé. Qu'en sera-t-il demain de l'assurance-maladie ? »

Les manifestants, très remontés contre cette décision, ont tenu à rappeler l'objectif par un slogan : « On s'est battu pour la gagner, on se battra pour la garder : la sécu, elle est à nous. » Refrain repris tout au long de la mobilisation qui s'est déroulée en circuit court dans la capitale régionale du Poitou-Charentes, la préfecture étant le terminus. Pour une prise de parole publique, place Artistide-Briand, de Force ouvrière. Une délégation de cette organisation syndicale a été reçue par un collaborateur de la préfète. « La CGT attend toujours le rendez-vous avec Mme la préfète », a souligné, Catherine Giraud, secrétaire général de l'Union départementale CGT. Qui dénonce cet étrange mariage de la gauche avec le patronat. Qui va payer ? « C'est la population française », a rappelé la leader syndicale.

(1) 850 personnes selon les syndicats, 650 selon la police. A Châtellerault, 350 manifestants ont été comptabilisés (lire en page 21). (2) Grévistes dans la fonction publique : 4,33 % (enseignants du 1er degré) ; 6,34 % (enseignants du 2d) ; 0,73 % (autres personnels).

Didier Monteil

 

 

                    NR 14 mars 2014

 

 

pour l'augmentation générale des salaires...

Cela ne peut plus durer ! A l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaire :

Cela ne peut plus durer ! A l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaire : Contre l’austérité, contre le pacte de responsabilité, Pour l’emploi, l’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois statutaires nécessaires, Pour le statut et la défense des droits collectifs, Pour la sécurité sociale, Pour le service public républicain

Pour l’augmentation générale des salaires Cela ne peut plus durer ! Depuis plusieurs semaines, les déclarations du gouvernement concernant le secteur public se multiplient : gel de la valeur du point d’indice confirmé, gel des avancements, effort contributif des traitements les plus élevés. Les fonctionnaires et agents publics doivent contribuer aux 53 milliards d’€ d’économies imposées d’ici 2017 ! Ces mesures «d’abaissement du coût du travail», qui participent à la politique d’austérité, s’inscrivent dans la mise en œuvre des traités budgétaires européens et de la réduction des dépenses publiques. Le salaire des fonctionnaires et agents publics stagne, voire régresse, depuis 2010 du fait du gel de la valeur du point d’indice. En 14 ans, depuis 2000, les prix ont augmenté de 24,64 % (indice INSEE) et les salaires des fonctionnaires et agents publics n’ont augmenté que de 10 %. Résultat : perte de pouvoir d’achat de 14 % ! Ça suffit ! Avec FO, exigeons : - l’augmentation immédiate de 8% de la valeur du point d’indice, - l’attribution immédiate de 50 points pour tous (soit 230 €), 1ères mesures de rattrapage de la perte de pouvoir d’achat, - un minimum de rémunération correspondant à 120 % du SMIC, - la revalorisation des grilles indiciaires et l’amélioration des déroulements de carrière.

• Contre l’austérité, contre le pacte de responsabilité,
• Pour l’emploi, l’arrêt des suppressions de postes et la
création des emplois statutaires nécessaires,
• Pour le statut et la défense des droits collectifs,
• Pour la sécurité sociale,
• Pour le service public républicain.

Tous en Grève et participation massive
aux manifestations et rassemblements
mardi 18 mars 2014
A l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaire.

Paris, le 10 mars 2014

 

 

 

 

- tract pour les salaires

- tract pour l'emploi

- tract pour le service public

 

Pour l’augmentation générale des salaires

Cela ne peut plus durer

Depuis plusieurs semaines, les déclarations du gouvernement concernant le secteur public se multiplient :

gel de la valeur du point d’indice confirmé, gel des avancements, effort contributif des traitements les plus élevés.

Les fonctionnaires et agents publics doivent contribuer aux 53 milliards d’€ d’économies imposées d’ici 2017 !

Ces mesures «d’abaissement du coût du travail», qui participent à la politique d’austérité, s’inscrivent dans la mise en oeuvre des traités budgétaires européens et de la réduction des dépenses publiques.

Le salaire des fonctionnaires et agents publics stagne, voire régresse, depuis 2010 du fait du gel de la valeur du point d’indice.

En 14 ans, depuis 2000, les prix ont augmenté de 24,64 % (indice INSEE) et les salaires  des fonctionnaires et agents publics n’ont augmenté que de 10 %.

Résultat :

perte de pouvoir d’achat de 14 % !

Ça suffit !

Avec FO, exigeons :

--‐ l’augmentation immédiate de 8% de la valeur du point d’indice,

--‐ l’attribution immédiate de 50 points pour tous (soit 230 €), 1ères mesures de rattrapage de la perte de pouvoir d’achat,

--‐ un minimum de rémunération correspondant à 120 % du SMIC,

--‐ la revalorisation des grilles indiciaires et l’amélioration des déroulements de carrière.

Contre l’austérité, contre le pacte de responsabilité,

Pour l’emploi, l’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois statutaires nécessaires,

Pour le statut et la défense des droits collectifs,

Pour la sécurité sociale,

Pour le service public républicain.

Tous

en Grève et participation massive aux manifestations et rassemblements

mardi 18 mars 2014

A l’appel des organisations syndicales

FO, CGT, FSU et Solidaire.

Paris,

le 10 mars 2014

 

 

 

 

 

APPEL

A LA GREVE ET A LA MOBILISATON

LE 18 MARS 2014

Les fédérations CGT des services publics et FORCE OUVRIERE des services publics et de santé refusent et condamnent les politiques d’austérité poursuivies par le gouvernement qui ont déjà amené et amènent des conséquences désastreuses pour la fonction publique territoriale, les agents et, en corolaire, sur le service publique territorial rendu aux citoyens.

Après plusieurs années de blocage de la valeur du point d’indice, après l’augmentation de la cotisation CNRACL, les suppressions et réductions drastiques d’effectifs… les fonctionnaires territoriaux en ont assez !

C’est pourquoi nos fédérations appellent à la grève, à la mobilisation le 18 mars sur des revendications claires pour :

- La reconnaissance du rôle de la fonction publique territoriale, de ses missions et du travail de ses agents ;

- L’augmentation immédiate du point d’indice gelé depuis 5 ans ;

- Le rattrapage immédiat de la perte de pouvoir d’achat par une réelle revalorisation des grilles indiciaires ;

- Les créations de tous les emplois nécessaires permettant d’assurer un service public de proximité de qualité au profit de tous les citoyens ;

- L’amélioration des conditions de travail.

En outre :

- Elles considèrent que l’adoption de la loi M.A.P.A.M et l'entrée en vigueur effective de la loi sur la réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 vont, à travers les mutualisations à marche forcée dans un contexte d'austérité budgétaire renforcée, entraîner des conséquences néfastes sans précédent pour le service public et les agents qui l'assurent au quotidien.

D’ores et déjà, nos fédérations ont convenu de se retrouver après le 18 mars, déterminées qu’elles sont à poursuivre une demande unitaire en prévision des négociations sur les salaires et les carrières « annoncées » pour la mi-mai.

Paris, le 3 mars 2014.

 

LE 18 MARS 2014,

LA FÉDÉRATION APPELLE À LA GRÈVE ET AUX MANIFESTATIONS

INTERPROFESSIONNELLES

La déclaration du Président de la République du 14 janvier dernier confirme une politique d’austérité

qui dégrade les conditions de vie du plus grand nombre. Déjà en 2013, les nouveaux reculs sur les

retraites et l’accord national interprofessionnel (ANI) témoignaient d’un cap maintenu pour continuer à

démanteler les conquêtes sociales.

La rigueur budgétaire et l’abaissement du coût du travail, exigés par le patronat et cautionnés par

l’actuel gouvernement, c’est l’application pure et simple des traités européens.

Tel est l’objectif du « pacte de responsabilité » et les dizaines de milliards d’économies à faire sur les

dépenses publiques d’ici 2017. Très précisément, c'est un objectif de 53 milliards d'économies en trois

ans qui a été annoncé par le Président de la République : « 18 milliards d'euros en 2015, 18 milliards

en 2016 et 17 milliards en 2017 ». Soit près de 70 milliards d'ici à la fin du quinquennat !

Ces chiffres donnent un éclairage très cru de toute la politique suivie dans les trois versants de la

fonction publique.

Qu’il s’agisse :

de la baisse du coût du travail,

des salaires et du point d’indice qui sont bloqués pour la cinquième année consécutive,

des suppressions de postes et de l’aggravation des conditions de travail,

de la Modernisation de l’Action Publique et de l’affirmation des métropoles, territoriale, qui

touchera de plein fouet les personnels,

du détricotage de la République en la pulvérisant en autant de territoires qui auraient le droit

de modifier la loi au mépris de l’égalité républicaine,

de la poursuite de la loi HPST et de l’enveloppe fermée qui asphyxie les hôpitaux,

des attaques permanentes contre les droits statutaires et collectifs des agents, notamment en

matière d’avancement.

Dans son courrier, le Premier Ministre suspend le gel des promotions dans la fonction publique, mais

il ne dément pas la volonté du gouvernement d’associer les fonctionnaires et leurs organisations

syndicales au redressement des comptes publics en les payant moins. C’est l’objectif recherché au

travers du pacte de responsabilité, ce que nous refusons en tant qu’organisation syndicale

indépendante.

Ce même « pacte de responsabilité » devrait aussi se traduire par l’exonération des cotisations dites

patronales pour la branche famille de la sécurité sociale. C’est à dire la remise en cause majeure des

cotisations sociales qui sont notre salaire différé ou socialisé. Concernant les contreparties, elles sont

d’évidence un marché de dupes ! Nous avons déjà vu ce qu’il en était sur l’inversion de la courbe du

chômage.

En outre, le gouvernement préparerait un plan d’économies sans précèdent pour l’assurance maladie,

visant de manière drastique l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie), qui

finance les soins, les hospitalisations, et le fonctionnement des établissements sanitaires et médicosociaux.

2

Emplois, salaires, services publics, sécurité sociale, que nous soyons salariés du secteur

privé et du secteur public, nous sommes face à une même politique.

La Fédération des personnels des services publics et des services de santé FO est déterminée à tout

mettre en oeuvre pour répondre à l’appel à la grève interprofessionnelle, le mardi 18 mars, initié par la

confédération FO en opposition à toute politique d’austérité, pour :

la défense de la sécurité sociale et de notre salaire différé,

l’augmentation immédiate et générale des salaires,

l’arrêt de la privatisation et de la destruction des services publics,

la défense des statuts et des conventions collectives.

FO a pris ses responsabilités, et s’est adressée aux autres syndicats.

Au niveau des hôpitaux et du secteur médico-social, la CGT et SUD ont répondu favorablement. Un

appel commun est en cours de rédaction pour appeler à la grève le 18 mars.

Des contacts identiques sont en cours au niveau de la fonction publique territoriale et au niveau interfonction

publique.

De partout, dans tous les secteurs, dans tous les départements, l’action commune se prépare. Tout

indique que cette journée de grève et de manifestations interprofessionnelles constituera un point

d’appui considérable pour exprimer nos revendications et établir le rapport de force pour en obtenir la

satisfaction.

Organisons la grève et les manifestations du 18 mars.

Bon courage à toutes et à tous.

Le secrétariat fédéral Paris, le 20 février 2014

 

Appel commun des organisations syndicales de la fonction publique

le 18 mars 2014, toutes et tous en grève et aux manifestations :

Contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, le service public.

La politique d’austérité poursuivie par le gouvernement est renforcée depuis le pacte de responsabilité, qui aura des conséquences désastreuses pour la fonction publique, ses agents et le service public rendu aux citoyens.

Après plusieurs années de blocage de la valeur du point d’indice, après l’augmentation des cotisations retraite, la suppression des effectifs, la dégradation des conditions de travail, les fonctionnaires et agents publics en ont assez !

A cela s’ajoutent les différentes déclarations concernant le blocage des carrières (promotions, avancement d’échelon, requalification), voire le gel des primes. Tout cela est inacceptable. Suite à l’intervention des organisations syndicales, la lettre du Premier ministre du 14 février dément que tout gel des avancements soit à l’ordre du jour mais elle confirme que, selon le gouvernement, la fonction publique doit faire des économies et que les futures négociations doivent être inscrites dans le cadre de la réduction des dépenses publiques que nous contestons.

Cette politique perpétue des destructions d’emplois au prétexte de redéploiement et de restrictions budgétaires, ne permettant pas aux agents de remplir toutes leurs missions de service public et d’offrir un service de qualité partout sur le territoire.

Les réorganisations en cours à travers les différents projets de loi de décentralisation, et la création des métropoles vont dans le sens de nouveaux reculs des services de l’Etat, d’une désertification accentuée qui conduit à une réduction d’accès aux services publics à tous les niveaux.

C’est pourquoi, face à ces attaques contre la fonction publique et ses agents, les organisations syndicales appellent l’ensemble des agents publics à cesser le travail le mardi 18 mars 2014 et à s’inscrire dans les actions interprofessionnelles et manifestations menées au plan local pour :

La reconnaissance du rôle de la fonction publique, de ses missions et du travail de ses agents ;

L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice ;

La revalorisation de tous les salaires et le rattrapage des pertes du pouvoir d’achat ;

La création des emplois nécessaires au bon fonctionnement des services publics et l’arrêt

des suppressions d’emplois en cours ;

L’amélioration des conditions de travail.

D’ores et déjà, les organisations ont convenu de se revoir après le 18 mars et sont déterminées à poursuivre leur démarche unitaire la plus large possible en prévision des négociations sur les salaires et les carrières qui doivent débuter à la mi-mai.

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET AUX MANIFESTATIONS LE 18 MARS 2014

 

 

 

 

 

Pacte : CGT-FO-FSU-Solidaires réunis vendredi pour une mobilisation le 18 mars


18/02/2014 - Dialogue et relations sociales - Marché du travail et emploi

PARIS, 18 février 2014 (AFP) - Quatre syndicats, CGT, FO, FSU et Solidaires, se réuniront vendredi pour décider d'une journée de mobilisation unitaire le 18 mars sur les salaires et l'emploi, dans la foulée des débats sur le pacte de responsabilité.

"L'idée est de parvenir à un appel unitaire pour cette journée" et de décider "des modalités d'action", manifestation et grève, a indiqué mardi à l'AFP Annick Coupé, dirigeante de Solidaires.

La rencontre aura lieu dans l'après-midi au siège de Force ouvrière, avenue du Maine (XIVe arrondissement).

Lors de son meeting du 29 janvier, le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly, avait invité ses partenaires à décider d'une journée d'action et de grève le 18 mars - à cinq jours des municipales - notamment pour dénoncer le pacte de responsabilité.

De son côté, son homologue de la CGT, Thierry Lepaon, avait indiqué la semaine dernière que cette mobilisation unitaire ne sera "pas contre le pacte de responsabilité" mais portera "sur les salaires et l'emploi".

"On devrait arriver vendredi assez aisément à des points d'accord", a estimé auprès de l'AFP Yves Veyrier, membre de la direction de FO, pour qui l'attitude vis-à-vis du pacte est une "question de formulation".

Selon lui, il y a des "points d'accord" entre les quatre syndicats qui sont "opposés à la réduction des dépenses publiques" et réclament une politique économique basée sur "les salaires, la relance de la demande et une politique industrielle".

FO "rejette la logique du pacte. On ne veut pas être associé à quelque pacte que ce soit", a ajouté M. Veyrier qui a rappelé toutefois que son syndicat participera le 28 février à la première réunion sur le pacte avec le patronat, pour y exprimer "ses positions".

De son côté, la FSU, première fédération de l'Education, appelle d'ores et déjà dans un communiqué tous les agents de la fonction publique à "une grève unitaire pour l'emploi, les salaires et la protection sociale le 18 mars".

Le pacte de responsabilité "est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques", souligne la FSU. Cette politique est "déjà responsable de la "baisse des salaires" des fonctionnaires, "d'une réduction considérable des emplois" et d'une dégradation des services publics", estime-t-elle.

Ces quatre organisations syndicales avaient déjà fait front commun contre la réforme du marché du travail et celle des retraites.

em/db/jmg © AFP–Liaisons–Sociales

 

 

 

LE 18 MARS 2014, LA FÉDÉRATION APPELLE À LA GRÈVE ET AUX MANIFESTATIONS

INTERPROFESSIONNELLES

La déclaration du Président de la République du 14 janvier dernier confirme une politique d’austérité

qui dégrade les conditions de vie du plus grand nombre. Déjà en 2013, les nouveaux reculs sur les

retraites et l’accord national interprofessionnel (ANI) témoignaient d’un cap maintenu pour continuer à

démanteler les conquêtes sociales.

La rigueur budgétaire et l’abaissement du coût du travail, exigés par le patronat et cautionnés par

l’actuel gouvernement, c’est l’application pure et simple des traités européens.

Tel est l’objectif du « pacte de responsabilité » et les dizaines de milliards d’économies à faire sur les

dépenses publiques d’ici 2017. Très précisément, c'est un objectif de 53 milliards d'économies en trois

ans qui a été annoncé par le Président de la République : « 18 milliards d'euros en 2015, 18 milliards

en 2016 et 17 milliards en 2017 ». Soit près de 70 milliards d'ici à la fin du quinquennat !

Ces chiffres donnent un éclairage très cru de toute la politique suivie dans les trois versants de la

fonction publique.

Qu’il s’agisse :

de la baisse du coût du travail,

des salaires et du point d’indice qui sont bloqués pour la cinquième année consécutive,

des suppressions de postes et de l’aggravation des conditions de travail,

de la Modernisation de l’Action Publique et de l’affirmation des métropoles, territoriale, qui

touchera de plein fouet les personnels,

du détricotage de la République en la pulvérisant en autant de territoires qui auraient le droit

de modifier la loi au mépris de l’égalité républicaine,

de la poursuite de la loi HPST et de l’enveloppe fermée qui asphyxie les hôpitaux,

des attaques permanentes contre les droits statutaires et collectifs des agents, notamment en

matière d’avancement.

Dans son courrier, le Premier Ministre suspend le gel des promotions dans la fonction publique, mais

il ne dément pas la volonté du gouvernement d’associer les fonctionnaires et leurs organisations

syndicales au redressement des comptes publics en les payant moins. C’est l’objectif recherché au

travers du pacte de responsabilité, ce que nous refusons en tant qu’organisation syndicale

indépendante.

Ce même « pacte de responsabilité » devrait aussi se traduire par l’exonération des cotisations dites

patronales pour la branche famille de la sécurité sociale. C’est à dire la remise en cause majeure des

cotisations sociales qui sont notre salaire différé ou socialisé. Concernant les contreparties, elles sont

d’évidence un marché de dupes ! Nous avons déjà vu ce qu’il en était sur l’inversion de la courbe du

chômage.

En outre, le gouvernement préparerait un plan d’économies sans précèdent pour l’assurance maladie,

visant de manière drastique l’ONDAM (Objectif national des dépenses d’assurance maladie), qui

finance les soins, les hospitalisations, et le fonctionnement des établissements sanitaires et médicosociaux.

2

Emplois, salaires, services publics, sécurité sociale, que nous soyons salariés du secteur

privé et du secteur public, nous sommes face à une même politique.

La Fédération des personnels des services publics et des services de santé FO est déterminée à tout

mettre en oeuvre pour répondre à l’appel à la grève interprofessionnelle, le mardi 18 mars, initié par la

confédération FO en opposition à toute politique d’austérité, pour :

la défense de la sécurité sociale et de notre salaire différé,

l’augmentation immédiate et générale des salaires,

l’arrêt de la privatisation et de la destruction des services publics,

la défense des statuts et des conventions collectives.

FO a pris ses responsabilités, et s’est adressée aux autres syndicats.

Au niveau des hôpitaux et du secteur médico-social, la CGT et SUD ont répondu favorablement. Un

appel commun est en cours de rédaction pour appeler à la grève le 18 mars.

Des contacts identiques sont en cours au niveau de la fonction publique territoriale et au niveau interfonction

publique.

De partout, dans tous les secteurs, dans tous les départements, l’action commune se prépare. Tout

indique que cette journée de grève et de manifestations interprofessionnelles constituera un point

d’appui considérable pour exprimer nos revendications et établir le rapport de force pour en obtenir la

satisfaction.

Organisons la grève et les manifestations du 18 mars.

Bon courage à toutes et à tous.

Le secrétariat fédéral Paris, le 20 février 2014

 

 

 

 

 

Cher(e)s Camarades,

 

A la suite de la dernière réunion sur les "parcours professionnels carrières et rémunérations" du 13 février où toutes les organisations syndicales avaient quitté la séance, et  avaient réagi en commun par un communiqué aux propos de Messieurs Peillon et Le Roux sur l'éventuel gel des carrières, lUIAFP/FO a reçu un courrier du Premier Ministre (lire ci-joint).

 

Si celui-ci se veut rassurant sur le gel des carrières, il persiste à placer la fonction publique dans le cadre budgétaire contraint de l'austérité et du dogme de la réduction des dépenses publiques.

 

D’emblée, le Premier Ministre appelle à "rénover notre modèle de fonction publique", "à assurer une plus grande transparence sur notre gestion". Selon le Premier Ministre,  "Pour y parvenir, il n’y a qu’une seule méthode, le dialogue social ». A ce sujet, lpremier Ministre précise « qu’il a bien noté que les organisations syndicales des fonctionnaires étaient prêtes à mener une discussion sur l’avenir de la fonction publique dans le contexte de rétablissement de nos comptes publics » !!


A cette fin, poursuit le Premier Ministre “J’ai demandé à Marylise Lebranchu d’ouvrir avec vous cette négociation qui  doit reposer sur des engagements réciproques car ... la fonction publique doit participer à l’effort du redressement du pays. "Nous pouvons y parvenir par des économies et des réorganisations".

Cette affirmation s’inscrit totalement dans la logique du "pacte de responsabilité" et des 50 milliards supplémentaires d’économies sur les dépenses publiques que le gouvernement veut imposer. Parmi ces économies, les rémunérations et le statut des fonctionnaires, en font partie.  Et pour conclure, le Premier Ministre dit "pouvoir compter sur le sens de la responsabilité des organisations des fonctionnaires pour s’engager dans cette démarche".

Si nous avons pris nos responsabilités, ce n’est pas pour nous inscrire dans la logique du pacte de responsabilité, mais au contraire pour nous y opposer, en appelant à la grève et aux manifestations interprofessionnelles le mardi 18 mars. 

Depuis le meeting du 29 janvier, FO a été rejointe par d’autres organisations syndicales. Le 18 mars, va donc constituer un moment important pour affirmer l’ensemble de nos revendications qui sont contradictoires avec le pacte de responsabilité.

Le 18 mars tous en grève.

 
 Amitiés syndicalistes

 

Le Secrétariat Fédéral

 

 

Non au gel des avancements d’échelons et de grades !

Dans la logique du traité budgétaire et de la politique d’austérité qui en découle, le Président de la République a réaffirmé l’objectif de dégager « plus de 50 milliards d’euros » d’économies supplémentaires entre 2015 et 2017, s’ajoutant aux 15 milliards d’économies programmés pour 2014.

Pour y arriver plusieurs pistes sont évoquées dont le gel de l’avancement. Autrement dit les prises d’échelons et de grades seraient suspendus, afin de dégager 2,4 milliards d’économies (en 2014 et en 2015) sur le dos des fonctionnaires, comme le préconisait le rapport de la Cour des comptes de juin 2013.

Cette mesure s’ajouterait aux 5 années de gel des salaires dans la fonction publique, la valeur du point d’indice est inchangée depuis 2010, et aux suppressions massives de postes (4 000 emplois supprimés dans les hôpitaux en 2013).

FO condamne fermement cette politique d’austérité qui inflige aux fonctionnaires une perte de pouvoir d’achat et une dégradation de leurs conditions de travail sans précédent.

Ces annonces qu’elles soient officielles ou officieuses constituent une véritable provocation en direction de celles et ceux qui consacrent leur activités professionnels à servir la république et ses concitoyens.

Depuis 2010, la perte de pouvoir d’achat s’élève à près de 10% !

3 ou agents territoriaux sur 4 et 1 sur 2 dans la fonction publique hospitalière sont rémunérés sur une grille de catégorie C. La majorité de ces collègues perçoivent le SMIC voir moins (temps partiel ou temps non complet). Les personnels de catégorie B débutent leur carrière au niveau du Smic et ceux de catégorie A à peine plus haut.

Il faut en finir avec cette politique d’austérité et Force Ouvrière exige la prise en compte des revendications suivantes :

- Augmentation des salaires et des pensions par une revalorisation immédiate de 5% de la valeur du point d’indice,

- 44 points d’indice pour tous (soit 200 €)

- Minimum de rémunération à 120% du SMIC

- Revalorisation des carrières et des grilles de rémunération.

C’est pourquoi la Fédération FO des personnels des services publics et des services de santé appelle l’ensemble des personnels à participer massivement à la grève interprofessionnelle initiée par la confédération FO le mardi 18 mars 2014.

Le secrétariat fédéral

 

 

 

 

 

MERCREDI 29 JANVIER 2014

MEETING NATIONAL FORCE OUVRIÈRE À PARIS

https://www.facebook.com/pages/Service-Public-Je-Nous-Tous-FO/178528468865875?fref=ts

 

Vous trouverez ci-joints, une première série d'articles qui font écho au meeting  FORCE OUVRIERE du 29 janvier 2014 à PARIS, qui a réuni plus de 5 000 mitants.

Dans son discours, Jean Claude Mailly a rappelé qu’un an plus tôt, la confédération tenait dans la même Halle Freyssinet, un meeting de solidarité contre l’austérité européenne avec des syndicalistes belges, espagnols et grecs. Depuis un an, malheureusement, la politique menée a aggravé les effets délétères pour l’emploi, la croissance, les salaires, le creusement des inégalités et la remise en cause du service public républicain. 


Ainsi, des dizaines d’années de progrès et d’acquis sociaux se sont évaporés.

 En conclusion, le secrétaire général a proposé, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, d’élargir la journée de grève prévue le 18 mars dans la Sécurité Sociale et d’en faire "une journée de rassemblements et de manifestations interprofessionnelles". Il s’est enfin adressé aux autres organisations pour leur proposer de «faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle».

La Fédération prend les contacts nécessaires avec les autres fédérations syndicales de la Fonction Publique Territoriale et de la Fonction Publique Hospitalière pour un appel commun à cette journée de grève interprofessionnelle :

  • Pour l'augmentation générale des salaires et pensions;
  • Pour la défense des services publics : non à la MAP territoriale et à la loi HPST;
  • Pour la défense de la sécurité sociale et de son financement par le salaire différé;
  • Contre la logique de  rigueur ou d'austérité mise en œuvre par le pacte budgétaire européen qui s'applique dans les collectivités, les établissements hospitaliers et médico-sociaux; 
  • Contre les suppressions de postes.
Préparons le rapport de force. Tous en grève le 18 mars 2014 !

 

Pacte de responsabilité : FO appelle à une journée d’action le 18 mars

29/01 | 14:51 | mis à jour à 15:05

Jean-Claude Mailly, qui appelle à la mobilisation contre le pacte de responsabilité le 18 mars , veut faire de cette date «une journée de grève interprofessionnelle» sur «le pouvoir d’achat, l’emploi, l’avenir du service public et la protection sociale».

 

Jean-Claude Mailly appelle à une journée de « rassemblement et de manifestations » le 18 mars contre le pacte de responsabilité. - AFP-FRED DUFOUR

Jean-Claude Mailly a appelé ce mercredi à une journée de « rassemblement et de manifestations » le 18 mars contre le pacte de responsabilité et invité les autres syndicats à le rejoindre. « L’annonce du pacte de responsabilité », proposé par François Hollande aux entreprises, a « mis en colère » les salariés : c’est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase », « ça leur reste en travers de la gorge », a expliqué le dirigeant de Force ouvrière à la presse, avant un grand meeting de son syndicat qui a réuni plus de 5.000 personnes à Paris, selon les organisateurs.

Jean-Claude Mailly s’est « adressé aux autres syndicats pour faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle » sur « le pouvoir d’achat, l’emploi, l’avenir du service public et la protection sociale ». La CGT appelle elle-même à une journée d’action le 6 février sur l’emploi et les salaires.

« Je ne cherche pas les polémiques avec les autres syndicats », a déclaré le leader de FO. « Chacun prendra ses responsabilités », a-t-il ajouté, précisant qu’il avait déjà pris langue avec son homologue de la CGT, Thierry Lepaon, et qu’il contacterait également Laurent Berger de la CFDT. Selon lui, le 18 mars - une date qui se situe à cinq jours des municipales - était déjà celle retenue pour une journée de grève à la Sécurité sociale, à l’appel de tous les syndicats. « Ce n’est pas une date qui tombe du ciel », a-t-il affirmé.

« Hollande a dealé avec Gattaz »

Le numéro un de FO a reconnu qu’il n’était « pas simple » de mobiliser les salariés au niveau national « dans une période de crise », mais, à ses yeux, « il est de la responsabilité des confédérations de donner une perspective aux salariés ». Les manifestations organisées cet automne par la CGT et FO contre la réforme des retraites n’ont réussi ainsi à mobiliser que modestement les salariés.

Jean-Claude Mailly a de nouveau critiqué vertement mercredi le pacte de responsabilité. « Ce que les salariés en retiennent, c’est que Hollande a dealé avec Gattaz », le numéro un du Medef, a-t-il jugé. « Nous ne croyons pas aux contreparties » en terme d’embauches demandées aux entreprises en échange d’allégements de charges, a martelé le syndicaliste, qui ne fera toutefois pas la « politique de la chaise vide » lors des discussions avec le gouvernement ou les partenaires sociaux sur ce pacte.

 

 

 

Photo : #29JFO en Europe, l'austérité est la ligne de conduite des gouvernements et de la commission http://ow.ly/t4rc1

#29JFO en Europe, l'austérité est la ligne de conduite des gouvernements et de la commission http://ow.ly/t4rc1

 

 

Photo : La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr #29JFO http://ow.ly/t4pen

La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t4pen

Photo : La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr  #29JFO http://ow.ly/t4nop

La Cie Jolie Môme en directe sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t4nop

 

Photo : Déléguée syndicale FO au chantier naval STX en direct sur force-ouvriere.fr #29JFO http://ow.ly/t4kWu

déléguée syndicale FO au chantier naval STX en direct sur force-ouvriere.fr #29JFO http://ow.ly/t4kWu

Photo : Philippe Guerin-Petrement - Délégué synd FO chez SANOFI en direct sur force-ouvriere.fr http://ow.ly/t4gNe #29JFO

Philippe Guerin-Petrement - Délégué synd FO chez SANOFI en direct sur force-ouvriere.fr http://ow.ly/t4gNe #29JFO

Photo : Gilbert Baloat  Membre du Conseil National de la FEETS en direct sur force-ouvriere.fr  http://ow.ly/t4gNe #29JFO

 

 

 

 

 

Gilbert Baloat Membre du Conseil National de la FEETS en direct sur force-ouvriere.fr http://ow.ly/t4gNe #29JFO

 

Photo : Sandrine Gamblin – Secrétaire du syndicat FO du Centre Hospitalier du Cotentin à Cherbourg en directhttp://ow.ly/t4dWf v

Sandrine Gamblin – Secrétaire du syndicat FO du Centre Hospitalier du Cotentin à Cherbourg en directhttp://ow.ly/t4dWf v

 

Photo : La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.fr #29JFO http://ow.ly/t49ic

 

 

 

 

 

 

La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.fr #29JFOhttp://ow.ly/t49ic

 

Photo : #29JFO Dans quelques instants la Conférence de presse avant le meeting

FO Dans quelques instants la Conférence de presse avant le meeting

 

 

Photo : La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.fr  http://ow.ly/t48ZZ #29JFO

 

 

 

 

 

 

La Compagnie Jolie Môme en direct sur force-ouvriere.frhttp://ow.ly/t48ZZ #29JFO

 

Photo : #29JFO Grand Meeting le 29 janvier, Jour J: préparatifs de la Halle Freyssinet, 55 boulevard Vincent-Auriol, Paris 13

 

PHOTOS : http://www.flickr.com/photos/force-ouvriere/sets/72157640281906034

JOUR APRÈS JOUR DU MERCREDI 29 JANVIER 2014

Meeting 29 janvier

> JEAN-CLAUDE MAILLY DÉNONCE L'AUSTÉRITÉ ET APPELLE À L'ACTION POUR LE 18 MARS

 

Contre l’austérité et ses conséquences dramatiques, la confédération Force Ouvrière a rassemblé 5000 militants à la Halle Freyssinet, à Paris.
 
Jean Claude Mailly a rappelé qu’un an plus tôt, la confédération tenait dans la même Halle Freyssinet, un meeting de solidarité contre l’austérité européenne avec des syndicalistes belges, espagnols et grecs. Depuis un an, malheureusement, la politique menée a aggravé les effets délétères pour l’emploi, la croissance, les salaires, le creusement des inégalités et la remise en cause du service public républicain. Ainsi, des dizaines d’années de progrès et d’acquis sociaux qui se sont évaporés notamment pour les peuples grecs, portugais ou espagnols. 
La Troïka comme les marchés financiers exigent toujours davantage de dérégulations, de réformes structurelles, de baisses des salaires. Ce sont donc les travailleurs qui, à nouveau, sont contraints de renflouer le capital. Dénonçant cette logique d’abaissement, intolérable et suicidaire, Jean Claude Mailly a rappelé qu’en France, elle prenait dorénavant la forme du «socialisme de l’offre» et que cette logique portait un nom : le dumping social.

La confédération rappelait, il y a un an que l’austérité était triplement suicidaire : socialement, économiquement et démocratiquement. Aujourd’hui sur le plan économique, la croissance est faible voire quasi nulle. Sur le plan social, les salariés attendent toujours le changement promis et sur le plan démocratique, les mouvements politiques de rejets de l’autre prennent racine. C’est le résultat concret de la logique néolibérale de la construction européenne.

«Emploi, salaires, services publics, sécurité sociale, voilà mes chers camarades, ce que nous devons revendiquer, ce que nous devons défendre, ce que nous devons exiger.» (JC Mailly)

Pour lutter contre cette logique, une manifestation ou une interpellation n’y suffiront pas. C’est pourquoi le mot d’ordre de la journée du 29 janvier était «combattre l’austérité, une urgence sociale et démocratique». 

Pour FO, le combat contre l’austérité doit être mené à tous les niveaux. Au niveau européen tout d’abord ; comme d’autres organisations syndicales de toute l’Europe, la CES s’est prononcée contre le pacte budgétaire européen et milite pour une politique européenne ambitieuse de relance. Ainsi « l’Europe ne doit plus être facteur de contraintes ou de sanctions mais de progrès social » a rappelé le secrétaire général. La directive détachement en est une illustration : la révision de cette directive est insuffisante et ce qui prime dans cette directive, c’est liberté de prestation de services et non les conditions sociales des travailleurs européens. Changer les modalités de la construction européenne est donc un enjeu central.

Au niveau national, la confédération a également appelé à la rupture. Le secrétaire général a rappelé les combats pour la reconnaissance du repos dominical, contre la réforme de l’inspection du travail, les enjeux des négociations sur l’assurance-chômage. Il a également dénoncé le pacte de responsabilité annoncé par le président de la République. Ce pacte, salué par la Commission Européenne, est cohérent avec le pacte budgétaire européen mais « en contradiction avec le pacte républicain ». Dénonçant «l’axe Hollande-Gattaz», Jean Claude Mailly s’est interrogé sur le syndrome de Stockholm dont semble souffrir le président de la République, naguère ennemi de la Finance autoproclamé.

Le secrétaire général a donc proposé, au nom de la commission exécutive confédérale unanime, d’élargir la journée de grève prévue le 18 mars dans la Sécurité Sociale et d’en faire «une journée de rassemblements et de manifestations» interprofessionnelles. Il s’est enfin adressé aux autres organisation pour leur proposer de «faire de ce 18 mars une journée de grève interprofessionnelle».

 

 

 


Mobilisation Force Ouvrière le 15 octobre 2013


 

Place de la Concorde, les manifestants dénoncent «la retraite au Flanby»

Le rassemblement contre le projet de réforme des retraites a réuni plus de 15.000 personnes, dont plus de 8.000 issues de FO!

Décidée dans la foulée du CCN des 19 et 20 septembre, l’initiative a vu la CGT-Île-de- France, la FSU et Sud s’y associer pour dénoncer, ensemble, le caractère inacceptable du projet de loi. Certes, il se trouvera bien quelques spécialistes pour constater qu’il y a, en 2013, moins de manifestants mobilisés qu’en 2003 ou en 2010, pour louer l’habileté d’un gouvernement qui se sera efforcé de brouiller les pistes en guise de déminage et pour en conclure que la réforme est adoptée dans tous les sens du terme.

Aucune question résolue

Pourtant, il n’en est rien et le gouvernement n’aura jamais réussi à convaincre ni de l’utilité, ni de l’urgence, ni de la justesse de sa démarche. Car la plupart des questions suscitées par la présentation du projet de loi, fin août, demeurent d’actualité: comment expliquer que la hausse de la durée de cotisation –c’est-à-dire le recul déguisé de l’âge de départ– se justifie par l’augmentation de l’espérance de vie tout en supprimant toute référence à cette dernière dans le texte de loi? Comment arguer que l’effort doit être partagé par tous afin de dégager 7 milliards d’euros, somme officielle correspondant aux besoins de financement de notre système de retraite en 2020, tout en offrant 20 milliards par an aux entreprises sans aucune condition ni contrepartie via le CICE? Et est-il bien raisonnable d’établir des prévisions de croissance économique jusqu’en 2035, alors que personne n’est capable de dire ce que sera la croissance en 2014? Moins de manifestants qu’en 2003 et 2010? Assurément, mais on attend toujours que les partisans de l’allongement de la durée de cotisation décident de descendre dans la rue pour pouvoir mesurer leur poids.

Quant à l’adoption du texte, elle n’est acquise qu’à l’Assemblée nationale et par les seuls députés socialistes (270 voix), tandis que les autres formations politiques choisissaient de voter contre (249 voix –UMP, UDI et PCF) ou de s’abstenir (49 voix écologistes et quelques députés socialistes). Au final, le gouvernement ne sera pas parvenu à désarmer les opposants à son projet de réforme, ni à attirer le soutien de l’opinion publique; il n’aura, en vérité, ni vaincu ni convaincu.

 

 

 

 

 

 

thomas.paquet86@gmail.com
Allongement de la durée de cotisation? Non!

Mobilisation Force Ouvrière le 15 octobre 2013

Journée de mobilisation contre la réforme de retraite, Force Ouvrière appelle à se rassembler à 13h devant l’Assemblée Nationale, sur le pont de La Concorde, afin de faire entendre notre voix!

Ce mardi 15 octobre 2013 aura lieu le vote solennel du projet de loi de réforme des retraites à l’Assemblée Nationale. C’est le jour qu’à choisi Force Ouvrière pour faire entendre aux députés les revendications des salariés sur les retraites. Cette action prendra la forme d'un rassemblement devant l'Assemblée Nationale et sera composée de délégations des unions départementales et des fédérations nationales. Le point de ralliement FO se fera près du camion «Podium» qui sera situé à l’entrée du pont de la Concorde (rive droite) près de la place de la Concorde (Paris VIIIe), au niveau des ballons de l’URIF-FO et des UDFO d’Ile-de-France. Ce rassemblement national, décidé par notre CCN doit être un succès pour montrer aux députés et au gouvernement la détermination des salariés à défendre leurs droits à la retraite.

La commission des Affaires sociales de l'Assemblée Nationale a adopté, le 2 octobre 2013, le projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraites. Sur les 400 amendements déposés, 140 ont été retenus, les principaux concernant la prévention de la pénibilité. L'examen du texte en séance publique qui a débuté lundi 7 octobre à l’Assemblée Nationale. Ce même jour, Force Ouvrière lançait une adresse/pétition aux parlementaires intitulée «Ne sacrifiez pas l’avenir…!». Elle y rappelle les raisons de son opposition au projet de loi sur les retraites qui, en particulier, conduirait la génération 1973 à devoir cotiser 43 ans, ce qui l’amènerait, compte tenu de son âge d’entrée au travail, à 67 ans minimum pour pouvoir liquider sa retraite. Le texte de l’adresse est publié, a été publié le 7 octobre dans «Le Parisien Aujourd’hui en France». Un site internet dédié à cette adresse permet aux salariés de la soutenir en la signant et de s’adresser directement leurs députés. Pour signer la pétition et écrire à son député: http://nos-retraites-fo.fr/

Si vous avez décidé de signer l’adresse aux députés pour «défendre nos retraites», vous pouvez aussi écrire directement à votre député pour lui indiquer que vous soutenez cette adresse qui leur est envoyée par FO: Écrivez à votre député.

 

 

 

 

 

MARDI 15 OCTOBRE 2013

RASSEMBLEMENT NATIONAL FORCE OUVRIÈRE À PARIS

NON NÉGOCIABLE ! NON AMENDABLE ! RETRAIT !

CONTRE LA RÉFORME GOUVERNEMENTALE DES RETRAITES

FO VIENNE REVENDIQUE :

L’augmentation des salaires, des retraites et des pensions.

(1% d’augmentation de la masse salariale génère 680 millions de cotisations vieillesses au

régime général).

La compensation intégrale des exonérations de cotisations patronales.

(en 20 ans c’est 17 milliards d’€ de recettes en moins pour la branche vieillesse).

L’augmentation de la cotisation salariale et patronale.

(1 point de cotisation vieillesse représente entre 4,4 et 5,3 milliards de recettes en +).

Une durée d’assurance conforme à la durée moyenne observée.

(en 2012, les salariés qui ont fait liquider leur pension présentaient une durée moyenne de 151

trimestres).

La fin de la politique d’austérité et de rigueur, une réelle et volontariste politique de

création d’emplois.

(100 000 emplois crées représentent 450 millions de cotisations vieillesse en +).

FO VIENNE S’OPPOSE :

à tout allongement de la durée de cotisation.

au recul de l’âge de départ à la retraite.

à la diminution du pouvoir d’achat des retraités et des pensions par la

désindexation des retraites et des pensions de la hausse des prix.

à l’adossement du calcul des pensions des fonctionnaires sur celles du

privé.

ALLONGER LA DUREE, C’EST RACCOURCIR LA VIE !

 

 

 

 

 

 

JOUR APRÈS JOUR DU MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2013

La réforme des retraites ne convainc pas les salariés

> 10 SEPTEMBRE: MOBILISATION RÉUSSIE

Article paru dans FO Hebdo 3085

Les salariés, actifs, chômeurs, jeunes et retraités, ont défilé partout en France contre la réforme des retraites et sa principale mesure qui suscite une forte contestation, l’allongement de la durée de cotisation.
 
Augmenter les salaires, pas la durée de cotisation: tel était le principal mot d’ordre lancé par Force Ouvrière pour la mobilisation du 10 septembre 2013 contre une réforme des retraites qui pénalise les salariés, actifs et retraités, au premier rang desquels les jeunes puisque avec l’allongement de la durée de cotisation prévu à partir de 2020, les salariés aujourd’hui âgés de 30 ans et moins devront travailler jusqu’à 67 ans pour espérer bénéficier d’une retraite à taux plein… Inacceptable pour FO. Pas moins de 180 rassemblements et défilés ont eu lieu en France, à l’appel des organisations syndicales FO, CGT, FSU et Solidaires, rejointes par des organisations de jeunes, dont le syndicat étudiant UNEF et les syndicats lycéens UNL et FIDL. 

«Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins»

À Paris, les organisations syndicales FO de la région parisienne ont défilé derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire «Ne touchez pas à nos retraites, non à l’allongement de la durée de cotisation: pas un trimestre de plus, pas un euro de moins». Peu avant le départ du cortège parisien, le Secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a appelé à «faire sauter le verrou de l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans en 2035», estimant qu’avec cette mesure, «le gouvernement répond aux injonctions de la Commission européenne». «Il y a également d’autres points de friction, comme la mise à contribution des retraités, le fait que les retraites complémentaires soient mises sous la coupe d’un comité de surveillance, ou encore des points que nous souhaitons faire évoluer concernant la pénibilité au travail ou l’égalité hommes-femmes», a-t-il ajouté. 

Le Secrétaire général de FO a également estimé que le 10 septembre était «une bonne mobilisation», qui «déplaçait plus de monde que la première manifestation contre l’accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l’emploi», le 5 mars 2013.

À Marseille, un cortège parti du Vieux-Port a réuni 50.000 personnes. À Toulouse, une manifestation a rassemblé 16.000 personnes dans les rues du centre-ville. À Nantes (Loire-Atlantique), c’est derrière une banderole proclamant «Retraites, 20 ans de régression, ça suffit», portée par les leaders syndicaux, qu’environ 8.000 personnes ont défilé. Les manifestants étaient au nombre de 8.500 à Lyon, 12.000 à Bordeaux, 6.000 à Caen, 10.000 à Grenoble ainsi qu’à Saint-Étienne. Des grèves ont également eu lieu, tant dans le secteur public que dans le secteur privé. 

À l’issue de cette journée, le Bureau confédéral de FO s’est réuni pour faire le bilan de la mobilisation. Le Comité confédéral de l’organisation –le parlement de FO– se réunira à Paris les 19 et 20 septembre, au lendemain de la présentation du projet de loi en Conseil des ministres et avant son examen par l’Assemblée nationale et le Sénat. Il se prononcera sur la suite que Force Ouvrière entend donner à la mobilisation.

 

 

- Tract de la mobilisation du 10 septembre 2013

10 septembre 2013

Communiqué des organisations syndicales

CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires


 

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.


 

Montreuil, le 8 juillet 2013

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE


 


 


 

A Monsieur le rédacteur en Chef,


 


 


 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE FORCE OUVRIÈRE

SYNDICATS FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE, HOSPITALIÈRE ET D’ÉTAT ET L’UNION DÉPARTEMENTALE DES RETRAITES


 

Les syndicats FORCE OUVRIÈRE des Fonctions Publiques (regroupant les quatre secteurs, État, Territoriaux, Hospitaliers, Poste ) et l'Union Départementale des Retraités Force Ouvrière de la Vienne réunis en Assemblée Départementale le vendredi 6 septembre 2013 :

Appellent l'ensemble des fonctionnaires actifs, pensionnés et retraités à participer à la Journée Nationale de manifestation du mardi 10 septembre 2013.

Un rassemblement est organisé à Châtellerault à 10h30 devant la Mairie et à Poitiers à 14h 30 sur le parvis de la gare (regroupement autour du camion FO)


Buxerolles le 6 septembre 2013

 

 

 

 

Communiqué des organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires

 

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

Après la conférence sociale et les concertations de l’été, le gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi, d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et les mesures qu’elles ne sauraient accepter: tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’études, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.

Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations, dans le système de retraite solidaire.

Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013, pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

Montreuil, le 8 juillet 2013

 


 


 

Paris, le 5 juillet 2013


 

  • AUX UNIONS DEPARTEMENTALES

  • AUX FEDERATIONS NATIONALES


 

JCM.CG.FP

Circulaire n° 109-2013

Secteur : Marche générale de l’organisation

Objet : Concertation sur les retraites

Bilatérale FO / Premier ministre


 


 


 

Cher(e)s camarades,

Une délégation FO menée par le secrétaire général, Jean Claude MAILLY, accompagné de Philippe PIHET, secrétaire confédéral, Didier BERNUS et Christian GROLIER, secrétaires généraux de fédération, assistés de Cristelle GILLARD, assistante du secrétaire général, s’est rendue le 4 juillet à Matignon dans le cadre du démarrage de la concertation sur les retraites.

Etaient présents autour du Premier ministre, la ministre des Affaires sociales, Marisol TOURAINE, le ministre du Travail, Michel SAPIN et leurs conseillers.

Il était prévu, et ce depuis la conférence sociale des 20 et 21 juin derniers, que ces premières rencontres bilatérales permettent au Premier ministre de recueillir les positionnements de chacun.

Pour FO, ce fut l’occasion de rappeler fermement nos positions sur ce dossier et de poser nos « lignes rouges » à ne pas franchir, la principale étant l’allongement de la durée du travail.

Le Secrétaire Général a rappelé le contexte général de cette réforme, notamment une réponse à l’exigence issue du pacte budgétaire, ainsi que la méthode et l’agenda de la concertation.

Le Premier ministre a sur ce point rappelé le calendrier du gouvernement, à savoir :

  • concertation et consultations durant juillet, avec deux réunions à priori en bilatérale avec le cabinet de Marisol TOURAINE,

  • une reprise au mois d’août de la concertation avec une nouvelle bilatérale à Matignon,

  • un projet de loi finalisé mi-septembre, un débat au Parlement qui pourrait s’étendre jusqu’à la fin de l’année.

FO est ensuite revenue sur l’annonce du gouvernement, la seule pour le moment, l’allongement de la durée de cotisation et a clairement exprimé son opposition.

FO en a profité pour rappeler quelques données, à savoir :

  • une espérance de vie qui certes a augmenté de 60 ans en 1945 à 80 ans environ en 2000, mais une espérance de vie en bonne santé qui, elle, depuis la crise, a diminué d’un an,

  • une durée d’activité moyenne qui s’élève à 151 trimestres.

FO a souligné également le fait :

  • qu’un salarié sur deux qui demande la liquidation de sa retraite n’est plus en activité mais au chômage ou aux minima sociaux,

  • que le chômage des seniors a augmenté plus que celui des jeunes (+ 17 % en un an),

  • de plus, ce sont plus de 7 % des pensions qui sont liquidées le sont avec une décote,

  • l’âge moyen de départ est actuellement de 62,2 ans.

Pour FO, on peut dire au vu de ces éléments que ce n’est pas un signe d’espoir vis-à-vis des jeunes de prendre leur retraite à 68 ou 69 ans, ou même 67 ans avec proratisation.

FO a interpellé le Premier ministre sur le fait que si les mesures sont prises pour après 2020, pourquoi les annoncer aujourd’hui ?

A l’argument de rassurer les jeunes générations évoqué par le Premier ministre, FO oppose celle de l’angoisse justement des jeunes générations face à des changements tous les 3 et 4 ans et à qui l’on dit à chaque fois que c’est « la der des ders ».

En outre, pourquoi donc prendre des décisions maintenant si ce n’est pour donner des signes au niveau européen ?

FO a donné d’autres éléments chiffrés, notamment financiers et a insisté sur les autres ressources envisageables.

Sur ce point, FO a rappelé qu’en matière de recettes, FO a toujours été prête à discuter de l’augmentation de la cotisation (salariale et patronale). A cet effet, FO a rappelé qu’un point de cotisation vieillesse équivaut à une recette entre 4,4 et 5,3 milliards d’euros.

Autre point important que FO a tenu à souligner, le montant des exonérations non compensées par l’Etat et la perte pour la branche vieillesse. Montant total des exonérations non compensées pour la CNAVTS : 1,1 milliard par an.

A titre d’exemple, la mesure d’exonération non compensée : les récents emplois d’avenir !

Autre élément : FO a indiqué en outre que l’allongement de la durée de cotisations avait pour conséquences d’alourdir le poids de la charge des transferts privés, des gardes d’enfants de 2 à 4 milliards d’euros, chiffre à mettre en regard avec les 12 milliards consacrés par la solidarité nationale à l’accueil de la petite enfance. En effet, si les grands parents doivent travailler plus longtemps, ils ne pourront plus garder leurs petits enfants.

L’ensemble de ces éléments montre qu’il est possible de trouver des ressources et recettes complémentaires.

Concernant les annonces de mesures relatives à la pénibilité, FO a indiqué que l’approche collective exposée dans le rapport Moreau allait dans le bon sens.

Sur les droits familiaux, FO s’est déclarée être ouverte à la discussion mais à périmètre constant, des choses peuvent être étudiées et ce afin de corriger des inégalités. Par ailleurs, FO s’oppose aux mesures qui amèneraient à faire baisser le pouvoir d’achat des retraités et des chômeurs.

Au final, à l’argument du Premier ministre de vouloir faire cette réforme maintenant alors même qu’elle n’interviendra que pour 2020, FO a répondu « qu’une réforme courageuse n’est pas forcément une réforme impopulaire » et que ce n’est pas rassurer les jeunes générations que d’effectuer des réformes successives qui les pénalisent !

D’autres réunions auront donc lieu courant juillet et août qui nous permettront une nouvelle fois d’exprimer nos positions.

Par ailleurs, la commission exécutive réunie spécialement sur le sujet du 5 juillet a mandaté le bureau confédéral pour développer et défendre largement les positions, arguments et revendications FO en matière de retraite, de pénibilité au travail, d’augmentation des salaires et de lutte pour l’emploi.

Elle a aussi décidé de mobiliser dès septembre et a mandaté le bureau confédéral pour contacter les autres organisations. Une réunion entre organisations aura lieu lundi 8 juillet au soir.

Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant et un tract argumentaire vous parviendra pendant l’été.


 

Amitiés syndicalistes.


 

Jean Claude MAILLY

Secrétaire général

 

Journal TV du 1er mai 2013 :

1er mai 2013 a poitiers:

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/05/01/VIDEO.-Poitiers.-Un-1er-Mai-militant-1432634

 

France 3 poitou charentes, alain BARREAU :

 

 

Force Ouvrière dans l'action le 9 avril


 

Communiqué du mardi 26 mars 2013 

Alors que le projet de loi dit de «sécurisation de l’emploi» sera examiné au Parlement en avril, Force Ouvrière réaffirme son opposition aux éléments de flexibilité qui constituent les variables d’ajustement d’une politique économique restrictive.

En la matière, l’ANI du 11 janvier 2013 comme le projet de loi actuel constituent une régression des droits sociaux.

C’est pourquoi, tout en poursuivant, sur ses positions et revendications, à faire des démarches auprès des parlementaires, Force Ouvrière appelle ses structures et militants à participer aux rassemblements et actions qui auront lieu: le mardi 9 avril 2013.

 

Les fonctionnaires hospitaliers et territoriaux de FO manifestent à Paris

L’Express avec AFP publié le 04/04/2013 à 17:36, mis à jour à 17:36

PARIS, 04 avril 2013 - Plusieurs milliers de fonctionnaires territoriaux et hospitaliers ont manifesté jeudi à Paris à l'appel de Force Ouvrière (FO) pour dénoncer "l'austérité" et "la casse" des services publics, a constaté un journaliste de l'AFP.

Venus de toute la France, les fonctionnaires FO, au nombre de 1.900 selon la police, 6 à 7.000 selon les organisateurs, ont formé un long cortège rouge et blanc, aux couleurs de leur centrale, entre la gare Montparnasse et la place Vauban, non loin du ministère de la Santé.

Fonctionnaires territoriaux et hospitaliers ont des inquiétudes différentes mais des revendications communes: revenir sur le blocage des salaires, résultat du gel du point d'indice, améliorer les conditions de travail, arrêter les suppressions d'emploi.

Les territoriaux FO redoutent les conséquences du futur projet de loi de décentralisation, qui va entraîner, selon eux, un recul du service public.

"On nous dirige vers des statuts locaux" a affirmé Yves Kottelat, secrétaire général-adjoint de la Fédération FO ses services publics.

"Ils se servent de l'intercommunalité pour supprimer des emplois", a dénoncé Thierry Rocton, employé à Nantes (Loire-Atlantique) dans le service municipal des espaces verts.

Dans la ville longtemps dirigée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le gardiennage de nuit et la fourrière ont été privatisés, le Château des Ducs de Bretagne est devenu une société d'économie mixte, et "on a des craintes pour le Musée des Beaux-Arts", énumère-t-il.

Au niveau des rémunérations, la part des primes prend de plus en plus d'importance, par rapport au salaire a souligné M. Rocton. "C'est inquiétant pour les retraites", a-t-il commenté, les primes n'étant prises en compte que partiellement pour le calcul des pensions.

Les fonctionnaires hospitaliers insistent sur la surcharge de travail due au manque de personnel. "Les personnels sont épuisés, nous fonctionnons grâce à l'aide de médecins malgaches et d'infirmières roumaines", a témoigné Marie Bunlon, cadre de santé dans le petit hôpital d'Evaux-les-Bains, une ville thermale de la Creuse.

Justifiant que FO soit la seule organisation à manifester, le secrétaire-général de la fédération Didier Bernus a déclaré: "nous avons décidé de prendre l'initiative, nous prenons date".

Une convergence de vues existe toutefois entre les fédérations des services publics FO et CGT, qui s'est traduite dans un appel commun à la journée d'action interprofessionnelle du 5 mars dernier.

 

APPEL des Fédérations CGT et FO

du secteur de la santé et de l’action sociale

au 5 mars 2013

Les Fédérations CGT Santé Action Sociale, FO des Services Publics et de Santé et FO de l’Action Sociale, se sont réunies le 27 février 2013.

Avec leurs Confédérations, elles réaffirment leur opposition résolue aux principales dispositions contenues dans l’Accord National Interprofessionnel (ANI) sur l’emploi du 11 janvier 2013.

Cet accord refusé par deux des trois grandes Confédérations syndicales organise une plus grande flexibilité pour les salariés, un recul de leurs droits individuels et collectifs au bénéfice des employeurs.

La lutte contre le chômage appelle une rupture avec les politiques d’austérité et de rigueur préjudiciables à l’emploi en qualité et en quantité.

Le gouvernement annonçant son intention de retranscrire dans la loi un mauvais accord pour les droits sociaux, la CGT et Force Ouvrière décident d’appeler les salariés à se mobiliser et à exprimer leur désaccord en direction du gouvernement, des députés et des sénateurs.

Les Fédérations CGT et FO du secteur de la santé et de l’action sociale appellent leurs syndicats à participer aux rassemblements, manifestations et arrêts de travail, qui sont organisés le 5 mars prochain pour dire :


Non à la transposition dans la loi de l’ANI


Cette journée doit exprimer un refus de l’austérité qui se développe dans nos secteurs au nom de la baisse des dépenses publiques et qui a pour conséquences :

  • Le blocage des salaires et gel du point d’indice,

  • La remise en cause des conventions collectives et des statuts

  • Les suppressions d’emplois,

  • La dégradation des conditions de travail,

  • La remise en cause des principes de la sécurité sociale,

  • La baisse des moyens financiers alloués au sanitaire, au social et au médico-social.

Forts du point d’appui constitué par la mobilisation du 5 mars contre l’ANI et au delà contre l’austérité, nous considérons que de nouvelles perspectives s’ouvrent pour organiser le rapport de force, dans l’ensemble de nos secteurs, sur la base des revendications suivantes :

  • Le retrait de la loi HPST et la fin des enveloppes fermées,

  • L’augmentation immédiate des salaires et du point d’indice,

  • Le maintien et l’amélioration des conventions collectives, des accords nationaux et des statuts,

  • Le maintien de tous les emplois et les embauches indispensables au bon fonctionnement de tous les services.

  • La résorption des emplois précaires par la titularisation dans la FPH et l’embauche en CDI dans le secteur privé.

 

A cette fin, au lendemain de la présentation du « pacte de confiance » et après la mobilisation du 5 mars, nos organisations ont décidé de se revoir.


 

Paris, le 27 février 2013