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Ci-dessous un
lien qui vous redirigera sur une vidéo concernant les
élections professionnelles du 6 décembre 2018:
https://www.force-ouvriere.fr/videos-avec-fo-je-defends-le-service-public




Une mobilisation plus forte encore que le
10 octobre 2017 !
Plus
de 160 manifestations sur tout le territoire réunissant 400
000 fonctionnaires, agents publics et cheminots, dans les
rues, soutenus par de nombreux salariés du secteur privé,
ont défilé et fait grève pour dire NON aux attaques tout
azimut du gouvernement Macron. Ils refusent avec force la
destruction programmée de la fonction publique et de leurs
statuts. Ils s’opposent aux suppressions massives de postes
et à l’individualisation de leur carrière, synonyme de la
fin de leurs statuts collectifs et du service public
républicain !
D’aucun nous avait dit que les salariés ne seraient pas
prêts à descendre massivement dans les rues. Aujourd’hui,
les faits ont démenti ce pronostic.
Les
propos du gouvernement et de ses ministres du travail, de la
santé, de l’action publique, … indiquent qu’ils comptent
continuer à tout remettre en cause, à casser les acquis
collectifs en poursuivant les mesures qui vont encore
aggraver, dans beaucoup de secteurs, les conditions de
travail et de rémunération des agents. Dans la fonction
publique territoriale et hospitalière, des milliers de
postes seront supprimés, alors qu’il faudrait en créer pour
améliorer le service rendu à la population. Les EHPAD en
sont le meilleur exemple.
Fort
du 22 mars, la Fédération des personnels des Services
publics et de santé, conformément à la résolution de son
Comité National, appelle l’ensemble de ses syndicats à
mettre au débat le recours à la grève reconductible et la
nécessité d’un mouvement d’ensemble interprofessionnel.
Le 22
mars démontre que les fonctionnaires, les personnels
territoriaux et hospitaliers ne se laisseront pas faire et
qu’ils savent qu’il faut le rapport de force d’ensemble
public/privé pour bloquer toutes ces « bombes à
fragmentation ». L’ampleur des attaques portée par le
gouvernement nous oblige à entrevoir une grève
interprofessionnelle reconductible.
La Fédération soutient
et soutiendra tous ses syndicats qui décideront de réunir
des Assemblées Générales et de décider la grève, comme c’est
les cas dans de nombreux services d’urgence ou dans
plusieurs collectivités.
Le secrétariat
fédéral Paris, le 23 mars 2018







Jeudi 22 mars 2018 :
grève et manifestations dans la Fonction
publique !
A nouveau réunies le 21 février, les organisations CFTC,
CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires ont fait le bilan des
réunions bi latérales organisées par le Ministre. Les
discussions ouvertes par le gouvernement sur le recours
accru aux contractuels, les éléments de rémunération dont
celui du mérite, une révision des instances de dialogue
social…engagent de profondes remises en cause des missions
publiques et une dégradation des conditions de travail des
agent-es. C'est aussi une menace réelle contre le Statut
Général des fonctionnaires et la fin possible d’une Fonction
publique au service de l’intérêt général.
A l'inverse de ces orientations inquiétantes, et de
celles contenues dans le programme Action publique 2022, la
qualité des services publics à rendre aux usagers sur
l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général,
nécessitent la création d'emplois qualifiés pérennes et de
qualité, une plus grande reconnaissance du travail et des
missions exercées par les agent-es, une amélioration
significative de leurs salaires. Pour les plus de 5 millions
d’agents de la Fonction publique, après le report de PPCR et
contrairement à ce qu’avait promis Emmanuel Macron lors de
la campagne présidentielle, leur pouvoir d’achat continue de
baisser du fait du gel de la valeur du point d’indice, du
rétablissement de la journée de carence, de l'augmentation
de la CSG avec une simple compensation et des retenues pour
pension.
L’ouverture rapide de négociations est indispensable pour
pouvoir rediscuter d’une augmentation réelle et
significative des salaires de toutes et tous les agent-es de
la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance
de leur engagement professionnel quotidien qui contribue à
la qualité des services publics, au développement du pays
comme à la cohésion de la société.
C'est pour faire entendre ces légitimes revendications
que FORCE OUVRIERE appellent les agent-es à se mobiliser
massivement le 22 mars.
POUR :
▪ Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la
valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et
l’augmentation du pouvoir d’achat ;
▪ L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations
statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et
non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives
suppressions ;
▪ Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s,
de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour
favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;
▪ Des dispositions exigeantes pour faire respecter
l’égalité professionnelle ;
▪ L’abrogation du jour de carence ;
▪ La défense et la pérennisation du système de retraite
par répartition et des régimes particuliers ;
▪ La défense du statut général des fonctionnaires, et des
statuts particuliers, qui permet déjà de répondre aux
besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui
garantit l'égalité entre les usagers.

47 rue Jean Valade
86000 POITIERS site fo :
http://fo.poitiers.free.fr/
Tel: 05.49.52.19.86
E-mail : syndicatfo2017@gmail.com
ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
PRECISIONS CONCERNANT LES
NEGOCIATIONS
Temps de travail :
Suite
aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous
paraitre à la lecture un peu confus, ils nous semblent
important de vous apporter quelques précisions.
En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607
heures/an avec la suppression de 3 journées du Maire.
FORCE
OUVRIERE était CONTRE les 1 607 heures/an que la loi
imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps,
puisque nous avons obtenu 1 589 heures.
Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de
travail, 1 journée mobile, 2 jours de fractionnement ainsi
que toutes les RTT ont été sauvegardées. De plus, cet
accord n’est applicable qu’à compter du 1er
juillet 2018.
Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018,
pour un temps complet :
-
Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles
avant juillet.
Vous devez donc poser dès maintenant ces journées. (Il vous
restera une ½ journée à poser pour le second semestre).
-
L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales
d’Absences sont comptabilisées comme votre temps de travail
effectif.
Plannings spécifiques :
-
Pour le service Restauration Collective, application
à compter de septembre 2018, et pour la direction Education
- Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à compter de
janvier 2019.
Concernant
les sujétions particulières qui ne concernaient qu’une
centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition
pour 1 094 agents.
Régime indemnitaire /
Avantages acquis:
Notre
syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et
a proposé que :
·
Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur
à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les
montants de celui-ci
·
Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne
changent
·
Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus
favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement
de poste.
FORCE
OUVRIERE a obtenu 100 % de ses revendications et a voté
POUR.
Ratios avancement de
grade :
Il est
proposé de déterminer les taux promus/promouvables
suivants :
·
50 % pour
l’accès à l’ensemble des avancements de grades
·
100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.
FORCE
OUVRIERE a demandé l'ouverture de nouvelles négociations
afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de grade pour les
avis favorables.
FORCE
OUVRIERE a demandé lors des négociations qu'une Commission
Administrative Paritaire soit fixée en début d'année 2018.
FORCE
OUVRIERE a obtenu une CAP le mercredi 28 février 2018.
Le syndicat
FORCE OUVRIERE s'est abstenu concernant le taux
d’avancement.
*******************************************************************

Pour tous renseignements
complémentaires, vous pouvez nous contacter soit :
-
par mail :
syndicatfo2017@gmail.com
ou
syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
-
par
téléphone : 05.49.52.19.86
Services Publics : Déclaration de la Commission Exécutive
Confédérale de FO
JEUDI 15 FÉVRIER 2018
Attachée aux principes républicains de liberté,
d’égalité, de fraternité et de laïcité et à leur respect, la
Commission Exécutive de FORCE OUVRIÈRE tient à réagir
fermement face aux annonces faites par le gouvernement
concernant la fonction publique.
Le fait que les gouvernements successifs, sous des
appellations diverses (RGPP – MAP CAP 22) s’inscrivent
systématiquement dans une démarche libérale-austère,
expliquent pourquoi malgré leurs engagements ils se refusent
à mener un vrai débat contradictoire sur le rôle et les
missions du service public républicain, ce qui devrait
constituer le préalable indispensable à toute évolution.
Rappelant son attachement au statut général de la
fonction publique, expression d’une conception républicaine
de celle-ci, la CE dénonce toute volonté de plan de départ
volontaire lié à d’éventuelles restructurations ou
suppressions de postes et de missions.
Il en est de même en matière de rémunération avec
l’éventualité de primes au mérite, contradictoires avec une
nécessité de travail collectif ou en matière de recrutement
avec un recours accru à la contractualisation.
Pour FORCE OUVRIÈRE, toutes les missions pérennes doivent
être assurées par l’application du statut général. Elle
rappelle d’ores et déjà que la précarité de l’emploi dans le
public est supérieure au secteur privé.
Considérant que le service public, au sens large,
constitue la colonne vertébrale du sens, du rôle et des
principes républicains, elle apporte sa solidarité et son
soutien aux fédérations FO et aux agents des trois versants
de la fonction publique qui seront en grève et manifestation
le 22 mars 2018.
Respecter les principes républicains commence par le
respect de celles et ceux qui travaillent, dans L’État,
l’hôpital public ou les collectivités territoriales.
Paris, le 15 février 2018
Non à la casse du statut général des fonctionnaires et
des statuts particuliers !
Le 1er février, le Premier Ministre et le Ministre de
l’action et des comptes publics ont annoncé toute une série
de mesures visant à détruire le statut des fonctionnaires et
à s’attaquer à leur rémunération ainsi qu’à leur emploi.
Au nom d’un « nouveau contrat social », l’Etat
voudrait entraîner les organisations
syndicales dans l’accompagnement des décisions
gouvernementales pour :
- remanier en profondeur le cadre statutaire jugé «
trop rigide »,
-remettre en cause l’évolution des carrières par
l’instauration d’une « rémunération au mérite »,
c’est à dire l’individualisation,
- supprimer des centaines de milliers de postes de
fonctionnaires, au travers d’« un plan de départ
volontaire »,
- privatiser les missions de service public et recourir
plus largement encore aux contractuels.
C’est dans ce cadre que le ministère de la santé prépare
la publication du décret qui va permettre d’organiser les
licenciements dans les 1 000 hôpitaux qui ont été forcés à
se regrouper dans 135 GHT.
Quant à la fonction publique territoriale, le
gouvernement impose 70 000 suppressions de postes et met
sous tutelle les 342 collectivités les plus importantes,
limitant drastiquement leurs dépenses de fonctionnement sous
peine de sanctions financières.
Par ailleurs, s’appuyant sur les ordonnances travail, le
gouvernement veut réduire le nombre d’instances (CAP, CHSCT,
CT). « Est-on véritablement efficace quand on a 22 000
instances de dialogue social ou quand un projet de
réorganisation de services prend des mois et des mois à se
faire… », a déclaré Edouard Philippe, indiquant de ce
fait que les syndicats, le nôtre en particulier, organise la
résistance contre les restructurations à tous les niveaux, y
compris dans les instances. C’est pour cela qu’il faut les
remettre en cause, et tenter de mettre au pas les syndicats.
A cela s’ajoute, dans le cadre de la réforme des
retraites, la suppression des 37 régimes particuliers de
retraite, et en premier lieu, le Code des pensions civiles
et militaires et la
CNRACL.
Toutes ces attaques et contre-réformes ont pour objet de
liquider les acquis de 1936 et 1945, obtenus par l’action
syndicale. Il s’agit pour ce gouvernement de satisfaire les
exigences du capital financier et celles contenues dans les
pactes européens dits de stabilité. La publication, le 23
janvier dernier, de la loi de programmation des finances
publiques 2018/2022, qui ncadre ou diminue le budget de
l’assurance maladie (ONDAM), ainsi que les budgets de
onctionnement des collectivités territoriales, en est une
expression.
Pour FO, il faut dès maintenant préparer le rapport de
force, dans l’unité, pour le retrait de ces plans et mesures
qui sont dirigés contre le service public, les
fonctionnaires et leurs droits statutaires.
Le secrétariat fédéral Paris, le 6 février 2018
POITIERS, le 31 Janvier 2018
PRECISIONS CONCERNANT LES
NEGOCIATIONS
Temps de travail :
Suite
aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous
paraitre à la lecture un peu confus, ils nous semblent
important de vous apporter quelques précisions.
En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607
heures/an avec la suppression de 3 journées du Maire.
FORCE
OUVRIERE était CONTRE les 1 607 heures/an que la loi
imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps,
puisque nous avons obtenu 1 589 heures.
Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de
travail, 1 journée mobile, 2 jours de fractionnement ainsi
que toutes les RTT ont été sauvegardées. De plus, cet
accord n’est applicable qu’à compter du 1er
juillet 2018.
Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018,
pour un temps complet :
-
Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles
avant juillet.
Vous devez donc poser dès maintenant ces journées.
(Il vous restera une ½ journée à poser pour le second
semestre).
-
L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales
d’Absences sont comptabilisées comme votre temps de travail
effectif.
Plannings spécifiques :
-
Pour le service Restauration Collective, application
à compter de septembre 2018, et pour la direction Education
- Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à compter de
janvier 2019.
Concernant
les sujétions particulières qui ne concernaient qu’une
centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition
pour 1 094 agents.
Régime indemnitaire /
Avantages acquis:
Notre
syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et
a proposé que :
·
Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur
à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les
montants de celui-ci
·
Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne
changent
·
Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus
favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement
de poste.
FORCE
OUVRIERE a obtenu 100 % de ses revendications et a voté
POUR.
Ratios avancement de
grade :
Il est
proposé de déterminer les taux promus/promouvables
suivants :
·
50 % pour
l’accès à l’ensemble des avancements de grades
·
100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.
FORCE
OUVRIERE a demandé l'ouverture de nouvelles négociations
afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de grade pour les
avis favorables.
FORCE
OUVRIERE a demandé lors des négociations qu'une Commission
Administrative Paritaire soit fixée en début d'année 2018.
FORCE
OUVRIERE a obtenu une CAP le mercredi 28 février 2018.
Le syndicat
FORCE OUVRIERE s'est abstenu concernant le taux
d’avancement.
*******************************************************************************************
Le
Conseil Syndical s’est réuni le mardi 9 janvier 2018, et a
élu, à l’unanimité, le bureau FORCE OUVRIERE, pour l’année
2018 :
Secrétaire Général :
Stéphane
RENAUDON
Secrétaires Adjoints :
Dominique De COURTIVRON
Aurélien
DJADJO
Marie
RENAUDON
Trésorier Général :
Manuel
GRIMAUD
Trésorier Adjoint :
Hervé
CAYROU
2
Archiviste :
Valérie
HULIN
Archiviste Adjoint :
Willy VINGERDER
Membres
:
Anita HELIAS
Vincent GRASSULLO-GOURGEAULT
Stéphane
MEMIN
Christine RIVAUD
Pour tous renseignements
complémentaires, vous pouvez nous contacter soit :
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ou
syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
-
par
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Les territoriaux FO en ordre de marche pour 2018
Publié le 15/01/2018 à 04:55 | Mis à jour le 15/01/2018 à
04:55

stéphane Renaudon, secrétaire général du
syndicat FO des territoriaux.
© Photo NR
Le syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS de
Poitiers et communauté urbaine de Grand Poitiers élisait ce
lundi son nouveau bureau. Pas de bouleversement à la tête
des instances de la deuxième force syndicale chez les
territoriaux : Stéphane Renaudon a ainsi été reconduit dans
son mandat de secrétaire général * avant de faire le point
sur les négociations toujours en cours au sein de la
collectivité.
Au cours des mouvements sociaux qui l’ont secouée dans les
dernières semaines de 2017, une intersyndicale CGT, CFDT, FO
s’était constituée pour s’opposer à l’harmonisation du temps
de travail annuel proposée par l’employeur, soit 1.607 h
contre 1.572 h.
Si de ce côté, la cause semble être entendue, « On a été
au bout de ce qu’on pouvait faire », indique Stéphane
Renaudon, des marges de négociations sont encore possibles,
notamment sur des situations atypiques (3/8, 2/8, 7j/7,
plannings à l’année… Selon le secrétaire général, quelque
1.100 agents seraient concernés. « C’est une avancée », constate-t-il.
Sur le régime indemnitaire aussi, la prime vacances et les
avantages sociaux, les négociations sont encore en cours
mais on se dirigerait vers un compromis qui devrait être
finalisé lors d’un comité technique qui se tiendra le jeudi
18 janvier.
Enfin, le syndicat se prépare à une année qu’il juge
importante.
Avant les élections professionnelles du 6 décembre prochain
où il espère regagner la première place chez les
territoriaux, il accueillera le 30 janvier à Poitiers son
secrétaire national Jean-Claude Mailly, lequel passera la
main en avril prochain au congrès de Lille.
Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon
restent secrétaires adjoints. Manuel Grimaud et Herbé Cayrou
sont respectivement Trésorier général et trésorier adjoint.
Valérie Hulin, archiviste, est secondée par Willy Vingerder.
Membres : Anita Helias, Vincenty Gourgeault, Stéphane Memin
et Christine Rivaud.
CP 12/01/2018
FO Territoriaux salue "une avancée"
Le syndicat Force Ouvrière se félicite d'un progrès sur
le temps de travail de 1.100 agents de Grand Poitiers.

Stéphane Renaudon a été reconduit à son poste de
secrétaire général.
Si l'élection ce lundi du nouveau bureau du syndicat
Force Ouvrière de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers n'a
pas apporté de grand bouleversement, avec un seul changement
(l'arrivée d'Anita Helias), les prochains mois s'annoncent
bien remplis pour FO.
Mailly à Poitiers
le 30 janvier
Le secrétaire national Jean-Claude Mailly, qui s'apprête
à passer la main lors d'un prochain congrès prévu à Lille en
avril, sera accueilli à Poitiers le 30 janvier prochain et
le syndicat FO des territoriaux reste au coeur des
négociations toujours en cours au sein de Grand Poitiers,
même si l'intersyndicale CGT-FO-CFDT qui s'était constituée
fin 2007 pour s'opposer à l'harmonisation du temps de
travail annuel proposé par Grand Poitiers (1.607 heures
contre 1.572 auparavant) n'existe plus.
« Concernant ce temps de travail, on est allé au bout de
ce qu'on pouvait faire », estime Stéphane Renaudon,
secrétaire général du syndicat, qui salue toutefois une « avancée » en
vue pour une partie des agents. « Des journées de repos
complémentaires pourraient être attribuées pour des agents
en situations particulières: travail pénible, horaires
décalés, travail du samedi. 1.100 agents sont concernés. »,
souligne Stéphane Renaudon.
Pour le reste, sur le régime indemnitaire, la prime vacances
et les avantages acquis, des compromis acceptables aux yeux
de FO sont en vue et pourraient être validés lors du
prochain comité technique programmé le 18 janvier.
Bureau du syndicat FO de la Ville, du CCAS et de Grand
Poitiers: Stéphane Renaudon (secrétaire général), Dominique
de Courtivron, Aurélien Djadjo, Marie Renaudon (secrétaires
adjoints), Manuel Grimaud (trésorier général), Hervé Cayrou
(trésorier adjoint), Valérie Hulin (archiviste), Willy
Vingerder (archiviste adjoint), Anita Helias, Vincent
Grassullo-Gourgeault, Stéphane Memin, Christine Rivaud.
RTL le 6 janvier 2018
« Le syndicalisme ne se résume pas aux grèves », affirme
Pascal Pavageau, le futur leader de FO
22 décembre
2017
Les
derniers points sur les négociations
Temps de travail :
Suite aux différentes réunions de
négociations et au Comité Technique du Jeudi 23 Novembre
2017 où le syndicat FORCE OUVRIERE a voté CONTRE le temps de
travail, nous avons souhaité continuer la négociation pour
pouvoir trouver des solutions pour les agents. La seule
issue qui reste concerne les sujétions particulières. En
effet, des journées de repos complémentaires pourraient être
attribuées pour des situations particulières, exemple :
travail pénible, horaires décalés, travail du samedi…
Le syndicat FORCE OUVRIERE a effectué des
propositions.
Les dernières négociations auront lieu
lors du Comité Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.
Régime indemnitaire :
Suite à l’intégration des agents des ex.
EPCI, il fallait une harmonisation. Le syndicat FORCE
OUVRIERE a proposé que :
tous les agents qui n’avaient pas de
régime indemnitaire ou s’ils touchaient moins qu’à
Poitiers soient alignés sur les montants de Poitiers
tous les agents du CCAS, Ville et
Grand Poitiers rien ne changent
pour ceux qui bénéficiaient d’un
régime indemnitaire plus favorable, ils continuent à le
percevoir, jusqu’à un changement de poste.
Ce dossier sera traité lors du Comité
Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.
Avantages acquis :
L’ensemble des agents pourraient être
harmonisés sur les montants et périodes de versements de
Poitiers.
Cela sera traité également lors du Comité
Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.
***
Cette année 2017 les négociations
portaient sur une harmonisation.
Le syndicat FORCE OUVRIERE a demandé et
redemandera, pour l’année 2018, des négociations sur les
régimes indemnitaires, la prime vacances et les avantages
sociaux.
Les membres du bureau se joignent à moi,
pour vous souhaiter un Joyeux Noël ainsi que de bonnes fêtes
de fin d’année.
Rendez-vous en 2018….
Le
Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON
Il y a 70 ans, la «grande scission» CGT-FO
Par
AFP
— 15 décembre 2017 à 13:09 (mis à jour à 14:59)

Le 19 décembre
1947, des dirigeants de la CGT quittent la première
organisation syndicale française, dénonçant la mainmise du
parti communiste et créent Force ouvrière quelques mois plus
tard. 70 ans après, FO garde toujours ses distances avec sa
soeur ainée.
Cette «grande scission», la troisième à la Confédération
générale du travail (CGT) depuis sa création en 1895, aura
déchiré le syndicat pendant des années.
Elle entraînera le départ d’entre 1 à 1,7 million de ses
adhérents, écrivent Dominique Andolfatto et Dominique Labbé
dans l’ouvrage «Histoire des syndicats».
- «Amis de Force ouvrière» -
«La naissance de FO est fondamentalement liée au contexte
de la guerre froide», assure l’historien Michel Dreyfus.
Il coupe court à une rumeur bien ancrée selon laquelle ce
syndicat aurait été créé avec l’aide des renseignements
américains pour affaiblir l’influence communiste en France:
«Une légende», «c’est le syndicalisme américain qui a aidé à
la création de FO, mais de même que l’Union soviétique a
aidé la CGT», pointe l’historien.
Après la Libération, la CGT connaît un pic d’adhésion, en
plein élan de la Reconstruction, revendiquant jusqu’à six
millions de militants en 1947.
Mais elle est tiraillée entre deux courants. D’un côté
les communistes, largement majoritaires à un moment où le
PCF apparaît comme un grand parti de la Résistance. De
l’autre, les défenseurs d’une indépendance syndicale
vis-à-vis des partis (les «confédérés»).
Dès la sortie de la guerre, les «confédérés» préparent
l’offensive. Ils changent le titre de leur journal
clandestin, fondé en 1943: «Résistance ouvrière» devient
«Force ouvrière». Se forment au sein de la CGT des groupes
d'«Amis de Force ouvrière» qui donnent des conférences.
Prémices de la future rupture, lors de son premier
Congrès post-guerre en 1946, la CGT porte à sa tête un
binôme tenant des deux lignes : Benoît Frachon, figure du
communisme français, et Léon Jouhaux, futur fondateur de
Force ouvrière.
Un an plus tard, les frictions internes se cristallisent
autour du plan américain Marshall, d’aide à la
reconstruction, refusé par le PCF et la direction de la CGT
car posant pour les communistes un problème d’influence
américaine. Des grèves à l’automne 1947, organisées avec
l’aval du parti communiste, aggravent les dissensions.
Jouhaux, artisan historique de l’édification de la CGT
depuis 1909, refusera longtemps toute idée de rupture.
«Jusqu’au bout, il aura voulu +sauver les meubles+ (...) Il
savait que nous allions perdre énormément, et la CGT aussi»,
raconte Alain Viot, premier rédacteur en chef de «Force
ouvrière».
Mais les tensions sont telles que le co-secrétaire
général de la CGT démissionne le 19 décembre 1947 pour
«retrouver la force du syndicalisme d’autrefois» grâce à son
«indépendance». Quatre mois plus tard, il fonde la CGT-Force
Ouvrière.
De 1947 à 1950, la CGT perd la moitié de ses effectifs,
mais FO n’en récupère qu’une petite partie, comptant 300.000
adhérents à ses origines, selon «Histoire des syndicats»
(500.000 actuellement).
- «Indépendants du parti socialiste» -
Les relations resteront fraîches avec la CGT.
Il faudra attendre 1994 pour voir Louis Viannet (CGT) et
Marc Blondel (FO) battre le pavé ensemble. Mais les espoirs
d’une réunification sont vite déçus.
En 2016, les deux soeurs ennemies oublient à nouveau leur
rancœur et combattent ensemble la loi travail. Un an plus
tard, avec les ordonnances, Philippe Martinez et Jean-Claude
Mailly ont repris leurs distances.
Photo d'archives d'un comité confédéral national de la
CGT-FO en septembre 1948 Photo -. AFP
Il y a 70 ans, la «grande scission» CGT-FO
Le 19 décembre 1947, des dirigeants de la CGT quittent la
première organisation syndicale française, dénonçant la
mainmise du parti communiste et créent Force ouvrière
quelques mois plus tard. 70 ans après, FO garde toujours ses
distances avec sa soeur ainée.
Cette «grande scission», la troisième à la Confédération
générale du travail (CGT) depuis sa création en 1895, aura
déchiré le syndicat pendant des années.
Elle entraînera le départ d’entre 1 à 1,7 million de ses
adhérents, écrivent Dominique Andolfatto et Dominique Labbé
dans l’ouvrage «Histoire des syndicats».
- «Amis de Force ouvrière» -
«La naissance de FO est fondamentalement liée au contexte
de la guerre froide», assure l’historien Michel Dreyfus.
Il coupe court à une rumeur bien ancrée selon laquelle ce
syndicat aurait été créé avec l’aide des renseignements
américains pour affaiblir l’influence communiste en France:
«Une légende», «c’est le syndicalisme américain qui a aidé à
la création de FO, mais de même que l’Union soviétique a
aidé la CGT», pointe l’historien.
Après la Libération, la CGT connaît un pic d’adhésion, en
plein élan de la Reconstruction, revendiquant jusqu’à six
millions de militants en 1947.
Mais elle est tiraillée entre deux courants. D’un côté
les communistes, largement majoritaires à un moment où le
PCF apparaît comme un grand parti de la Résistance. De
l’autre, les défenseurs d’une indépendance syndicale
vis-à-vis des partis (les «confédérés»).
Dès la sortie de la
guerre, les «confédérés» préparent l’offensive. Ils changent
le titre de leur journal clandestin, fondé en 1943:
«Résistance ouvrière» devient «Force ouvrière». Se forment
au sein de la CGT des groupes d'«Amis de Force ouvrière» qui
donnent des conférences.
Prémices de la future rupture, lors de son premier
Congrès post-guerre en 1946, la CGT porte à sa tête un
binôme tenant des deux lignes : Benoît Frachon, figure du
communisme français, et Léon Jouhaux, futur fondateur de
Force ouvrière.
Un an plus tard, les frictions internes se cristallisent
autour du plan américain Marshall, d’aide à la
reconstruction, refusé par le PCF et la direction de la CGT
car posant pour les communistes un problème d’influence
américaine. Des grèves à l’automne 1947, organisées avec
l’aval du parti communiste, aggravent les dissensions.
Jouhaux, artisan historique de l’édification de la CGT
depuis 1909, refusera longtemps toute idée de rupture.
«Jusqu’au bout, il aura voulu +sauver les meubles+ (...) Il
savait que nous allions perdre énormément, et la CGT aussi»,
raconte Alain Viot, premier rédacteur en chef de «Force
ouvrière».
Mais les tensions sont telles que le co-secrétaire
général de la CGT démissionne le 19 décembre 1947 pour
«retrouver la force du syndicalisme d’autrefois» grâce à son
«indépendance». Quatre mois plus tard, il fonde la CGT-Force
Ouvrière.
De 1947 à 1950, la CGT perd la moitié de ses effectifs,
mais FO n’en récupère qu’une petite partie, comptant 300.000
adhérents à ses origines, selon «Histoire des syndicats»
(500.000 actuellement).
- «Indépendants du parti socialiste» -
Les relations resteront fraîches avec la CGT.
Il faudra attendre 1994 pour voir Louis Viannet (CGT) et
Marc Blondel (FO) battre le pavé ensemble. Mais les espoirs
d’une réunification sont vite déçus.
En 2016, les deux soeurs ennemies oublient à nouveau leur
rancœur et combattent ensemble la loi travail. Un an plus
tard, avec les ordonnances, Philippe Martinez et Jean-Claude
Mailly ont repris leurs distances.
En 70 ans, FO n’investira le champ politique qu’une fois,
en 1969, en appelant à voter contre le référendum organisé
par le général de Gaulle, notamment sur la réforme du Sénat,
qui aurait mené à une «voie dangereuse» d’intégration des
syndicats «dans l’appareil d’Etat», explique dans ses
mémoires André Bergeron, secrétaire général de FO entre 1963
et 1989. Le non l’emporte et De Gaulle démissionne.
FO regroupe en son sein un mélange hétéroclite :
trotskistes, socialistes, anarchistes, Républicains mais
aussi Frontistes.
Toutefois, de Bergeron à Jean-Claude Mailly, en passant
par Marc Blondel, ses dirigeants ont toujours revendiqué
leur appartenance au PS. Plusieurs fondateurs du syndicats
seront des membres actifs de son ancêtre la SFIO.
«Nous étions indépendants du parti socialiste, mais les
dirigeants de la SFIO nous soutenaient, prenaient des
positions voisines des nôtres», relate Bergeron.
Une tradition que souhaite rompre le candidat déclaré au
remplacement de M. Mailly, Pascal Pavageau, qui n’appartient
«à aucun parti».
La CGT, qui ne compte plus que 670.000 adhérents, a aussi
fait sa mue. En 1996, elle cesse de siéger au bureau du PCF
et son actuel numéro un, Philippe Martinez, n’y est pas
adhérent, une première.
Centre presse 9/12/2017
Les agents maintiennent la pression

Les représentants de l'intersyndicale ont lu une motion
devant les élus communautaires.
C 'est une première victoire, la délibération sur
l'harmonisation du temps de travail a été retirée de l'ordre
du jour. C'est ainsi que Vincent Bohan, de la CGT, s'est
adressé à la centaine d'agents territoriaux de Grand
Poitiers qui manifestaient, hier soir, au pied de la tour
Toumaï, où se tenait la séance du conseil communautaire.
C'était la 3 journée de mobilisation des agents qui refusent
que leur temps de travail passe de 1.572 à 1.607 heures par
an dans le cadre de l'harmonisation liée à la création de la
nouvelle communauté urbaine qui a fusionné 40 communes et
une partie de leurs agents.
Les élus auraient dû voter hier sur cette délibération,
mais elle a été retirée, « parce que les négociations
vont se poursuivre », a indiqué Alain Claeys, après que
trois membres de l'intersyndicale (CGT, FO et CFDT) ont pu
lire une motion devant les élus. « Dans le cadre de la
fusion, nous sommes légalement tenus de faire respecter les
1.607 heures de travail, a maintenu Alain Claeys. On
va voir si des sujétions particulières peuvent être
appliquées sur le temps de travail de certains agents, sur
des critères de pénibilité, notamment. On en a déjà repéré
900 (N.D.L.R.: sur 3.400). Il faut regarder s'il y a
d'autres possibilités, mais en restant dans le cadre légal,
évidemment. »
Les représentants des agents ont reçu le soutien des élus
d'Osons Poitiers et du Parti communiste, qui ont appelé à la
poursuite du dialogue social. « Il s'agit d'un sujet
majeur pour Grand Poitiers: celui de l'organisation du
service public, a notamment indiqué Laurent Lucaud.
Nous avons l'obligation de réussir un bon accord avec les
agents. » Une nouvelle délibération sera soumise aux
élus en février. D'ici là, la pression syndicale devrait se
maintenir.
Philippe Bonnet
La parole a été donnée aux agents territoriaux
La parole a été donnée aux agents territoriaux
Publié le 09/12/2017 à 04:55 | Mis à jour le 09/12/2017 à
04:55

Les représentants des
territoriaux, Charline Cesvre (CFDT), Stéphane Renaudon (FO)
et Vincent Bohan (CGT) se sont exprimés en début de conseil
communautaire.
© Photo NR
Le président Alain Claeys a laissé s’exprimer
l’intersyndicale des personnels territoriaux sur ses
revendications en ouverture du conseil communautaire.
Le syndicat CGT des fonctionnaires territoriaux était le
seul à appeler hier les agents de la Ville de Poitiers, du
CCAS et de la communauté urbaine de Grand Poitiers, à cesser
le travail et à se rassembler devant le centre de conférence
Toumaï. Cette action n’a réussi à réunir qu’une grosse
centaine d’agents, en ce vendredi après-midi, à l’heure du
conseil réunissant les élus de la communauté urbaine à 40.
Mais elle a su marquer l’unité de la représentation
territoriale dans le cadre du mouvement engagé contre le
projet d’harmonisation « par le bas » du temps de
travail puisqu’une déclaration commune était portée par les
trois syndicats (CGT, FO et CFDT). A l’invitation du
président, elle a été lue à la tribune par Vincent Bohan
(CGT) devant l’ensemble des conseillers en ouverture de
session.
Poursuite des négociations En amont, la pression syndicale
lors des dernières réunions paritaires avait finalement
réussi à faire retirer de l’ordre du jour la délibération
portant sur l’harmonisation du temps de travail des quelque
3.500 agents de la nouvelle communauté urbaine. « C’est
une victoire, le dossier ne passera pas aujourd’hui et nous
poursuivrons les négociations dès la semaine prochaine avant
le rendez-vous du conseil communautaire du 9 février
prochain », se félicitait Vincent Bohan, de retour
devant les agents au terme de son intervention.
« La loi qui porte le temps de travail annuel de
1.572 à 1.607 heures est une obligation légale », a
maintenu Alain Claeys lors de sa réponse à l’intersyndicale
en précisant que des « suggestions particulières »
pour travaux pénibles pourraient être élargies à 900 agents.
Il a par ailleurs rappelé les avancées en terme d’action
sociale (mutuelle) et d’autorisations spéciales d’absence et
a annoncé la délibération portant sur l’extension du régime
indemnitaire du GP13 à l’ensemble du personnel pour février
prochain. Avant la sortie des représentants syndicaux,
Jacques Arfeuillère pour Osons Poitiers et Laurent Lucaud
(PC) ont tenu à attirer l’attention du conseil sur le sujet
majeur que représentent les agents territoriaux à l’aube de
la nouvelle communauté.
Dominique"BORDIER
Journaliste, rédaction de Poitiers
9/12/2017
LA NEGOCIATION CONTINUE
Depuis plusieurs mois, les syndicats et la collectivité
sont en négociations.Une intersyndicale a été constituée.
Deux rassemblements ont eu lieu.
Grâce à votre forte mobilisation et aux explications données
aux élus lors du Comité Technique (FORCE OUVRIERE a voter
CONTRE le projet d’harmonisation), la délibération sur le
temps de travail a été retirée de l'ordre du jour du Conseil
Communautaire et du Conseil Municipal.
Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences (ASA), il
y a eu des avancées.
Une nouvelle négociation a eu lieu Vendredi 8 Décembre matin
sur les sujétions particulières. Une avancée pourrait avoir
lieu pour au moins 900 agents.
Vendredi soir, l'intersyndicale constituée de Charline
Cesvre, Vincent Bohan et Stéphane Renaudon s'est exprimée
devant l'ensemble des membres politiques constituant le
Conseil Communautaire, pour expliquer notre désaccord.
Restant à votre disposition
Amitiés syndicales
Le Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON
- Motion
intersyndicale lu lors du conseil communautaire
POITIERS, le 5 décembre 2017
HARMONISATION DU TEMPS DE TRAVAIL
Depuis plusieurs mois, les
syndicats et la collectivité sont en négociations.
On peut
constater un désaccord sur le temps de travail annuel.
Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences (ASA), il
y a eu des avancées, mais pas suffisamment.
Une
intersyndicale a donc été constituée. Un appel à
rassemblement a été fait, les trois syndicats ont boycotté
le Comité Technique du Vendredi 10 Novembre 2017. Une
délégation a été reçue par le Maire-Président.
Lors du
Comité Technique du Jeudi 23 Novembre 2017, un deuxième
appel à rassemblement a été effectué avec une prise de
parole commune de l’intersyndicale.
Notre
syndicat FORCE OUVRIERE a annoncé publiquement qu’il
siégerait à ce comité technique, pour voter CONTRE le projet
d’harmonisation du temps de travail et pour expliquer aux
élus les raisons.
Vendredi 8
Décembre 2017, un conseil communautaire aura lieu. Le
dossier sur le temps de travail a été retiré et le
Maire-Président a accepté qu’une délégation de
l’intersyndicale soit reçue devant l’ensemble des élus
communautaires.
C’est pour
cette raison, que FORCE OUVRIERE sera présent dans cette
délégation, mais n’appelle pas à la grève.
(vote à l'unanimité du conseil syndical des membres présents
le 5/12/2017)
Lutter contre le harcèlement sexuel au travail, une
nécessité
Publié le 28 Novembre, 2017 - 15:13
Web

Le harcèlement sexuel touche
principalement les femmes, dans tous les secteurs
professionnels, publics ou privés. FO revendique les moyens
humains et financiers nécessaires au respect des droits des
salariés femmes et hommes victimes d’abus.
À la suite des révélations du New York
Times, le 5 octobre, sur le producteur américain Harvey
Weinstein, la parole des femmes s’est libérée sur Twitter
avec les hashtag #balance ton porc et #moiaussi – version
française du #Metoo anglais. La médiatisation des affaires
de violences sexuelles est récente mais le phénomène ancien.
Dans le monde du travail, les
condamnations des entreprises restent rarissimes ; les
salariées victimes de harcèlement sexuel subissent, en plus
de l’abus, une double peine. Leur emploi est très souvent
impacté avec des évolutions de carrière bloquées, des
contrats non renouvelés ou des démissions forcées. Et leur
santé physique et psychologique est affectée. Tant mieux si
la parole se libère, mais il reste fort à faire, il convient
d’agir, souligne Anne Baltazar, secrétaire confédérale FO.
C’est ce qu’ont fait Force Ouvrière et
trois autres confédérations (CGT, CFDT et CFTC) en écrivant
au Premier ministre la semaine dernière. Elles l’ont
interpellé sur le refus de la France de toute approche
spécifique au genre », donc aux femmes, dans la future norme
de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les
violences au travail, qui va être discutée lors de la 107 e session
de l’organisation, en juin 2018.
Un pavé dans la mare du gouvernement
 Avec
leur courrier, les syndicats ont jeté un pavé dans la mare
du gouvernement, à quelques jours de la Journée
internationale de lutte contre les violences faites aux
femmes, le 25 novembre. C’était aussi la date choisie par le
chef de l’État pour présenter un plan contre les violences
sexuelles. Emmanuel Macron, qui a décrété l’égalité entre
les sexes grande cause du quinquennat, a annoncé une série
de mesures pour un budget interministériel de 420 millions
d’euros en 2018.
Le plan, axé sur la répression et
l’éducation, comporte très peu de mesures dédiées au monde
du travail. Syndicats et patronat ont toutefois été invités
par la ministre du Travail à lui faire part, d’ici au
15 décembre, de toute proposition qui permettra de faire
reculer le harcèlement sexuel dans les entreprises.
Nous répondrons bien sûr présents,
indique Anne Baltazar, secrétaire confédérale FO, mais quand
on fusionne dans le même temps les IRP dans le cadre des
ordonnances, on réduit les moyens des élus syndicaux, y
compris sur la question du harcèlement.
FO revendique les moyens humains et
financiers nécessaires au respect des droits des salariés
femmes et hommes victimes d’abus, aujourd’hui très
insuffisants, notamment au sein de l’inspection du travail.
Pour le syndicat, la lutte contre le harcèlement sexuel au
travail ne pourra aboutir sans la réalisation de l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes. Tant que
l’on n’aura pas d’égalité, les situations de domination vont
perdurer, explique Anne Baltazar.
mercredi 22 novembre 2017 à 15h00
FORCE OUVRIERE est un syndicat
réformiste.
FORCE OUVRIERE a toujours laissé la place à la
négociation, à la concertation.
La négociation c'est une question de curseur...soit il peut
bouger, soit il est bloqué...
Cela se traduit par la signature de certains accords quand
nous jugeons que le compromis est atteint. Cela explique
aussi que nous ne signons pas certains accords, quand
justement nous pensons que ceux-ci sont mauvais.
A ce jour, nous pouvons estimer que les négociations sont
figées, voire même finies sur le temps de travail. C'est
pour cette raison, que nous appelons à un rassemblement
demain Jeudi 23 Novembre 2017 à 8H30 devant la Mairie, en
intersyndicale (CGT, CFDT, FO).
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous
contacter :
- par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
- par téléphone : 05.49.52.19.86
Mercredi 22 novembre 2017
Nous avons RDV ce matin à 11h00 avec le maire-président
avec l'intersyndicale.
La négociations continue
NEGOCIATIONS TEMPS DE TRAVAIL A POITIERS
Suite à la mobilisation de vendredi dernier qui a été une
réussite, la collectivité nous a convié à une réunion de
négociation ce jour. L'ensemble des organisations syndicales
ne pouvant être présentes, la réunion a été décalée à
vendredi 16h00.
Le maire président nous recevra lundi à 9h00 et le comité
technique est prévu jeudi 23 novembre au matin.
Nous vous tiendrons informés par les réseaux sociaux de
l'avancée ou non des négociations.
Amitiés syndicales
Le Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON

10/11/2017 10:55 | Vienne | POITIERS | Imprimer |
Poitiers. Manifestation et défilé des agents territoriaux
Les négociations sur le temps de travail annuel de la
nouvelle communauté urbaine à 40 communes a provoqué
aujourd'hui un mouvement social d'envergure.

Stéphane Renaudon (FO) au micro sur le camion de la CGT,
fait le point de l'entretien avec le maire Alain Claeys.
Près de 600 personnes ont répondu ce matin à l'appel à la
grève lancé par l'intersyndicale CGT-FO-CFDT de Grand
Poitiers. Réunis devant l'hôtel de ville de Poitiers, les
grévistes ont applaudi la délégation ayant porté une motion
au maire et président de la Communauté Urbaine, Alain Claeys,
lors de la commission technique paritaire prévue sur la
question. Cette réunion a été annulée faute de quorum et
sera reportée sous quinzaine. Une réunion de négociation
doit se dérouler au début de la semaine prochaine.
Le maire ayant bien souligné aux représentants syndicaux
que la loi lui impose de respecter le temps de travail
légal, soit 1.607 heures. Ce qu'un échange de courrier avec
la préfète lui a confirmé. Or, les 3.400 agents de Grand
Poitiers à 13 communes bénéficient depuis 2001 de dérogation
fixant leur temps de travail à 1.572 h.
Les négociations restent donc ouvertes mais
l'intersyndicale a prévenu qu'elle déposera cet aprrès-midi
un préavis de grève applicable jusqu'au 11 décembre, date du
prochain conseil communautaire, "pour maintenir la
pression".
Le soutien d'Osons Poitiers
La revendication des agents de Grand Poitiers a obtenu le
soutien du groupe Osons Poitiers. Christiane Fraysse,
Jacques Arfeuillère, Manon Labaye et Mad Joubert estiment que
"la création de la nouvelle agglomération de Grand Poitiers
ne doit pas être l'occasion de réduire les acquis des
salariés... L'harmonisation doit se faire par le haut. Il
est inadmissible que le maire de Poitiers veuille en
profiter pour rogner des jours de congés".
VIENNE
Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue
Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue
Publié le 10/11/2017 à 10:26 | Mis à jour le 10/11/2017 à
11:32

Six cents personnels territoriaux de Grand
Poitiers manifestent ce vendredi matin à l'hôtel de ville et
dans les rues de Poitiers
©
Jean-Jacques Boissonneau, Nouvelle-République
L'intersyndicale CGT-FO-CFDT a réussi à mobiliser les
personnels territoriaux de Grand Poitiers ce vendredi matin
" contre l'harmonisation par le bas de la durée du temps de
travail ". Les négociations étaient bloquées. Elles vont
pouvoir reprendre.
Du jamais vu depuis vingt ans à Poitiers. Ils étaient six
cents ce vendredi 10 novembre à 9 h sur la place de l'hôtel
de ville de Poitiers, rassemblés pour manifester leur
opposition à ce que le temps de travail annuel des
personnels territoriaux de la communauté urbaine de Grand
Poitiers soit porté de 1.572 à 1.607 heures sans
contrepartie. " Une obligation légale ", justifie
Alain Claeys, maire-président de Grand Poitiers. " Une
harmonisation par le bas ", dénonce l'organisation
syndicale CGT-FO-CFDT conduite par Vincent Bouhan (CGT),
Stéphane Renaudon (FO) et Charline Cesvre (CFDT).
L'appel à manifester s'accompagne d'un , l'appel à la
grève, lui aussi largement suivi. Annexes de la mairie de
Poitiers et centre aquatique de la Pépinière fermés, crèches
et cantines scolaires également fermées, portage des repas
et de l'aide à domicile perturbés, services de la voirie,
des eaux et de l'assainissement à l'arrêt. L'impact pour
les habitants de Grand Poitiers sera grand tout ce vendredi.
Après une prise de parole de Vincent Bouhan pour
souligner l'importance de la mobilisation (il annonce 800
participants à la manifestation sur les 3.500 agents de
Grand Poitiers, dont 180 viennent des communautés de
communes nouvellement intégrées), et dénoncer " une
négociation dont le cadre a été imposé par les élus ", les
représentants syndicaux sont entrés à la réunion du Comité
mixte paritaire présidé par Alain Claeys.
Nouvel appel à la grève
Une motion a été lue devant les élus pour annoncer que
les syndicats ne siégeraient pas et espérer que les
négociations puissent reprendre. Le président de Grand
Poitiers a répondu sur le fonds : " Je suis tenu par la
loi et ne peux pas harmoniser la durée du travail pour tout
le monde à 1.572 heures. Sauf conditions spéciales, que seul
le service de la station d'épuration remplit. " Il a
promis également d'étendre aux personnes en concubinage les
dérogations d'absence accordées aux couples mariés et
pacsés.
Il a renvoyé ses interlocuteurs à un échange de courriers
qu'il a eu avec la préfète. Pour autant, face à la
mobilisation du personnel, Alain Claeys s'est dit ouvert à
ce que " les discussions continuent " . Les
négociations devraient reprendre en début de semaine
prochaine.
L'intersyndicale s'est félicitée de cette déclaration,
mais annonce un deuxième préavis de grève concomittant à la
reprise des négociations. " Notre combat continue. "
RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
Comme convenu lors de notre assemblée générale, nous vous
informons de la décision que le bureau vient de prendre,
suite à la réunion de négociations sur le temps de travail,
de cette après midi.
Après 2 heures de négociations, nous n'avons pas obtenu
une avancée sur nos revendications.
Nous sommes parvenus que dès demain matin, une nouvelle
négociation serait ouverte.
Cela ne garantit en aucun cas que nous obtiendrons gain
de cause.
C'est pour cette raison que nous vous confirmons notre
appel à la grève:
RASSEMBLEMENT DANS LA COUR DE LA MAIRIE
VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017 à 9 HEURES
Nous avons besoin de vous, pour que vous puissiez peser
sur ces négociations.
C'est très important que vous soyez présents vendredi
matin dans la cour de la Mairie.
Nous comptons vraiment sur vous.
Amitiés syndicales
Pour le bureau
Le Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON
VIENNE
FO Territoriaux lance un préavis de grève
FO Territoriaux lance un préavis de grève
Publié le 08/11/2017 à 04:55 | Mis à jour le 08/11/2017 à
04:55
SOCIAL
POITIERS

Les représentants de FO déterminés à ne
pas céder sur les cinq jours de travail supplémentaires.
© Photo NR
Les négociations sur
l’harmonisation du temps de travail des agents de la
communauté urbaine de Grand Poitiers sont en ligne de mire.
La rencontre ce mercredi avec le président de la
communauté urbaine de Grand Poitiers, Alain Claeys, sera
déterminante aux yeux du syndicat FO Territoriaux. Les
négociations sur l’harmonisation du temps de travail entre
les EPCI (*) qui ont intégré la communauté urbaine et
l’ancienne communauté d’agglomération de Grand Poitiers sont
en effet sur le gril.
“ La rencontre d’aujourd’hui déterminante ”Les agents des
anciennes EPCI effectuent 1.607 heures de travail par an,
les agents de l’ancienne communauté d’agglo 1.572 heures par
an. Or, « les 1.607 heures de travail seraient appliquées
à l’ensemble des agents (3.500 personnes), ce qui
représenterait 5 jours de plus par an sans modification des
salaires », assurait le secrétaire FO Territoriaux,
mardi matin, au centre d’animation des Couronneries.
« On ne peut accepter ça car on n’améliorerait pas le
bien-être des agents. Il nous avait été dit en comité
technique qu’aucun agent ne perdrait quelque chose », commentait
Stéphane Renaudon, entouré de membres du bureau avant la
tenue de leur assemblée générale. Un préavis de grève a donc
été déposé pour vendredi, jour de la tenue du comité
technique paritaire. Un rassemblement est prévu à 9 h dans
la cour de l’Hôtel de Ville à Poitiers.
Les syndicalistes espèrent que l’employeur des agents
territoriaux sera sensible à leurs arguments. « Nous ne
sommes pas là pour aller au conflit mais pas davantage pour
travailler bénévolement », déclarait le secrétaire
général. Les instances de FO se réuniront ce mercredi soir
pour faire le point sur la réunion avec Alain Claeys. Une
intersyndicale composée de FO, la CGT et la CFDT se
positionnera jeudi matin sur la grève.
(*) EPCI :
Établissement public de coopération intercommunale.
08/11/2017 05:07 | Poitiers | POITIERS | Imprimer |
FO Grand Poitiers prêt à la grève à propos du temps de
travail
Le désaccord s'aggrave entre dirigeants et représentants
des personnels de Grand Poitiers, dont Force Ouvrière.

Didier Bernus, 2 à droite au premier rang, entouré de
membres du conseil syndical de Force Ouvrière Grand
Poitiers.
sdelannoy
Le syndicat Force Ouvrière des agents territoriaux de
Grand Poitiers s'est réuni hier en assemblée générale au
centre d'animation des Couronneries, en présence de Didier
Bernus, ancien secrétaire fédéral du syndicat des personnels
des services publics et de santé. Dans le cadre des
négociations avec Grand Poitiers résultant du passage à la
communauté urbaine (CU) à 40 communes, FO fustige la volonté
des responsables de la collectivité d'imposer un temps de
travail de 1.607 heures par an, alors que les personnels de
Grand Poitiers à 13 communes travaillaient 1.572 heures.
« Cinq jours de travail en plus, sans revalorisation du
salaire, c'est inadmissible », souligne Stéphane Renaudon,
secrétaire de FO pour Grand Poitiers.
Didier Bernus a indiqué que ce cas de figure était fréquent
depuis 2010 et la mise en place de la loi Notre sur la
réorganisation des collectivités territoriales. Et la baisse
constante des dotations d'État n'arrange rien...
Réunion de la dernière chance cet après-midi
Les responsables de Grand Poitiers doivent recevoir cet
après-midi les syndicalistes. Si cette réunion de la
dernière chance n'aboutit pas, ce sera la grève. Un préavis
a été lancé avec la CGT et la CFDT pour un mouvement social
le vendredi 10 novembre, jour de la prochaine réunion du
comité technique paritaire sur la question. Le rassemblement
des manifestants est prévu à 9h dans la cour de l'hôtel de
ville de Poitiers.
Stéphane Delannoy

MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE LE 16 NOVEMBRE 2017
MERCREDI 25 OCTOBRE 2017

Une nouvelle réunion des organisations syndicales (FO,
CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) et de
jeunesse (UNEF, FIDL, UNL, FAGE) s’est tenue hier soir au
siège de la CFDT.
Elle a révélé des divergences sur l’analyse de la
situation sociale (conséquences des mesures des ordonnances
et premiers décrets, projets de PLF et de PLFSS, risques
pesant sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en
matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle,
etc.).
La CFDT, la CFTC et l’Unsa ont en outre d’entrée précisé
leur refus de mobiliser. La CGC semble se réfugier derrière
l’absence d’unité pour ne rien faire.
A partir de ses analyses et mandat du CCN (Comité
confédéral national) du 29 octobre dernier, FO a proposé la
date du jeudi 16 novembre à laquelle se sont ralliées les
organisations décidées à une mobilisation.
Au final, les organisations FO, CGT, Solidaires, UNEF,
UNL, FIDL se sont accordées
pour faire du jeudi
16 novembre 2017 une journée de mobilisation
interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves
et manifestations.
COMMUNIQUE : CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL
Pour les organisations syndicales de salariés,
d’étudiants et de lycéens CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL
– FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose,
celui d’une politique libérale visant à accroitre les
inégalités au profit d’une minorité.
Qu’il s’agisse :
de
nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances,
limitant des droits des salariés-es ;
des
risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et
demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de
formation professionnelle ;
de
mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et
l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
de la
remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par
l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement
supérieur ;
de la
modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
des
atteintes au service public et à la protection sociale ;
les organisations signataires s’adressent solennellement au
gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes
sociales multiples qui s’expriment dans le public et le
privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi
et les retraités-es.
Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident
de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation
interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves
et manifestations.
Elles invitent les autres organisations syndicales et de
jeunesse à s’y associer.

Fonctionnaires : ils se feront entendre le 10 octobre
MARDI 19 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE
FORGERONT
Les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être
inquiets assurait ce 18 septembre le ministre de l’Action et
des Comptes publics, M. Gérald Darmanin, en charge de la
fonction publique… Rien n’est moins sûr. Alors que depuis le
printemps par ces annonces le gouvernement fait monter la
grogne et l’inquiétude chez les 5,4 millions d’agents des
trois versants (État, territoriale, hospitalière) de la
fonction publique, tous les syndicats ont décidé d’appeler
les agents à une grève et des manifestations le 10 octobre.
Gel du point d’indice (base de calcul de tous les
traitements/salaires des fonctionnaires) en 2018, remise en
vigueur du jour de carence, suppression programmée de 120
000 postes en cinq ans (50 000 à l’État et 70 000 dans la
Territoriale) ou encore absence de mesure pour le pouvoir
d’achat en contrepartie de la hausse de la CSG… Face à ces
annonces, les neuf organisations syndicales de la fonction
publique dont les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) ont décidé le
15 septembre de lancer un appel à une journée de grève
nationale, de manifestations et de rassemblements le
10 octobre prochain. Le secrétaire général de la
Confédération FO, Jean-Claude Mailly, a annoncé qu’il
manifesterait lui aussi avec les fonctionnaires.
La date de cette action est symbolique. C’est en effet ce
jour-là que doit avoir lieu le rendez-vous salarial entre
les syndicats et le ministre de l’Action et des Comptes
publics. Le ministre, en charge de la fonction publique,
prévoit de faire des annonces en ce qui concerne l’agenda
d’application du PPCR (protocole sur les parcours
professionnels, carrières et rémunérations) ou encore à
propos des mesures de compensation de la hausse de la CSG.
Pour ce dernier dossier précise Christian Grolier pour
les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) alors qu’une deuxième
réunion de travail est programmée le 26 septembre, pour
l’instant le ministère ne propose que des mesures, non
finalisées, et qui se borneraient à une compensation et non
à un gain de pouvoir d’achat pour les fonctionnaires.
Plus largement, les syndicats, dont FO, s’interrogent sur
la portée de la rencontre salariale du 10 octobre avec le
ministre. Pour l’instant regrettent-ils les diverses
annonces ministérielles ne vont pas dans le sens des
promesses faites au cours de la campagne présidentielle.
L’actuel chef de l’État déclarait alors j’augmenterai votre
pouvoir d’achat rappellent les neuf organisations
syndicales…
En cette mi-septembre et à quelques jours de la
présentation (le 27 septembre) du projet de loi de finances
pour 2018, le gouvernement fait de nouvelles annonces et
celles-ci mêlent le froid et le chaud. Cela ne fait pas
illusion. Nous savons pertinemment que c’est l’objectif
budgétaire de réduction des dépenses qui prime regrette
Christian Grolier.
Dépenses publiques : elles reculeront encore en 2018
Alors que le gouvernement vient de réévaluer la prévision
de croissance pour cette année à 1,7% (contre une prévision
initiale de 1,6%) le ministre de l’Économie, M. Bruno Le
Maire annonçait lui ce 19 septembre que la diminution des
dépenses publiques pour l’an prochain serait moins prononcée
que prévue. Selon le ministre, le recul de ces dépenses
publiques devra être de l’ordre de 16 milliards d’euros au
lieu des vingt milliards annoncés initialement.
Il ne s’agit pas d’abandonner toutefois l’objectif de
ramener le déficit public (État, collectivités territoriale,
sécurité sociale) à 2,6% du PIB (produit intérieur brut) en
2018. En juillet dernier l’objectif était fixé à 2,7% du
PIB. Par ailleurs rappelle le gouvernement, les dépenses
publiques devront diminuer à hauteur de trois points de PIB
d’ici 2022.
La veille, le 18 septembre, M. Gérald Darmanin indiquait
lui qu’il n’y aurait « que » 1 600 suppressions de postes au
sein de la branche État de la fonction publique en 2018 et
aucun « rabot » appliqué aux dépenses publiques… Lesquelles
diminueront toutefois de 0,7 point de PIB l’an prochain.
Pouvoir d’achat : les agents ont perdu 16% en seize ans
Le ministre annonce encore qu’il faudra trouver quatre
milliards d’ici 2020 pour parachever le financement des
mesures du PPCR imposé en 2015 par le gouvernement de M. Valls.
Alors que celui-ci recherchait une approbation syndicale
majoritaire du texte, le PPCR avait été rejeté par trois
syndicats (FO, CGT, Solidaires) affichant ensemble un poids
majoritaire au plan de la représentativité.
FO fustigeait ce protocole (entré progressivement en
vigueur depuis le 1 er janvier
2016) qui sous couvert d’une rénovation (étalée jusqu’en
2020) des grilles indiciaires/salariales allait induire,
entre autres, un allongement des durées de carrières, des
avancements ralentis et des promotions limitées.
Comble de l’ironie, au nom des économies budgétaires à
réaliser, les mesures PPCR ne sont pas encore totalement
financées aujourd’hui. Les promesses d’amélioration des
carrières et des rémunérations sont donc loin d’être tenues
pour tous les agents.
Elles le sont d’autant moins que les fonctionnaires ont
dû affronter ces dernières années un gel du point d’indice.
La période de gel a duré six ans (2010-2015) et n’a pas été
compensée par la hausse infime de la valeur du point (0,6%
en juillet 2016 et 0,6% en février 2017). Sur la période
2000 à 2016, la perte de pouvoir d’achat atteint 16% résume
Christian Grolier. Le ministre assure toutefois que les
fonctionnaires connaîtront cette année une augmentation de
leur rémunération proche de 4% grâce au PPCR.
Salaires : FO rejette leur individualisation
Ce 18 septembre, M. Darmanin a ajouté une annonce qui ne
participera pas forcément à calmer les esprits. Il considère
ainsi que le système consistant en une hausse de la valeur
du point d’indice pour augmenter les traitements/salaires
des agents et donc leur pouvoir d’achat aurait en quelque
sorte vécu. Pour le ministre l’augmentation du point
d’indice, ça fait deux milliards d’euros de dépenses
publiques mais très peu d’augmentation de pouvoir d’achat
pour chaque agent public. Le ministre entend donc prendre
davantage en compte, objectivement, le mérite…
Les fonctionnaires FO ont appris ce projet ministériel
« par la presse » regrette Christian Grolier rappelant
qu’une « dépense » de deux milliards pour la hausse du point
d’indice correspond à une hausse du point largement
supérieure à 1%. Le secrétaire général de l’UIAFP-FO (Union
inter-fédérale FO des agents de la fonction publique) note
par ailleurs que ce développement de la notion de mérite
dans le cadre de la rémunération a déjà été évoqué par le
chef de l’État.
Or développer la part du « mérite » dans le salaire
signifie concrètement que le gouvernement entend accroître
davantage encore l’individualisation des rémunérations des
agents s’irrite FO. Une individualisation qui a déjà été
renforcée à l’époque de la prime PFR (prime de fonction et
de résultats) puis de nouveau encore depuis janvier dernier
—à l’État et dans la branche de la fonction publique
Territoriale— à travers la mise en place du RIFSEEP (le
Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des
Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel)
rappellent les fonctionnaires FO.
Le Rifseep déconnecte le grade du montant et du niveau de
la primesoulignent-ils, opposés par ailleurs à tout projet
de différenciation du point d’indice selon les versants de
la fonction publique ainsi que l’avait suggéré le chef de l’État
le 17 juillet dernier.
C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que
l’ensemble des organisations syndicales de la fonction
publique appellent des agents à une journée de grève et de
manifestations le 10 octobre. Les fonctionnaires « exigent »
notamment une véritable « négociation salariale ».
À lire également
Hausse de la CSG : les agents
publics refusent d’être les dindons de la farce
Fonction Publique : tous mobilisés le 10 octobre !
Publié le 15 Septembre, 2017 - 17:43
Fédération

La résistance
et la mobilisation, en organisant le rapport de force sur
des revendications précises, sont nécessaires face à
l'ampleur des attaques et des mesures de régression sociale
dirigées contre l'ensemble des fonctionnaires, des salariés
et des droits collectifs (code du travail, conventions
collectives , statuts, protection sociale, retraites,
salaires, services publics, contre- réformes territoriales
et hospitalières, conditions de travail, emplois ..)
La Fédération et l'UIAFP reviendront en
début de semaine prochaine sur l'orientation défendue tout
au long de cette reunion par la délégation FO.
-
Tract
05/09/2017 POITIERS:
à partir de ce jour, commence les négociations sur
l'harmonisation des différents régimes, suite à la création
de la communauté urbaine.
- temps de travail, action sociale, régime indemnitaire,
entretien professionnel, évaluation, déroulement de
carrière.
Hausse de la CSG : les agents publics refusent d’être les
dindons de la farce
JEUDI 14 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE
FORGERONT

Les organisations syndicales de la fonction publique dont
FO se rencontrent ce soir, jeudi 14 septembre. Il sera
notamment question du dossier compensation de la hausse de
la CSG… Et pour cause. La rencontre du mercredi 13 septembre
entre la DGAFP (Direction générale de l’Administration et de
la Fonction Publique) et les syndicats de fonctionnaires
s’est soldée pour ces derniers par le constat d’un
mécontentement général face au scénario nébuleux proposé par
le gouvernement. Scénario « inacceptable » pour l’Union
inter-fédérale des agents de la fonction publique FO (UIAFP-FO)
estimant que le mécanisme de compensation proposé est
incomplet et peu limpide. Les agents ont bien compris en
revanche que le gouvernement ne souhaite pas créer une
mesure susceptible de leur apporter un quelconque gain de
pouvoir d’achat. Décryptage.
Si l’humeur des fonctionnaires était déjà morose suite
aux annonces faites depuis le printemps —notamment le gel du
point d’indice en 2018, le rétablissement du jour de carence
et la suppression de 120 000 postes sur cinq ans— cette
humeur vire cette fois à l’exaspération.
Ce 13 septembre, lors d’un groupe de travail dédié,
l’administration de la Fonction publique (DGAFP) et le
ministère de l’Action et des Comptes publics (en charge de
la Fonction publique) ont présenté aux organisations
syndicales de fonctionnaires la « piste » choisie pour
compenser la hausse de la CSG (+1,7%) au 1 er janvier
2018.
Comme les salariés du privé ou encore les retraités, les
agents du secteur public seront en effet impactés par cette
hausse. Actuellement ils s’acquittent de la CSG via une
retenue de 7,5% effectuée chaque mois sur 98,25% de leur
rémunération (traitement brut, indemnité de résidence,
supplément familial de traitement, indemnités).
Par ailleurs si les fonctionnaires ne cotisent pas pour
la maladie et le chômage (cotisations qui seraient
supprimées dans le privé en 2018) ils sont soumis à d’autres
retenues sur leur salaire. Ils demandent donc une
compensation à la prochaine hausse de la CSG… Ce que
semblait envisager le gouvernement ces derniers mois. Le
scénario apparaît néanmoins changé.
Une annonce le 10 octobre ?
Ainsi le projet relatif à la compensation de la hausse de
la CSG ne concevrait effectivement qu’une compensation —qui
reste encore à finaliser— et non un gain de pouvoir d’achat
pour les agents.
Selon les trois exemples utilisés dans un tableau
détaillant l’impact de la hausse de la CSG sur la
rémunération en cas de non compensation, le ministère
constate lui-même que la perte de pouvoir d’achat se
compterait en centaines d’euros par an pour les agents.
Alors qu’une deuxième rencontre du groupe de travail est
prévue le 26 septembre et indiquent les fonctionnaires FO
qu’une annonce sera peut-être faite par le ministre de l’Action
et des Comptes publics, M. Darmanin, lors de la rencontre
salariale qui devrait avoir lieu le 10 octobre, le projet de
compensation présenté cette semaine reste lui très nébuleux.
Le ministère propose de supprimer la Contribution
exceptionnelle de solidarité (CES) que paient les
fonctionnaires (hormis les bas salaires qui ne s’en
acquittent pas) et les contractuels (mais certains
s’acquittent à la place d’une contribution chômage de 1% ou
2,40%). Cette CES de 1% sur le salaire/traitement net
mensuel participe au financement du régime de solidarité
géré par l’État.
Ce régime est chargé de verser dans certains cas des
allocations ou aides à des travailleurs privés de leur
emploi. L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) relève
par exemple de ce régime de même que l’Allocation équivalent
retraite (AER) ou encore l’allocation de fin de formation (AFF)
ou de fin de droit (AFD).
La dégressivité qui fâche
En cas de suppression de la contribution CES de 1%, il
resterait toutefois une compensation à hauteur de 0,7% à
trouver pour les agents et contractuels. Le ministère
propose de supprimer pour les contractuels la cotisation
salariale maladie de 0,75% (sur la totalité de la
rémunération brute).
Il évoque par ailleurs la création possible au 1 er janvier
prochain d’une « indemnité compensatrice » pour les agents
publics (fonctionnaires, contractuels de droit public,
magistrats et militaire). Cette création hypothétique n’a
pas convaincu les syndicats.
Le ministère envisage que cette indemnité soit
« dégressive ». Plus l’agent progresserait dans la carrière
—et recevrait donc un salaire plus élevé— plus l’indemnité
serait revue à la baisse. Concrètement s’irritent les
fonctionnaires FO en progressant dans les échelons, c’est
l’agent qui paierait la CSG à travers sa carrière.
Par ailleurs fulminent l’ensemble des syndicats, cette
indemnité dont il reste à déterminer le mode de calcul ne
concernerait que le stock c’est-à-dire les effectifs déjà
présents et pas les entrants, les nouveaux agents publics.
FO demande des points d’indice supplémentaires
Le ministère explique la difficulté de mettre en place le
mécanisme de compensation par la complexité des situations
des personnels de la Fonction publique (État, territoriale,
hospitalière). Difficile de trouver un système commun pour
les agents statutaires, les contractuels, les agents à temps
partiel, des praticiens hospitaliers titulaires ou
contractuels… Il y a une hétérogénéité de situations indique
le ministère et les règles d’assujettissement des types de
rémunération sont également variables.
Certes. Que faire alors ? Les agents publics rappellent
qu’ils n’entendent pas être les grands perdants (avec les
retraités) de la prochaine hausse de la CSG. Ils réitèrent
donc leur revendication qui porte en elle la solution à
toute complexité de compensation… Tous les syndicats
demandent l’apport de points d’indice
supplémentaires indique Claude Simoneau, le secrétaire
général adjoint de la fédération générale des fonctionnaires
FO (FGF-FO).
Alors que le gouvernement se flatte de vouloir apporter
un gain de pouvoir d’achat aux salariés du secteur privé via
la mesure de suppression de cotisations (maladie et chômage)
en regard de la hausse de la CSG, l’apport de points
d’indice (base de calcul de tous les salaires/traitement des
agents) permettrait de compenser la hausse de la CSG mais
aussi d’apporter un gain de pouvoir d’achat aux agents.
A cette demande d’ajout de points d’indice le ministère
répond que c’est trop compliqué ironisent les fonctionnaires
FO. Pour le ministère une solution homogène et générale
(valeur du point fonction publique) ne permettrait pas
d’assurer cette compensation de manière uniforme et
équitable. Il explique encore que seule une compensation
adaptée à la situation de chaque agentserait une solution.
Les fonctionnaires FO comme les autres organisations
syndicales ne sont pas dupes. Il s’agit surtout pour le
gouvernement de ne pas consentir un quelconque gain de
pouvoir d’achat aux agents s’indigne Claude Simoneau pour
FO. Les agents publics n’ont toutefois pas dit leur dernier
mot. L’organisation d’une mobilisation en octobre est
envisagée.
13/09/2017 Ordonnances
Ni partisans ni complaisants, mais déterminés, pour les
droits des salariés
-
Tract
Contrats aidés - Jean-Claude Mailly : « le gouvernement
fait une lourde erreur »
LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017 JEAN-CLAUDE
MAILLY
Sur
les contrats aidés, «le gouvernement fait une lourde erreur»
selon Jean-Claude HYPERLINK "http://www.dailymotion.com/video/x5zdco6"MaillyHYPERLINK
"http://www.dailymotion.com/video/x5zdco6" (FO) par RFI
À partir de 7h50, le 3 septembre 2017, Frédéric Rivière
recevait Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force
Ouvrière.
http://www.force-ouvriere.fr/sur-les-contrats-aides-le-gouvernement-fait-une-lourde-erreur
Force ouvrière ne manifestera
pas contre la forme du Code du travail le 12
septembre
Le secrétaire national de
Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, annonce
dans un entretien aux "Echos" que le
syndicat a décidé "à l'unanimité" de ne pas
participer à cette journée d'action.
"Il y a eu un vrai dialogue social." Dans
un entretien filmé aux Echos,
mercredi 30 août, Jean-Claude
Mailly, secrétaire
national de FO, annonce que le syndicat a "pris
la décision à l'unanimité de ne pas participer" à
la journée d'action du 12 septembre, lancée par la CGT et
Solidaires.
"On part d'un projet ultralibéral – je ne dis pas qu'il
ne l'est plus –, mais je raisonne toujours dans les
négociations avec trois colonnes : ce qu'on obtient, ce
qu'on évite et ce sur quoi on n'est pas d'accord. Et je suis
sûr qu'il y aura des éléments dans les trois", explique
le leader syndical.
"Le gouvernement a fini par bouger"
Selon Les
Echos,
Jean-Claude Mailly se montre relativement confiant sur la
question de la hiérarchie
des normes sociales. "La
branche est remise en selle sur toute une série de points et
peut-être même sur des points nouveaux", se
félicite ainsi le leader syndical. "Le
gouvernement a fini par bouger, peut-être insuffisamment, on
verra demain", poursuit-il.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit présenter aux
partenaires sociaux les
cinq ordonnances qui
réforment le Code du travail jeudi matin.
"Nous avons fait notre travail de syndicalistes
pragmatiques, qui est de dire 'on discute point par point'
et après on se positionnera sur là où ça va, là où ça ne va
pas", explique
Jean-Claude Mailly. Comme le rapportent Les
Echos,
Force ouvrière a demandé à l'exécutif une loi d'évaluation
de la réforme du Code du travail, afin d'étudier son impact
sur plusieurs années.
Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 4
septembre 2017
LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017
Les ordonnances sur le Code du travail ont été rendues
publiques par le gouvernement.
La commission exécutive souligne le travail réalisé par
la confédération depuis trois mois en application du
réformisme militant qui se traduit par l’obtention de
certaines garanties et le blocage de nombreuses
dispositions.
A contrario, nombre d’éléments constituent aujourd’hui
une régression sociale et sont en tant que tels
inacceptables, ce qui explique notamment que dans les
consultations officielles et obligatoires qui seront
organisées, FO votera contre, et ce d’autant qu’à la lecture
des textes d’autres éléments négatifs apparaissent.
Par ailleurs la commission exécutive considère qu’il faut
d’ores et déjà examiner les possibilités de recours
juridiques et estime qu’il est important que les
confédérations syndicales puissent échanger rapidement entre
elles sur la situation.
Elle demande au Bureau Confédéral d’examiner toute
initiative permettant de développer les positions FO.
Adoptée : 28 pour ; 5 contre.
La confédération FO, dont les équipes se sont mobilisées
tout l’été dans le cadre des concertations sur les
ordonnances Travail, a procédé à une première analyse
détaillée de celles-ci, présentées le 31 août par le
gouvernement.
Cette analyse détaillée se poursuit actuellement et FO en
livrera les résultats exhaustifs rapidement.
-Document
BFMTV-RMC LE 1 ER SEPTEMBRE
2017
Jean-Claude Mailly : « Je ne défends pas cette
réforme, j’essaie d’être objectif »
Cliquez sur le lien:
JC HYPERLINK "https://www.youtube.com/watch?v=XaLjFHQrjYU"MaillyHYPERLINK
"https://www.youtube.com/watch?v=XaLjFHQrjYU" : « Je ne
défends pas cette réforme, j’essaie d’être objectif » par Web
FO
https://youtu.be/XaLjFHQrjYU
Union interfédérale des agents de la
Fonction Publique FO
Déclaration FO
Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, Chers
camarades
Monsieur le ministre, depuis quelques jours, vous avez
décidé de cumuler des annonces par voie de presse qui ont
pour point commun de placer la Fonction publique et ses
agents sous une vision purement comptable, dite
euro-compatible. Ce refrain, bien connu sous les
quinquennats précédents, n’est donc pas nouveau et alimente
malheureusement le sentiment des « fonctionnaires
privilégiés ».
Ainsi, après un rapport à charge de la cour des comptes
contre la fonction publique (comme d'habitude), vous
annoncez le gel de la valeur du point d'indice pour 2018
sans juger opportun d'avoir a minima le point de vue des
organisations syndicales représentatives.
A la suite des États généraux des comptes de la nation
quelques jours plus tard, vous annoncez la réinstauration du
jour de carence.
Quand on lit le rapport de la cour des comptes qui
propose des mesures pour bloquer le GVT (Glissement
Vieillesse Technicité), revoir le SFT (Supplément Familial
de Traitement) et l’IR (indemnité de Résidence) et supprimer
des milliers de postes de fonctionnaires, on peut
légitimement s’inquiéter pour la suite.
Ces annonces par voie de presse qui n’augurent pas d’un
dialogue social sincère ne changeront rien au comportement
de Force Ouvrière fonction Publique.
Attachée au syndicalisme libre, indépendant et confédéré,
et aux seuls intérêts particuliers des fonctionnaires et
agents publics, nous soutiendrons nos revendications et nous
ne serons pas des faire-valoir ou des co-gestionnaires des
choix de politique publique du gouvernement.
C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous réitérons avec
force la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat des
fonctionnaires. Depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu
16% de pouvoir d’achat. Les 1,2% de revalorisation de la
valeur du point d’indice en deux fois (Juillet 2016 et
février 2017) sont donc loin de compenser nos pertes, il est
urgent de revaloriser la valeur du point d’indice.
Concernant les carrières, FO a refusé de signer le
protocole PPCR dont l’axe 1 remet en cause l’architecture
statutaire et dont les grilles de l’axe 2 aboutissent à des
carrières allongées et à la fin des réductions de temps de
service. En fin de compte, les points supplémentaires
attribués jusqu’en 2020 sont donc auto-financés par les
agents eux-mêmes. Pour autant, FO Fonction Publique
n’hésitera pas à dénoncer une aggravation des économies
prévues par l’axe 2 de PPCR si le calendrier d’attribution
des points n’était pas respecté tout en continuant de
revendiquer l’ouverture de véritables négociations en
faveur des carrières.
Concernant l’emploi public, FO rappelle son attachement
au statut général des fonctionnaires et aux statuts
particuliers et cadres d’emploi. Un emploi pérenne doit être
occupé par un fonctionnaire. Déprécariser l’emploi public,
c’est à chaque fois que cela est possible fonctionnariser un
emploi de contractuel.
FO rappelle son opposition au développement du contrat et
aux comptes individuels (CPA et ses dérivés).
Enfin, FO Fonction publique sera très vigilante sur la
future réforme des retraites et défendra sans ambiguïté le
code des pensions civiles et militaires et le service actif.
Pour FO, d’autres sujets devront être abordés dans les
semaines à venir tant en termes d’amélioration de l’action
sociale, du logement des fonctionnaires, de l’égalité
professionnelle, de l’accès à l’emploi public pour les
personnes en situation de handicap, que d’amélioration de la
présence du service public de proximité et de l’impact du
développement du numérique.
Concernant la protection sociale complémentaire, FO
s’inquiète des choix des référencements ministériels qui
ouvre la porte aux assureurs au détriment des mutuelles et
leurs valeurs.
Pour réagir à vos propos introductifs, il est nécessaire
que vous apportiez des précisions quant à l’organisation des
futurs « Etats généraux de l’Action publique » et leur
périmètre (national et/ ou local ?).
De même, la consultation directe des agents ne valorise
pas les corps intermédiaires et s’inscrit dans l’actualité
de la Loi travail sur le référendum dans l’entreprise
contesté par FO.
Monsieur le ministre, Force Ouvrière, syndicat
réformiste, est culturellement attachée à la négociation et
à la signature d'accords chaque fois que cela est possible.
Cependant, quand dès son arrivée un gouvernement veut passer
en force contre les intérêts particuliers de nos mandants,
nous savons aussi construire le rapport de force.
Sans préjuger de la rentrée sociale dont nul ne peut
anticiper l'ampleur en raison des éventuelles incidences de
la loi travail, il est urgent d’instaurer un dialogue social
qui prenne en compte les revendications des organisations
syndicales représentatives des fonctionnaires et agents
publics.
Merci de votre attention.
Fait à PARIS, le 11 juillet 2017
Lors de l’écriture du dernier BIP
(journal de com interne), nous nous félicitions de
l’ambiance respectueuse, entre syndicats pendant ces
élections professionnelles.
Malheureusement, une fois de plus,
chasser le naturel, il revient au galop…
Les résultats ne sont pas à la hauteur de
notre investissement et de nos espérances.
Nous pensons que notre cahier de
revendications est clair, que chacun peut s’y retrouver.
Pour les un an et demi à venir, avant les
prochaines élections professionnelles, nous défendrons les
positions que nous avons expliqué dans notre cahier de
revendications. Ensuite chacun jugera du travail de chacun.
Nos locaux seront fermés au mois d’Août,
mais vous pourrez laisser un message téléphonique ou mail,
nous vous répondrons dans les plus brefs délais.
Nous vous souhaitons de très bonnes
vacances, profitez de l’été pour vous reposer et revenir en
pleine forme en septembre. Bel été à vous.
Pour tous renseignements :
Par mail :
syndicatfo2017@gmail.com
ou
syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
Par téléphone : 05.49.52.19.86.
* En savoir
plus sur les élections pro:
ELECTIONS
PARITAIRES 30 Mai 2017

FO Territoriaux vise la
majorité

Le syndicat Force Ouvrière (FO) des territoriaux,
regroupant les agents de la Ville et du centre communal
d'action sociale de Poitiers et de Grand Poitiers, a tenu
son assemblée générale.
Sous la présidence de son secrétaire général Stéphane
Renaudon, les listes des candidats aux élections
professionnelles du 30 mai prochain ont été présentées.
« Nous avons eu 140 candidatures pour 120 places à pourvoir »,
a souligné ce dernier pour marquer la mobilisation des
agents. « Nous avons pu présenter des listes dans toutes
les catégories y compris dans les A6, (N.D.L.R.:
directeurs). » A noter que ces listes de candidats, fruits
d'un an de travail, constitueront une base solide pour
l'échéance nationale de 2018, date de nouvelles élections.
S'appuyant sur des revendications déjà communiquées à
Alain Claeys maire et président de Grand Poitiers, le
syndicat vise la majorité aux élections de la fin du mois.
« Notre volonté durant le second semestre 2017 sera de
négocier par le haut, de manière à ce qu'aucun agent ne
perde un quelconque avantage », à compter du 1
janvier 2018, date à laquelle l'intégration des personnels
des intercommunalités sera effective.
Quant au comité d'activités sociales et culturelles (CASC)
de Grand Poitiers actuellement géré par la CGT, FO
préférerait que la collectivité adhère au CNAS (comité
national d'action sociale). « Cela répondrait mieux aux
attentes des agents », assure M. Renaudon.
Stéphane Delannoy
Vienne -
Poitiers - Social
FO veut négocier par le haut
NR 18/05/2017 05:35 J-M-G

Une partie des têtes de
liste Force ouvrière, autour du secrétaire général, Stéphane
Renaudon (3 e en
partant de la gauche)
Négocier « par le haut ». C'est la volonté
affichée par le syndicat Force ouvrière de la ville, du CCAS
et de Grand Poitiers qui tenait ce mardi son assemblée
générale. Réunies au centre d'animation des Couronneries,
plusieurs dizaines d'agents de la collectivité ont écouté
leurs délégués faire le point sur plusieurs dossiers chauds
du moment. Car d'importantes échéances se profilent à
l'horizon, au premier rang desquelles figurent les élections
professionnelles du 30 mai prochain *, générées par la
constitution du nouveau Grand Poitiers.
Un cahier de revendications
« On espère fortement repasser majoritaires, (ndlr :
devant la CGT) annonce Stéphane Renaudon, le secrétaire
général du syndicat, toutes les catégories de personnels
seront très bien représentées. Depuis le début de l'année,
le nombre de nos adhérents augmente au sein de la
collectivité. C'est un signe fort. Et puis l'an prochain, au
niveau national, il y aura d'autres élections. On est
prêts. »
Dans cette perspective, le syndicat a réalisé un cahier de
revendications pour le second semestre, avec espère-t-il, « une
application au 1er janvier 2018 ». Elles portent
notamment sur le maintien et la création de postes, le
régime indemnitaire des agents, l'entretien individuel,
l'évaluation, la renégociation du protocole RTT, les
prestations sociales, l'action sociale… « Le maire a reçu
notre document, complète Stéphane Renaudon, on
est à la veille de négociations importantes. A chaque fois,
on fera en sorte d'avoir des réponses par le haut ».
* Elles concernent les 3.500 agents de la collectivité,
le mardi 30 mai de 8 h à 18 h au parc des expositions.
Signature du protocole des élections professionnelles
Les 3 organisations syndicales, dont FORCE
OUVRIERE ont signé vendredi 5 mai 2017 le protocole pour les
élections professionnelles du 30 mai 2017.


25/04/2017
Nous
confirmons et précisons le positionnement indépendant de
notre confédération à l’occasion des élections
présidentielles et législatives ; en particulier aucune
consigne de vote et à l’occasion du 1er Mai : expression des
revendications Force Ouvrière, seuls ou avec d’autres,
notamment le rejet de la loi Travail, la défense des
services publics et le refus des politiques d’austérité.
C’est dans ce contexte que se prépare le
1er mai.
La confédération FO ne s’associera à
aucune initiative assurant la promotion d’une consigne de
vote pour le second tour et faisant l’impasse sur les
revendications.
Comme le précisait la résolution du CCN
des 6 et 7 avril : « Compte tenu de la situation et des
mesures graves qui pourraient être décidées dans les
semaines et mois à venir, y compris cet été, le CCN demande
à toutes ses organisations, à tous ses militants, à tous ses
syndiqués de rester particulièrement vigilants et mobilisés»
Compte tenu des projets et des plans qui
visent à remettre fondamentalement en cause les statuts, la
protection sociale, les retraites, les salaires, le code du
travail, les services publics en général, la territoriale
et l’hospitalière en particulier,
l’emploi public, la formation professionnelle, etc… comme
nous l’indiquions dans notre résolution du comité national,
il faut organiser la résistance et amplifier la construction
du rapport de force pour défendre les revendications.
Nos syndicats qui ont engagé des bagarres
ces dernières semaines et ceux qui les poursuivent en
ce moment même indiquent la voie à suivre.
Bon courage à toute et à tous !
Amitiés syndicalistes.

Décès d’Alain Brousseau
JEUDI 20 AVRIL 2017

© G. Ducrot
La confédération a le regret de vous faire part du décès
de notre camarade Alain Brousseau, survenu le 8 avril des
suites d’une longue maladie.
Alain a été secrétaire fédéral de la branche des services
de santé avant de devenir secrétaire général de la
Fédération FO des services publics et de santé. Il a
également siégé à la Commission exécutive confédérale.
La confédération salue le parcours de ce militant engagé
et opiniâtre, qui a beaucoup œuvré pour la formation
professionnelle continue au sein de l’ANFH, et adresse à sa
famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.
L’indépendance syndicale
Notre raison d’être !
Dans le contexte politique actuel de
campagne pour les élections présidentielles qui seront
suivies des législatives, il est plus que nécessaire de
réaffirmer notre attachement à la charte d’Amiens de 1906,
la force de l’indépendance qui est la valeur fondatrice de
notre organisation syndicale la Confédération Générale du
Travail FORCE OUVRIERE.
Il ne faut pas mélanger les genres. La
fédération des personnels des services publics et des
services de santé FORCE OUVRIERE n’appellera pas à voter
pour tel ou tel candidat, ni au premier tour, ni au deuxième
tour !
Il est également nécessaire de rappeler
qu’un militant qui souhaiterait être candidat, plus
particulièrement dans le cadre des élections législatives,
se doit de déposer le mandat qu’il détient auprès de son
syndicat de base, c’est à dire se mettre en congé syndical
et ne plus s’exprimer au nom de FO.
L’indépendance syndicale est le rempart
de protection pour les salariés et pour les revendications.
L’indépendance syndicale n’est pas
négociable comme l’affirme notre secrétaire général, Jean
Claude MAILLY.
En effet, nous considérons, qu’élections
ou pas les revendications continuent, et les problèmes
demeurent :
casse du service public républicain,
mise à mal du statut, et des
conventions collectives,
poursuite de la politique d’austérité,
remise en cause des acquis sociaux,....
Aussi nous devons poursuivre la
résistance face à toutes les offensives contre les garanties
et droits collectifs !
Et pour FORCE OUVRIERE nos revendications
sont notre positionnement permanent quel que soit le
gouvernement, élections ou pas :
augmentation générale des salaires dans
le privé et de la valeur du point d’indice,
préservation du service public
républicain, arrêt des suppressions de postes et des
restructurations permanentes, conséquences des
contreréformes territoriales et hospitalières,
abrogation des lois MAPTAM, NOTR,
BACHELOT-TOURAINE et abandon des GHT, ...
abrogation de la loi EL KHOMRI qui
aboutit à l’inversion de la hiérarchie des normes,
défense du statut général, des statuts
particuliers et des conventions collectives,
maintien et défense de la Sécurité
Sociale issue de 1945 et des régimes particuliers de
retraite (code des pensions et CNRACL),
titularisation de tous les contractuels
sur des emplois statutaires,
abandon des enveloppes fermées ou
limitatives de l’objectif national des dépenses
d’assurance maladie (ONDAM) et des dotations globales de
fonctionnement aux collectivités (DGF), dictées par les
lois de finances.
Alors, continuons de construire le rapport
de force pour la satisfaction des revendications !
On ne lâche rien !
Vive l’indépendance syndicale !
La CFDT détrône la CGT: "pas une
révolution" pour Mailly (FO)
Par Le Figaro.fr avec AFP
Publié le 31/03/2017 à 13:25
Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a estimé
vendredi que la victoire de la CFDT aux élections dans le
privé, devant la CGT, n'était "pas une révolution" et
qu'elle ne "changeait pas le comportement" de FO, qui reste
numéro trois. "Ca n'est pas une révolution en tant que
telle. Ca ne bouleverse pas le paysage syndical et ça ne
change pas le comportement de FO", a déclaré M. Mailly à
l'AFP.
La CFDT est devenue vendredi la première organisation
syndicale chez les salariés du privé, détrônant la CGT,
tandis que FO, CFE-CGC et CFTC conservent leurs troisième,
quatrième et cinquième places respectives. Force ouvrière a
obtenu 15,59% des voix, contre 15,94% lors de l'audience
précédente en 2013. "C'est une stabilisation, je trouve cela
encourageant d'autant qu'on a progressé en voix", a réagi M.
Mailly.
"Notre troisième place est consolidée. FO a toujours
prôné une liberté de comportement, qui est le réformisme
militant", a-t-il expliqué, ajoutant: "un syndicat qui ne
signe jamais, c'est pas normal, un syndicat qui signe tout,
c'est pas normal non plus".
Les résultats des élections ne sont "pas liés à la loi
travail, puisque c'est un cycle électoral de quatre ans",
a-t-il également commenté.

Communiqué intersyndical
« Le service public, moi j’y tiens,
arrêtons la casse ! »
Le 7 mars 2017 toutes et tous en grève
Les organisations syndicales de la
Fonction publique territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU,
dans la continuité des actions menées depuis plusieurs mois
(Loi MAPTAM, NOTRe, Loi El Khomri, ATSEM …) appellent
l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève
et de manifestations du 7 mars 2017.
La casse des services publics s’amplifie partout avec :
- La mise en place de la réforme territoriale, qui
s’accompagne de mutualisations des services, de mobilité
forcée, de remise en cause du temps de travail, de
privatisations de services…
- La baisse des dotations de l’état (DGF), qui entraîne
notamment pressions sur les effectifs, suppressions de
postes (non-remplacement de départ à la retraite, fin de
contrats de non titulaires…), fermetures de services,
dégradation de nos conditions de travail…
- La mise en place du RIFSEEP qui accentue
l’individualisation de la rémunération ;
- La revalorisation du point d’indice largement
insuffisante, ne compensant pas les pertes de rémunération
accumulées depuis de trop nombreuses années ;
- La remise en cause des droits conquis, des primes, de
l’action sociale, du 1% CNFPT…
Tout cela conduit à une situation historiquement
catastrophique dans nos collectivités, causée par les
politiques d’austérité menées depuis plusieurs années par
les différents gouvernements au service de la finance.
Depuis le 1 er
janvier la situation des agents se détériore
encore plus avec :
- La fusion des Établissements Publics de Coopération
Intercommunale (40% de disparitions) ;
- La création de nouvelles métropoles ;
- La création de communes nouvelles, qui interviendront
en 2017.
Des dizaines de milliers de postes sont menacés ! Les
modalités d’organisation du temps de travail sont remises en
cause pour en allonger la durée !
Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se
multiplient, ils s’inscrivent dans la durée.
Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite,
l’enseignement, la Sécurité sociale, ces conflits dans nos
collectivités viennent confirmer notre constat, que toutes
ces remises en causes s’attaquent au service public qui est
un gage d’égalité de traitement de tous les citoyens,
attaquant par la même l’ensemble des salariés qui le
servent.
Nous nous devons d’organiser la résistance face à ces
attaques concertées contre le service public local.
Les Fédérations CGT-FO-Sud Santé et Action sociale
appellent, elles aussi à la grève le 7 mars sur le champ
social, sanitaire et médico-social, dans le public comme
dans le privé, pour la défense d’une santé publique
accessible à toutes et à tous et pour la défense de la
protection sociale. Ce combat pour notre système de soins
solidaire est évidemment aussi le nôtre.
D’autres appels à l’action ont été lancés à l’État, dans
le secteur de la protection sociale et chez les retraités
pour le 7 mars.
Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques et porter les
revendications, nos organisations ont décidé de prendre
leurs responsabilités et appellent les agents territoriaux à
participer massivement aux côtés de nos collègues
hospitaliers et de l’État à la mobilisation nationale du 7
mars dans la Fonction publique.
Et parce qu’au-delà des attaques actuelles, les
propositions et annonces qui émergent du débat électoral et
qui remettent en cause nos acquis collectifs (emplois,
statuts, protection sociale …) nous imposent, agents
publics, de prendre la parole et d’exprimer notre profond
attachement au service public et à la Fonction publique.
Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des
services publics et de la protection sociale, pour
l’augmentation des salaires, pour l’égalité professionnelle
femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires,
pour les créations de postes indispensables, pour de
meilleures conditions de travail, pour le droit à la
formation professionnelle.
TOUTES-TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 7 MARS
Montreuil, le 9 février 2017
NB: la manifestation
est nationale rien n'est organisé à Poitiers
Présentation à la presse des analyses et revendications
prioritaires de FO, à Paris le 20 févier 2017.
Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)
À moins de trois mois de l’élection présidentielle, FO a
rendu publiques, le 20 février, ses analyses et
revendications. Elle restera dans son rôle
d’organisation syndicale en ne donnant aucune consigne
de vote.
-

-
Synthèse des
revendications FO
-
PDF - 1.2 Mo
Il ne s’agit pas de se positionner par rapport aux
candidats, mais de marquer le terrain en exposant les
positions de FO , a expliqué Jean-Claude Mailly,
secrétaire général de FO le 20 février. C’est utile
aujourd’hui, mais aussi pour demain, quel que soit le
résultat de l’élection présidentielle.
Parmi les revendications de FO figure l’abrogation de
cinq points clés de la loi Travail, dont ceux sur
l’inversion de la hiérarchie des normes et sur la
médecine du travail. Jean-Claude Mailly a notamment mis
en garde contre des dispositions qui conduisent à un
effondrement de la négociation collective .
En finir avec les logiques
d’austérité
FO souhaite par ailleurs la révision des traités
européens pour en finir avec les logiques d’austérité .
Un point essentiel, car les questions européennes
conditionnent des déclinaisons dans chaque pays .
Jean-Claude Mailly a aussi insisté sur l’attachement
de FO au paritarisme, la gestion conjointe par les
partenaires sociaux d’organismes en lien avec la feuille
de paie comme l’Assurance chômage ou la Sécurité
sociale. Car il convient de garantir l’avenir des
régimes de protection sociale collective et par
conséquent celui des droits des salariés.
Sur le service public, FO souhaite l’ouverture d’une
concertation sur son rôle et ses missions, menée par
France Stratégie – le Commissariat général à la
stratégie et à la prospective. La désertification du
territoire contribue à un sentiment d’abandon d’une
partie des citoyens , rappelle Jean-Claude Mailly.
Pas de programme donc pour FO mais des revendications,
qui demeureront après la présidentielle.
Analyse et revendications
Synthèse FO
Vienne -
Poitiers - Social
Atsem en colère : " On n'est pas des bonnes à tout faire
"
02/02/2017 05:38
Atsem : agents territoriaux spécialisés dans les écoles
maternelles. Le sigle cache des conditions de travail
difficiles qui ont conduit les personnels à exprimer hier
leurs doléances dans le cadre d'un mouvement national. Le
syndicat CGT des personnels territoriaux (*) a organisé une
manifestation devant la préfecture. De son côté, le syndicat
FO (**) a réuni quelques Atsem dans son local.
Double autorité
« Nos journées commencent à 7 h 30 pour s'achever à 17 h.
Avec 45 minutes de pause pour déjeuner. Certaines de nos
collègues se contentent d'un sandwich qu'elles vont prendre
dans leur voiture pour être un moment au calme. »
Le bruit et les sollicitations permanentes leur sont de plus
en plus difficiles à supporter. « J'adore ce que je fais, dit
une Atsem qui intervient dans une école de Poitiers. C'est
enrichissant. Mais à quel prix ! » Une autre : « Nous
sommes au carrefour de toutes les sollicitations. On nous
demande d'être attentives aux faits et gestes des écoliers,
et de ne surtout pas oublier de passer la serpillière le
soir avant de partir. »
« On n'est pas des bonnes à tout faire ! Pour devenir
Atsem, il faut avoir un CAP et passé un concours. Une double
exigence trop souvent oubliée par ceux que nous côtoyons. » Une
difficulté : les Atsem relèvent d'une double autorité. La
mairie pour tout ce qui touche à l'accueil des enfants et à
l'entretien des locaux. L'éducation nationale pour
l'accompagnement pédagogique. Dans un contexte où de plus en
plus d'enfants ont perdu leurs repères, les tâches qui leur
sont demandées expliquent pour une part leurs difficultés.
A côté du manque de reconnaissance, les revendications
portent sur les salaires. En particulier sur une attente
maintes fois exprimée d'un déroulement de carrière en
catégorie B. « Nous ne voulons pas rester à vie en
catégorie C ».
(*) Karine Guitton, coordinatrice syndicale
départementale des personnels territoriaux CGT. (**)
Stéphane Renaudon, secrétaire général des personnels
territoriaux Force ouvrière.
Jean-Jacques Boissonneau
CP 20 janvier 2017


Vienne -
Poitiers - Social
Force ouvrière à l'heure de la nouvelle agglo
13/01/2017 05:35
Le syndicat Force ouvrière des personnels territoriaux
(agglo, municipaux, CCAS) s'est réuni hier pour élire son
bureau. Stéphane Renaudon reste secrétaire général. « Nous
allons vivre des mois compliqués et en même temps tout à
fait inédits, dit-il. En raison des deux élections
professionnelles qui nous attendent le 30 mai à Grand
Poitiers nouvelle formule et en 2018 à l'échelle nationale.
En trente ans de syndicalisme, je n'ai pas connu de période
aussi dense. »
Déplacements, salaires…
L'urgence pour le syndicat, c'est de répondre aux
attentes des 3.000 personnels de la nouvelle communauté
d'agglomération. « A commencer par ceux à qui il est
demandé de faire des trajets plus longs matin et soir pour
aller travailler, sans que leur vie de famille ait été prise
en compte, dit Stéphane Renaudon. Bon nombre vont se
retrouver dans un service et avec des collègues qu'ils ne
connaissent pas. Et devoir changer leurs méthodes de
travail. Ce sont des bouleversements dont les élus
politiques n'ont pas pris la mesure. »
Le syndicat a une devise : « Tout vers le haut ! ».
Tout en reconnaissant qu'il ne sera pas possible du jour au
lendemain d'aligner tous les personnels sur les positions
les plus favorables. Pour ne parler que des salaires, d'une
commune à l'autre, le régime indemnitaire diffère. Poitiers
a toujours négocié par grade. Dans les autres communes, les
avancements sont le plus souvent individuels, car le contact
se fait directement avec le maire. Stéphane Renaudon : « Si
les politiques veulent nous écouter, ils ont les moyens de
répondre à nos revendications. Car elles ne portent pas sur
des sommes extraordinaires au regard des nouvelles dotations
dont Grand Poitiers va bénéficier. »
Le syndicat entend aussi défendre la proximité du service
public avec les administrés. « Pour conserver la même
qualité de service, il faudra embaucher. A effectif
constant, ça ne passera pas. Les gens attendent beaucoup de
la nouvelle agglo. Il ne faut pas les décevoir. »
à savoir
Le nouveau bureau
Stéphane Renaudon, secrétaire général; Dominique de
Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon, adjoints;
Manuel Grimaud, trésorier; Hervé Cayrou, trésorier adjoint;
Valérie Hulin, archiviste; Willy Vingerder, archiviste
adjoint; Vincent Grassullo Gourgeault, Isabelle Meunier,
Stéphane Memin, Christine Rivaud et Éric Turcat, membres.
EDITORIAL Jean-Claude MAILLY
MERCREDI 11 JANVIER 2017
« 2017, l’année des dangers ou des
opportunités… »
)
En mandarin, « weiji » (la crise) a deux
sens : danger ou opportunité ! 2017 sera effectivement
l’année des dangers ou des opportunités.
De fait, les incertitudes sont nombreuses
: tensions géopolitiques, terrorisme, croissance faible,
niveau des taux d’intérêt, chômage, inégalités croissantes,
précarité et pauvreté en font partie.
Il en est de même avec toute une série
d’élections qui ont eu lieu ou vont avoir lieu : États-Unis,
France, Pays-Bas, Italie, Allemagne notamment.
Dans le même temps, de plus en plus de
voix s’élèvent pour condamner les politiques économiques et
sociales d’austérité à l’origine de nombre de maux de
l’époque.
C’est le cas au niveau européen, où les
syndicats réclament la fin de l’austérité, une révision des
traités, des augmentations de salaire, une relance de
l’investissement public, une présentation des régimes
sociaux et du service public. Ce sont aussi des économistes,
de plus en plus nombreux, qui vont dans ce sens.
C’est aussi le cas au niveau du Bureau
international du travail, qui met en garde contre les
méfaits de la financiarisation de l’économie.
À titre d’exemple, en France la dette
publique ne représentait en 1974 que 14,5 % du PIB, pour
atteindre 97 % fin 2015.
Notamment parce que jusqu’en 1973 l’État
pouvait emprunter sans intérêt à la Banque centrale, ce qui
fut interdit et transféré aux banques. Ainsi le cumul des
intérêts payés par l’État depuis 1974 représente le montant
de l’accroissement de la dette !
Le BIT montre aussi très bien que sur une
longue période, en France, plus la financiarisation de
l’économie s’est développée, plus le chômage a augmenté (les
courbes sont identiques !).
Dans un tel contexte, il est essentiel
que nous maintenions nos positions. Le syndicalisme a un
rôle essentiel de résistance et de propositions
revendicatives. Il constitue un rempart pour la démocratie,
la liberté et le progrès social.
Ceux qui nous considèrent comme
archaïques sont les mêmes qui défendent le néolibéralisme et
constituent, de fait, un danger.
Alors que, par nos actions, nous devons
permettre de dégager des opportunités.
Bonne année revendicative et solidaire à
toutes et tous.
Voeux de JC Mailly,
Secrétaire Général de notre confédération FORCE OUVRIERE:
https:www.facebook.com/jcmailly/
TOUS NOS VOEUX
Nous vous souhaitons tous nos voeux de bonheur, santé, et
de réussite professionnelle.
Cette année sera certainement très difficile sur un plan
national avec la remise en cause des services publics et sur
un plan local avec la création de GRAND POITIERS, il faudra
être vigilant pour ne pas perdre nos acquis.
Amitiés syndicales
Le Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON
Point de vue
Invité pour parler de son livre, l'invraisemblable
histoire de la loi Travail...
Publié le 29 Novembre, 2016 - 16:44

http://foterritoriaux.org/point-de-vue/invite-pour-parler-de-son-livre-linvraisemblable-histoire-de-la-loi-travail
Vienne - Poitiers -
Social
Communauté urbaine : FO s'organise
16/11/2016 05:35

Stéphane Renaudon et ses adjoints, Marie Renaudon et
Dominique de Courtivron.
Dans un mois et demi, la communauté urbaine de Grand
Poitiers verra le jour. Si les maires des 40 communes se
préparent à ce changement territorial depuis des mois à
travers un comité de pilotage, d'autres instances s'en
préoccupent aussi. FO Territoriaux de la Ville, du CCAS et
de Grand Poitiers a mis en place mardi une nouvelle
organisation et élaboré un cahier de revendications. Les
différentes instances réparties sur le nouveau territoire
dont celle du Pays mélusin seront regroupées, FO Poitiers
pilotant l'ensemble. Elles sont d'ores et déjà amenées à
prendre « une même position sur un sujet commun ». Les
syndiqués sont loin de tous se connaître.
222 agents vont intégrer la communauté urbaine qui en
comptera un total de 3.070. Le secrétaire général, Stéphane
Renaudon constate un manque de visibilité sur les transferts
des compétences et ses conséquences pour les fonctionnaires.
Le syndicat entend « défendre un service public de qualité
et de proximité et que tous les agents soient traités de la
même façon ».
Lors de son assemblée générale le 8 décembre, salle des
Castors, un nouvel intitulé sera attribué à FO territoriaux
et un nouveau bureau élu. Les militants seront alors en
ordre de marche dans un esprit constructif pour rencontrer
leurs « employeurs » et expliquer aux 3.000 agents ce que le
syndicat peut leur apporter dans la perspective des
élections professionnelles de 2017.
FO Revendique -
*
Rémunérations :
- Arrêt du gel et augmentation de 8% de la valeur du point
d’indice
- Attribution de 50 points d’indice uniformes pour tous
- Revalorisation des pensions
* Carrières :
- Rétablissement de la durée minimum pour la prise
d’échelon
- Revalorisation significative des ratios promus/promouvables,
première étape vers un déroulement de carrière linéaire
* Effectifs/conditions de travail :
- Arrêt des suppressions de postes
- Création des emplois statutaires nécessaires aux
collectivités et établissements de la fonction publique hospitalière pour
l’accomplissement de leurs missions de service public
* Service Public :
- Arrêt des baisses budgétaires initiées par la politique
d’austérité, le Pacte de responsabilité et la baisse des finances publiques
- Abandon des contre-réformes territoriales et
hospitalières.
JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016
DEBRAYAGES /GREVES /
MANIFESTATIONS
INTERSYNDICAUX - INTERPROFESSIONNELS
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO
MANIFESTATION 14H00
POITIERS
Bd de Lattre de Tassigny
MOBILISATIONS DANS LA
VIENNE
DANS TOUTES LES ENTREPRISES PRIVÉES
ET TOUTES LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
ABROGATION
DE LA LOI SCÉLÉRATE
« EL KHOMRI / TRAVAIL »
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL !
NON A LA REGRESSION SOCIALE !
-
Intervention Yves COTTELAT, secrétaire général de la
fédération FORCE OUVRIERE des services publics et de santé:
https://youtu.be/8RWcnBYBEy4

Communiqué de FO
De Charlie, à St Etienne du Rouvray, et d’autres ailleurs
qui nous endeuillent...
MERCREDI 27 JUILLET 2016 YVES
VEYRIER
Charlie, Paris, Orlando, Nice, Kaboul, Munich, St Étienne
du Rouvray... et malheureusement d’autres ailleurs qui nous
endeuillent, nous choquent, et nous révoltent.
Attentats, terrorisme et barbarie, guerres...
Victimes - enfants, femmes, hommes, jeunes et âgés.
Fonctionnaires et agents des services publics mobilisés,
pour secourir, soigner, prévenir, empêcher, punir.
« Pain, Paix, Liberté », l’aspiration, sous forme de
slogan, du Front populaire en 1936, repris par les syndicats
libres à la fondation de la CISL (Confédération
internationale des syndicats libres) en 1949, devenue depuis
la CSI, loin d’être atteint mais vers lequel on espérait
progresser, semble s’éloigner à nouveau, dangereusement, de
la réalité partout dans le monde.
Trop de peuples souffrent de la précarité, de la
pauvreté, des inégalités, de l’exploitation, de guerres et
affrontements, des effets du réchauffement climatique
désormais, pour qu’ils puissent espérer la paix et la
prospérité.
L’homme est pourtant capable de prouesses et de progrès
techniques et scientifiques qui pourraient servir le bien
être de toutes et tous.
Cela ne doit surtout pas nous écarter aujourd’hui, nous,
militants ouvriers de la revendication et de l’aspiration à
la Paix, au Pain et à la Liberté, de l’engagement pour cet
idéal, celui, en France, de la République sociale et laïque,
dont nous pensons qu’elle a valeur universelle, héritière du
siècle des lumières qui voulait affranchir l’homme de toute
forme d’obscurantisme.
Attentats à Nice : FO choquée et révoltée.
VENDREDI 15 JUILLET 2016
La confédération Force Ouvrière est une nouvelle fois
choquée et révoltée par le nouvel attentat et la tragédie
qui frappent la population - des enfants, des femmes et des
hommes - qui était rassemblée à Nice pour fêter le
14 juillet.
Elle veut faire connaître sa tristesse et sa compassion à
l’intention des victimes, de leurs familles et de leurs
proches.
Elle participe à la solidarité nationale qui s’exprime et
veut encore saluer la mobilisation des services publics et
de leurs agents.
Comme elle l’avait déjà exprimé à la suite des précédents
attentats, la confédération générale du travail Force
Ouvrière veut rappeler que les valeurs de la République -
célébrée le 14 juillet - doivent résonner, toujours, de
toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité
- Unité et indivisibilité.
La lutte n'est pas terminée...
Publié le 11 Juillet, 2016 - 11:38
Fédération

Mes cher(e)s camarades, après des mois de
luttes, voilà enfin arrivé le temps des vacances. Merci de
votre engagement, de votre détermination à faire aboutir nos
justes revendications. Je vous souhaite ainsi qu'à vos
proches d'excellentes vacances, et profitez de vous reposer
et ressourcer, car en septembre, comme l'a annoncé
Jean-Claude Mailly, nous serons encore et toujours là pour
lutter contre cette politique d'austérité de remise en cause
de nos conquis sociaux.
Yves Kottelat
Secrétaire Général
Fédération des Services Publics et de
Santé Force Ouvrière
5 juillet 2016
Cher(e)s camarades,
Comme prévu, à l’initiative du Premier
ministre, une délégation FORCE OUVRIERE s’est rendue à
Matignon hier. Jean-Claude MAILLY, secrétaire général,
menait la délégation accompagné de Marie-Alice
MEDEUF-ANDRIEU, Didier PORTE, secrétaire confédéraux
assistés de Cristelle GILLARD.
L’objet de cette réunion, dans un climat
tendu, était pour le Premier ministre (en présence de la
Ministre du travail assistée des conseillers sociaux de
Matignon et de l’Elysée) de faire un point sur le projet de
loi et de recueillir nos réactions.
Néanmoins, le Premier ministre a insisté
dès le début de la réunion sur le fait qu’il n’y aura pas de
changement profond, que la philosophie, l’état d’esprit du
texte qui est de privilégier la négociation d’entreprise
restera.
La Ministre du travail a détaillé les
modifications qu’ils prévoient d’apporter au texte de loi, à
savoir :
Compléter l’article 13 (articulation
branche et entreprise) en prévoyant notamment un renvoi
à la négociation dans les branches de la définition d’un
ordre public conventionnel ,négociation qui viserait à
délimiter pour chaque branche les thèmes sur lesquels
les accords d’entreprise ne peuvent être moins
favorables que les accords de branche, à l’exclusion des
thèmes pour lesquels la loi prévoit la primauté de
l’accord d’entreprise.
La seconde évolution présentée par la
Ministre est l’association du Haut Conseil du Dialogue
social au travail de la Commission qui est chargé, à
l’article 1, de proposer une refondation législative du
Code du travail.
Enfin la dernière proposition, est
d’ajouter deux thèmes, la pénibilité et l’égalité
professionnelle, à l’ordre public conventionnel aux
quatre thèmes déjà existants que sont les salaires
minima, les classifications, la prévoyance et la
mutualisation des fonds de la formation professionnelle.
Ce qui viendrait renforcer l’article
13.
Pour FORCE OUVRIERE, Jean-Claude MAILLY a
souligné en préalable que c’était une bonne chose que ces
bilatérales aient lieu et qu’il n’avait jamais connu de
conflit long : 4 mois !
Il a rappelé que FORCE OUVRIERE a fait
des propositions il y a un mois, qui ont été examinées,
travaillées et discutées. Ces propositions permettaient, à
la fois, de réhabiliter la branche mais aussi de rassurer
sur l’inquiétude de laisser une porte ouverte pour l’avenir
à des dérégulations sur tous les sujets du code du Travail.
C’est pourquoi, FORCE OUVRIERE a proposé
un socle de base conventionnel comportant sept domaines dans
lesquels l’accord de branche fixerait des règles et qui ne
pourraient faire l’objet d’accords d’entreprise moins
favorables. Ces sujets sont les suivants : salaires, temps
de travail, emploi, classifications, égalité
professionnelle, formation professionnelle, et prévoyance.
Ces domaines réservés pourraient faire
l’objet de négociations dans l’entreprise tout en respectant
les règles prévues par la branche. Il serait possible de
donner à la branche avec l’accord majoritaire des syndicats,
au cas par cas, la possibilité par accord la possibilité
d’autoriser l’entreprise à déroger à certaines thématiques
des domaines de socle conventionnel.
Pour FO, si les propositions de la
Ministre de renforcer le rôle de la branche vont dans le bon
sens, ce n’est pas suffisant :
D’une part, car il manque des thèmes
(l’emploi et le temps de travail)
D’autre part, l’association du HCDS
qui n’a qu’un rôle consultatif ne changera rien, c’est
de la poudre aux yeux.
Jean-Claude MAILLY a insisté sur le fait
qu’il fallait sortir des thèmes de l’article 2 (article sur
l’inversion de la hiérarchie des normes) qui doivent relever
de la branche afin d’éviter tout dumping social.
Il a ajouté que pour une sortie par le
haut pour tout le monde de ce conflit un effort doit
notamment être fait sur les heures supplémentaires, qui bien
que constituant le totem de la CFDT et du MEDEF, doivent
sortir de l’article 2 et revenir au niveau de la branche.
De même pour FORCE OUVRIERE, il est
primordial de supprimer la primauté de l’accord d’entreprise
sur la mise en place du travail de nuit, idem pour le temps
partiel s’agissant de la répartition de la durée du travail.
En effet, cela concerne à la fois la
santé des salariés et l’articulation vie professionnelle,
vie familiale pour une majorité de femmes qui travaillent à
temps partiel mais aussi plus largement d’éviter l’ultra
précarité.
Idem pour la durée hebdomadaire maximale
de travail
Jean-Claude MAILLY a réaffirmé également
nos positions et notre opposition sur les autres points, à
savoir :
Le référendum : FO s’interroge
sur le maintien d’un dispositif qu’aucun syndicat ne
souhaite.
Sur le sujet, FO a fait des
propositions de substitution du référendum par la
saisine par les non signataires de la commission de
validation des accords collectifs d’entreprise au niveau
de la branche (un droit d’opposition au niveau de la
branche).
Pour FO, le référendum constitue la
« boîte à claques » et attisera les tensions dans
l’entreprise. FO a rappelé son opposition.
L’article 30 et les critères de
licenciement économique qui vous accentuer les
licenciements et précariser le CDI.
FO a demandé le renforcement des
obligations dans le cadre des accords de préservation
et de développement.
Pour finir, FO a insisté sur les
aspects médecine de travail et les problématiques
posées par : la suppression de la visite d’embauche, la
modulation des visites et la périodicité selon les
catégories de salariés « à risque » ou pas ;le transfert
de la contestation de l’inaptitude de l’inspection du
travail au Conseil de prud’hommes.
Sur ces derniers aspects, le Premier
ministre a déclaré qu’ils continueront à regarder
notamment en ce qui concerne sur le temps partiel et
l’introduction du thème de l’emploi dans le socle de
base conventionnel.
Pour terminer, le Premier ministre a,
sans état d’âme, envisagé le 49.3, non pas comme un passage
en force mais comme un outil constitutionnel.
Il a rappelé une dernière fois qu’ils ne
bougeront pas sur la question des heures supplémentaires :
« c’est non ».
Jean-Claude MAILLY a indiqué qu’il ne
comprenait pas la position du gouvernement de vouloir faire
baisser le pouvoir d’achat des salariés en s’entêtant à
vouloir laisser les heures supplémentaires au niveau de
l’entreprise !
Pas de réponse à cette interpellation, si
ce n’est de répéter qu’ils suivent la même philosophie du
texte depuis le départ.
Jean-Claude MAILLY a conclu, dans ces
conditions, « il n’y a pas de sortie par le haut ».
La mobilisation continue donc. Les
prochaines échéances sont le début du débat parlementaire le
5 juillet prochain.
Amitiés syndicalistes.
Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général
Document annexe: HIÉRARCHIE
DES NORMES ET PRINCIPE DE FAVEUR : COMMENT S’Y RETROUVER ?
Vienne
Extrait article NR :
A noter que Force ouvrière avait décidé de boycotter
l'appel, hier. A la place, le syndicat a été reçu dans la
matinée par la préfète, à qui il a exposé ses
revendications.
« Si ç'avait été à Poitiers, on aurait participé,
réagit le secrétaire général de FO Vienne, Alain Barreau. Mais
à Châtellerault en marge du Tour de France, on n'était pas
d'accord. On ne voulait pas d'amalgames, ni prendre le
risque de donner une mauvaise image de la mobilisation. Le
Tour, c'est une fête sportive, populaire. Ça n'était pas le
lieu opportun pour véhiculer le seul message qui importe :
la demande de retrait de ce projet de loi travail. »
Force ouvrière reçue par la préfète
06/07/2016 05:35

La délégation, accompagnée de trois autres syndicalistes,
à la sortie de la rencontre avec la préfète qui prend la
pause devant leur camion.
Très satisfait, le patron de FO (Force ouvrière) de
la rencontre, dans le cadre de la loi Travail, - qui a duré
plus d'une heure, hier matin, – avec la préfète du
département de la Vienne, Marie-Christine Dokhélar. : « Elle
a été extrêmement attentive et à l'écoute de nos
positions », a-t-il souligné à la sortie du rendez-vous
auquel participait une délégation composée de huit membres.
Pour le leader syndical, « la préfète est restée dans
son rôle,en ne faisant aucune déclaration de portée
politique gouvernementale. » Ajoutant : « Elle a pris
des notes et salué le caractère de responsabilisation de
notre syndicat dans le cadre des différentes
manifestations. »
" C'est conviction contre conviction "
Alain Barreau a précisé que le haut fonctionnaire « [nous]
a remerciés de ne pas créer de situations génératrices de
tensions lors du passage du Tour de France. »
Certains syndicalistes ont évoqué leur situation dans leur
entreprise pour faire comprendre au représentant de l'État
les enjeux de la loi Travail. « C'est conviction contre
conviction », a commenté Marie-Christine Dokhélar
rapporte Alain Barreau. « Le gouvernement est convaincu
que la loi Travail est génératrice d'emploi ».
Le syndicat a remis à la préfète un document demandant « solennellement
le retrait total de la loi Travail. »

JEUDI 23
JUIN 2016
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE
INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO
14H30 POITIERS
GARE DE POITIERS
RETRAIT DU PROJET DE
LOI EL KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
NON A LA REGRESSION SOCIALE !
TOUS
ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI
AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !
-Rémunérations :
· Augmentation de 8
% de la valeur du point d'indice ;
· Attribution de 50
points d'indice uniformes pour tous ;
· Revalorisation
des pensions.
-Carrières
:
· Rétablissement de
la durée minimum pour la prise d'échelon ;
· Revalorisation
significative des ratios promus/promouvables, première étape
vers un déroulement de carrière linéaire.
-Effectifs/conditions de travail :
· Arrêt des
suppressions de postes ;
· Création des
emplois statutaires nécessaires aux collectivités et
établissements de la fonction publique hospitalière pour
l'accomplissement de leurs missions de service public.
- Service
public :
· Arrêt des baisses
budgétaires initiées par la politique d'austérité, le Pacte
de responsabilité et la baisse des finances publiques ;
· Abandon des
contre-réformes territoriales et hospitalières.

La manifestation
nationale à Paris a été un succès avec 1 million de
manifestants auxquels il faut ajouter les manifestants dans
les départements.
Nous remercions
tous les militant(e)s qui ont, pour certains d’entre eux,
fait de longs trajets.
Le 14 juin marque
un rebond de la mobilisation. Nous réinterpellons, dès ce
soir, le gouvernement et le Président de la République pour
qu’ils sortent de leur tour d’ivoire et deviennent
réalistes.
Ce projet de loi
multi minoritaire ne passera pas.
Amitiés
syndicalistes.
Jean-Claude MAILLY
Secrétaire général
DECLARATION
DU COMITE NATIONAL
DES 31 Mai,
1er et 2 JUIIN 2016 A BARCARES
TOUS EN GREVE LE 14 JUIN A PARIS
La conférence de branches de la fédération des personnels
des services publics et de santé, réuni en conférence de
branches à Barcarès a procédé à une analyse et une
discussion sur la situation particulière marquée par une
mobilisation, engagée depuis trois mois, pour le retrait du
projet de loi dit de « travail ».
Ce
texte, imposé en première lecture par l’utilisation du 49-3,
est massivement rejeté par les salariés et la population qui
continue majoritairement à désapprouver le projet de loi.
Celui-ci constitue un recul social sans précédent contre le
code du travail et l’ensemble des garanties collectives
conquises après les grèves de 1936 et au lendemain de 1945.
La
conférence de branches condamne la position cabrée et
agressive, du gouvernement et du MEDEF, à l’égard des
organisations syndicales et des centaines de milliers de
salariés du privé et du public qui se mobilisent avec leurs
organisations FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, Unl et Fidl
depuis des semaines par la grève et la manifestation.
Le
comité national d’avril 2016 avait, dans sa résolution
générale, appelé au blocage du pays si le gouvernement
maintenait son projet au soir du 28 avril.
C’est
le cas, et les grèves s’étendent dans plusieurs secteurs,
c’est pourquoi la conférence de branche considère que c’est
le moment pour tous de se mobiliser pour le retrait de la
loi Travail.
C’est
le moment de préparer la grève interprofessionnelle le 14
juin et la manifestation nationale à Paris la plus massive
possible.
Pour cela, il nous reste deux semaines. Deux semaines pour
préparer minutieusement et précisément l’organisation de
la grève et de la montée à Paris.
Le CN a procédé à une première centralisation des objectifs
et des dispositions qui sont prises par nos syndicats, nos
groupements départementaux en relation avec les Unions
Départementales qui organisent les moyens de transports pour
monter à Paris. La Fédération se fixe l’objectif de 10 000
militants et adhérents présents le 14 juin.
Le
CN invite toutes les structures de la Fédération à prendre
dès maintenant dans les instances, toutes les dispositions
pour que la manifestation nationale du 14 juin soit massive,
de contacter tous les syndiqués pour qu’ils s’inscrivent,
pour qu’ils inscrivent leurs collègues et de multiplier les
réunions dans les services, les établissements, ainsi que
les assemblées des personnels pour discuter de la grève et
de sa reconduction.
C’est
maintenant, tous ensemble public et privé, que nous pouvons
imposer un recul sur le projet de loi et son article 2, qui
remet en cause le principe de faveur et la hiérarchie des
normes. Un tel recul, constituerait un point d’appui
considérable pour la satisfaction des revendications les
plus urgentes dans nos secteurs en matière de salaires, de
conditions de travail, d’effectifs, de service public et
permettrait d’obtenir l’abrogation des différentes lois et
contre-réformes territoriales et hospitalières.
Le
secrétariat fédéral Barcarès,
le 2 Juin 2016
*
Fonction Publique
Rapport : le temps de travail des fonctionnaires à la
loupe
JEUDI 2 JUIN 2016 VALÉRIE
FORGERONT
Le rapport sur le temps de travail des fonctionnaires a
été rendu public ce 26 mai. Il avait été commandé par le
Premier ministre en juin 2015 à Philippe Laurent, maire de
Sceaux mais aussi Président du Conseil supérieur de la
fonction publique territoriale (CSFPT). Décryptage.
Cherchant à dénigrer du fonctionnaire, certains médias
ont saisi quelques chiffres de ce rapport qui, assorti de 34
propositions, apporte au contraire nombre d’indications sur
la complexité du temps de travail dans la fonction publique.
Depuis sa remise, jeudi 26 mai, à la ministre de la
Fonction publique, M me Annick
Girardin, et non au Premier ministre comme cela était prévu
initialement, avant le conflit sur le projet de loi Travail,
l’auteur du rapport a tenu à préciser que cette enquête vise
en effet à dresser un « état des lieux » du temps de travail
dans les trois versants (Etat, territoriale, hospitalière)
de la fonction publique.
« Ce rapport n’est ni à charge, ni à décharge » mais
« s’inscrit au contraire dans une approche objective et
sérieuse, afin d’apaiser les débats ». Le temps de travail
rappelle ainsi Philippe Laurent, cela concerne notamment
« la durée légale, les congés, les absences de natures
juridiques diverses, les heures supplémentaires… »
Les contraintes spécifiques des missions
Nombre d’articles de presse n’ont retenu que deux
éléments chiffrés du rapport et émanant d’ailleurs de
l’Insee, soit en moyenne 1584 heures de travail par an dans
la fonction publique, donc un niveau inférieur de 1.4% à la
durée réglementaire de 1607 heures qui est l’équivalent
annuel défini dans le code du travail d’une durée de 35
heures hebdomadaire.
Or, ce rapport souligne « l’extrême diversité des
situations » sur le temps de travail. Il explique notamment
les raisons d’un temps de travail parfois inférieur à la
norme mise en place il y a quinze ans à travers l’ARTT,
l’aménagement et la réduction du temps de travail.
Concrètement la déclinaison des 35 heures dans la fonction
publique.
L’annualisation du temps de travail est assortie de
nombre de jours de RTT compensant un dépassement des 35
heures de travail hebdomadaire, ou de son équivalent annuel
de 1607 heures.
Cette différence entre le public et le privé sur la
moyenne d’heures de travail par an « s’explique
principalement par la nature des missions confiées au
secteur public » indique Philippe Laurent qui, pour cette
étude, a auditionné notamment les organisations syndicales
dont les fonctionnaires FO.
L’auteur du rapport souligne ainsi que « les exigences du
service public entraînent des contraintes spécifiques dont
la contrepartie a porté plus souvent sur la durée du travail
que sur les rémunérations, faisant du temps de travail un
élément essentiel de compensation des sujétions. »
Astreints au service public…
« Ainsi, à titre d’exemple, les infirmiers(ères)
hospitaliers(ères) travaillant la nuit ont une durée de
travail hebdomadaire ramenée à 32h30 et les policiers(ères)
bénéficient d’un régime d’heures plus favorable lié à leurs
horaires de travail atypiques. De même, les astreintes sont
deux fois plus importantes pour les agents publics que pour
les salariés du secteur privé. »
A sa façon, Philippe Laurent rend hommage aux
fonctionnaires en déclarant « qu’il faut qu’adviennent des
catastrophes ou attentats pour qu’alors on prenne conscience
de leur action, et pour tout dire de leur nécessité ».
Ils travaillent la nuit et le dimanche
De son côté, recevant le rapport, la ministre de la
fonction publique soulignait en substance que ce rapport est
loin de renvoyer à « l’image du fonctionnaire fainéant ». Il
rétablit même des vérités commente la ministre citant
elle-même quelques exemples, « 36% des fonctionnaires
travaillent le dimanche contre 35% des salariés du privé.
17,5% des fonctionnaires travaillent la nuit contre 14,9%
dans le privé ».
Le rapport précise que 64% des personnels hospitaliers
travaillent le dimanche, même occasionnellement. Quant-au
travail de nuit, 32,3% d’agents hospitaliers sont concernés.
50% des policiers travaillent eux, de nuit et/ou le
dimanche.
Plus largement, de multiples secteurs sont concernés par
des horaires « atypiques » souligne encore le rapport.
« Les personnels territoriaux travaillant dans les
établissements scolaires effectuent régulièrement plus de 39
heures par semaine en période scolaire et récupèrent ces
heures durant les vacances scolaires. Leurs horaires varient
donc selon les besoins du service » rappelle Philippe
Laurent.
Zones grises et compressions d’effectifs
Pour des raisons de sécurité que chacun comprendra, le
temps de travail hebdomadaire des contrôleurs aériens peut
varier quant à lui « de 32 heures à un maximum de 36 heures
et est organisé par vacations de 11 heures maximum incluant
25% de temps de repos (dont le temps de repas) afin que les
agents ne passent pas plus de 2h30 de suite en poste. »
Au-delà de ces constations, le rapport estime que la
gestion du temps de travail est devenue au fil du temps très
compliquée. Il y aurait ainsi un temps « gris » bouleversant
cette gestion : « les heures manquantes du fait des
autorisations spéciales d’absence répondant aux besoins de
la vie quotidienne des agents mais aussi le forfait-jour
devenu extensible. »
Le rapport pointe du doigt les modalités très diverses de
la gestion des autorisations spéciales d’absences (décès,
mariage, présentation de concours…). « Cet ensemble
hétéroclite représente aussi une voie de dépense
« invisible » de masse salariale, indolore en apparence,
alors que parallèlement de nombreux efforts sont faits en
matière de réduction d’effectifs. »
La tentation du mauvais procès
Le rapport pointe l’absence de maîtrise des heures
supplémentaires, notamment à l’hôpital et dans la police.
Sans évoquer le problème de l’insuffisance chronique des
effectifs, il indique que « ces heures supplémentaires ont
un impact sur le temps de travail effectif qui n’est pas
mesuré. »
L’étude épingle la confusion entre les jours de congés et
les RTT, les fractionnements de congés, les dérogations pour
les jours de congés exceptionnels…
In fine, cependant, le rapporteur n’échappe pas à un
procès a priori estimant que : « globalement en France les
trois versants de la fonction publique bénéficient (…) d’un
socle réglementaire parmi les plus favorables en Europe et
dans les pays de l’OCDE. Il est permis de s’interroger sur
la soutenabilité à long terme de cette situation. »
Pour FO la négociation ne peut avoir pour objectif de
mettre en cause les droits
La ministre de la Fonction publique a annoncé, sans donné
de date, qu’elle allait « ouvrir le débat avec les
organisations syndicales pour avancer sur les différents
sujets. »
Les fonctionnaires FO insistent pour leur part que ce
rapport n’engage que son auteur et met en avant d’autres
aspects non pris en compte.
Ainsi, indique Christian Groslier pour l’UIAFP-FO
(l’union interfédérale des fonctionnaires) « depuis ces
dernières années les fonctionnaires ont déjà subi un gel des
salaires, des suppressions d’effectifs, des réformes
impactant les emplois et les conditions de travail alors si
des négociations sur le temps de travail doivent s’ouvrir,
elles devront respecter le principe d’un maintien des droits
en matière de temps de travail, de congés, de RTT… »
Le projet de loi travail et son article 2 sont toujours
dans les esprits… Si des négociations sur le temps de
travail devaient s’ouvrir dans la fonction publique, les
fonctionnaires FO rappellent d’emblée « leur attachement à
des accords de portée nationale. »
CONSULTATION/PETITION
LOI TRAVAIL
(« votation citoyenne »)
Bonjour,
Comme il a été convenu avec les autres organisations en
lutte contre la loi Travail, vous trouverez ci-joint :
§
le document explicatif (annexe 1),
§
le bulletin de vote (annexe 2)
Le but étant bien sûr qu’il y ait le plus de signatures
possibles.
Tous les bulletins contre la Loi Travail feront l’objet d’un
dépôt au Président de la république la deuxième quinzaine de
juin, toutes organisations confondues.
Le bulletin est à retourner :
- soit par courrier : au Syndicat FO – 47 rue Jean Valade –
86000 Poitiers
- soit par mail :
syndicat.fo@poitiers.fr
Merci de votre participation.
Amitiés syndicales
Le Secrétaire Général,
Stéphane RENAUDON
-
courrier consultation
-
bulletin de vote

Alain BARREAU, Secrétaire Général, Union Départementale
de la Vienne
Comme vous le savez toutes et tous, l'intersyndicale
nationale, dont FORCE OUVRIERE, maintient la plus forte des
pressions possibles pour obtenir le retrait total sinon
l'échec total de la Loi EL KHOMRI.
Rappelons nous tous : la Loi sur le Contrat Première
Embauche de VILLEPIN Premier Ministre avait été promulguée
... MAIS les décrets d'applications n'étaient jamais sortis
enfouissant ad vitam aeternam la Loi...
C'est notre combat au pire pour la loi EL KHOMRI.
En conséquence FOVIENNE est dans la rue avec tous ses
syndicats et section syndicales Jeudi 19 MAI 2016.
Nous préparerons donc le camion sono dès 9H00 JEUDI au
siège de l'UD après le café croissant de 8H30.
Je compte sur celles et ceux qui se rendront disponible
pour nous aider.
Je sais que la période est dure pour tout le monde ... je
vous demande de serrer les dents et de ne rien lâcher sur le
terrain auprès de tous nos collègues de travail et de nos
adhérents. Vous devez mobiliser même si c'est dur.
Jean-Claude MAILLY présidera notre Congrès à VOUILLE le
vendredi 3 JUIN 2016 où toutes et tous d'entre vous avez
l'exigence, le devoir d'être présent en militants
syndicalistes engagés et déterminés.
Nous devons être à la hauteur des enjeux, des dangers et
des évènements.
D'ailleurs le 3 JUIN la CGT tient son congrès également à
Jaunay-Clan.
Nous ne devrons rien lâcher sur notre mobilisation
militante de nos adhérents au Congrès FO Vienne.
Notre Secrétaire Général JEAN-CLAUDE MAILLY ne peut pas
moins rassembler que MARTINEZ à la CGT.
Mes camarades il en va de notre crédibilité et de notre
fierté et honneur dans la Vienne.
Alors en avant toute. Oui c'est dur! Mais quand la
tempête sera passée et que nous aurons réussi à botter la
loi et rassembler pour notre 28ème Congrès la satisfaction
sera douce pour nous tous.
Je compte sur chacune et chacun d'entre vous mes
camarades, mes amis.
Courage, mobilisons et en avant !
Amitiés
alain
JEUDI 19
MAI 2016
GRANDE MANIFESTATION
DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES –
CNT-SO – UNEF
14H00 les Couronneries
PLACE DE PROVENCE
Arrivée Gare de Poitiers
JEUDI 12 MAI 2016
GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET
INTERPROFESSIONNELLE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU - SOLIDAIRES –
CNT-SO – UNEF
14H00 POITIERS
STADE REBEILLEAU
Avenue Jacques Coeur
Vidéo :
https://youtu.be/CjdQyH7dCis
Préparer activement la grève et les manifestations du 28
avril
Publié le 13 Avril, 2016 - 18:34
Tel est le titre de l'éditorial de
Jean-Claude MAILLY Secrétaire Général Force Ouvrière, en ce
13 avril que vous découvrez ci-après, ainsi qu'un diaporama
sonore l'accompagnant...
"Le président de la République déclarait
récemment qu’il ne voulait pas d’une société de
précarisation mais d’une société en mouvement.
Pour le mouvement, il devrait être
satisfait en ce moment !
Depuis le 9 mars jusqu’au 9 avril, en
passant par le 31 mars et dans la perspective d’une nouvelle
mobilisation le 28 avril, nombreux sont celles et ceux qui
se mobilisent pour le retrait du projet de loi Travail, un
projet socialement régressif, économiquement pervers et
irrespectueux des modalités de la république sociale.
Entre la version 1 du projet de loi,
légèrement amendée après les mobilisations du 9 mars et le
succès de la pétition « loi Travail, non merci », la version
2, étudiée par la Commission des affaires sociales, a reçu
une flopée d’amendements sachant que, dans la pratique, cela
se négocie avec le gouvernement !
À chaque mobilisation, quelques reculs
qui font déjà hurler le président du Medef qui continue à se
tromper de siècle, oscillant entre l’anti-syndicalisme
primaire et le corporatisme.
Il n’en reste pas moins que non seulement
de nombreuses régressions demeurent, mais que surtout la
philosophie générale, à savoir l’inversion de la hiérarchie
des normes, persiste, ce que reconnaît le rapporteur à l’Assemblée
nationale.
Le combat pour le retrait n’est donc pas
terminé !
Pour avoir une loi de progrès social, il
faut tout remettre à plat et pratiquer une réelle
concertation sans être intimidé par les rodomontades
libérales.
Quand on mesure les dégâts chez nos
voisins européens de la décentralisation de la négociation
collective, on se bat effectivement pour les droits sociaux,
dont l’emploi, pour les générations actuelles et futures.
Ajoutons, au titre du « dialogue
social », que nous avons saisi le gouvernement qui n’a pas
respecté, selon nous, l’article L1 du Code du travail,
article qui avait été adopté après le retrait du CPE ! Au
passage, le non-respect du Code du travail s’est accompagné
du côté du Parlement, et aux dires mêmes de la présidente de
la Commission des affaires sociales, d’une absence totale
d’informations préalables.
Dans l’histoire sociale de la France
depuis 1945, Force Ouvrière a toujours eu un rôle important,
notamment au regard de la place, du rôle, des modalités et
de la conception de la négociation collective.
C’est ce que nous confirmons
actuellement, fidèles à notre indépendance et à notre
réformisme.
C’est parce que la « loi Travail nuit
beaucoup » qu’il faut la retirer. D’ores et déjà, il faut
activement préparer la grève et les manifestations du
28 avril, à la veille de l’ouverture de débats au
Parlement."

JEUDI 28 AVRIL 2016
GREVE INTERPROFESSIONNELLE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE
INTERSYNDICALE FORCE OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
14H00 POITIERS
PLACE DE FRANCE
RUE D’OSMOY
ARRIVEE DE LA MANIFESTATION
PLACE DU MARECHAL LECLERC
INTERVENTIONS DES SYNDICATS
RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA
REGRESSION SOCIALE !
à TOUS
ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI
AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !
Pour un syndicalisme réformiste
Même s'il est opposé à la « loi travail »,
Force ouvrièe défend le réformisme et plaide pour que le
syndicalisme soit un maillon du progrè social. D'autres
syndicats sont réormateurs et préèent jouer un rôe sociéal.
Par JEAN-CLAUDE MAILLY
P our
qualifier les syndicats
qui trouvent que le projet
de loi sur le
travail va dans le
bon sens, des ministres les qualifient
de réformistes.
Par
opposition à ceux
qui demandent le retrait du
projet de loi, qualifiés,
eux, de contestataires.
D’une manièe gé nérale,
nous sommes habitué aux
visions binaires de
type oui/non ou pour/
contre, notamment
caractéistiques
des processus rééendaires.
Mais, au-delàde cette
vision quelque peu
simplifié, voire simpliste,
l’opposition
réormiste/contestataire
ne peut pas dérire le
syndicalisme.
Si une opposition entre deux termes
a existé c’est entre réformiste
et révolutionnaire,
entre syndicalisme de
classe et syndicalisme du
bien commun en tant
que corps interméiaire.
Aujourd’hui, le syndicalisme
révolutionnaire
organisé
n’existe
plus. Cela signifie-t-il
que tous les
syndicats sont réformistes
? Non.
NOUS N’ACCOMPAGNONS JAMAIS UN
GOUVERNEMENT, QUEL QU’IL SOIT.
De la même manière que Jean Jaurès disait
« le courage c’est
d ’aller à l’idéal et de comprendre le réel
», nous considéons que le
pragm atisme syndical ne saurait s’exonéer de l’idél
d’éancipation, sauf àperdre son sens, son cap, sa raison
d’êre.
Force ouvrièe est une organisation
réormiste. Notre réormisme s’est toujours exprimé sans
déier, par un attachement au principe et àla pratique du
contrat collectif et de la néociation qui va de pair, pour
nous, avec la libertéde comportement et l’indéendance du
syndicat.
Cela se traduit notamm ent par la signature
de nom breux accords, àtous les niveaux, quand nous jugeons
que le compromis est effectivem ent atteint. Cela explique
aussi que nous ne signons pas certains accords quand,
justement, nous pensons que le compromis est mauvais. Par
ailleurs, et l’un de nos slogans historiques est de ce point
de vue rééateur («
un syndicat, pas un parti
»), nous considéons qu’en
déocratie syndicat et parti ont des rôes difféents. Tous
deux relèent de la déocratie par mandat, repréentative, mais
le syndicat représente les salariés (actifs, chôeurs et
retraité) quand le parti s’adresse aux citoyens. D’autres
ont une conception difféente du syndicat. Ce dernier doit
êre porteur d’un projet de sociéé impliqué dans la gestion
de l’entreprise ou de l’Etat, autogestionnaire hier et
cogestionnaire aujourd’hui. Ce syndicalisme-là se rapproche
du mode de fonctionnement des partis politiques : il mise
beaucoup sur les élections et est favorable aux référendums.
Une autre difféence réside dans le rapport à la Réublique :
nous sommes profondéent attaché aux principes réublicains et
à leur mise en oeuvre rélle. Ainsi, l’égalité de droits
impose le niveau national de négociation dans la branche
quand d’autres prônent la décentralisation de la négociation
au niveau de l’entreprise.
INDÉPENDANCE Nous sommes réformistes. Ils sont réformateurs.
Ils donnent au syndicat un rôle sociétal, là où nous lui
donnons un rôle social. L’antonyme de « réformateur », c’est
d’ailleurs « conservateur ». Cela explique pourquoi Laurent
Berger, secréaire général de la CFDT, dit :
« C’est la réforme ou le
statu quo. » L’antonyme de réformiste, c’est
réctionnaire. C’est pourquoi nous soutenons une réforme -
quand elle relève du rôe du syndicat - si elle est pour nous
synonyme de progrè social. Sinon, nous la combattons comme
nous le faisons actuellement pour la « loi travail ». C’est
aussi pourquoi nous n’accompagnons jamais un gouvernement
quel qu’il soit. Etre réformiste militant impose
l’indépendance du syndicat. Etre réformateur non. ■
J
Jean-Claude Mailly
est secrétaire
général de la Confédération générale du travail-Force
ouvrière
05 avril 2016

SAMEDI 9 AVRIL 2016
GREVE INTERPROFESSIONNELLE
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE
INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU
SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF
ORGANISATIONS DE JEUNESSE
10H00 POITIERS
PLACE DE LA PREFECTURE
RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI DE
DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA
REGRESSION SOCIALE !
à TOUS
ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI
AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !
CONDITIONS D’ORGANISATION DE LA MANIFESTATION
10H00 Départ de la
Manifestation
· Préfecture
· Rue Carnot
· Rue de la Tranchée
· Avenue de Libération
· Avenue du 8 mai
Arrivée de la Manifestation
· Castorama
Prise de parole d’Alain BARREAU

FEDERATION GENERALE DES FONCTIONNAIRES
FORCE OUVRIERE 18/03/2016
LOI TRAVAIL : LES FONCTIONNAIRES N’EN
VEULENT PAS NON PLUS ! 31 MARS 2016 : GREVE
La nouvelle version du projet de loi Travail, appelée loi
« El Khomri », continue de remettre en cause le Code du
Travail, les garanties collectives et accords de branche du
secteur privé. C’est déjà cette politique qui s’applique
dans la Fonction publique.
Extraits : 1. « Le renforcement de la légitimité des
accords d’entreprise par le déploiement de la règle de
l’accord majoritaire et l’introduction d’un principe de
consultation des salariés. »
Cette nouvelle règle permettrait aux patrons de
contourner allégrement les organisations syndicales. Si les
organisations syndicales refusent majoritairement un accord
et que des organisations moins représentatives le portent,
le patron pourrait consulter directement les salariés et
ainsi contourner les syndicats. C’est bien ce qu’a fait le
Premier ministre en passant en force pour imposer le
protocole PPCR malgré l’absence d’accord majoritaire. On
peut aussi faire le parallèle entre le transfert des accords
de branche vers les accords d’entreprises et celui des
décisions ministérielles nationales vers les décisions
locales des préfets de région… l’inégalité est en route !
2. « Rationalisation des branches professionnelles en
passant de 700 à 200 ». Comment ne pas faire le
rapprochement évident avec la réduction du nombre de corps
dans la Fonction publique de l’Etat (de 1 100 à 320 en 10
ans), qui se poursuit à cause du protocole PPCR pour
atteindre 250, en niant les spécificités des missions
attachées aux statuts particuliers. A cela s’ajoute la
volonté de supprimer les 3 versants de la Fonction publique
faisant fi de toutes les spécificités propres à l’Etat, à la
Territoriale et à l’Hospitalière.
Mais surtout le projet de Loi travail s’en prend
directement et immédiatement au Statut général avec la «
création du compte personnel d’activité » dans la Fonction
publique.
Le CPA à ce stade, contient le CPF (Compte personnel de
Formation) et le C3P (Compte personnel de prévention de la
pénibilité). L’UIAFP-FO reste totalement opposée à son
instauration dans la Fonction publique. Les statuts sont
jugés trop contraignants pour déplacer les agents en cas de
restructuration. Une formation professionnelle imposée et
individualisée serait alors l’outil de la mobilité forcée.
Des droits à la formation individualisée déconnectés des
statuts seraient surtout un instrument de plus de la Boite à
outils RH pour accompagner les restructurations, les
réformes territoriales et imposer à l’agent de discuter seul
ses conditions de reclassement avec son compte personnel.
Quant au C3P, il remettrait en cause le service actif fixé
par corps pour développer le compte individuel pénibilité.
Les agents publics (tant fonctionnaires que contractuels)
ont des droits individuels pour la formation et la
pénibilité dans le cadre collectif du Statut général et de
statuts particuliers. Il faut les améliorer et non les
supprimer.
Ainsi, à tous les niveaux, de manière directe ou
indirecte, la loi Travail aurait un impact sur les
fonctionnaires et agents publics.
C’est pourquoi la FGF-FO appelle tous les fonctionnaires
et agents publics avec leurs syndicats à faire grève et
manifester le 31 mars 2016. Un préavis
de grève sera déposé en ce sens.
Ensemble défendons le statut général, les
garanties collectives et nos droits
Grève le 31 mars - Loi travail, c’est non
LUNDI 21 MARS 2016 SITE
INTERNET FORCE OUVRIÈRE

Après les mobilisations du 9 et 17 mars, une nouvelle
étape de la mobilisation sera franchie le 24 mars, jour de
présentation en conseil des ministre du projet de loi, à
l’appel des organisations syndicales d’étudiants et de
lycéens, et des syndicats, dont FO. Elle doit conduire vers
une grève massive le 31 mars pour gagner le retrait.
Le texte du tract confédéral ci dessous :
Malgré d’amples manifestations, des étudiants et lycéens,
soutenues par la confédération FO et les organisations
syndicales mobilisées contre le projet de loi travail
(9 mars, 17 mars et 24 mars), malgré plus de 1,250 millions
de signataires de la pétition #LoiTravailNonMerci, le
gouvernement maintient sa volonté d’imposer un projet de loi
qui
consisterait en une régression majeure du droit du travail
en France.
Si l’examen du texte a été
reporté de 15 jours, les quelques modifications
apportées ne modifient en rien sa philosophie générale
et les reculs sociaux demeurent : |
• Renversement de la hiérarchie des normes (avec
priorité donnée à la négociation d’entreprise et
dévitalisation des conventions collectives de branches) dans
le but de généraliser les dérogations aux garanties
collectives ;
• référendum pour faciliter l’acceptation de reculs dans le
cadre d’un chantage à l’emploi ou à la délocalisation ;
• facilitation des licenciements économiques ;
• majoration des heures supplémentaires ramenée à 10% au
lieu de 25% et 50% ;
• modulation du temps de travail possible jusqu’à trois
ans ;
• allongement de un à trois ans de l’obligation de négocier
les salaires ;
• affaiblissement de la médecine du travail…
Quant aux modifications,
elles ne diminuent pas les dangers : |
• Si le barème des indemnités compensatrices en cas de
licenciement illégal devient indicatif, il n’en demeure pas
moins incitatif pour les juges ;
Rien ne protège les salariés du débat qui aura lieu au
parlement, qui pourrait conduire à aggraver ce texte.
Pour toutes ces raisons, la grève du 31 mars et les
manifestations doivent être massives.
Tous ensemble, le 31 mars - Pour le
retrait du projet du loi ! |
COMMUNIQUE
UN RESULTAT AU GOUT AMER !
1,2 % = INSUFFISANT POUR FO LE COMPTE N’Y
EST PAS
Annick Girardin, nouvelle Ministre de la fonction
Publique vient d’annoncer
aux organisations représentatives de la fonction publique
les augmentations
de la valeur du point d’indice décidées par le
gouvernement pour 2016 et
2017.
Ce sera 0,3 % en année pleine pour 2016 et 0,55% pour
2017 !!!
Concrètement cela se traduira par :
- une augmentation de 54 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie C à l’échelle 3 au 7ème échelon (4,5
euros/mois) ;
- une augmentation de 56 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie C à l’échelle 5 au 7ème échelon (4,66
euro/mois) ;
- une augmentation de 81 euros pour l’année 2016 pour un
agent de catégorie A au septième échelon (6,75 euros/mois).
Nous sommes loin des revendications portées par Force
Ouvrière et de
l’attente des fonctionnaires, à savoir une augmentation
de 50 points d’indice
pour tous et une revalorisation de 8% !!
Pour Force ouvrière, les
mobilisations des agents publics les
26 janvier et 9 mars ainsi que la préparation de la grève
interprofessionnelle
du 31 mars ont contraint le gouvernement à changer ses
plans et revoir à la
hausse ses propositions. Elles restent néanmoins très
insuffisantes.
Après la mobilisation du 31 ,
qui doit être massive et faire reculer le
gouvernement par le retrait de la Loi « travail », nous
devons envisager un
mouvement d’ampleur pour combattre la destruction
organisée de la
fonction publique par les réformes territoriales et
hospitalières, et obtenir de
réelles négociations salariales.
FONCTION PUBLIQUE
UN VRAI TRAVAIL = UN VRAI SALAIRE
L e
Secrétariat Fédéral
Paris, le 17 mars 2016

MERCREDI 9 MARS 2016
MANIFESTATION DEPARTEMENTALE
INTERSYNDICALE
FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES –CFE-CGC -CNT-SO –
UNEF - ORGANISATIONS DE JEUNESSE
14 HEURES POITIERS Place d’Armes
à RETRAIT DU
PROJET DE LOI EL KHOMRI
DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,
NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !
à NON A LA
REGRESSION SOCIALE !
à TOUS
ENSEMBLE POUR LE RETRAIT TOTAL
DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE
SOCIALE !
Loi El Khomri : tous concernés !
Mobilisation du 9 mars 2016.
Cher(e)s Camarades,
Plusieurs structures de
notre Fédération nous ont interrogés concernant la journée
de mobilisation du 9 mars prochain.
Nous vous indiquons que
nous n’avons pas déposé de préavis de grève pour cette
journée.
Nous vous avons adressé
une circulaire fédérale mardi 1er mars indiquant
que, dans la continuité de la position confédérale, nous
invitons nos syndicats à se rapprocher des Unions
Départementales pour rejoindre les initiatives locales
venant de syndicats d’étudiants et des pétitionnaires.
L’intersyndicale
Confédérale se réunit aujourd’hui pour discuter de la
mobilisation à venir contre le projet de loi El Khomri, la
délégation FO porteuse du mandat : « LOI TRAVAIL FO DIT
NON »,
va se positionner pour une
journée de grève interprofessionnelle le
31 mars 2016.
Nous vous communiquerons
les décisions prises par l’intersyndicale avant la fin de la
semaine, et nous déposerons en temps et en heure les préavis
de grève aux différents ministères couvrant les champs de
notre Fédération.
Le
Secrétariat Fédéral
Paris, le 3 mars 2016
24 Février 2016
Comme vous le savez, la confédération a
participé à la réunion des organisations syndicales pour
«échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique
et politique et évaluer les champs d’éventuelles actions et
initiatives communes».
Etaient présents : la CGT, la CFDT, l’UNSA,
la CGC, Sud/Solidaires, la FSU, l’UNEF, l’UNL, la FIDL, la
CFTC ayant décliné l’invitation. La confédération était
représentée par Michelle BIAGGI et Frédéric SOUILLOT,
secrétaires confédéraux.
Le premier tour de table a fait
ressortir les différences et divergences fondamentales avec
la CFDT, celle-ci étant pour un aménagement du projet de loi
sur le travail et déclarant : «nous voulons continuer à
donner un sens à la conduite des mutations
à faire dans ce pays !». Après de longues discussions, le
seul point commun qui a été trouvé est la demande de retrait
de la barémisation des indemnités prud’homales, autant dire
le plus petit dénominateur commun !
FORCE OUVRIERE s’est exprimée sur
l’ensemble du projet de loi en faisant remarquer qu’il y
avait beaucoup d’éléments destructeurs du Code du travail et
des garanties collectives, que l’avenir et l’emploi des
jeunes ne pouvaient être satisfaits, que le référendum
d’entreprise et la modification profonde de la négociation
collective allaient conduire à plus de fragilité pour le
salarié devant l’employeur et qu’aucun des dispositifs
proposés dans ce projet n’était de nature à relancer
l’emploi et la croissance.
C’est un projet de loi qui fragilise les
salariés et sécurise les employeurs. Avec les heures
supplémentaires, le droit de négocier, la durée du travail,
la médecine du travail, les licenciements, les pertes de
droits d’apprentissage, le projet de loi constitue une
attaque en règle.
Compte tenu de la teneur du texte
débattu, loin des préoccupations des salariés et « dicté »
sous la houlette de la CFDT, FORCE OUVRIERE a décidé de ne
pas le signer. La fédération soutient pleinement cette prise
de position.
Ne laissant à personne le droit de
contester notre légitimité à représenter les salariés, Force
Ouvrière participera aux deux réunions programmées le 3
mars : le matin pour analyser le projet de loi et
l’après-midi pour ceux qui seront prêts à une mobilisation
qui pourrait se tenir le 31 mars 2016.
Comme elle l’a toujours fait, FORCE
OUVRIERE garde sa liberté de comportement et d’analyse : «ni
chien de garde, ni animal d’accompagnement» comme l’indique
le Bureau Confédéral. C’est notre conception de
l’indépendance.
Alors que le projet de loi va être au
Conseil des ministres le 9 mars et à l’Assemblée Nationale
début avril, il est illusoire de croire qu’il pourra être
réexaminé dans son ensemble. A moins qu’un deal soit déjà
passé entre le gouvernement et un syndicat pour amender deux
ou trois points et laisser passer le reste !
La Confédération nous informe qu’un
document d’analyse nous parviendra prochainement ainsi qu’un
tract.
Vous trouverez ci-joint l’édito de
Jean-Claude MAILLY à paraître dans FO-Hebdo.
Amitiés syndicalistes.
Le secrétariat fédéral
Emploi et Salaires
Assurance chômage : les droits des allocataires sur la
sellette
LUNDI 22 FÉVRIER 2016 CLARISSE
JOSSELIN
Le financement de Pôle emploi fera partie de la
renégociation de la convention d’Assurance chômage. ©Marta
NASCIMENTO/REA
La renégociation de la convention d’Assurance chômage,
qui expire le 30 juin 2016, a démarré le 22 février au siège
du Medef. Face à la dette de l’Unédic (30 milliards d’euros
fin 2016), le patronat, incité en ce sens par le
gouvernement, sera sans doute tenté de réduire les droits
des demandeurs d’emploi, notamment avec la dégressivité des
allocations. FO lui opposera d’autres revendications. Voici
un aperçu des thèmes de négociation probables.
L a dette de l’Unédic devrait atteindre 29,4 milliards
d’euros fin 2016. Le résultat technique est équilibré selon
les prévisions : 34,8 milliards d’euros de contributions
pour 34,7 milliards d’euros d’allocations versées.
Mais depuis la fusion ANPE/Assedics en 2008, l’Unédic
doit reverser 10 % du montant des cotisations chômage au
budget de Pôle emploi. Cela représentera 3,4 milliards
d’euros en 2016, soit quasiment le déficit annuel du régime
(3,6 milliards d’euros). En cumulé depuis 2008, l’Unédic a
transféré 28,9 milliards d’euros vers Pôle emploi, soit
presque le montant de l’endettement global du régime. Avant
la fusion, l’Unédic reversait 7 % des cotisations pour
financer les Assedics. FO compte ouvrir le débat en période
de fort endettement du régime.
Seniors, dégressivité... les pistes libérales
Pour être indemnisé, il faut actuellement avoir cotisé au
moins 4 mois dans les 28 derniers mois (les 36 derniers mois
pour les 50 ans et plus). La règle est ensuite un jour
indemnisé pour un jour travaillé. La durée d’indemnisation
maximale est de 24 mois pour les moins de 50 ans et de 36
mois à 50 ans et plus. Le patronat et la CFDT veulent
repousser l’âge charnière, au moins à 52 ans. Si en moyenne
les seniors ne vont pas au bout de leurs droits, FO souligne
qu’un tiers d’entre eux les consomment tous. Repousser le
seuil à 52 ans placerait 14 000 personnes en grande
précarité, pour une économie de 183 millions d’euros.
Mettre en place une indemnisation dégressive dans le
temps est un faux débat pour FO. Ce système, déjà
expérimenté en France, a même accentué le chômage de longue
durée des moins qualifiés. Et la dégressivité existe déjà :
25 % des allocataires arrivent en fin de droits entre le
quatrième et le huitième mois d’indemnisation et voient
leurs revenus chuter d’au moins 50 % en passant à l’ASS
(allocation de solidarité) ou au RSA.
Pour FO, il faut augmenter les ressources de l’Unédic
Les contrats précaires (CDD, intérim) produisent de fait
moins de cotisations alors que donnant lieu à de plus
fréquentes indemnisations. Leur nombre explosant, FO propose
d’instaurer un système de bonus/malus sur la cotisation
chômage de l’employeur selon son taux de recours aux
contrats précaires, sur le modèle ATMP. Ce système, qui
pourrait générer un gain de 4 milliards d’euros, vise
surtout à modifier le comportement des employeurs.
FO revendique aussi la contribution obligatoire à l’Assurance
chômage de tous les employeurs publics employant des
salariés privés, au lieu d’une gestion directe de
l’allocation chômage avec parfois des dysfonctionnements. Ce
système, plus juste pour les allocataires, permettrait,
selon les estimations, d’augmenter les ressources de
1 milliard d’euros.

Autre levier, augmenter les cotisations de 0,1 point fait
gagner 500 millions d’euros. FO propose aussi de déplafonner
les contributions des plus hauts revenus. Doubler le plafond
de cotisation à l’Assurance chômage permettrait de gagner
660 millions d’euros.
En application de l’accord de novembre 2014 sur les
retraites, les interlocuteurs sociaux doivent aussi négocier
une « contribution » pour les employeurs qui se séparent de
salariés seniors. Pour FO, cette taxe doit être reversée à
l’Unédic et non à l’Arrco comme c’est envisagé.
Zoom : Les intermittents négocient à part
La loi du 17 août 2015 impose une nouvelle procédure de
négociation des annexes 8 et 10 de la convention Unédic.
Les branches couvrant les artistes et techniciens
intermittents du spectacle peuvent négocier leurs règles
spécifiques d’indemnisation chômage, mais dans le respect
d’un document de cadrage (objectifs généraux et financiers,
délais) fixé par les organisations interprofessionnelles.
S’il respecte ce cadre, l’accord sera repris dans l’accord
interprofessionnel d’Assurance chômage. S’il ne le respecte
pas, ou faute d’accord, la négociation interprofessionnelle
reprendra la main. La Fasap FO craint une négociation très
difficile, sous contrainte budgétaire.
[Vidéo] J.-C. Mailly : « On s’attendait à ce qu’il y ait
des dispositions mais pas à ce point-là »
18 FÉVRIER JEAN-CLAUDE
MAILLY

FO pour armer la police municipale
Nous savons que le maire de Poitiers est contre la
dotation d'armes létales aux policiers municipaux. En
réponse à une demande forte de la part des personnels
concernés, nous proposons un compromis: celui de les équiper
d'armes non létales, comme des pistolets électriques de type
Taser ou des flash-balls (lanceurs de balles en caoutchouc),
annonce Stéphane Renaudon. Ce dernier a été reconduit jeudi,
pour la 10 année consécutive, secrétaire général du syndicat
Force Ouvrière des territoriaux de Poitiers, regroupant les
personnels de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers.
Stéphane Renaudon a adressé un courrier (toujours sans
réponse à ce jour) à l'ancienne préfète de région pour que
la représentante de l'État « sensibilise à nouveau les
maires afin qu'ils prennent réellement en compte la sécurité
de leurs agents ».
Outre ce débat d'actualité, FO a demandé au directeur
général des services un calendrier pour les négociations sur
les évaluations et le régiment indemnitaires des agents. «
Nous voulons sur ce dernier point que l'ensemble des régimes
s'aligne autant que possible sur celui de la filière
technique, le plus avantageux », précise le responsable
syndical. Enfin, sur le sujet de la future communauté
urbaine, le syndicat sera vigilant et réactif tout au long
de l'année concernant sa mise en place. Celle-ci va
bouleverser le travail des personnels.
stéphane DELANOE
NR: Actualité
86 - Poitiers: FO propose
d'équiper la police municipale en armes de défense
21/01/2016 13:40
Réuni ce jeudi, le conseil syndical des personnels
municipaux Force Ouvrière de Poitiers et Grand Poitiers,
étudie une proposition que lui soumet son secrétaire
général, Stéphane Renaudon: équiper les policiers municipaux
de Poitiers de pistolets à impulsion électrique ou de
lanceurs de balles de défense. «Franchement, je ne suis pas
pour armer les policiers municipaux, dit Stéphane Renaudon.
Une arme ne va pas régler le problème. Mais les policiers
municipaux ont droit à une protection personnelle.» Les
maires de Saint-Benoît et celui de Châtellerault veulent
armer leurs policiers municipaux. Le maire de Poitiers ne
s'est pas exprimé à ce jour sur le sujet.
POITIERS, LE 22 JANVIER 2015
COMAS
Notre organisation syndicale s’est
toujours investie (depuis sa création) au sein du COMAS.
Plusieurs membres de notre syndicat ont assuré un rôle de
Président (BREVET Roland, MOREAU Catherine, PUY Alain et
BOUDIER Claudine).
Le 2 décembre 2015, s’est déroulé le
conseil d’administration du COMAS pour l’élection du bureau.
Dès le début de la réunion, la CGT, en
préambule, a effectué une déclaration pour expliquer comment
elle voulait gérer le COMAS et surtout éjecter la CFDT.
Notre syndicat n’a pas souhaité
cautionner de tels agissements, dans une association
« dite » sociale pour les agents de nos collectivités et a
quitté la séance.
Le 8 décembre 2015, notre organisation
syndicale tenait un conseil syndical où le sujet du COMAS a
été abordé.
L’ensemble des membres, à l’unanimité, a
décidé que notre organisation ne désignerait plus aucun
camarade pour siéger dans cette association car nous ne
partageons pas :
- La position de la CGT sur le
devenir du COMAS et l’ASLEM
- Nous n’acceptons pas cette façon de
vouloir « gouverner »
- Ces trois dernières années, de
présidence, ont laissé des traces indélébiles pour nos
camarades qui siégeaient
Lors d’un récent communiqué de presse, le
président parle d’une gestion calamiteuse en 2015. Il oubli
simplement de préciser que la CGT avait 5 représentants
désignés, dont le poste de trésorier général, et de vice
président .
Je vous laisse juge de leur action, pour
nous c’est fini….
Amitiés syndicales.
Pour le Bureau
Le Secrétaire
Général, Stéphane RENAUDON



Cher(e)s
camarades,
Notre camarade Gérard DOSSETTO, secrétaire général de l’union
départementale FO des Bouches du Rhône et membre de la
commission exécutive confédérale, nous a brutalement quittés
dans la nuit de vendredi à samedi.
Tous, nous le connaissions pour son militantisme, son
expérience, sa gentillesse, ses convictions, sa sagesse, sa
détermination.
Les obsèques se dérouleront le mardi 15 décembre à 9h30 à
l’église du Sacré Cœur - 81 avenue du Prado - 13008
MARSEILLE.
Une délégation du bureau confédéral s’y rendra. J’y prendrai
la parole.
Fleurs et couronnes sont acceptées. Les messages de
condoléances peuvent être adressés à l’UD des Bouches du
Rhône.
Amitiés syndicalistes,
Jean Claude MAILLY
Secrétaire général
Communiqué
Attentats à Paris - FO choquée et révoltée salue
l’intervention des fonctionnaires et agents des services
publics
SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015
La confédération Force Ouvrière est, comme tout un
chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie
qui ont frappé la population et le pays cette nuit.
Elle tient à faire connaître sa tristesse et sa
compassion pour toutes les victimes, leurs familles leurs
proches.
Elle tient aussi à saluer la solidarité immédiate qui
s’est exprimée ainsi que les fonctionnaires et agents des
services publics mobilisés sur le champ, dans de telles
tragiques et difficiles circonstances.
Au nom de ses adhérents, elle tient d’ores et déjà à
remercier des nombreux messages d’inquiétude et de
solidarité parvenant des militants et organisations
syndicales du monde entier.
Plus que jamais les valeurs de la république résonnent de
toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité
- Unité et indivisibilité.
Suite au tract et à l'AG de la CGT, nous souhaitons
apporter quelques précisions. Ils ont simplement
oublié de préciser qu'ils participaient au COMAS ...
POITIERS, le 09
novembre 2015
ELECTION DU COMAS
Le COMAS a été créé pour développer la
solidarité entre les agents territoriaux. Elle a pour but
d’aider l’action et l’activité sociale en direction des
agents, conjoints et enfants à charge selon les règlements
définis pour chaque prestation en portant une attention
particulière aux plus défavorisés.
L ’ASLEM avait été créée pour les
activités de loisirs.
Le COMAS est constitué de 5 représentants
par syndicat, 5 élus à titre personnel et 1 représentant des
autres communes adhérentes.
Toutes les décisions ont été prises à la
majorité, celles-ci ont été actées par l’ensemble des
syndicats et chaque syndicat à un poste à responsabilité
dans le bureau, à savoir :
Présidence : FO
Vice-présidents : CFDT – CGT
Trésorier général : CGT
Pour mémoire la CGT a eu la présidence du
COMAS de 2009 à 2010 avant de démissionner. Ensuite FO et
CFDT ont gérés seul le COMAS car la CGT a refusé de siéger
avant de revenir en 2012. Le COMAS a décidé d’attribuer en
2014 une prestation en faveur des enfants pour le plus grand
nombre. Cela a été une erreur car cela n’était pas dans les
missions et le budget en a été fragilisé.
Un conseil d’administration n’a pas pu
être entériné du fait de l’absentéisme, en l’occurrence
d’une organisation syndicale : la CGT, ce qui a repoussé la
prise de décision.
Les lois du secteur privé, concernant le
Comité d’Entreprise (CE) ne peuvent être appliquées dans la
fonction publique.
C’est pour ces raisons, que nos
organisations syndicales, souhaitent poursuivre leurs
investissements pour tous les adhérents.
VOTEZ AVANT LE 19 NOVEMBRE 2015 DERNIER
DELAI
Vienne- Poitiers - Social
Les syndicats ne siégeront pas au comité
technique
04/11/2015 05:38

Les responsables FO, CGT et CFDT des trois collectivités
(Ville, CCAS et Grand Poitiers) ont marqué leur
désapprobation face à la méthode employée par les élus.
Les syndicats des territoriaux ont décidé de ne pas
siéger au comité technique prévu ce vendredi. Ils réclament
plus d’écoute et de concertation.
L'annonce de la remise à plat de l'organigramme de la
Ville et de l'agglo il y a quelques jours dans nos colonnes
(lire NR des 23 et 24 octobre) n'en finit pas de faire des
vagues.
Les syndicats présents dans les trois collectivités (Ville,
agglo et CCAS) représentant un peu plus de 3.000 agents, ont
tenu hier une conférence de presse conjointe pour annoncer
officiellement leur refus de siéger ce vendredi au comité
technique.
Pour FO, la CGT et la CFDT, réunis pour la circonstance en
intersyndicale, la coupe est pleine…
" On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! "
Dans un contexte de mutualisation (2016) puis
d'agrandissement de l'agglomération (2017), les trois
syndicats ne contestent pas la remise à plat de
l'organigramme et l'adaptation des services. C'est la
méthode qu'ils désapprouvent. « Surpris » de découvrir dans
la presse la présentation de ce nouvel organigramme, ils en
appellent dans un courrier adressé hier aux élus, « au
respect du dialogue social et des instances paritaires ».
« On a été reçus lundi une demi-heure par le maire et le
directeur général des services, indique Stéphane Renaudon
pour Force ouvrière. Et on a redit qu'on ne pouvait pas
accepter ça. »
« Nous souhaitons être associés et concertés, insiste de son
côté la CFDT. Quel que soit le niveau hiérarchique
aujourd'hui, dans la collectivité, les choses sont imposées,
point ! C'est donc aussi sur le management qu'on veut
interpeller les élus. On leur dit écoutez-nous, qu'on
échange ! »
« On n'est pas contre un nouvel organigramme, ajoute Vincent
Bohan pour la CGT. Par contre, il faut de la concertation
avant. On est depuis un moment dans une gestion purement
comptable des collectivités alors que derrière tout cela il
y a des êtres humains… »
La balle est maintenant dans le camp de l'employeur. Ce
dernier dispose d'un délai de quinze jours pour réunir un
nouveau comité technique.
Jean-Michel Gouin
Vienne-
Poitiers – Social
Organigramme ville-agglo : FO et CGT vent debout
24/10/2015 05:41
Les deux syndicats n’apprécient pas que le directeur
général des services ait présenté l’organigramme de la ville
et de l’agglo avant le comité technique.

Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO En
juin déjà, le syndicat CGT des personnels territoriaux,
Territoriaux, entouré du bureau du syndicat, avait refusé de
siéger à un précédent comité technique paritaire.
La réunion du comité technique paritaire est programmée
pour le 6 novembre*. Le directeur général des services
n'avait pas à communiquer sur le nouvel organigramme de la
ville et de l'agglomération avant cette date.Le syndicat
CGT des personnels territoriaux (ville, agglomération, CCAS)
de Poitiers est vent debout contre la méthode. Sur le fond,
il ne dit rien. « Nous n'allons pas utiliser les méthodes
que nous reprochons au directeur général des services ».
Dans un communiqué le syndicat se déclare « surpris de
découvrir dans la Nouvelle République de ce vendredi la
présentation du nouvel organigramme par M. Martin, directeur
général de services. Monsieur le député-maire de Poitiers
semble avoir oublié qu'il existe des syndicats dans sa
collectivité ! Oups pardon, " des partenaires sociaux " qui
doivent être consultés en comité technique paritaire pour
émettre un avis sur toute modification de l'organigramme. »
FO pourrait ne pas siéger
« Or, poursuit la CGT, ce comité technique se
réunira le 6 novembre. Mais apparemment, le député maire
préfère communiquer par voie de presse avant tout débat avec
les représentants du personnel. Débat qui pourrait déboucher
sur un avis différent de la présentation décrite dans la NR.
Chacun pourra mesurer le niveau du " dialogue social " à la
mairie. »
Le syndicat Force Ouvrière, malgré une tradition plus
consensuelle, a la même réaction. « A 6 h ce vendredi en
découvrant la presse, j'ai cru que le comité technique avait
eu lieu, ironise Stéphane Renaudon, secrétaire général
FO des personnels territoriaux, dans un courrier qu'il a
envoyé dès hier aux conseillers municipaux qui siègent au
comité technique. Nous ne sommes pas contre le fait que
la mairie communique ce sujet, mais dans le respect du
dialogue social et des structures paritaires. De telles
méthodes peuvent nous conduire à modifier notre
comportement. Nous allons consulter nos instances pour
savoir s'il est utile de siéger quand la question de
l'organigramme sera évoquée ou de ne pas siéger
complètement. » Au passage, FO relève que le comité
technique était prévu le 15 octobre. «Sans explication,
il a été décalé au 6 novembre.»
Sur le fond, Stéphane Renaudon relève que « des
directeurs généraux n'apparaissent plus et que la police
municipale passe sous l'autorité directe du maire et du
directeur général des services. »
* Le service communication confirme cette date. Jeudi, M.
Martin avait donné à la NR la date du 5.
en savoir plus
2.221 équivalents temps plein
La Ville, l'agglomération et le CCAS emploient au total
2.221 équivalents temps plein. Soit quelque 2.500 personnes.
Les deux collectivités et le CCAS réunis constituent le
deuxième employeur sur Poitiers après le CHU.
la phrase
« L'organigramme a été revu en concertation avec tous les
acteurs internes de Poitiers et Grand Poitiers »
La réforme territoriale introduite par la loi NOTRe
engage les collectivités sur la voie de l'innovation et
invite chaque territoire à repenser ses activités dans une
dimension spatiale plus large. Tels sont les nouveaux défis
auxquels Grand Poitiers et Poitiers se préparent
actuellement, indiquent la municipalité et le bureau de
l'agglomération dans un communiqué qui veut réagir aux
propos tenus par les syndicats sur les réseaux sociaux à la
suite de la publication hier dans la NR de l'article sur la
remise à plat de l'organigramme conjoint de la ville et de
l'agglomération.
« Ces challenges constituent autant d'opportunités pour
le développement et l'attractivité de la ville comme de
l'agglomération. Éric Martin, directeur général des services
en fonction depuis le mois de mai, n'a eu de cesse de
poursuivre le travail de concertation initié par son
prédécesseur, Marc Barreau, pour amorcer cette transition
vers le futur schéma territorial. C'est donc à la suite de
mois d'écoute et d'échanges, qu'un projet d'organigramme a
vu le jour.
Présenté aux élus, aux directeurs de services et aux
agents jusqu'au début du mois d'octobre, le projet de nouvel
organigramme ne sera bien évidemment validé qu'à la suite du
comité technique - auquel siègent les syndicats - prévu le 6
novembre, conformément à la législation en vigueur. »
Reste à savoir si FO et la CGT viendront au rendez-vous.
Jean-Jacques Boissonneau
Vienne
Poitiers: les syndicats mécontents de la publication de
l'organigramme
23/10/2015 12:08
CGT et FO n'apprécient pas que le directeur général des
services ait présenté l'organigramme de la ville et de
l'agglo à la Nouvelle République avant la réunion du comité
technique finalement prévue le 6 novembre. La CGT vient de
publier ce matin un communiqué pour critiquer le fait que
les partenaires sociaux n'aient pas été consultés. FO, pour
sa part, prévoit d'envoyer un courrier aux élus qui siègent
au comité technique paritaire pour demander «des points
d'éclaircissement ». La CGT se garde de tout commentaire sur
le futur organigramme dont la mise en place est annoncée
pour le 1er janvier. FO relève avec satisfaction que la
police municipale dépendra désormais directement du
directeur général des services. Plus d'informations demain
dans la Nouvelle-République.
Poitiers, le 23 Octobre 2015
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le Syndicat FORCE OUVRIERE de la Ville, du CCAS et de la
Communauté d’Agglomération de Poitiers souhaite apporter des
précisions suite à l’article de presse édité le 23 Octobre,
avec pour titre : la Ville et l’Agglo remettent à plat leur
organigramme.
Le 7 Octobre au matin, nous avons été reçu par le Directeur
Général des Services qui nous a présenté un organigramme,
qui serait affiné et ensuite discuté en Comité Technique où
les organisations syndicales et en particulier la nôtre,
peuvent demander des modifications : il s’avère qu’au vu du
Communiqué cela est déjà ficelé. FORCE OUVRIERE a écrit à
l’ensemble des représentants politiques siégeant au Comité
Technique pour faire part de son mécontentement.
Tout d’abord le Comité Technique a été reporté de plusieurs
semaines sans aucune explication. Une telle manœuvre fait
apparaître, un mépris des instances de dialogue. Les élus du
personnel sont élus démocratiquement, avec des taux de
participation importants. FORCE OUVRIERE est un syndicat
réformiste ouvert au dialogue, à la revendication, à la
négociation et essaye toujours de trouver des accords pour
une amélioration pour le personnel, mais ne peut accepter
une telle indifférence de la part de l’administration et des
élus.
De tels comportements peuvent nous amener à modifier notre
attitude.
Nous allons consulter nos instances syndicales pour savoir
si nous siégerons au sujet de l’organigramme ou tout
simplement ne pas siéger.
La politique de la chaise vide n’est pas dans nos
habitudes, mais la démocratie doit être respectée, ainsi que
les institutions.
Le Secrétaire Général,
Stéphane RENAUDON
Fonction publique: FO ne signe pas le projet d’accord sur
les carrières
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Les fédérations de fonctionnaires FO ont annoncé ce lundi
21 septembre leur décision de ne pas signer le projet
d’accord sur les parcours professionnels, carrières et
rémunérations (PPCR) proposé aux syndicats par le ministère
de la fonction publique.
Au terme de près d’une année de négociations, ce
protocole d’accord est « inacceptable » car il « n’offre pas
la revalorisation attendue par les agents » indique FO.
Les organisations syndicales représentatives au sein de
la Fonction publique ont jusqu’au 30 septembre pour se
prononcer sur ce projet dit d’amélioration des carrières.
Jusqu’à présent, trois organisations syndicales avaient
annoncé qu’elles parapheraient le texte. La CFDT, l’Unsa et
la FSU ne représentent toutefois que 37.6% des voix selon
les résultats des dernières élections professionnelles. Or
pour être appliqué, cet accord qualifié de « majoritaire »
doit recueillir la signature d’un ou plusieurs syndicats
recueillant au moins 50% des voix aux élections
professionnelles.
D’autres organisations - CGT et Solidaires notamment -
feront connaître leurs positions dans les prochains jours.
Le refus de FO (18.6% des voix dans la fonction publique) de
signer ce texte de projet rend d’ores et déjà incertain
l’adoption de l’accord. L’Union interfédérale FO des agents
de la fonction publique (UIAFP-FO) précise : « l’UIAFP-FO
non signataire des accords de Bercy ne s’estime pas liée par
le principe de l’accord majoritaire que le gouvernement
utilise quand cela l’arrange. » [ndlr : les accords de Bercy
de 2008, qui ont décliné dans la Fonction Publique la
réforme de la représentativité syndicale, ont instauré la
notion d’accord majoritaire alors qu’un accord dans la
fonction publique n’est pas juridiquement contraignant]. Le
projet d’accord qui concerne l’ensemble des agents des trois
versants de la Fonction publique (Etat, hospitalière et
Territoriale) est assis sur une rénovation des grilles
indiciaires (bases fixant les traitements/salaires d es
fonctionnaires). Or, c’est notamment le mécanisme de cette
rénovation concernant les trois catégories d’agents (A, B et
C) qui est contesté par les fonctionnaires FO.
** « Revalorisation en trompe l’œil »
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En effet, si ce toilettage des grilles comprend certes
une revalorisation en début (pied de grille) et fin de
carrière (haut de la grille), celle-ci est étalée de la fin
2016 à 2020, soit cinq ans. Concrètement, les fonctionnaires
en début de carrière ne bénéficieraient pas d’augmentations
de rémunérations via leurs grilles avant la fin de l’an
prochain au mieux (et seulement pour les agents de catégorie
B et paramédicaux). Pour les autres ce serait 2017 ou 2018.
Quant aux agents en fin de carrière, les revalorisations
seraient renvoyées selon les cas en 2018, 2019 ou 2020 pour
les agents de catégories C et les personnels sociaux.
Autre point contesté par FO, ce projet qui propose des
revalorisations variant de 31 euros brut (pour un agent de
catégorie C en début de carrière) à 134 euros (pour un agent
de catégorie A en fin de carrière en 2020) prévoit
simultanément un allongement des durées de carrières via des
temps de passage plus longs dans chaque grade. Les
fonctionnaires devraient donc travailler trente ans contre
vingt-cinq actuellement pour réaliser leur progression
complète de carrière, atteindre le sommet de la grille et
pouvoir percevoir la rémunération la plus haute de fin de
carrière. Pour FO cet « allongement des durées de carrières
autofinance une revalorisation en trompe l’œil ».
** FO demande la revalorisation du point d’indice
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Plus largement, alors que les salaires nets moyens des
fonctionnaires ont baissé de 0.7% entre 2012 et 2013 après
avoir diminué de 0.8% en 2012, la revendication de hausse
des salaires dans la fonction publique demeure pour le moins
d’actualité et notamment pour résorber la perte de pouvoir
d’achat.
Or, depuis 2010, l’Etat employeur maintient un gel du
point d’indice (base de calcul de l’ensemble des traitements
dans la fonction publique) et cela a induit une perte de
pouvoir d’achat de l’ordre de 8% en cinq ans. Par ailleurs,
des réunions de « négociations salariales » sont renvoyées à
février prochain, soit après la présentation du projet de
loi de finances pour 2016.
Estimant que le projet d’accord actuellement proposé ne
compense en rien la baisse des rémunérations, les
fonctionnaires FO « interpellent le gouvernement » et
demande « qu’il améliore fortement ses propositions,
notamment en revalorisant immédiatement la valeur du point
d’indice ».
Jean-Claude Mailly : "Je ne vois pas de différence entre
la gauche et la droite"
Mercredi 16/09/2015 à 09H15
Le leader national FO, Jean-Claude Mailly, était hier en
meeting à Marseille

Le secrétaire général présentait hier les
lignes directrices de la rentrée de Force OuvrièrePHOTO
VALÉRIE VREL
Près d'un quart des 500 militants était debout lors du
meeting régional de rentrée de Force Ouvrière, hier à
Marseille. Avec en "vedette", le secrétaire général
Jean-Claude Mailly. À la tribune, il est revenu sur les
grands dossiers politiques d'actualité. Réforme du droit du
travail, loi Macron... en présentant les syndicats comme "le
dernier rempart de la démocratie".
Suite au rapport Combrexelle sur le droit du travail, le
gouvernement a promis "plus de souplesse, sans toucher à la
protection". Vous y croyez ?
Jean-Claude Mailly : Absolument pas. Tous les pays qui
ont expérimenté ce modèle, comme les Danois, en sont
revenus. Ça ne fonctionne pas. Plus de souplesse, ça veut
dire plus de flexibilité pour les employeurs. Sur quoi ? La
durée du travail ? Il y a déjà de multiples façons de
l'aménager dans les entreprises. On peut, par exemple,
rediscuter le contingent d'heures supplémentaires. C'est
déjà trop. Je ne vois pas ce qu'on peut accorder en plus.
Quelle serait votre réaction si le gouvernement remettait
en cause les accords de branche et le code du travail ?
Jean-Claude Mailly : S'il va vers ce type d'orientation, je
leur dis, vous n'êtes plus des républicains. L'égalité de
droit entre les salariés ne serait plus respectée.
Serez-vous présent à la table des négociations avec la
nouvelle ministre du travail pour la conférence sociale
d'octobre ?
Jean-Claude Mailly : Oui, bien sûr. J'ai rencontré Myriam El
Khomri, je l'ai trouvée plutôt franche. J'ai senti qu'elle
avait l'intention de rentrer dans les dossiers, de
comprendre. On verra sur les actes.
Quel premier bilan faites-vous de la loi Macron ?
Jean-Claude Mailly : Des points nous inquiètent. Comme cette
tendance à remettre en cause la justice prud'homale. Demain,
si un employé est obligé de prendre un avocat, il devra
payer. On va aussi vers une banalisation du travail du
dimanche, notamment dans les zones commerciales. Sur la
politique économique, je ne vois pas vraiment de différence
avec la droite.
Que pensez-vous des référendums salariaux ? Cela
court-circuite-t-il le travail des syndicats comme chez
Smart ?
Jean-Claude Mailly : Oui, évidemment. Nous n'avons jamais
été pour le référendum même en politique. C'est une logique
binaire. Cela suppose que tout le monde soit au même niveau
d'information. Ce n'est pas un exemple de démocratie. Est-ce
qu'on peut considérer de la même manière le vote des cadres
et des ouvriers ? Nous croyons à la démocratie du mandat.
La parole syndicale est-elle moins entendue ?
Jean-Claude Mailly : Non, mais avec la crise,le gouvernement
s'est enfermé dans sa ligne économique. Nous, on a un rôle
de résistant. Pour le faire bouger, il faut des mouvements
plus importants qu'avant.
Elsa Mari
FO : Jean-Claude Mailly dénonce à Marseille la politique
libérale du gouvernement
mercredi 16 septembre 2015
« Nous avons un gouvernement qui conduit une politique
sociale-libérale, libérale-capitaliste, appelons-là comme on
veut, elle est en tout cas libérale, lance, ce mardi 15
septembre à Marseille, lors du meeting de rentrée de l’UD FO
13, Jean-Claude Mailly, le Secrétaire Général de la
Confédération FO- Elle remet en cause morceau par morceau
les acquis des salariés. Et, pour cela, le gouvernement se
comporte de manière autoritaire, passe en force ». Une
nouvelle fois, le responsable syndical s’en prend à la
politique de dérégulation conduite par le gouvernement.
Jean-Claude Mailly en vient à la loi Macron : « C’est
le vice-premier ministre, il empiète sur les ministères du
Travail et de la Justice ».
Souligne le volet concernant les Prud’hommes : « Le
Code du Travail qui a été créé pour compenser la situation
d’inégalité entre l’employeur et le salarié, et bien pour la
première fois, on a retiré certains conflits pour les
reverser au code civil ».
Concernant le travail du dimanche, il considère : « Il
peut exister ici ou là. Le danger c’est d’aller vers une
banalisation de ce travail dominical. Et, lorsque ce sera le
cas il sera payé comme les autres jours. Or, la Loi Macron
va dans le sens de la banalisation, ainsi 531 rues de Paris
pourront être ouvertes le dimanche. Pour qui connaît Paris,
il est évident que certaines ne voient jamais de touristes.
En plus, il faudra bien se rendre compte que lorsque tout le
monde travaillera le dimanche il ne pourra plus y avoir de
clients dans les magasins ».
Enfin il aborde la partie relative aux licenciements. « Actuellement,
si un groupe veut licencier sur un site on regarde la
situation du groupe. Avec la loi Macron on ne regardera plus
que celle du site. Alors, il ne sera pas difficile à un
employeur de créer des difficultés pour pouvoir mettre en
place un plan social au rabais ».
Et de prévenir : « Si
l’attaque contre notre Code du travail menace notre
République sociale nous saurons toujours prendre nos
responsabilités pour protéger les droits des travailleurs ».
« Le pire c’est que la crise n’est peut être pas derrière
nous »
Puis d’affirmer : « Nous avons tout de suite dit ;
"attention danger" lorsque le Premier ministre a envoyé une
lettre de mission à l’ancien directeur du Travail,
Jean-Denis Combrexelle. La France est le pays où les
salariés sont le mieux couverts par les conventions
collectives ou les statuts. L’ancien directeur du travail
propose de mettre fin à cela, de livrer les salariés aux
employeurs. Avec un tel système, en Allemagne, 40% des
salariés gagnent entre 400 et 600 euros par mois. A partir
du moment où nous avons accepté le pacte budgétaire, nous
sommes entrés dans une logique qui fait que l’Europe est la
zone où la croissance est la plus faible parce que nous
sommes dans une logique de baisse du coût du travail, de
flexibilité et d’austérité. 41 milliards ont été donnés sur
trois ans aux entreprises sans condition financé par 50
milliards de réduction des dépenses sociales ». « Le
pire, ajoute-t-il, c’est que la crise n’est peut-être
pas derrière nous avec ce qui se passe en Chine ou encore
aux États-Unis où existe une bulle étudiante. Il faut savoir
que dans ce pays les étudiants empruntent pour payer leurs
études, jusqu’à 60 000 dollars de frais d’inscription par
an. Les étudiants empruntent, mais lorsqu’ils se retrouvent
au chômage à la fin de leurs études, ils ne peuvent
rembourser. Et c’est ainsi qu’une bulle de 1 200 milliards
de dollars s’est créée. Qu’adviendra-t-il si elle explose ? ».
Il aborde ensuite la question des retraites
complémentaires : « Nous avons un problème avec le
patronat, notamment le Medef. Nous sommes dans un système où
l’on remet en cause l’âge légal de la retraite qui est
aujourd’hui de 62 ans. Nous sommes dans une situation de
blocage, s’il perdure le gouvernement sera obligé de faire
une loi. Vu la politique qu’il mène on irait vers une
réduction des droits ou une ouverture aux assurances ».
Enfin, il en vient à l’accueil des migrants : « Il faut
ouvrir les portes. Dans quelles conditions ? L’Europe
n’arrive pas à se mettre d’accord, une nouvelle preuve
qu’elle est faite pour le capital, les marchés et pas pour
les hommes et les femmes
Avenir de la Fonction Publique Parcours professionnels,
carrières et rémunérations
La Ministre de la Décentralisation et de la Fonction
publique, Marylise Lebranchu, a présidé la réunion
conclusive concernant l’accord AFP/PPCR.
A ce stade, FO prend acte des propositions présentées et,
sans anticiper sur la décision de ses instances, tient à
rappeler ses revendications pour compenser la dégradation du
pouvoir d’achat des agents ainsi que la perte d’attractivité
des carrières dans la Fonction publique.
En Premier lieu, FO réitère sa revendication d’une
annonce immédiate de dégel et de revalorisation de la valeur
du point d’indice.
Ensuite, concernant la mise en oeuvre de la grille
indiciaire, FO rappelle sa revendication d’un démarrage de
la grille indiciaire à 120% du SMIC ce qui est loin d’être
atteint par les propositions actuelles.
Le calendrier proposé par le gouvernement (mesures
jusqu’en 2020) doit être raccourci pour garantir les
revalorisations de la grille indiciaire sur le quinquennat
en cours.
Enfin, certaines mesures du projet d’accord doivent être
explicitement modifiées et notamment :
- le retrait de l’intégration des
ratios pro/pro dans les décrets statutaires de corps pour
les 3 versants de la Fonction publique,
- le retrait de la suppression des
réductions d’ancienneté,
- le maintien de la maîtrise de
l’avancement, par les autorités d’emploi et de gestion, de
la durée minimale de changement d’échelon à la Fonction
publique territoriale,
- Le maintien, clairement annoncé,
du rôle et des compétences des CAP nationales de corps.
Force Ouvrière demande au gouvernement de revoir le
protocole d’accord durant l’été, notamment en dissociant les
volets grilles indiciaires et RH ;
Le gouvernement prétend reconnaitre l’engagement des
agents, défendre le Service public, tout en appliquant
l’austérité, dont le gel de la valeur du point d’indice, est
la conséquence la plus drastique.
Il est donc temps de proposer des revalorisations à la
hauteur des préjudices subis.
Un nouveau protocole devrait nous être communiqué après
le 14 juillet.
FO entend peser sur les négociations jusqu’au bout et
appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités sur le
sujet prioritaire du pouvoir d’achat et des carrières.
Paris, le 09 juillet 2015
Référendum grec: «Un tournant dans l’Histoire européenne»
selon Mailly
AFP 6
JUILLET 2015 À 19:04
Le non grec à l’austérité est «un tournant dans l’Histoire
européenne», a estimé lundi Jean-Claude Mailly, leader de
Force ouvrière, qui y voit une occasion de sortir de «cette
syntaxe néolibérale en vigueur depuis des années» dans l’Union
européenne.
«Je pense qu’on est à un tournant dans l’Histoire
européenne», a déclaré M. Mailly sur France Info.
Selon lui, «il faut changer cette logique de la
construction européenne», «cette syntaxe néolibérale en
vigueur depuis des années et qui conduit au résultat qu’on
connaît».
«Cinq ans de purge, on en est où aujourd’hui?» s’est-il
interrogé. «Quand un programme économique, imposé comme il
l’a été à la Grèce ces dernières années, ne marche pas, il
faut pouvoir en changer.»
«Est-ce que la vie des gens dans un pays comme la Grèce
ou ailleurs, ça dépend d’un dogme comptable de 3% de déficit
budgétaire? Non! Ce sont ces questions-là qu’il faut se
poser aujourd’hui», a poursuivi M. Mailly.
Les Grecs ont massivement voté non dimanche aux réformes
et coupes budgétaires demandées par les créanciers de la
Grèce en échange d’un renflouement du pays.
Pour Jean-Claude Mailly, le non grec exprime «deux
choses»: «Il faut arrêter avec l’austérité» et, «dans le
même temps, vouloir rester dans l’euro».
«Cette équation, elle peut être résolue» et «des
solutions sont possibles», a tranché le leader syndical.
«Cela doit concerner bien évidemment la dette du pays: si ce
n’est une restructuration, au moins un étalement assez long
pour permettre à la Grèce d’en sortir».
Il plaide aussi pour «des réformes, mais qui ne portent
pas sur les travailleurs»: «Mettre en place un cadastre,
s’assurer que le plus gros propriétaire foncier paie
effectivement des impôts - en l’occurrence, c’est l’église
orthodoxe -, regarder du côté des armateurs»...
Emissions et vidéos avec Jean-Claude Mailly, Secrétaire
général de FO
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, sur BFM
Business
http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-secretaire-general-de-fo-sur-bfm-business-3242
RFI | Invité du matin le mercredi 10 juin 2015
Jean-Claude Mailly (FO) : « On veut dissuader le salarié
d’aller au prud’homme »
http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-fo-on-veut-dissuader-le-salarie-d-aller-au
Rémunérations : les syndicats de la fonction publique
écrivent à François Hollande
Cinq syndicats de la fonction publique ont adressé mardi
26 mai 2015 un courrier au président de la République. Ils
demandent notamment l’ouverture d’une négociation pour
aboutir à une augmentation « immédiate, générale et
significative » de la valeur point d’indice.
Dans leur courrier à François Hollande, la CGT, la FSU,
FO, Solidaires et la FA-FP insistent sur la perte de pouvoir
d’achat « inédite et catastrophique pour tous les agents des
trois versants de la fonction publique et ce quelle que soit
leur catégorie ». Le gel du point d’indice depuis 2010 « a
même des effets de paupérisation pour nombre d’agents qui
s’ajoutent à un sentiment de déclassement », insistent-ils.
Ils appellent à l’ouverture d’une négociation pour
aboutir à « une augmentation immédiate, générale et
significative de la valeur du point d’indice ainsi qu’à des
mesures de rattrapage pour les pertes intervenues les années
antérieures ».
Socialement insupportable
Ils demandent aussi « la fin des suppressions d’emplois
et les créations dans les meilleurs délais des emplois
statutaires nécessaires pour répondre aux besoins de la
population sur l’ensemble du territoire ». Le recours
croissant à des non-titulaires constitue pour eux « une
situation contraire au statut général et socialement
insupportable ». Ils appellent donc à « un vaste plan de
titularisation et des mesures fortement contraignantes
vis-à-vis des employeurs publics pour mettre un terme à ces
recours abusifs et insupportables ».
Les syndicats insistent enfin sur les projets législatifs
et réglementaires (loi NOTRe, revue des missions publiques)
et leurs restructurations et mobilités forcées. Ils
demandent à revenir sur ces projets et à « répondre aux
revendications légitimes régulièrement exprimées en
particulier à l’occasion des journées de mobilisation
passées ou à venir ».
Parfaitement possible budgétairement
« Monsieur le Président, l’heure ne peut plus être
simplement aux propos sur les valeurs irremplaçables de la
fonction publique et le rôle indispensable de ses agents.
L’heure est maintenant aux mesures pour répondre aux
attentes de ceux-ci. C’est juste socialement, nécessaire
économiquement et parfaitement possible budgétairement. Cela
implique un changement de cap par rapport aux choix
effectués jusqu’ici », concluent-ils.
Les syndicats de la fonction publique avaient aussi
adressé
le 13 mai
une lettre au Premier ministre Manuel Valls.
Lettre :
Paris, le 26 mai 2015
Monsieur François HOLLANDE
Président de la République
Palais de l'Elysée
55 rue du Faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Monsieur le Président,
De manière exceptionnelle, les organisations syndicales
de la Fonction Publique (CGT – FSU – FO – SOLIDAIRES - FAFP)
ont décidé unitairement de s’adresser à vous.
La situation des agents, les missions essentielles qu'ils
mènent pour le bien de la population et pour l’intérêt
général, leurs conditions d’exercice se sont extrêmement
dégradées et deviennent préoccupantes.
En effet, de trop nombreuses années de politiques
d’affaiblissement de la Fonction publique - avec lesquelles,
malheureusement, vous n’avez pas effectué toutes les
ruptures attendues - conduisent aujourd’hui à un constat
particulièrement inquiétant.
Le gel de la valeur du point d'indice entamé depuis 2010,
mesure injuste et régressive sans précédent, entraîne une
perte de pouvoir d’achat inédite et catastrophique pour tous
les agents des trois versants de la Fonction publique et ce
quelle que soit leur catégorie. Cela a même des effets de
paupérisation pour nombre d'agents qui s’ajoutent à un
sentiment de déclassement.
A contrario de la décision annoncée par votre
gouvernement, nous vous demandons l'ouverture de négociation
permettant d'aboutir à une augmentation immédiate, générale
et significative de la valeur du point d’indice ainsi qu'à
des mesures de rattrapage pour les pertes intervenues les
années antérieures.
En ce qui concerne l’emploi, le constat est également
sombre. Hormis les rares secteurs définis comme
prioritaires, les suppressions de postes se poursuivent et
s’aggravent. De ce fait, l’exercice de missions publiques
est mis à mal et les conditions de travail des agents s'en
trouvent détériorées. Nous revendiquons la fin des
suppressions d’emplois et les créations dans les meilleurs
délais des emplois statutaires nécessaires pour répondre aux
besoins de la population sur l'ensemble du territoire.
Si nous écrivons créations d’emplois statutaires, ce
n’est nullement un hasard. En dépit de plans successifs pour
la résorption de l'emploi précaire dans la fonction
publique, le recours indu à la précarité et au non
titulariat ne cesse de progresser dans les trois versants.
Cette situation est contraire au statut général et
socialement insupportable. L’urgence est donc à mettre en
oeuvre un vaste plan de titularisation et des mesures
fortement contraignantes vis-à-vis des employeurs publics
pour mettre un terme à ces recours abusifs et
insupportables.
De nombreux projets législatifs et règlementaires, telles
que la loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la
République, la loi SANTE, la Revue des Missions publiques,
le Décret portant charte de déconcentration, l’Administration
Territoriale de l’Etat ou la métropolisation impactent
fortement la Fonction publique, notamment du fait des
restructurations et des mobilités forcées. Ils sont source
de nouvelles dégradations des conditions de travail et des
missions, et de risques psychosociaux. A cela s’ajoute
qu’ils sont conçus et élaborés dans des conditions de
dialogue social tout à fait insupportables. Il faut revenir
sur ces projets et répondre aux revendications légitimes
régulièrement exprimées en particulier à l’occasion des
journées de mobilisation passées ou à venir.
Au moment où la préparation du Projet de loi de Finances
2016 bat son plein, nous voulons souligner fermement combien
il est essentiel que celui-ci ne s’inscrive plus dans les
politiques d’austérité que vous avez choisies de mener,
avec, notamment, les conséquences désastreuses du Pacte de
Responsabilité.
Monsieur le Président, l’heure ne peut plus être
simplement aux propos sur les valeurs irremplaçables de la
Fonction publique et le rôle indispensable de ses agents.
L'heure est maintenant aux mesures pour répondre aux
attentes de ceux-ci.
C’est juste socialement, nécessaire économiquement et
parfaitement possible budgétairement. Cela implique un
changement de cap par rapport aux choix effectués jusqu'ici.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez croire,
Monsieur le Président de la République, à nos sentiments
respectueux.
Pour la Fonction publique CGT La Secrétaire Générale Le
Secrétaire Général
Secrétaire Général de l’UGFF-CGT de la FSU de l’UIAFP-FO
Jean-Marc CANON Bernadette GROISON Christian GROLIER
Le Secrétaire National de SOLIDAIRES Le Président de la
FA-FP
Denis TURBET-DELOF Bruno COLLIGNON
DECLARATION SOLENNELLE
DU BUREAU CONFEDERAL
Salaires, emploi, service public,
protection sociale collective, code du travail, conventions
collectives nationales, contrat de travail : sur tous ces
fronts les remises en cause et menaces sont importantes.
Sur la loi dite « Rebsamen » qui
affaiblit les CHSCT, contourne les syndicats, remet en cause
l’égalité hommes/femmes, sur la loi dite « Macron » sur le
travail du dimanche ou la barémisation dans le cadre
prud’homal, sur la mission décidée par le Premier Ministre
sur les rapports loi/contrat, les accords d’entreprise, le
contrat de travail, sur la volonté de remettre en cause les
régimes paritaires ou sur la loi sur le renseignement, le
gouvernement a enclenché une offensive sur les piliers
sociaux de la république.
Plus largement ces attaques portent
atteinte de manière coordonnée à la république. Elles
s’inscrivent dans un autoritarisme social complément de
rigidités économiques considérées comme incontournables et
relevant pleinement du libéralisme économique. In fine c’est
l’ADN républicain, conventionnel et social qui est percuté.
Pour le bureau confédéral de FORCE
OUVRIERE cela conduit le syndicalisme authentique, marqué
par la liberté, l’indépendance et l’attachement aux valeurs
républicaines à s’inscrire dans une résistance sociale,
économique et démocratique.
Dans ce cadre le bureau confédéral de
FORCE OUVRIERE soutient pleinement les structures FO
engagées dans l’action. Cela vaut notamment pour la réforme
du collège décidée autoritairement, au mépris du dialogue
social et au profit de la politique politicienne. Cela vaut
aussi pour le mouvement en cours aux hôpitaux de Paris, pour
les mouvements visant ici ou là à préserver l’emploi et les
conditions de travail et de rémunération ou pour les actions
des syndicats FO de la fonction publique contre la réforme
territoriale.
Le bureau confédéral de FORCE OUVRIERE
marque sa détermination en tous lieux, tous temps et par
tous les moyens à défendre les droits sociaux, démocratiques
et républicains. Il appelle les salariés conscients des
risques sociaux, économiques et démocratiques à rejoindre
les syndicats FORCE OUVRIERE pour renforcer le rempart
contre la soumission des conditions et droits sociaux et
républicains au diktat libéral d’austérité et d’inégalité.
Paris, le 21 mai 2015



Vienne -
Poitiers -
Plus de 1.500 dans la Vienne contre l'austérité
L’appel à la grève lancé au plan national a été entendu à
Poitiers et Châtellerault. Au total plus de 1.500 personnes
ont défilé contre l’austérité.
Sous la menace d'un plan social ou déjà informés de leur
prochain licenciement, ce sont plusieurs dizaines de
salariés d'Itron, de Mory Global, Autoliv Isodelta qui ont
pris la tête du cortège des manifestants hier après-midi à
Poitiers.
Du mal à imaginer son avenir
1.200 actifs et retraités se sont rassemblés à la gare
répondant ainsi à l'appel à la grève interprofessionnelle
lancé par les syndicats FO, CGT, FSU, Solidaire, dans le
cadre d'un mouvement national contre dixit Alain Barreau,
secrétaire général de l'UD FO, « le Pacte d'austérité du
gouvernement ». Lutte Ouvrière, le PCF ou encore Europe
Ecologie les Verts s'étaient joints également au défilé,
comme quelques jeunes. A 18 ans, Esteban, en Bac pro
Ebénisterie, n'est pas là par hasard.
Il est en colère, inquiet. « On a peur parce qu'à l'heure
actuelle, nos parents survivent à cause des problèmes
d'emploi, de chômage, d'impôts. » Il a du mal à imaginer
son avenir professionnel. « Après mon bac pro, je ne suis
pas sûr de décrocher un contrat auprès d'un artisan pour
poursuivre son apprentissage. C'est déjà difficile d'obtenir
un stage, alors… » Le lycéen poitevin rejoint le cortège
et trois autres copains. Il participera au défilé, jusqu'au
bout, à travers les rues du Plateau jusqu'à la place Leclerc
pour la prise de parole, sous les fenêtres du député maire.
> A Châtellerault, l'appel national a été relayé par l'union
locale CGT. Après s'être rassemblées devant la mairie, 300
personnes ont défilé boulevard Blossac pour dénoncer la
politique menée par le gouvernement. « On n'a jamais eu
autant de mesures anti-ouvrières, contre le peuple »,
affirme Jean-Yves Huet, un des responsables de
l'organisation syndicale.
> Voir la vidéo sur lanouvellerepublique.fr et
centre-presse.fr

GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE
SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR PUBLIC
MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE
JEUDI 9 AVRIL 2015
POITIERS À 14H30 PARVIS GARE
(AVEC
FO VIENNE,
CGT, FSU, SOLIDAIRES, FA-FP )
CONTRE l’austérité et la rigueur budgétaire
CONTRE la réforme territoriale
CONTRE le pacte de responsabilité des entreprises
CONTRE la loi libérale (Macron)
Destructeurs tant socialement, économiquement que
démocratiquement

FO VIENNE REVENDIQUE
1. l’augmentation générale des salaires, des retraites,
des pensions des allocations, et des minimas sociaux
(secteurs privé et public)
2. l’arrêt des licenciements et des suppressions
d’emplois, de postes de travail dans le secteur privé et le
secteur public
3. une politique créatrice d’emploi avec un vrai contrat
de travail, un vrai statut, un vrai salaire. Combattre et
réduire le chômage.
4. une politique industrielle nationale ambitieuse
créatrice d’emploi et de croissance. Changer de politique
économique est incontournable, indispensable.
5. la défense et le renforcement de la protection sociale
collective solidaire et égalitaire particulièrement de la
Sécurité Sociale de 1945. La préservation des droits et de
tous les régimes sociaux.
6. la défense, la garantie, le renforcement et la
promotion de la Fonction Publique laïque, du Service Public
Républicain, du Statut Général de la Fonction Publique.
Buxerolles le 18 mars 2015
NEGOCIATIONS PPCR :
FIN DES AVANCEMENTS A LA DUREE MINIMALE,
RATIOS FIXES DANS LES DECRETS STATUTAIRES :
DES PROPOSITIONS INACCEPTABLES POUR LA FPT
Lors de la réunion d’ouverture des négociations sur les
Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations,
certaines propositions visant notamment la Fonction Publique
Territoriale ont été avancées par Mme LEBRANCHU et son
cabinet.
Force Ouvrière considère que plusieurs d’entre elles sont
tout simplement, inacceptables.
Fixation des ratios promus/promouvables dans les décrets
statutaires :
Cette disposition bloquerait, quasiment, toute
possibilité d’améliorer les ratios. En effet, les décrets
statutaires sont très difficiles à modifier.
Pire, cela mettrait fin aux ratios négociés dans nos
collectivités, souvent bien supérieurs à ceux pratiqués par
l’état et la Fonction Publique Hospitalière.
FO n’acceptera pas de laisser bloquer le déroulement de
carrière des agents territoriaux !
Mettre fin aux avancements au minimum : pour la Ministre,
il s’agit d’une mesure d’équité entre les différentes
fonctions publiques.
Pour Force Ouvrière, cette proposition
n’est ni juste ni acceptable. Une mesure de justice
consisterait à améliorer les avancements d’échelons dans les
2 autres versants de la fonction publique, et non à les
détériorer dans la FPT ! De plus cette dernière viendrait
amplifier la perte de pouvoir d’achat que les agents
subissent de plein fouet, depuis 5 années !
Allongement des durées de carrière : l’argument avancé
est qu’un agent ne doit pas être bloqué en fin de grille
avant d’arriver en situation de faire valoir ces droits à la
retraite.
Couplée aux ratios définis dans les décrets statutaires,
cette mesure risque d’enfermer les agents dans leur grade
pour la quasi-totalité de leur carrière.
Pour FO, il existe d’autres solutions telles que
l’amélioration des ratios locaux et de véritables
possibilités de promotion interne.
Toutes ces annonces, auxquelles il faut ajouter les
conséquences de la réforme territoriale et son cortège de
fusions et de mutualisations sont autant de raisons pour se
mobiliser le 9 avril prochain, dans le cadre de la journée
de grève interprofessionnelle.
TOUS EN GREVE ET MANIFESTATIONS LE 9 AVRIL
Le Secrétariat
Fédéral Paris, le 2 avril 2015
FO,
CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle
le 9 avril
FO, la
CGT et Solidaires appellent à une journée de grève
interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité
le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue
d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le
mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.
Par
cette action qui doit permettre de « faire converger »
les revendications et « exiger du gouvernement et du
patronat qu’ils y répondent », il s’agit de « s’engager
dans un processus de mobilisation » ont souligné les trois
organisations.
Les
structures syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s
et les chômeurs-ses à se mobiliser et appellent l’ensemble
des salarié(e)s, du public et du privé », à cette
journée de grève interprofessionnelle mais aussi à
manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont
se construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le
secrétaire confédéral Pascal Pavageau qui participait avec
Michèle Biaggi à cette intersyndicale.
Assistant à la rencontre intersyndicale, la FSU a fait part
de son absence de mandat ne lui permettant donc pas pour
l’instant de se prononcer sur sa participation éventuelle à
la journée d’action. L’organisation donnera sa décision
début mars.
Construire le
rapport de force
Cette
décision d’action commune contre l’austérité avait été
largement évoquée au début du mois de février lors du XXIIIe
Congrès de la Confédération FO qui se tenait du 2 au
6 février à Tours. En conclusion de la résolution générale
adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués avaient en
effet appelé à « construire le rapport de force à même de
faire reculer le gouvernement et le patronat ».
Dans
ce cadre et dans le prolongement du rassemblement national
du 16 décembre à Paris, organisé par FO et qui avait
« permis de réaffirmer les positions et revendications »,
le Congrès avait donc arrêté « le principe d’une journée
nationale de grève interprofessionnelle ».
Au
diapason avec les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de
« passer à l’étape supérieure » pour « contrer
cette austérité suicidaire », les délégués avaient acté
au sein de la résolution générale la demande de « l’arrêt de
l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte
de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi
Macron ou encore de la réforme territoriale.
A
l’issue du Congrès, la Confédération FO avait pris contact
avec les sept autres organisations syndicales afin
d’organiser une rencontre qui jette les bases des modalités
d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la FSU et
Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet
appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début
février la nécessité d’organiser une journée de mobilisation
pour s’opposer à la politique d’austérité.
Journée de grève interprofessionnelle du 9 avril
Déclaration des organisations syndicales : CGT, FO et
Solidaires
Combattre et réduire le chômage, permettre la création
d’emplois en changeant de politique économique, préserver
les droits et tous les régimes sociaux, garantir et
promouvoir le service public, augmenter les salaires
(secteurs public et privé), les retraites, les pensions et
les minimas sociaux, constituent des priorités sociales,
de surcroît en période de crise.
Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales
CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour
faire aboutir ces revendications et lutter contre
l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement,
économiquement que démocratiquement.
Le
« pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la
réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de
loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des
pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des
salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).
De
nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores
et déjà engagées dans les entreprises, les services
publics et les secteurs professionnels.
Pour
faire converger ces revendications et exiger du
gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les
organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent
dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur
responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les
chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des
salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève
interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.
Congrès Confédéral Force Ouvrière
Publié le 6 février, 2015 - 15:07
Fédération

Ce congrès des syndicats Force Ouvrière
du public comme du privé est un moment important dans la vie
de l'organisation qui permet de tirer le bilan de l'action
syndicale entre deux congrès et d'arrêter les grandes
orientations à venir. Plus de 3 000 délégués étaient
attendus et avec les invités, dont une bonne quinzaine de
délégations internationales venues des quatre coins du
monde, ce sont près de 4 000 congressistes qui ont répondu
présents. En accèdant à la Médiathèque du site, vous pouvez
prendre connaissance des vidéos relatives au rapport
d'activité du Secrétaire Général de Force Ouvrière
Jean-Claude Mailly ainsi qu'à l'intervention du Secrétaire
Général de la Fédération des Services Publics et des
Services de Santé Force Ouvrière Didier Bernus. En outre
vous trouverez quelques photos prises lors de cette
manifestation .
Tags:
congrès confédéral
FO
rapport d'activité
intervention
Mailly
Bernus
COMMUNIQUE
Réaction
de FORCE OUVRIERE
Le Bureau confédéral de FORCE OUVRIÈRE dénonce avec force
l’acte barbare commis dans les locaux de Charlie Hebdo.
Il apporte son soutien et sa solidarité aux proches des
victimes et à l’ensemble de la rédaction de Charlie Hebdo et
rappelle que la liberté d’expression et la liberté de la
presse sont des libertés démocratiques fondamentales.
Paris, le 7
janvier 2015
Résultats élections 2014

http://foterritoriaux.org/actualites/force-ouvriere-lorganisation-syndicale-qui-monte-dans-les-trois-fonctions-publiques
Elections CT
FO le syndicat qui progresse dans toute la Fonction
Publique
Le ministère a
rendu le Mardi 9 Décembre sa copie concernant le résultat
des votes aux comités techniques d’établissement du 4
décembre 2014.
Dans la Fonction Publique Territoriale progression de
0,3% pour FO
En obtenant 17,7% FO
progresse de 0,3% dans la Fonction Publique Territoriale (FPT).
En accroissant l’audience de FO, les personnels ont ainsi
choisi de donner de la force à leurs revendications
notamment en matière de salaire, de carrière, de statut, de
conditions de travail, de service public. FO voit donc ses
positions confortées et renforcées.
La CGT perd 3,5%, la CFDT progresse de 0,4%, la FA-PFT
perd 0,1%, l’UNSA progresse de 1,9%, la CFTC perd quant à
elle 1,2%.
FO |
CGT |
CFDT |
UNSA |
FAFPT |
FSU |
SOLIDAIRES
|
CGC |
DIVERS |
17,7 % |
29,5% |
22,3% |
8,2% |
6,7% |
3,3% |
3,5% |
1,3% |
2,6% |
La CFTC perd sa
représentativité et ne siègera plus au conseil supérieur de
la Fonction Publique Territoriale. C’est la conséquence des
accords de Bercy de 2010 que FO n’a pas signé.
La participation est de 54,9% avec 1 021 765 votants pour
1 859 928 inscrits.
Les élections dans les autres versants de la Fonction
Publique voient les listes FO progresser (+ 0,4 % à la
Fonction Publique de l’Etat où FO confirme sa première place
avec 17% des suffrages, + 1% à la Fonction Publique
Hospitalière avec 23,8% des suffrages).
Au total pour toute la Fonction Publique, FO progresse de
0,5%, la CGT perd 2,3%, la CFDT progresse de 0,1 %.
FO Progresse partout, les revendications aussi !
Résultats pour toute la
fonction publique |
FO |
18,60 %
|
CGT |
23,10 % |
CFDT |
19,20 % |
UNSA |
10,30 % |
FSU |
8,00 % |
Sud |
6,80 % |
En renforçant Force Ouvrière, les fonctionnaires et les
agents publics indiquent clairement vouloir rompre avec la
remise en cause des acquis sociaux, la politique
d’austérité, la baisse des crédits publics qui conduisent au
gel de la valeur du point d’indice et des traitements, aux
suppressions de postes, à la remise en cause du statut et
des services publics.
C’est fort de ce mandat que les représentants FO élus
militeront pour les revendications, contre le pacte de
responsabilité.
Sans tarder, ils participeront à la création du rapport
de force nécessaire. Ainsi, dès le 16 décembre, ils
participeront au rassemblement interprofessionnel regroupant
les salariés du privé et du public à l’initiative de la
Confédération FO à Paris.
Il n’y a pas de République sans Service Public !
Paris le 11 décembre 2014
NR : 10/12/2014
Vienne -
Poitiers - Social
Élections professionnelles :

A Force Ouvrière, élus confirmés et jeunes militants se côtoient.
Le 4 décembre dernier, cinq millions et demi de fonctionnaires et agents des
services publics étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants au
sein des commissions administratives paritaires, des comités techniques et
autres comités d'hygiène, sécurité et conditions de travail.
A la Ville, dans les services de Grand Poitiers et au CCAS, quelque
3.500 agents étaient concernés.
Les résultats définitifs sont désormais connus. Ils ne changent guère le paysage
syndical des collectivités. Comme en 2008, c'est la CGT qui arrive en tête de ce
scrutin. Avec 24 sièges sur les 40 possibles et 53 % des voix sur l'ensemble des
collèges contre 13 sièges à Force Ouvrière et 3 à la CFDT, la centrale syndicale
conserve donc le leadership, avec en arrière plan un taux de participation en
baisse (autour de 49 % contre 56 % en 2008).
Force Ouvrière progresse
Même son de cloche du côté de F. O, « déçu » de ne pas avoir conquis
la première place mais heureux d'avoir progressé. « On est désormais
représentés dans toutes les catégories, A, B et C, souligne Stéphane
Renaudon, secrétaire général, on gagnera dans quatre ans ! »
Dans les prochaines semaines, le syndicat entend lui aussi se battre pour la
défense du temps de travail, le maintien des avancements en temps minimum, la
revalorisation de la prévoyance, la participation de l'employeur aux mutuelles
ou encore le temps de travail des aides à domicile.
Jean-Michel Gouin
communiqué de la Fédération générale des Fonctionnaires
FO
Elections professionnelles 2014 : Force Ouvrière :
Première organisation syndicale de la Fonction publique de
l’Etat
MARDI 9 DÉCEMBRE 2014 FONCTIONNAIRES
Ce vote en faveur de Force Ouvrière démontre que
l’indépendance syndicale et le syndicalisme confédéré
restent une référence pour les salariés.
En effet, Force Ouvrière, en ne se positionnant pas sur
un plan politique et en défendant le seul intérêt
particulier des travailleurs, reste donc le premier
représentant des fonctionnaires et agents publics de la
Fonction publique de l’Etat.
A tous les niveaux de l’organisation, Force Ouvrière a eu
des positions cohérentes et sincères, que ce soit en
combattant la politique d’austérité et le pacte de
responsabilité qui entérine la réduction des dépenses
publiques de 50 milliards ou au plus près du terrain, en
intervenant pour les problèmes particuliers rencontrés par
les agents. Cela démontre que la première place obtenue par
FO en 2011 et confirmée en 2014 est un choix mûrement
réfléchi des personnels en faveur d’un syndicalisme fondé
sur des revendications claires.
Malgré un scrutin complexe, des problèmes de matériel de
vote récurrents, et la volonté du gouvernement d’étendre le
vote électronique à La Poste et de le maintenir à l’Education
Nationale, le taux de participation reste stable démontrant
l’attachement des personnels à leurs organisations
syndicales.
Par ce vote en faveur de Force Ouvrière, les
fonctionnaires et agents publics veulent faire entendre
leurs revendications.
Le gouvernement devra donc y répondre !
FO continuera de porter haut et fort ses revendications
sur :
 la
défense du Service public de proximité ;
 la
défense du Statut général et des statuts particuliers et le
maintien de la Fonction publique de carrière avec le
concours, le diplôme et les catégories ;
 la
nécessaire augmentation du pouvoir d’achat (revalorisation
de 8 % de la valeur du point d’indice et attribution de 50
points d’indice uniforme) ;
 la
revalorisation des carrières intégrant une part des primes.
La FGF-FO remercie tous les militants, les adhérents et
les agents qui ont voté et fait voter Force Ouvrière
défendant ainsi une conception forte du Service public
républicain portant les valeurs de la République.
Pour Force Ouvrière : Il n’y a pas de République sans
Service public !
Voir en ligne : Fédération
Générale des Fonctionnaires FO
Vienne -
Social
Jean-Claude Mailly (FO) plaide pour le service public
26/11/2014 05:38

A quinze jours des élections au sein de la Fonction
publique, le leader de Force ouvrière était hier à Poitiers
devant les territoriaux et les personnels de santé.
Le 4 décembre prochain, les fonctionnaires sont appelés
aux urnes pour désigner leurs représentants. L'occasion pour
les grandes centrales syndicales, bien mieux représentées
dans le secteur public (5,3 millions de salariés) que dans
le privé, de mesurer leurs forces.
Pour leurs leaders, ces dernières semaines ont été un
véritable marathon. Ainsi hier, Jean-Claude Mailly, le
secrétaire national de Force ouvrière, a-t-il pris la parole
à Tours puis à Poitiers.
Le contexte politique fait que la parole des grands leaders
syndicaux est particulièrement attendue des fonctionnaires,
dont le statut n'a jamais été aussi ouvertement contesté,
notamment par une partie de la droite.
L'occasion donc, pour Jean-Claude Mailly de marteler son
attachement au « service public républicain » : « Le
statut des fonctionnaires est le garant de la neutralité et
de la continuité du service public. Il garantit l'égalité
des droits entre les citoyens, sur l'ensemble du territoire.
Or actuellement, on est en train de remettre en cause les
missions. Le débat sur la fonction publique que j'avais
réclamé à Sarkozy et que Hollande m'avait promis n'a jamais
eu lieu. C'est un sujet tabou… »
La possible arrivée aux affaires pour 2017 d'une droite plus
dure qu'on ne l'a jamais connue inquiète-t-elle Jean-Claude
Mailly ? Les syndicats devront-ils s'incliner devant le
choix des électeurs ? Le leader de FO ne répond pas : « Je
ne sais pas ce qui va se passer dans trois mois. Alors 2017… » Il
sait que l'heure des grandes mobilisations syndicales est
sans doute passée : « Quand il y a un problème dans une
boîte, un secteur, on arrive encore à mobiliser. Mais la
mobilisation interprofessionnelle, c'est moins évident. »
Pour l'heure, le leader syndical réserve ses piques au
gouvernement en place, se faisant au passage le plaisir de
citer Sénèque : « Il n'est pas de vent porteur pour celui
qui ne sait où il va. »
Vincent Buche
= PROGRESSION
Accord signé par FO
Rétablissons la vérité :
Afin de rétablir la vérité, il faut préciser aux agents de
la Collectivité, que nos camarades en désaccord avec les
propositions FO faites sur l’indemnité du dimanche et non le travail
du dimanche (ce qui n’est pas la même chose), n’ont pas jugé bon de prendre
part a la dernière réunion de négociation, mais ont préféré faire un appel à
la grève le lendemain. Et donc faire obstacle aux négociations sans être en
mesure d’apporter de réelles solutions.
Il est dommage de demander aux agents de faire grève, à
répétition, pour satisfaire un syndicat, qui n’est pas dans la négociation,
mais dans un refus systématique d’évolution. A un moment donné, il faut
tenir compte du contexte actuel.
Posons-nous les bonnes questions, devons-nous faire
n’importe quoi et prendre le risque de ne pas participer aux négociations et
de fait, pénaliser les agents.
Bilan de cette négociation :
N’oublions pas, que grâce à cette négociation à l’initiative de FO, de
nombreux agents vont pouvoir bénéficier d’une augmentation conséquente et
réelle sur les indemnités horaires du dimanche et jours fériés.
Agents concernés
: (exemples)
|
Rémunération actuelle
|
Différentiel
|
Total
|
CCAS
|
5.85 €
|
1.65 €
|
7.50 €
|
SPORTS
|
0.74 €
|
6.76 €
|
7.50 €
|
Des agents ne perdent rien (exemples) :
Musées, JMQ (jeunesse maisons
de
Quartiers) et Mobilog.
Pour FO, il est préférable en tant que syndicat de
rassembler au lieu de diviser.
Force Ouvrière, là où d’autres s’arrêtent, nous
continuons !!!
HISTORIQUE du PROTOCOLE
La revalorisation de l’indemnité du travail du dimanche est une
revendication FO collective pour l’ensemble des agents concernés et non
uniquement pour le service des Sports, présentée par FO le 18 mars 2014 lors
d’une entrevue avec Monsieur le Maire-Président et l’Adjoint au Personnel.
5 séances de négociations ont en effet eu lieu les 25 juin, 9 juillet, 8 et
24 septembre, et 16 octobre 2014.
FO rappelle que le travail du dimanche doit rester exceptionnel. De plus FO
revendique que le travail du dimanche « régulier » (qui ne peut être
rémunéré en heures supplémentaires) doit être revalorisé.
« La CGT peut raconter ce qu’elle veut, elle peut revendiquer
l’impossible, elle n’a rien négocié et rien obtenu.
FO a porté la revendication, poussé la négociation, imposé la majoration x10
et enfin obtenu un accord majoritaire ».
RESULTAT :
FO = 7.50€ CGT = 0€

Poitiers, le 20 Octobre 2014
ACCORD TRAVAIL DU DIMANCHE
FORCE OUVRIERE, le 19 Mars 2014 avait été reçu
par le Maire et l’Adjoint au Personnel. Nous avions remis notre cahier de
revendications où figurait que nous voulions une augmentation de l’indemnité
du travail du dimanche, pour tous.
FORCE OUVRIERE avait revendiqué que cette
indemnité soit basée sur celle que perçoit un adjoint du patrimoine. (environ
8€/heure).
Au cours des négociations, FORCE OUVRIERE a
fait évoluer le sujet. Il fallait que les aides à domicile, soient concernées
également.
Après 4 séances, FORCE OUVRIERE a obtenu la
revalorisation de l’indemnité.
AVANT : pour 8H de travail, les agents touchaient : 5.92 €
MAINTENANT : pour 8H de travail, les agents percevront : 60 € en plus de la
rémunération normale de la journée. Soit 10 fois plus.
AVEC FORCE OUVRIERE TOUT EST
POSSIBLE.
Si vous souhaitez
consulter l’accord, prenez contact avec nous.
47
rue Jean Valade
86000 POITIERS
http://perso.wanadoo.fr/fovillepoitiers
Tel:
05.49.52.19.86
e-mail : syndicatfo3@wanadoo.fr

|