SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE

DE LA VILLE, DU C.C.A.S  ET DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE GRAND POITIERS

 

   
  47 rue Jean Valade, 86000 POITIERS

Tel: 05 49 52 19 86

 

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Nouveau site internet : www.foterritoriauxpoitiers.fr. Septembre 2018

 

 

 

FLASH INFO

 

Ci-dessous un lien qui vous redirigera sur une vidéo concernant les élections professionnelles du 6 décembre 2018:

https://www.force-ouvriere.fr/videos-avec-fo-je-defends-le-service-public

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une mobilisation plus forte encore que le 10 octobre 2017 !

 

Plus de 160 manifestations sur tout le territoire réunissant 400 000 fonctionnaires, agents publics et cheminots, dans les rues, soutenus par de nombreux salariés du secteur privé, ont défilé et fait grève pour dire NON aux attaques tout azimut du gouvernement Macron. Ils refusent avec force la destruction programmée de la fonction publique et de leurs statuts. Ils s’opposent aux suppressions massives de postes et à l’individualisation de leur carrière, synonyme de la fin de leurs statuts collectifs et du service public républicain !

D’aucun nous avait dit que les salariés ne seraient pas prêts à descendre massivement dans les rues. Aujourd’hui, les faits ont démenti ce pronostic.

 

Les propos du gouvernement et de ses ministres du travail, de la santé, de l’action publique, … indiquent qu’ils comptent continuer à tout remettre en cause, à casser les acquis collectifs en poursuivant les mesures qui vont encore aggraver, dans beaucoup de secteurs, les conditions de travail et de rémunération des agents. Dans la fonction publique territoriale et hospitalière, des milliers de postes seront supprimés, alors qu’il faudrait en créer pour améliorer le service rendu à la population. Les EHPAD en sont le meilleur exemple.

Fort du 22 mars, la Fédération des personnels des Services publics et de santé, conformément à la résolution de son Comité National, appelle l’ensemble de ses syndicats à mettre au débat le recours à la grève reconductible et la nécessité d’un mouvement d’ensemble interprofessionnel.

Le 22 mars démontre que les fonctionnaires, les personnels territoriaux et hospitaliers ne se laisseront pas faire et qu’ils savent qu’il faut le rapport de force d’ensemble public/privé pour bloquer toutes ces « bombes à fragmentation ». L’ampleur des attaques portée par le gouvernement nous oblige à entrevoir une grève interprofessionnelle reconductible.

 

La Fédération soutient et soutiendra tous ses syndicats qui décideront de réunir des Assemblées Générales et de décider la grève, comme c’est les cas dans de nombreux services d’urgence ou dans plusieurs collectivités.

Le secrétariat fédéral Paris, le 23 mars 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi 22 mars 2018 :

grève et manifestations dans la Fonction publique !

A nouveau réunies le 21 février, les organisations CFTC, CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires ont fait le bilan des réunions bi latérales organisées par le Ministre. Les discussions ouvertes par le gouvernement sur le recours accru aux contractuels, les éléments de rémunération dont celui du mérite, une révision des instances de dialogue social…engagent de profondes remises en cause des missions publiques et une dégradation des conditions de travail des agent-es. C'est aussi une menace réelle contre le Statut Général des fonctionnaires et la fin possible d’une Fonction publique au service de l’intérêt général.

A l'inverse de ces orientations inquiétantes, et de celles contenues dans le programme Action publique 2022, la qualité des services publics à rendre aux usagers sur l’ensemble du territoire, la défense de l’intérêt général, nécessitent la création d'emplois qualifiés pérennes et de qualité, une plus grande reconnaissance du travail et des missions exercées par les agent-es, une amélioration significative de leurs salaires. Pour les plus de 5 millions d’agents de la Fonction publique, après le report de PPCR et contrairement à ce qu’avait promis Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle, leur pouvoir d’achat continue de baisser du fait du gel de la valeur du point d’indice, du rétablissement de la journée de carence, de l'augmentation de la CSG avec une simple compensation et des retenues pour pension.

L’ouverture rapide de négociations est indispensable pour pouvoir rediscuter d’une augmentation réelle et significative des salaires de toutes et tous les agent-es de la Fonction publique, permettant une réelle reconnaissance de leur engagement professionnel quotidien qui contribue à la qualité des services publics, au développement du pays comme à la cohésion de la société.

C'est pour faire entendre ces légitimes revendications que FORCE OUVRIERE appellent les agent-es à se mobiliser massivement le 22 mars.

 

 

 

POUR :

▪ Une négociation salariale immédiate pour le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat ;

▪ L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin et non un plan destiné à accompagner de nouvelles et massives suppressions ;

▪ Un nouveau plan de titularisation des contractuel.le.s, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement ;

▪ Des dispositions exigeantes pour faire respecter l’égalité professionnelle ;

▪ L’abrogation du jour de carence ;

▪ La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers ;

▪ La défense du statut général des fonctionnaires, et des statuts particuliers, qui permet déjà de répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire et qui garantit l'égalité entre les usagers.

47 rue Jean Valade

86000 POITIERS site fo : http://fo.poitiers.free.fr/

Tel: 05.49.52.19.86

E-mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr

 

 

 

 

 

 

PRECISIONS CONCERNANT LES NEGOCIATIONS

 

Temps de travail :

 Suite aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous paraitre à la lecture un peu confus, ils nous semblent important de vous apporter quelques précisions.

En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607 heures/an avec la suppression de 3 journées du Maire.

FORCE OUVRIERE était CONTRE les 1 607 heures/an que la loi imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps, puisque nous avons obtenu 1 589 heures.

 

Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de travail, 1 journée mobile, 2 jours de fractionnement ainsi que toutes les RTT ont été sauvegardées. De plus, cet accord n’est applicable qu’à compter du 1er juillet 2018.

Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018, pour un temps complet :

-        Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles avant juillet.

Vous devez donc poser dès maintenant ces journées. (Il vous restera une ½ journée à poser pour le second semestre).

-        L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales d’Absences sont comptabilisées comme votre temps de travail effectif.

Plannings spécifiques :

-        Pour le service Restauration Collective, application à compter de septembre 2018, et pour la direction Education - Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à compter de janvier 2019.

 

Concernant les sujétions particulières qui ne concernaient qu’une centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition pour 1 094 agents.

 

 

 

Régime indemnitaire / Avantages acquis:

  

Notre syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et a proposé que :

 

·        Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les montants de celui-ci

 

·        Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne changent

 

·         Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement de poste.

 

FORCE OUVRIERE a obtenu 100 % de ses revendications et a voté POUR.

 

  

Ratios avancement de grade :

  

Il est proposé de déterminer les taux promus/promouvables suivants :

 

·          50 % pour l’accès à l’ensemble des avancements de grades

 

·        100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.

 

FORCE OUVRIERE a demandé l'ouverture de nouvelles négociations afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de grade pour les avis favorables.

 

FORCE OUVRIERE a demandé lors des négociations qu'une Commission Administrative Paritaire soit fixée en début d'année 2018.

FORCE OUVRIERE a obtenu une CAP le mercredi 28 février 2018.

 

Le syndicat FORCE OUVRIERE s'est abstenu concernant le taux d’avancement.

  

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Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous contacter soit :

 

-        par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr

 

-        par téléphone : 05.49.52.19.86

 

 

Services Publics : Déclaration de la Commission Exécutive Confédérale de FO

JEUDI 15 FÉVRIER 2018

Attachée aux principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité et à leur respect, la Commission Exécutive de FORCE OUVRIÈRE tient à réagir fermement face aux annonces faites par le gouvernement concernant la fonction publique.

Le fait que les gouvernements successifs, sous des appellations diverses (RGPP – MAP CAP 22) s’inscrivent systématiquement dans une démarche libérale-austère, expliquent pourquoi malgré leurs engagements ils se refusent à mener un vrai débat contradictoire sur le rôle et les missions du service public républicain, ce qui devrait constituer le préalable indispensable à toute évolution.

Rappelant son attachement au statut général de la fonction publique, expression d’une conception républicaine de celle-ci, la CE dénonce toute volonté de plan de départ volontaire lié à d’éventuelles restructurations ou suppressions de postes et de missions.

Il en est de même en matière de rémunération avec l’éventualité de primes au mérite, contradictoires avec une nécessité de travail collectif ou en matière de recrutement avec un recours accru à la contractualisation.

Pour FORCE OUVRIÈRE, toutes les missions pérennes doivent être assurées par l’application du statut général. Elle rappelle d’ores et déjà que la précarité de l’emploi dans le public est supérieure au secteur privé.

Considérant que le service public, au sens large, constitue la colonne vertébrale du sens, du rôle et des principes républicains, elle apporte sa solidarité et son soutien aux fédérations FO et aux agents des trois versants de la fonction publique qui seront en grève et manifestation le 22 mars 2018.

Respecter les principes républicains commence par le respect de celles et ceux qui travaillent, dans L’État, l’hôpital public ou les collectivités territoriales.

Paris, le 15 février 2018

 

 

 

 

Non à la casse du statut général des fonctionnaires et des statuts particuliers !

Le 1er février, le Premier Ministre et le Ministre de l’action et des comptes publics ont annoncé toute une série de mesures visant à détruire le statut des fonctionnaires et à s’attaquer à leur rémunération ainsi qu’à leur emploi.

Au nom d’un « nouveau contrat social », l’Etat voudrait entraîner les organisations

syndicales dans l’accompagnement des décisions gouvernementales pour :

- remanier en profondeur le cadre statutaire jugé « trop rigide »,

-remettre en cause l’évolution des carrières par l’instauration d’une « rémunération au mérite », c’est à dire l’individualisation,

- supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires, au travers d’« un plan de départ volontaire »,

- privatiser les missions de service public et recourir plus largement encore aux contractuels.

C’est dans ce cadre que le ministère de la santé prépare la publication du décret qui va permettre d’organiser les licenciements dans les 1 000 hôpitaux qui ont été forcés à se regrouper dans 135 GHT.

Quant à la fonction publique territoriale, le gouvernement impose 70 000 suppressions de postes et met sous tutelle les 342 collectivités les plus importantes, limitant drastiquement leurs dépenses de fonctionnement sous peine de sanctions financières.

Par ailleurs, s’appuyant sur les ordonnances travail, le gouvernement veut réduire le nombre d’instances (CAP, CHSCT, CT). « Est-on véritablement efficace quand on a 22 000 instances de dialogue social ou quand un projet de réorganisation de services prend des mois et des mois à se faire… », a déclaré Edouard Philippe, indiquant de ce fait que les syndicats, le nôtre en particulier, organise la résistance contre les restructurations à tous les niveaux, y compris dans les instances. C’est pour cela qu’il faut les remettre en cause, et tenter de mettre au pas les syndicats.

A cela s’ajoute, dans le cadre de la réforme des retraites, la suppression des 37 régimes particuliers de retraite, et en premier lieu, le Code des pensions civiles et militaires et la

CNRACL.

Toutes ces attaques et contre-réformes ont pour objet de liquider les acquis de 1936 et 1945, obtenus par l’action syndicale. Il s’agit pour ce gouvernement de satisfaire les exigences du capital financier et celles contenues dans les pactes européens dits de stabilité. La publication, le 23 janvier dernier, de la loi de programmation des finances publiques 2018/2022, qui ncadre ou diminue le budget de l’assurance maladie (ONDAM), ainsi que les budgets de onctionnement des collectivités territoriales, en est une expression.

Pour FO, il faut dès maintenant préparer le rapport de force, dans l’unité, pour le retrait de ces plans et mesures qui sont dirigés contre le service public, les fonctionnaires et leurs droits statutaires.

Le secrétariat fédéral Paris, le 6 février 2018

 

 

 

 

POITIERS, le 31 Janvier 2018

 

PRECISIONS CONCERNANT LES NEGOCIATIONS

 

Temps de travail :

 Suite aux différents comptes rendus qui peuvent peut être vous paraitre à la lecture un peu confus, ils nous semblent important de vous apporter quelques précisions.

En effet, le temps légal de travail est fixé à 1 607 heures/an avec la suppression de 3 journées du Maire.

FORCE OUVRIERE était CONTRE les 1 607 heures/an que la loi imposait.
FORCE OUVRIERE a combattu et personne ne fera ce temps, puisque nous avons obtenu 1 589 heures.

 

Mais dans la réalité, personne n’effectuera ce temps de travail, 1 journée mobile, 2 jours de fractionnement ainsi que toutes les RTT ont été sauvegardées. De plus, cet accord n’est applicable qu’à compter du 1er juillet 2018.

Cela veut dire que pour le 1er semestre 2018, pour un temps complet :

-        Vous avez toujours droit à 2 journées mobiles avant juillet.

Vous devez donc poser dès maintenant ces journées. (Il vous restera une ½ journée à poser pour le second semestre).

-        L’ensemble de vos journées d’Autorisations Spéciales d’Absences sont comptabilisées comme votre temps de travail effectif.

Plannings spécifiques :

-        Pour le service Restauration Collective, application à compter de septembre 2018, et pour la direction Education - Egalité des chances (ATSEM, concierges,…) à compter de janvier 2019.

 

Concernant les sujétions particulières qui ne concernaient qu’une centaine d’agents,
FORCE OUVRIERE a obtenu l’élargissement de cette disposition pour 1 094 agents.

  

Régime indemnitaire / Avantages acquis:

 Notre syndicat FORCE OUVRIERE a toujours participé aux réunions et a proposé que :

 

·        Tous les agents qui avaient un régime indemnitaire inférieur à celui de
Grand Poitiers, voire pas du tout, soient alignés sur les montants de celui-ci

 

·        Pour les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne changent

 

·         Ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus favorable, continuent à le percevoir, jusqu’à un changement de poste.

 

FORCE OUVRIERE a obtenu 100 % de ses revendications et a voté POUR.

 

  

Ratios avancement de grade :

 Il est proposé de déterminer les taux promus/promouvables suivants :

 

·          50 % pour l’accès à l’ensemble des avancements de grades

 

·        100 % pour l’accès à l’ensemble des échelons spéciaux.

 

FORCE OUVRIERE a demandé l'ouverture de nouvelles négociations afin d'obtenir 100 % pour l'avancement de grade pour les avis favorables.

 

FORCE OUVRIERE a demandé lors des négociations qu'une Commission Administrative Paritaire soit fixée en début d'année 2018.

FORCE OUVRIERE a obtenu une CAP le mercredi 28 février 2018.

 

Le syndicat FORCE OUVRIERE s'est abstenu concernant le taux d’avancement.

 

  

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Le Conseil Syndical s’est réuni le mardi 9 janvier 2018, et a élu, à l’unanimité, le bureau FORCE OUVRIERE, pour l’année 2018 :

 

 

Secrétaire Général :

Stéphane RENAUDON

 

Secrétaires Adjoints :

Dominique De COURTIVRON

Aurélien DJADJO

Marie RENAUDON

 

Trésorier Général :

Manuel GRIMAUD

 

Trésorier Adjoint :

Hervé CAYROU

 

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Archiviste :

Valérie HULIN

 

Archiviste Adjoint :

Willy VINGERDER

 

Membres :

Anita HELIAS
Vincent GRASSULLO-GOURGEAULT

Stéphane MEMIN

Christine RIVAUD

  

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous contacter soit :

 

-        par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr

 

-        par téléphone : 05.49.52.19.86

 

 

 

 

 

 

 

 

Les territoriaux FO en ordre de marche pour 2018

Publié le 15/01/2018 à 04:55 | Mis à jour le 15/01/2018 à 04:55

stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO des territoriaux. 
© Photo NR

Le syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS de Poitiers et communauté urbaine de Grand Poitiers élisait ce lundi son nouveau bureau. Pas de bouleversement à la tête des instances de la deuxième force syndicale chez les territoriaux : Stéphane Renaudon a ainsi été reconduit dans son mandat de secrétaire général * avant de faire le point sur les négociations toujours en cours au sein de la collectivité.
Au cours des mouvements sociaux qui l’ont secouée dans les dernières semaines de 2017, une intersyndicale CGT, CFDT, FO s’était constituée pour s’opposer à l’harmonisation du temps de travail annuel proposée par l’employeur, soit 1.607 h contre 1.572 h.
Si de ce côté, la cause semble être entendue, « On a été au bout de ce qu’on pouvait faire », indique Stéphane Renaudon, des marges de négociations sont encore possibles, notamment sur des situations atypiques (3/8, 2/8, 7j/7, plannings à l’année… Selon le secrétaire général, quelque 1.100 agents seraient concernés. « C’est une avancée », constate-t-il.
Sur le régime indemnitaire aussi, la prime vacances et les avantages sociaux, les négociations sont encore en cours mais on se dirigerait vers un compromis qui devrait être finalisé lors d’un comité technique qui se tiendra le jeudi 18 janvier.
Enfin, le syndicat se prépare à une année qu’il juge importante.
Avant les élections professionnelles du 6 décembre prochain où il espère regagner la première place chez les territoriaux, il accueillera le 30 janvier à Poitiers son secrétaire national Jean-Claude Mailly, lequel passera la main en avril prochain au congrès de Lille.
Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon restent secrétaires adjoints. Manuel Grimaud et Herbé Cayrou sont respectivement Trésorier général et trésorier adjoint. Valérie Hulin, archiviste, est secondée par Willy Vingerder. Membres : Anita Helias, Vincenty Gourgeault, Stéphane Memin et Christine Rivaud.

 

 

 

CP 12/01/2018

FO Territoriaux salue "une avancée"

Le syndicat Force Ouvrière se félicite d'un progrès sur le temps de travail de 1.100 agents de Grand Poitiers.

 

Stéphane Renaudon a été reconduit à son poste de secrétaire général.

Si l'élection ce lundi du nouveau bureau du syndicat Force Ouvrière de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers n'a pas apporté de grand bouleversement, avec un seul changement (l'arrivée d'Anita Helias), les prochains mois s'annoncent bien remplis pour FO.

Mailly à Poitiers 
le 30 janvier

Le secrétaire national Jean-Claude Mailly, qui s'apprête à passer la main lors d'un prochain congrès prévu à Lille en avril, sera accueilli à Poitiers le 30 janvier prochain et le syndicat FO des territoriaux reste au coeur des négociations toujours en cours au sein de Grand Poitiers, même si l'intersyndicale CGT-FO-CFDT qui s'était constituée fin 2007 pour s'opposer à l'harmonisation du temps de travail annuel proposé par Grand Poitiers (1.607 heures contre 1.572 auparavant) n'existe plus.
« Concernant ce temps de travail, on est allé au bout de ce qu'on pouvait faire », estime Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat, qui salue toutefois une « avancée » en vue pour une partie des agents. « Des journées de repos complémentaires pourraient être attribuées pour des agents en situations particulières: travail pénible, horaires décalés, travail du samedi. 1.100 agents sont concernés. », souligne Stéphane Renaudon. 
Pour le reste, sur le régime indemnitaire, la prime vacances et les avantages acquis, des compromis acceptables aux yeux de FO sont en vue et pourraient être validés lors du prochain comité technique programmé le 18 janvier.

Bureau du syndicat FO de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers: Stéphane Renaudon (secrétaire général), Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo, Marie Renaudon (secrétaires adjoints), Manuel Grimaud (trésorier général), Hervé Cayrou (trésorier adjoint), Valérie Hulin (archiviste), Willy Vingerder (archiviste adjoint), Anita Helias, Vincent Grassullo-Gourgeault, Stéphane Memin, Christine Rivaud.

 

 

 

 

   

RTL le 6 janvier 2018
« Le syndicalisme ne se résume pas aux grèves », affirme Pascal Pavageau, le futur leader de FO

 

 

 

 

 

 

22 décembre 2017

 

Les derniers points sur les négociations

Temps de travail :

Suite aux différentes réunions de négociations et au Comité Technique du Jeudi 23 Novembre 2017 où le syndicat FORCE OUVRIERE a voté CONTRE le temps de travail, nous avons souhaité continuer la négociation pour pouvoir trouver des solutions pour les agents. La seule issue qui reste concerne les sujétions particulières. En effet, des journées de repos complémentaires pourraient être attribuées pour des situations particulières, exemple : travail pénible, horaires décalés, travail du samedi…

Le syndicat FORCE OUVRIERE a effectué des propositions.

Les dernières négociations auront lieu lors du Comité Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.

Régime indemnitaire :

Suite à l’intégration des agents des ex. EPCI, il fallait une harmonisation. Le syndicat FORCE OUVRIERE a proposé que :

tous les agents qui n’avaient pas de régime indemnitaire ou s’ils touchaient moins qu’à Poitiers soient alignés sur les montants de Poitiers

tous les agents du CCAS, Ville et Grand Poitiers rien ne changent

pour ceux qui bénéficiaient d’un régime indemnitaire plus favorable, ils continuent à le percevoir, jusqu’à un changement de poste.

Ce dossier sera traité lors du Comité Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.

Avantages acquis :

L’ensemble des agents pourraient être harmonisés sur les montants et périodes de versements de Poitiers.

Cela sera traité également lors du Comité Technique du Jeudi 18 Janvier 2018.

***

Cette année 2017 les négociations portaient sur une harmonisation.

Le syndicat FORCE OUVRIERE a demandé et redemandera, pour l’année 2018, des négociations sur les régimes indemnitaires, la prime vacances et les avantages sociaux.

Les membres du bureau se joignent à moi, pour vous souhaiter un Joyeux Noël ainsi que de bonnes fêtes de fin d’année.

Rendez-vous en 2018….

Le Secrétaire Général

Stéphane RENAUDON

 

 

 

 

 

 

 

Il y a 70 ans, la «grande scission» CGT-FO

Par AFP — 15 décembre 2017 à 13:09 (mis à jour à 14:59)

Le 19 décembre 1947, des dirigeants de la CGT quittent la première organisation syndicale française, dénonçant la mainmise du parti communiste et créent Force ouvrière quelques mois plus tard. 70 ans après, FO garde toujours ses distances avec sa soeur ainée.

Cette «grande scission», la troisième à la Confédération générale du travail (CGT) depuis sa création en 1895, aura déchiré le syndicat pendant des années.

Elle entraînera le départ d’entre 1 à 1,7 million de ses adhérents, écrivent Dominique Andolfatto et Dominique Labbé dans l’ouvrage «Histoire des syndicats».

- «Amis de Force ouvrière» -

«La naissance de FO est fondamentalement liée au contexte de la guerre froide», assure l’historien Michel Dreyfus.

Il coupe court à une rumeur bien ancrée selon laquelle ce syndicat aurait été créé avec l’aide des renseignements américains pour affaiblir l’influence communiste en France: «Une légende», «c’est le syndicalisme américain qui a aidé à la création de FO, mais de même que l’Union soviétique a aidé la CGT», pointe l’historien.

Après la Libération, la CGT connaît un pic d’adhésion, en plein élan de la Reconstruction, revendiquant jusqu’à six millions de militants en 1947.

Mais elle est tiraillée entre deux courants. D’un côté les communistes, largement majoritaires à un moment où le PCF apparaît comme un grand parti de la Résistance. De l’autre, les défenseurs d’une indépendance syndicale vis-à-vis des partis (les «confédérés»).

Dès la sortie de la guerre, les «confédérés» préparent l’offensive. Ils changent le titre de leur journal clandestin, fondé en 1943: «Résistance ouvrière» devient «Force ouvrière». Se forment au sein de la CGT des groupes d'«Amis de Force ouvrière» qui donnent des conférences.

Prémices de la future rupture, lors de son premier Congrès post-guerre en 1946, la CGT porte à sa tête un binôme tenant des deux lignes : Benoît Frachon, figure du communisme français, et Léon Jouhaux, futur fondateur de Force ouvrière.

Un an plus tard, les frictions internes se cristallisent autour du plan américain Marshall, d’aide à la reconstruction, refusé par le PCF et la direction de la CGT car posant pour les communistes un problème d’influence américaine. Des grèves à l’automne 1947, organisées avec l’aval du parti communiste, aggravent les dissensions.

Jouhaux, artisan historique de l’édification de la CGT depuis 1909, refusera longtemps toute idée de rupture. «Jusqu’au bout, il aura voulu +sauver les meubles+ (...) Il savait que nous allions perdre énormément, et la CGT aussi», raconte Alain Viot, premier rédacteur en chef de «Force ouvrière».

Mais les tensions sont telles que le co-secrétaire général de la CGT démissionne le 19 décembre 1947 pour «retrouver la force du syndicalisme d’autrefois» grâce à son «indépendance». Quatre mois plus tard, il fonde la CGT-Force Ouvrière.

De 1947 à 1950, la CGT perd la moitié de ses effectifs, mais FO n’en récupère qu’une petite partie, comptant 300.000 adhérents à ses origines, selon «Histoire des syndicats» (500.000 actuellement).

- «Indépendants du parti socialiste» -

Les relations resteront fraîches avec la CGT.

Il faudra attendre 1994 pour voir Louis Viannet (CGT) et Marc Blondel (FO) battre le pavé ensemble. Mais les espoirs d’une réunification sont vite déçus.

En 2016, les deux soeurs ennemies oublient à nouveau leur rancœur et combattent ensemble la loi travail. Un an plus tard, avec les ordonnances, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly ont repris leurs distances.

Photo d'archives d'un comité confédéral national de la CGT-FO en septembre 1948 Photo -. AFP

Il y a 70 ans, la «grande scission» CGT-FO

Le 19 décembre 1947, des dirigeants de la CGT quittent la première organisation syndicale française, dénonçant la mainmise du parti communiste et créent Force ouvrière quelques mois plus tard. 70 ans après, FO garde toujours ses distances avec sa soeur ainée.

Cette «grande scission», la troisième à la Confédération générale du travail (CGT) depuis sa création en 1895, aura déchiré le syndicat pendant des années.

Elle entraînera le départ d’entre 1 à 1,7 million de ses adhérents, écrivent Dominique Andolfatto et Dominique Labbé dans l’ouvrage «Histoire des syndicats».

- «Amis de Force ouvrière» -

«La naissance de FO est fondamentalement liée au contexte de la guerre froide», assure l’historien Michel Dreyfus.

Il coupe court à une rumeur bien ancrée selon laquelle ce syndicat aurait été créé avec l’aide des renseignements américains pour affaiblir l’influence communiste en France: «Une légende», «c’est le syndicalisme américain qui a aidé à la création de FO, mais de même que l’Union soviétique a aidé la CGT», pointe l’historien.

Après la Libération, la CGT connaît un pic d’adhésion, en plein élan de la Reconstruction, revendiquant jusqu’à six millions de militants en 1947.

Mais elle est tiraillée entre deux courants. D’un côté les communistes, largement majoritaires à un moment où le PCF apparaît comme un grand parti de la Résistance. De l’autre, les défenseurs d’une indépendance syndicale vis-à-vis des partis (les «confédérés»).

Dès la sortie de la guerre, les «confédérés» préparent l’offensive. Ils changent le titre de leur journal clandestin, fondé en 1943: «Résistance ouvrière» devient «Force ouvrière». Se forment au sein de la CGT des groupes d'«Amis de Force ouvrière» qui donnent des conférences.

Prémices de la future rupture, lors de son premier Congrès post-guerre en 1946, la CGT porte à sa tête un binôme tenant des deux lignes : Benoît Frachon, figure du communisme français, et Léon Jouhaux, futur fondateur de Force ouvrière.

Un an plus tard, les frictions internes se cristallisent autour du plan américain Marshall, d’aide à la reconstruction, refusé par le PCF et la direction de la CGT car posant pour les communistes un problème d’influence américaine. Des grèves à l’automne 1947, organisées avec l’aval du parti communiste, aggravent les dissensions.

Jouhaux, artisan historique de l’édification de la CGT depuis 1909, refusera longtemps toute idée de rupture. «Jusqu’au bout, il aura voulu +sauver les meubles+ (...) Il savait que nous allions perdre énormément, et la CGT aussi», raconte Alain Viot, premier rédacteur en chef de «Force ouvrière».

Mais les tensions sont telles que le co-secrétaire général de la CGT démissionne le 19 décembre 1947 pour «retrouver la force du syndicalisme d’autrefois» grâce à son «indépendance». Quatre mois plus tard, il fonde la CGT-Force Ouvrière.

De 1947 à 1950, la CGT perd la moitié de ses effectifs, mais FO n’en récupère qu’une petite partie, comptant 300.000 adhérents à ses origines, selon «Histoire des syndicats» (500.000 actuellement).

- «Indépendants du parti socialiste» -

Les relations resteront fraîches avec la CGT.

Il faudra attendre 1994 pour voir Louis Viannet (CGT) et Marc Blondel (FO) battre le pavé ensemble. Mais les espoirs d’une réunification sont vite déçus.

En 2016, les deux soeurs ennemies oublient à nouveau leur rancœur et combattent ensemble la loi travail. Un an plus tard, avec les ordonnances, Philippe Martinez et Jean-Claude Mailly ont repris leurs distances.

En 70 ans, FO n’investira le champ politique qu’une fois, en 1969, en appelant à voter contre le référendum organisé par le général de Gaulle, notamment sur la réforme du Sénat, qui aurait mené à une «voie dangereuse» d’intégration des syndicats «dans l’appareil d’Etat», explique dans ses mémoires André Bergeron, secrétaire général de FO entre 1963 et 1989. Le non l’emporte et De Gaulle démissionne.

FO regroupe en son sein un mélange hétéroclite : trotskistes, socialistes, anarchistes, Républicains mais aussi Frontistes.

Toutefois, de Bergeron à Jean-Claude Mailly, en passant par Marc Blondel, ses dirigeants ont toujours revendiqué leur appartenance au PS. Plusieurs fondateurs du syndicats seront des membres actifs de son ancêtre la SFIO.

«Nous étions indépendants du parti socialiste, mais les dirigeants de la SFIO nous soutenaient, prenaient des positions voisines des nôtres», relate Bergeron.

Une tradition que souhaite rompre le candidat déclaré au remplacement de M. Mailly, Pascal Pavageau, qui n’appartient «à aucun parti».

La CGT, qui ne compte plus que 670.000 adhérents, a aussi fait sa mue. En 1996, elle cesse de siéger au bureau du PCF et son actuel numéro un, Philippe Martinez, n’y est pas adhérent, une première.

 

 

 

Centre presse 9/12/2017

Les agents maintiennent la pression

 

Les représentants de l'intersyndicale ont lu une motion devant les élus communautaires.

 

C 'est une première victoire, la délibération sur l'harmonisation du temps de travail a été retirée de l'ordre du jour. C'est ainsi que Vincent Bohan, de la CGT, s'est adressé à la centaine d'agents territoriaux de Grand Poitiers qui manifestaient, hier soir, au pied de la tour Toumaï, où se tenait la séance du conseil communautaire. C'était la 3 journée de mobilisation des agents qui refusent que leur temps de travail passe de 1.572 à 1.607 heures par an dans le cadre de l'harmonisation liée à la création de la nouvelle communauté urbaine qui a fusionné 40 communes et une partie de leurs agents.

Les élus auraient dû voter hier sur cette délibération, mais elle a été retirée, « parce que les négociations vont se poursuivre », a indiqué Alain Claeys, après que trois membres de l'intersyndicale (CGT, FO et CFDT) ont pu lire une motion devant les élus. « Dans le cadre de la fusion, nous sommes légalement tenus de faire respecter les 1.607 heures de travail, a maintenu Alain Claeys. On va voir si des sujétions particulières peuvent être appliquées sur le temps de travail de certains agents, sur des critères de pénibilité, notamment. On en a déjà repéré 900 (N.D.L.R.: sur 3.400). Il faut regarder s'il y a d'autres possibilités, mais en restant dans le cadre légal, évidemment. »
Les représentants des agents ont reçu le soutien des élus d'Osons Poitiers et du Parti communiste, qui ont appelé à la poursuite du dialogue social. « Il s'agit d'un sujet majeur pour Grand Poitiers: celui de l'organisation du service public, a notamment indiqué Laurent Lucaud. Nous avons l'obligation de réussir un bon accord avec les agents. » Une nouvelle délibération sera soumise aux élus en février. D'ici là, la pression syndicale devrait se maintenir.

Philippe Bonnet

 

 

 

La parole a été donnée aux agents territoriaux

La parole a été donnée aux agents territoriaux

Publié le 09/12/2017 à 04:55 | Mis à jour le 09/12/2017 à 04:55

Les représentants des territoriaux, Charline Cesvre (CFDT), Stéphane Renaudon (FO) et Vincent Bohan (CGT) se sont exprimés en début de conseil communautaire.
© Photo NR

Le président Alain Claeys a laissé s’exprimer l’intersyndicale des personnels territoriaux sur ses revendications en ouverture du conseil communautaire.

Le syndicat CGT des fonctionnaires territoriaux était le seul à appeler hier les agents de la Ville de Poitiers, du CCAS et de la communauté urbaine de Grand Poitiers, à cesser le travail et à se rassembler devant le centre de conférence Toumaï. Cette action n’a réussi à réunir qu’une grosse centaine d’agents, en ce vendredi après-midi, à l’heure du conseil réunissant les élus de la communauté urbaine à 40. Mais elle a su marquer l’unité de la représentation territoriale dans le cadre du mouvement engagé contre le projet d’harmonisation « par le bas » du temps de travail puisqu’une déclaration commune était portée par les trois syndicats (CGT, FO et CFDT). A l’invitation du président, elle a été lue à la tribune par Vincent Bohan (CGT) devant l’ensemble des conseillers en ouverture de session.
Poursuite des négociations En amont, la pression syndicale lors des dernières réunions paritaires avait finalement réussi à faire retirer de l’ordre du jour la délibération portant sur l’harmonisation du temps de travail des quelque 3.500 agents de la nouvelle communauté urbaine. « C’est une victoire, le dossier ne passera pas aujourd’hui et nous poursuivrons les négociations dès la semaine prochaine avant le rendez-vous du conseil communautaire du 9 février prochain », se félicitait Vincent Bohan, de retour devant les agents au terme de son intervention.
« La loi qui porte le temps de travail annuel de 1.572 à 1.607 heures est une obligation légale », a maintenu Alain Claeys lors de sa réponse à l’intersyndicale en précisant que des « suggestions particulières » pour travaux pénibles pourraient être élargies à 900 agents. Il a par ailleurs rappelé les avancées en terme d’action sociale (mutuelle) et d’autorisations spéciales d’absence et a annoncé la délibération portant sur l’extension du régime indemnitaire du GP13 à l’ensemble du personnel pour février prochain. Avant la sortie des représentants syndicaux, Jacques Arfeuillère pour Osons Poitiers et Laurent Lucaud (PC) ont tenu à attirer l’attention du conseil sur le sujet majeur que représentent les agents territoriaux à l’aube de la nouvelle communauté.

Dominique"BORDIER

Journaliste, rédaction de Poitiers

 

9/12/2017

LA NEGOCIATION CONTINUE

Depuis plusieurs mois, les syndicats et la collectivité sont en négociations.Une intersyndicale a été constituée.
Deux rassemblements ont eu lieu. 
Grâce à votre forte mobilisation et aux explications données aux élus lors du Comité Technique (FORCE OUVRIERE a voter CONTRE le projet d’harmonisation), la délibération sur le temps de travail a été retirée de l'ordre du jour du Conseil Communautaire et du Conseil Municipal.

Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences (ASA), il y a eu des avancées.
Une nouvelle négociation a eu lieu Vendredi 8 Décembre matin sur les sujétions particulières. Une avancée pourrait avoir lieu pour au moins 900 agents.
Vendredi soir, l'intersyndicale constituée de Charline Cesvre, Vincent Bohan et Stéphane Renaudon s'est exprimée devant l'ensemble des membres politiques constituant le Conseil Communautaire, pour expliquer notre désaccord.

Restant à votre disposition

Amitiés syndicales

Le Secrétaire Général
Stéphane RENAUDON

 

 

 

- Motion intersyndicale lu  lors du conseil communautaire

 

 

 

POITIERS, le 5 décembre 2017

  

HARMONISATION DU TEMPS DE TRAVAIL

 

Depuis plusieurs mois, les syndicats et la collectivité sont en négociations.

On peut constater un désaccord sur le temps de travail annuel. Concernant les Autorisations Spéciales d’Absences (ASA),  il y a eu des avancées, mais pas suffisamment.

Une intersyndicale a donc été constituée. Un appel à rassemblement a été fait, les trois syndicats ont boycotté le Comité Technique du Vendredi 10 Novembre 2017. Une délégation a été reçue par le Maire-Président.

Lors du Comité Technique du Jeudi 23 Novembre 2017, un deuxième appel à rassemblement a été effectué avec une prise de parole commune de l’intersyndicale.

Notre syndicat FORCE OUVRIERE a annoncé publiquement qu’il siégerait à ce comité technique, pour voter CONTRE le projet d’harmonisation du temps de travail et pour expliquer aux élus les raisons.

Vendredi 8 Décembre 2017, un conseil communautaire aura lieu. Le dossier sur le temps de travail a été retiré et le Maire-Président a accepté qu’une délégation de l’intersyndicale soit reçue devant l’ensemble des élus communautaires.

 

C’est pour cette raison, que FORCE OUVRIERE sera présent dans cette délégation, mais n’appelle pas à la grève. (vote à l'unanimité du conseil syndical des membres présents le 5/12/2017)

 

 

 

Lutter contre le harcèlement sexuel au travail, une nécessité

Publié le 28 Novembre, 2017 - 15:13

Web

Le harcèlement sexuel touche principalement les femmes, dans tous les secteurs professionnels, publics ou privés. FO revendique les moyens humains et financiers nécessaires au respect des droits des salariés femmes et hommes victimes d’abus.

À la suite des révélations du New York Times, le 5 octobre, sur le producteur américain Harvey Weinstein, la parole des femmes s’est libérée sur Twitter avec les hashtag #balance ton porc et #moiaussi – version française du #Metoo anglais. La médiatisation des affaires de violences sexuelles est récente mais le phénomène ancien.

Dans le monde du travail, les condamnations des entreprises restent rarissimes ; les salariées victimes de harcèlement sexuel subissent, en plus de l’abus, une double peine. Leur emploi est très souvent impacté avec des évolutions de carrière bloquées, des contrats non renouvelés ou des démissions forcées. Et leur santé physique et psychologique est affectée. Tant mieux si la parole se libère, mais il reste fort à faire, il convient d’agir, souligne Anne Baltazar, secrétaire confédérale FO.

C’est ce qu’ont fait Force Ouvrière et trois autres confédérations (CGT, CFDT et CFTC) en écrivant au Premier ministre la semaine dernière. Elles l’ont interpellé sur le refus de la France de toute approche spécifique au genre », donc aux femmes, dans la future norme de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les violences au travail, qui va être discutée lors de la 107e session de l’organisation, en juin 2018.

Un pavé dans la mare du gouvernement

Avec leur courrier, les syndicats ont jeté un pavé dans la mare du gouvernement, à quelques jours de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre. C’était aussi la date choisie par le chef de l’État pour présenter un plan contre les violences sexuelles. Emmanuel Macron, qui a décrété l’égalité entre les sexes grande cause du quinquennat, a annoncé une série de mesures pour un budget interministériel de 420 millions d’euros en 2018.

Le plan, axé sur la répression et l’éducation, comporte très peu de mesures dédiées au monde du travail. Syndicats et patronat ont toutefois été invités par la ministre du Travail à lui faire part, d’ici au 15 décembre, de toute proposition qui permettra de faire reculer le harcèlement sexuel dans les entreprises.

Nous répondrons bien sûr présents, indique Anne Baltazar, secrétaire confédérale FO, mais quand on fusionne dans le même temps les IRP dans le cadre des ordonnances, on réduit les moyens des élus syndicaux, y compris sur la question du harcèlement.

FO revendique les moyens humains et financiers nécessaires au respect des droits des salariés femmes et hommes victimes d’abus, aujourd’hui très insuffisants, notamment au sein de l’inspection du travail. Pour le syndicat, la lutte contre le harcèlement sexuel au travail ne pourra aboutir sans la réalisation de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Tant que l’on n’aura pas d’égalité, les situations de domination vont perdurer, explique Anne Baltazar. 

 

 

 

mercredi 22 novembre 2017 à 15h00

FORCE OUVRIERE est un syndicat réformiste.


FORCE OUVRIERE a toujours laissé la place à la négociation, à la concertation.
La négociation c'est une question de curseur...soit il peut bouger, soit il est bloqué...
Cela se traduit par la signature de certains accords quand nous jugeons que le compromis est atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas certains accords, quand justement nous pensons que ceux-ci sont mauvais.
A ce jour, nous pouvons estimer que les négociations sont figées, voire même finies sur le temps de travail. C'est pour cette raison, que nous appelons à un rassemblement demain Jeudi 23 Novembre 2017 à 8H30 devant la Mairie, en intersyndicale (CGT, CFDT, FO).
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez nous contacter :
- par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr
- par téléphone : 05.49.52.19.86

 

 

 

 

Mercredi 22 novembre 2017

Nous avons RDV ce matin à 11h00 avec le maire-président avec l'intersyndicale.

La négociations continue

 

 

NEGOCIATIONS TEMPS DE TRAVAIL A POITIERS

Suite à la mobilisation de vendredi dernier qui a été une réussite, la collectivité nous a convié à une réunion de négociation ce jour. L'ensemble des organisations syndicales ne pouvant être présentes, la réunion a été décalée à vendredi 16h00.

Le maire président nous recevra lundi à 9h00 et le comité technique est prévu jeudi 23 novembre au matin.

Nous vous tiendrons informés par les réseaux sociaux de l'avancée ou non des négociations.

Amitiés syndicales

Le Secrétaire Général

Stéphane RENAUDON

 

 

 

10/11/2017 10:55 | Vienne | POITIERS | Imprimer | 

Poitiers. Manifestation et défilé des agents territoriaux

Les négociations sur le temps de travail annuel de la nouvelle communauté urbaine à 40 communes a provoqué aujourd'hui un mouvement social d'envergure.

Stéphane Renaudon (FO) au micro sur le camion de la CGT, fait le point de l'entretien avec le maire Alain Claeys.

Près de 600 personnes ont répondu ce matin à l'appel à la grève lancé par l'intersyndicale CGT-FO-CFDT de Grand Poitiers. Réunis devant l'hôtel de ville de Poitiers, les grévistes ont applaudi la délégation ayant porté une motion au maire et président de la Communauté Urbaine, Alain Claeys, lors de la commission technique paritaire prévue sur la question. Cette réunion a été annulée faute de quorum et sera reportée sous quinzaine. Une réunion de négociation doit se dérouler au début de la semaine prochaine.

Le maire ayant bien souligné aux représentants syndicaux que la loi lui impose de respecter le temps de travail légal, soit 1.607 heures. Ce qu'un échange de courrier avec la préfète lui a confirmé. Or, les 3.400 agents de Grand Poitiers à 13 communes bénéficient depuis 2001 de dérogation fixant leur temps de travail à 1.572 h.

Les négociations restent donc ouvertes mais l'intersyndicale a prévenu qu'elle déposera cet aprrès-midi un préavis de grève applicable jusqu'au 11 décembre, date du prochain conseil communautaire, "pour maintenir la pression".

Le soutien d'Osons Poitiers

La revendication des agents de Grand Poitiers a obtenu le soutien du groupe Osons Poitiers. Christiane Fraysse, Jacques Arfeuillère, Manon Labaye et Mad Joubert estiment que "la création de la nouvelle agglomération de Grand Poitiers ne doit pas être l'occasion de réduire les acquis des salariés... L'harmonisation doit se faire par le haut. Il est inadmissible que le maire de Poitiers veuille en profiter pour rogner des jours de congés".

 

 

 

 

 

VIENNE

Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue

Poitiers : 600 personnels territoriaux dans la rue

Publié le 10/11/2017 à 10:26 | Mis à jour le 10/11/2017 à 11:32

Six cents personnels territoriaux de Grand Poitiers manifestent ce vendredi matin à l'hôtel de ville et dans les rues de Poitiers 
© Jean-Jacques Boissonneau, Nouvelle-République

L'intersyndicale CGT-FO-CFDT a réussi à mobiliser les personnels territoriaux de Grand Poitiers ce vendredi matin " contre l'harmonisation par le bas de la durée du temps de travail ". Les négociations étaient bloquées. Elles vont pouvoir reprendre.

Du jamais vu depuis vingt ans à Poitiers. Ils étaient six cents ce vendredi 10 novembre à 9 h sur la place de l'hôtel de ville de Poitiers, rassemblés pour manifester leur opposition à ce que le temps de travail annuel des personnels territoriaux de la communauté urbaine de Grand Poitiers soit porté de 1.572 à 1.607 heures sans contrepartie. " Une obligation légale ", justifie Alain Claeys, maire-président de Grand Poitiers. " Une harmonisation par le bas ", dénonce l'organisation syndicale CGT-FO-CFDT conduite par Vincent Bouhan (CGT), Stéphane Renaudon (FO) et  Charline Cesvre (CFDT). 

L'appel à manifester s'accompagne d'un , l'appel à la grève, lui aussi largement suivi. Annexes de la mairie de Poitiers et centre aquatique de la Pépinière fermés, crèches et cantines scolaires également fermées, portage des repas et de l'aide à domicile perturbés, services de la voirie, des eaux et de l'assainissement à l'arrêt.  L'impact pour les habitants de Grand Poitiers sera grand tout ce vendredi.

Après une prise de parole de Vincent Bouhan pour souligner l'importance de la mobilisation (il annonce 800 participants à la manifestation sur les 3.500 agents de Grand Poitiers, dont 180 viennent des communautés de communes nouvellement intégrées), et dénoncer " une négociation dont le cadre a été imposé par les élus ", les représentants syndicaux sont entrés à la réunion du Comité mixte paritaire présidé par Alain Claeys. 

Nouvel appel à la grève

Une motion a été lue devant les élus pour annoncer que les syndicats ne siégeraient pas et espérer que les négociations puissent reprendre. Le président de Grand Poitiers a répondu sur le fonds : " Je suis tenu par la loi et ne peux pas harmoniser la durée du travail pour tout le monde à 1.572 heures. Sauf conditions spéciales, que seul le service de la station d'épuration remplit. " Il a promis également d'étendre aux personnes en concubinage les dérogations d'absence accordées aux couples mariés et pacsés.

Il a renvoyé ses interlocuteurs à un échange de courriers qu'il a eu avec la préfète. Pour autant, face à la mobilisation du personnel, Alain Claeys s'est dit ouvert à ce que " les discussions continuent " . Les négociations devraient reprendre en début de semaine prochaine. 

L'intersyndicale s'est félicitée de cette déclaration, mais annonce un deuxième préavis de grève concomittant à la reprise des négociations. " Notre combat continue. "

 

 

 

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION

Comme convenu lors de notre assemblée générale, nous vous informons de la décision que le bureau vient de prendre, suite à la réunion de négociations sur le temps de travail, de cette après midi.

Après 2 heures de négociations, nous n'avons pas obtenu une avancée sur nos revendications.

Nous sommes parvenus que dès demain matin, une nouvelle négociation serait ouverte.

Cela ne garantit en aucun cas que nous obtiendrons gain de cause.

C'est pour cette raison que nous vous confirmons notre appel à la grève:

RASSEMBLEMENT DANS LA COUR DE LA MAIRIE

VENDREDI 10 NOVEMBRE 2017 à 9 HEURES

Nous avons besoin de vous, pour que vous puissiez peser sur ces négociations.

C'est très important que vous soyez présents vendredi matin dans la cour de la Mairie.

Nous comptons vraiment sur vous.

 

Amitiés syndicales

Pour le bureau

Le Secrétaire Général

Stéphane RENAUDON

 

 

 

VIENNE

 FO Territoriaux lance un préavis de grève

FO Territoriaux lance un préavis de grève

Publié le 08/11/2017 à 04:55 | Mis à jour le 08/11/2017 à 04:55

SOCIAL 

POITIERS

Les représentants de FO déterminés à ne pas céder sur les cinq jours de travail supplémentaires. 
© Photo NR

Les négociations sur l’harmonisation du temps de travail des agents de la communauté urbaine de Grand Poitiers sont en ligne de mire.

La rencontre ce mercredi avec le président de la communauté urbaine de Grand Poitiers, Alain Claeys, sera déterminante aux yeux du syndicat FO Territoriaux. Les négociations sur l’harmonisation du temps de travail entre les EPCI (*) qui ont intégré la communauté urbaine et l’ancienne communauté d’agglomération de Grand Poitiers sont en effet sur le gril.
“ La rencontre d’aujourd’hui déterminante ”Les agents des anciennes EPCI effectuent 1.607 heures de travail par an, les agents de l’ancienne communauté d’agglo 1.572 heures par an. Or, « les 1.607 heures de travail seraient appliquées à l’ensemble des agents (3.500 personnes), ce qui représenterait 5 jours de plus par an sans modification des salaires », assurait le secrétaire FO Territoriaux, mardi matin, au centre d’animation des Couronneries.
« On ne peut accepter ça car on n’améliorerait pas le bien-être des agents. Il nous avait été dit en comité technique qu’aucun agent ne perdrait quelque chose », commentait Stéphane Renaudon, entouré de membres du bureau avant la tenue de leur assemblée générale. Un préavis de grève a donc été déposé pour vendredi, jour de la tenue du comité technique paritaire. Un rassemblement est prévu à 9 h dans la cour de l’Hôtel de Ville à Poitiers.
Les syndicalistes espèrent que l’employeur des agents territoriaux sera sensible à leurs arguments. « Nous ne sommes pas là pour aller au conflit mais pas davantage pour travailler bénévolement », déclarait le secrétaire général. Les instances de FO se réuniront ce mercredi soir pour faire le point sur la réunion avec Alain Claeys. Une intersyndicale composée de FO, la CGT et la CFDT se positionnera jeudi matin sur la grève.
(*) EPCI : Établissement public de coopération intercommunale.

 

 

 

 

08/11/2017 05:07 | Poitiers | POITIERS | Imprimer | 

FO Grand Poitiers prêt à la grève à propos du temps de travail

Le désaccord s'aggrave entre dirigeants et représentants des personnels de Grand Poitiers, dont Force Ouvrière.

Didier Bernus, 2 à droite au premier rang, entouré de membres du conseil syndical de Force Ouvrière Grand Poitiers.

sdelannoy

Le syndicat Force Ouvrière des agents territoriaux de Grand Poitiers s'est réuni hier en assemblée générale au centre d'animation des Couronneries, en présence de Didier Bernus, ancien secrétaire fédéral du syndicat des personnels des services publics et de santé. Dans le cadre des négociations avec Grand Poitiers résultant du passage à la communauté urbaine (CU) à 40 communes, FO fustige la volonté des responsables de la collectivité d'imposer un temps de travail de 1.607 heures par an, alors que les personnels de Grand Poitiers à 13 communes travaillaient 1.572 heures. « Cinq jours de travail en plus, sans revalorisation du salaire, c'est inadmissible », souligne Stéphane Renaudon, secrétaire de FO pour Grand Poitiers.
Didier Bernus a indiqué que ce cas de figure était fréquent depuis 2010 et la mise en place de la loi Notre sur la réorganisation des collectivités territoriales. Et la baisse constante des dotations d'État n'arrange rien...

Réunion de la dernière chance cet après-midi

Les responsables de Grand Poitiers doivent recevoir cet après-midi les syndicalistes. Si cette réunion de la dernière chance n'aboutit pas, ce sera la grève. Un préavis a été lancé avec la CGT et la CFDT pour un mouvement social le vendredi 10 novembre, jour de la prochaine réunion du comité technique paritaire sur la question. Le rassemblement des manifestants est prévu à 9h dans la cour de l'hôtel de ville de Poitiers.

Stéphane Delannoy

 

 

 

MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE LE 16 NOVEMBRE 2017

MERCREDI 25 OCTOBRE 2017

Une nouvelle réunion des organisations syndicales (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, Solidaires, FSU, Unsa) et de jeunesse (UNEF, FIDL, UNL, FAGE) s’est tenue hier soir au siège de la CFDT.

Elle a révélé des divergences sur l’analyse de la situation sociale (conséquences des mesures des ordonnances et premiers décrets, projets de PLF et de PLFSS, risques pesant sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle, etc.).

La CFDT, la CFTC et l’Unsa ont en outre d’entrée précisé leur refus de mobiliser. La CGC semble se réfugier derrière l’absence d’unité pour ne rien faire.

A partir de ses analyses et mandat du CCN (Comité confédéral national) du 29 octobre dernier, FO a proposé la date du jeudi 16 novembre à laquelle se sont ralliées les organisations décidées à une mobilisation.

Au final, les organisations FO, CGT, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL se sont accordées pour faire du jeudi 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

COMMUNIQUE : CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL

Pour les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse : 
  de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-es ; 
  des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ; 
  de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ; 
  de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ; 
  de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ; 
  des atteintes au service public et à la protection sociale ;
les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-es.

Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.

 

 

 

 

 

Fonctionnaires : ils se feront entendre le 10 octobre

MARDI 19 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE FORGERONT

Les fonctionnaires n’ont pas de raison d’être inquiets assurait ce 18 septembre le ministre de l’Action et des Comptes publics, M. Gérald Darmanin, en charge de la fonction publique… Rien n’est moins sûr. Alors que depuis le printemps par ces annonces le gouvernement fait monter la grogne et l’inquiétude chez les 5,4 millions d’agents des trois versants (État, territoriale, hospitalière) de la fonction publique, tous les syndicats ont décidé d’appeler les agents à une grève et des manifestations le 10 octobre.

Gel du point d’indice (base de calcul de tous les traitements/salaires des fonctionnaires) en 2018, remise en vigueur du jour de carence, suppression programmée de 120 000 postes en cinq ans (50 000 à l’État et 70 000 dans la Territoriale) ou encore absence de mesure pour le pouvoir d’achat en contrepartie de la hausse de la CSG… Face à ces annonces, les neuf organisations syndicales de la fonction publique dont les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) ont décidé le 15 septembre de lancer un appel à une journée de grève nationale, de manifestations et de rassemblements le 10 octobre prochain. Le secrétaire général de la Confédération FO, Jean-Claude Mailly, a annoncé qu’il manifesterait lui aussi avec les fonctionnaires.

La date de cette action est symbolique. C’est en effet ce jour-là que doit avoir lieu le rendez-vous salarial entre les syndicats et le ministre de l’Action et des Comptes publics. Le ministre, en charge de la fonction publique, prévoit de faire des annonces en ce qui concerne l’agenda d’application du PPCR (protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations) ou encore à propos des mesures de compensation de la hausse de la CSG.

Pour ce dernier dossier précise Christian Grolier pour les fonctionnaires FO (UIAFP-FO) alors qu’une deuxième réunion de travail est programmée le 26 septembre, pour l’instant le ministère ne propose que des mesures, non finalisées, et qui se borneraient à une compensation et non à un gain de pouvoir d’achat pour les fonctionnaires.

Plus largement, les syndicats, dont FO, s’interrogent sur la portée de la rencontre salariale du 10 octobre avec le ministre. Pour l’instant regrettent-ils les diverses annonces ministérielles ne vont pas dans le sens des promesses faites au cours de la campagne présidentielle. L’actuel chef de l’État déclarait alors j’augmenterai votre pouvoir d’achat rappellent les neuf organisations syndicales…

En cette mi-septembre et à quelques jours de la présentation (le 27 septembre) du projet de loi de finances pour 2018, le gouvernement fait de nouvelles annonces et celles-ci mêlent le froid et le chaud. Cela ne fait pas illusion. Nous savons pertinemment que c’est l’objectif budgétaire de réduction des dépenses qui prime regrette Christian Grolier.

Dépenses publiques : elles reculeront encore en 2018

Alors que le gouvernement vient de réévaluer la prévision de croissance pour cette année à 1,7% (contre une prévision initiale de 1,6%) le ministre de l’Économie, M. Bruno Le Maire annonçait lui ce 19 septembre que la diminution des dépenses publiques pour l’an prochain serait moins prononcée que prévue. Selon le ministre, le recul de ces dépenses publiques devra être de l’ordre de 16 milliards d’euros au lieu des vingt milliards annoncés initialement.

Il ne s’agit pas d’abandonner toutefois l’objectif de ramener le déficit public (État, collectivités territoriale, sécurité sociale) à 2,6% du PIB (produit intérieur brut) en 2018. En juillet dernier l’objectif était fixé à 2,7% du PIB. Par ailleurs rappelle le gouvernement, les dépenses publiques devront diminuer à hauteur de trois points de PIB d’ici 2022.

La veille, le 18 septembre, M. Gérald Darmanin indiquait lui qu’il n’y aurait « que » 1 600 suppressions de postes au sein de la branche État de la fonction publique en 2018 et aucun « rabot » appliqué aux dépenses publiques… Lesquelles diminueront toutefois de 0,7 point de PIB l’an prochain.

Pouvoir d’achat : les agents ont perdu 16% en seize ans

Le ministre annonce encore qu’il faudra trouver quatre milliards d’ici 2020 pour parachever le financement des mesures du PPCR imposé en 2015 par le gouvernement de M. Valls. Alors que celui-ci recherchait une approbation syndicale majoritaire du texte, le PPCR avait été rejeté par trois syndicats (FO, CGT, Solidaires) affichant ensemble un poids majoritaire au plan de la représentativité.

FO fustigeait ce protocole (entré progressivement en vigueur depuis le 1er janvier 2016) qui sous couvert d’une rénovation (étalée jusqu’en 2020) des grilles indiciaires/salariales allait induire, entre autres, un allongement des durées de carrières, des avancements ralentis et des promotions limitées.

Comble de l’ironie, au nom des économies budgétaires à réaliser, les mesures PPCR ne sont pas encore totalement financées aujourd’hui. Les promesses d’amélioration des carrières et des rémunérations sont donc loin d’être tenues pour tous les agents.

Elles le sont d’autant moins que les fonctionnaires ont dû affronter ces dernières années un gel du point d’indice. La période de gel a duré six ans (2010-2015) et n’a pas été compensée par la hausse infime de la valeur du point (0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017). Sur la période 2000 à 2016, la perte de pouvoir d’achat atteint 16% résume Christian Grolier. Le ministre assure toutefois que les fonctionnaires connaîtront cette année une augmentation de leur rémunération proche de 4% grâce au PPCR.

Salaires : FO rejette leur individualisation

Ce 18 septembre, M. Darmanin a ajouté une annonce qui ne participera pas forcément à calmer les esprits. Il considère ainsi que le système consistant en une hausse de la valeur du point d’indice pour augmenter les traitements/salaires des agents et donc leur pouvoir d’achat aurait en quelque sorte vécu. Pour le ministre l’augmentation du point d’indice, ça fait deux milliards d’euros de dépenses publiques mais très peu d’augmentation de pouvoir d’achat pour chaque agent public. Le ministre entend donc prendre davantage en compte, objectivement, le mérite…

Les fonctionnaires FO ont appris ce projet ministériel « par la presse » regrette Christian Grolier rappelant qu’une « dépense » de deux milliards pour la hausse du point d’indice correspond à une hausse du point largement supérieure à 1%. Le secrétaire général de l’UIAFP-FO (Union inter-fédérale FO des agents de la fonction publique) note par ailleurs que ce développement de la notion de mérite dans le cadre de la rémunération a déjà été évoqué par le chef de l’État.

Or développer la part du « mérite » dans le salaire signifie concrètement que le gouvernement entend accroître davantage encore l’individualisation des rémunérations des agents s’irrite FO. Une individualisation qui a déjà été renforcée à l’époque de la prime PFR (prime de fonction et de résultats) puis de nouveau encore depuis janvier dernier —à l’État et dans la branche de la fonction publique Territoriale— à travers la mise en place du RIFSEEP (le Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel) rappellent les fonctionnaires FO.

Le Rifseep déconnecte le grade du montant et du niveau de la primesoulignent-ils, opposés par ailleurs à tout projet de différenciation du point d’indice selon les versants de la fonction publique ainsi que l’avait suggéré le chef de l’État le 17 juillet dernier.

C’est pour faire entendre ces profonds désaccords que l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique appellent des agents à une journée de grève et de manifestations le 10 octobre. Les fonctionnaires « exigent » notamment une véritable « négociation salariale ».

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Hausse de la CSG : les agents publics refusent d’être les dindons de la farce

 

 

 

 

 

Fonction Publique : tous mobilisés le 10 octobre !

Publié le 15 Septembre, 2017 - 17:43

Fédération

La résistance et la mobilisation, en organisant le rapport de force sur des revendications précises, sont nécessaires face à l'ampleur des attaques et des mesures de régression sociale dirigées contre l'ensemble des fonctionnaires, des salariés et des droits collectifs (code du travail, conventions collectives , statuts, protection sociale, retraites, salaires, services publics, contre- réformes territoriales et hospitalières, conditions de travail, emplois ..) 

La Fédération et l'UIAFP reviendront en début de semaine prochaine sur l'orientation défendue tout au long de cette reunion par la délégation FO.

- Tract

 

 

 

 

 

 

 

 

05/09/2017 POITIERS:

à partir de ce jour, commence les négociations sur l'harmonisation des différents régimes, suite à la création de la communauté urbaine.

- temps de travail, action sociale, régime indemnitaire, entretien professionnel, évaluation, déroulement de carrière.

 

Hausse de la CSG : les agents publics refusent d’être les dindons de la farce

JEUDI 14 SEPTEMBRE 2017 VALÉRIE FORGERONT

Les organisations syndicales de la fonction publique dont FO se rencontrent ce soir, jeudi 14 septembre. Il sera notamment question du dossier compensation de la hausse de la CSG… Et pour cause. La rencontre du mercredi 13 septembre entre la DGAFP (Direction générale de l’Administration et de la Fonction Publique) et les syndicats de fonctionnaires s’est soldée pour ces derniers par le constat d’un mécontentement général face au scénario nébuleux proposé par le gouvernement. Scénario « inacceptable » pour l’Union inter-fédérale des agents de la fonction publique FO (UIAFP-FO) estimant que le mécanisme de compensation proposé est incomplet et peu limpide. Les agents ont bien compris en revanche que le gouvernement ne souhaite pas créer une mesure susceptible de leur apporter un quelconque gain de pouvoir d’achat. Décryptage.

Si l’humeur des fonctionnaires était déjà morose suite aux annonces faites depuis le printemps —notamment le gel du point d’indice en 2018, le rétablissement du jour de carence et la suppression de 120 000 postes sur cinq ans— cette humeur vire cette fois à l’exaspération.

Ce 13 septembre, lors d’un groupe de travail dédié, l’administration de la Fonction publique (DGAFP) et le ministère de l’Action et des Comptes publics (en charge de la Fonction publique) ont présenté aux organisations syndicales de fonctionnaires la « piste » choisie pour compenser la hausse de la CSG (+1,7%) au 1er janvier 2018.

Comme les salariés du privé ou encore les retraités, les agents du secteur public seront en effet impactés par cette hausse. Actuellement ils s’acquittent de la CSG via une retenue de 7,5% effectuée chaque mois sur 98,25% de leur rémunération (traitement brut, indemnité de résidence, supplément familial de traitement, indemnités).

Par ailleurs si les fonctionnaires ne cotisent pas pour la maladie et le chômage (cotisations qui seraient supprimées dans le privé en 2018) ils sont soumis à d’autres retenues sur leur salaire. Ils demandent donc une compensation à la prochaine hausse de la CSG… Ce que semblait envisager le gouvernement ces derniers mois. Le scénario apparaît néanmoins changé.

Une annonce le 10 octobre ?

Ainsi le projet relatif à la compensation de la hausse de la CSG ne concevrait effectivement qu’une compensation —qui reste encore à finaliser— et non un gain de pouvoir d’achat pour les agents.

Selon les trois exemples utilisés dans un tableau détaillant l’impact de la hausse de la CSG sur la rémunération en cas de non compensation, le ministère constate lui-même que la perte de pouvoir d’achat se compterait en centaines d’euros par an pour les agents.

Alors qu’une deuxième rencontre du groupe de travail est prévue le 26 septembre et indiquent les fonctionnaires FO qu’une annonce sera peut-être faite par le ministre de l’Action et des Comptes publics, M. Darmanin, lors de la rencontre salariale qui devrait avoir lieu le 10 octobre, le projet de compensation présenté cette semaine reste lui très nébuleux.

Le ministère propose de supprimer la Contribution exceptionnelle de solidarité (CES) que paient les fonctionnaires (hormis les bas salaires qui ne s’en acquittent pas) et les contractuels (mais certains s’acquittent à la place d’une contribution chômage de 1% ou 2,40%). Cette CES de 1% sur le salaire/traitement net mensuel participe au financement du régime de solidarité géré par l’État.

Ce régime est chargé de verser dans certains cas des allocations ou aides à des travailleurs privés de leur emploi. L’Allocation de solidarité spécifique (ASS) relève par exemple de ce régime de même que l’Allocation équivalent retraite (AER) ou encore l’allocation de fin de formation (AFF) ou de fin de droit (AFD).

La dégressivité qui fâche

En cas de suppression de la contribution CES de 1%, il resterait toutefois une compensation à hauteur de 0,7% à trouver pour les agents et contractuels. Le ministère propose de supprimer pour les contractuels la cotisation salariale maladie de 0,75% (sur la totalité de la rémunération brute).

Il évoque par ailleurs la création possible au 1er janvier prochain d’une « indemnité compensatrice » pour les agents publics (fonctionnaires, contractuels de droit public, magistrats et militaire). Cette création hypothétique n’a pas convaincu les syndicats.

Le ministère envisage que cette indemnité soit « dégressive ». Plus l’agent progresserait dans la carrière —et recevrait donc un salaire plus élevé— plus l’indemnité serait revue à la baisse. Concrètement s’irritent les fonctionnaires FO en progressant dans les échelons, c’est l’agent qui paierait la CSG à travers sa carrière.

Par ailleurs fulminent l’ensemble des syndicats, cette indemnité dont il reste à déterminer le mode de calcul ne concernerait que le stock c’est-à-dire les effectifs déjà présents et pas les entrants, les nouveaux agents publics.

FO demande des points d’indice supplémentaires

Le ministère explique la difficulté de mettre en place le mécanisme de compensation par la complexité des situations des personnels de la Fonction publique (État, territoriale, hospitalière). Difficile de trouver un système commun pour les agents statutaires, les contractuels, les agents à temps partiel, des praticiens hospitaliers titulaires ou contractuels… Il y a une hétérogénéité de situations indique le ministère et les règles d’assujettissement des types de rémunération sont également variables.

Certes. Que faire alors ? Les agents publics rappellent qu’ils n’entendent pas être les grands perdants (avec les retraités) de la prochaine hausse de la CSG. Ils réitèrent donc leur revendication qui porte en elle la solution à toute complexité de compensation… Tous les syndicats demandent l’apport de points d’indice supplémentaires indique Claude Simoneau, le secrétaire général adjoint de la fédération générale des fonctionnaires FO (FGF-FO).

Alors que le gouvernement se flatte de vouloir apporter un gain de pouvoir d’achat aux salariés du secteur privé via la mesure de suppression de cotisations (maladie et chômage) en regard de la hausse de la CSG, l’apport de points d’indice (base de calcul de tous les salaires/traitement des agents) permettrait de compenser la hausse de la CSG mais aussi d’apporter un gain de pouvoir d’achat aux agents.

A cette demande d’ajout de points d’indice le ministère répond que c’est trop compliqué ironisent les fonctionnaires FO. Pour le ministère une solution homogène et générale (valeur du point fonction publique) ne permettrait pas d’assurer cette compensation de manière uniforme et équitable. Il explique encore que seule une compensation adaptée à la situation de chaque agentserait une solution.

Les fonctionnaires FO comme les autres organisations syndicales ne sont pas dupes. Il s’agit surtout pour le gouvernement de ne pas consentir un quelconque gain de pouvoir d’achat aux agents s’indigne Claude Simoneau pour FO. Les agents publics n’ont toutefois pas dit leur dernier mot. L’organisation d’une mobilisation en octobre est envisagée.

 

 

 

13/09/2017    Ordonnances

Ni partisans ni complaisants, mais déterminés, pour les droits des salariés

- Tract

 

Contrats aidés - Jean-Claude Mailly : « le gouvernement fait une lourde erreur »

LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017 JEAN-CLAUDE MAILLY

Sur les contrats aidés, «le gouvernement fait une lourde erreur» selon Jean-Claude HYPERLINK "http://www.dailymotion.com/video/x5zdco6"MaillyHYPERLINK "http://www.dailymotion.com/video/x5zdco6" (FO) par RFI

À partir de 7h50, le 3 septembre 2017, Frédéric Rivière recevait Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force Ouvrière.

http://www.force-ouvriere.fr/sur-les-contrats-aides-le-gouvernement-fait-une-lourde-erreur

 

 

 

Force ouvrière ne manifestera pas contre la forme du Code du travail le 12 septembre

Le secrétaire national de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, annonce dans un entretien aux "Echos" que le syndicat a décidé "à l'unanimité" de ne pas participer à cette journée d'action. 

"Il y a eu un vrai dialogue social." Dans un entretien filmé aux Echos, mercredi 30 août, Jean-Claude Mailly, secrétaire national de FO, annonce que le syndicat a "pris la décision à l'unanimité de ne pas participer" à la journée d'action du 12 septembre, lancée par la CGT et Solidaires. 

"On part d'un projet ultralibéral – je ne dis pas qu'il ne l'est plus –, mais je raisonne toujours dans les négociations avec trois colonnes : ce qu'on obtient, ce qu'on évite et ce sur quoi on n'est pas d'accord. Et je suis sûr qu'il y aura des éléments dans les trois", explique le leader syndical.

"Le gouvernement a fini par bouger"

Selon Les Echos, Jean-Claude Mailly se montre relativement confiant sur la question de la hiérarchie des normes sociales"La branche est remise en selle sur toute une série de points et peut-être même sur des points nouveaux", se félicite ainsi le leader syndical. "Le gouvernement a fini par bouger, peut-être insuffisamment, on verra demain", poursuit-il. Le Premier ministre, Edouard Philippe, doit présenter aux partenaires sociaux les cinq ordonnances qui réforment le Code du travail jeudi matin. 

"Nous avons fait notre travail de syndicalistes pragmatiques, qui est de dire 'on discute point par point' et après on se positionnera sur là où ça va, là où ça ne va pas", explique Jean-Claude Mailly. Comme le rapportent Les Echos, Force ouvrière a demandé à l'exécutif une loi d'évaluation de la réforme du Code du travail, afin d'étudier son impact sur plusieurs années. 

 

 

Déclaration de la Commission exécutive confédérale du 4 septembre 2017

LUNDI 4 SEPTEMBRE 2017

Les ordonnances sur le Code du travail ont été rendues publiques par le gouvernement.

La commission exécutive souligne le travail réalisé par la confédération depuis trois mois en application du réformisme militant qui se traduit par l’obtention de certaines garanties et le blocage de nombreuses dispositions.

A contrario, nombre d’éléments constituent aujourd’hui une régression sociale et sont en tant que tels inacceptables, ce qui explique notamment que dans les consultations officielles et obligatoires qui seront organisées, FO votera contre, et ce d’autant qu’à la lecture des textes d’autres éléments négatifs apparaissent.

Par ailleurs la commission exécutive considère qu’il faut d’ores et déjà examiner les possibilités de recours juridiques et estime qu’il est important que les confédérations syndicales puissent échanger rapidement entre elles sur la situation.

Elle demande au Bureau Confédéral d’examiner toute initiative permettant de développer les positions FO.

Adoptée : 28 pour ; 5 contre.

 

 

 

La confédération FO, dont les équipes se sont mobilisées tout l’été dans le cadre des concertations sur les ordonnances Travail, a procédé à une première analyse détaillée de celles-ci, présentées le 31 août par le gouvernement.

Cette analyse détaillée se poursuit actuellement et FO en livrera les résultats exhaustifs rapidement.

-Document

BFMTV-RMC LE 1ER SEPTEMBRE 2017

 

Jean-Claude Mailly : « Je ne défends pas cette réforme, j’essaie d’être objectif »

Cliquez sur le lien:

JC HYPERLINK "https://www.youtube.com/watch?v=XaLjFHQrjYU"MaillyHYPERLINK "https://www.youtube.com/watch?v=XaLjFHQrjYU" : « Je ne défends pas cette réforme, j’essaie d’être objectif » par Web FO

https://youtu.be/XaLjFHQrjYU

 

 

 

 

Union interfédérale des agents de la Fonction Publique FO

Déclaration FO

Monsieur le Ministre, Mesdames, Messieurs, Chers camarades

Monsieur le ministre, depuis quelques jours, vous avez décidé de cumuler des annonces par voie de presse qui ont pour point commun de placer la Fonction publique et ses agents sous une vision purement comptable, dite euro-compatible. Ce refrain, bien connu sous les quinquennats précédents, n’est donc pas nouveau et alimente malheureusement le sentiment des « fonctionnaires privilégiés ».

Ainsi, après un rapport à charge de la cour des comptes contre la fonction publique (comme d'habitude), vous annoncez le gel de la valeur du point d'indice pour 2018 sans juger opportun d'avoir a minima le point de vue des organisations syndicales représentatives.

A la suite des États généraux des comptes de la nation quelques jours plus tard, vous annoncez la réinstauration du jour de carence.

Quand on lit le rapport de la cour des comptes qui propose des mesures pour bloquer le GVT (Glissement Vieillesse Technicité), revoir le SFT (Supplément Familial de Traitement) et l’IR (indemnité de Résidence) et supprimer des milliers de postes de fonctionnaires, on peut légitimement s’inquiéter pour la suite.

Ces annonces par voie de presse qui n’augurent pas d’un dialogue social sincère ne changeront rien au comportement de Force Ouvrière fonction Publique.

Attachée au syndicalisme libre, indépendant et confédéré, et aux seuls intérêts particuliers des fonctionnaires et agents publics, nous soutiendrons nos revendications et nous ne serons pas des faire-valoir ou des co-gestionnaires des choix de politique publique du gouvernement.

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous réitérons avec force la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat des fonctionnaires. Depuis 2000, les fonctionnaires ont perdu 16% de pouvoir d’achat. Les 1,2% de revalorisation de la valeur du point d’indice en deux fois (Juillet 2016 et février 2017) sont donc loin de compenser nos pertes, il est urgent de revaloriser la valeur du point d’indice.

Concernant les carrières, FO a refusé de signer le protocole PPCR dont l’axe 1 remet en cause l’architecture statutaire et dont les grilles de l’axe 2 aboutissent à des carrières allongées et à la fin des réductions de temps de service. En fin de compte, les points supplémentaires attribués jusqu’en 2020 sont donc auto-financés par les agents eux-mêmes. Pour autant, FO Fonction Publique n’hésitera pas à dénoncer une aggravation des économies prévues par l’axe 2 de PPCR si le calendrier d’attribution des points n’était pas respecté tout en continuant de revendiquer l’ouverture de véritables négociations en

faveur des carrières.

Concernant l’emploi public, FO rappelle son attachement au statut général des fonctionnaires et aux statuts particuliers et cadres d’emploi. Un emploi pérenne doit être occupé par un fonctionnaire. Déprécariser l’emploi public, c’est à chaque fois que cela est possible fonctionnariser un emploi de contractuel.

FO rappelle son opposition au développement du contrat et aux comptes individuels (CPA et ses dérivés).

Enfin, FO Fonction publique sera très vigilante sur la future réforme des retraites et défendra sans ambiguïté le code des pensions civiles et militaires et le service actif.

Pour FO, d’autres sujets devront être abordés dans les semaines à venir tant en termes d’amélioration de l’action sociale, du logement des fonctionnaires, de l’égalité professionnelle, de l’accès à l’emploi public pour les personnes en situation de handicap, que d’amélioration de la présence du service public de proximité et de l’impact du développement du numérique.

Concernant la protection sociale complémentaire, FO s’inquiète des choix des référencements ministériels qui ouvre la porte aux assureurs au détriment des mutuelles et leurs valeurs.

Pour réagir à vos propos introductifs, il est nécessaire que vous apportiez des précisions quant à l’organisation des futurs « Etats généraux de l’Action publique » et leur périmètre (national et/ ou local ?).

De même, la consultation directe des agents ne valorise pas les corps intermédiaires et s’inscrit dans l’actualité de la Loi travail sur le référendum dans l’entreprise contesté par FO.

Monsieur le ministre, Force Ouvrière, syndicat réformiste, est culturellement attachée à la négociation et à la signature d'accords chaque fois que cela est possible. Cependant, quand dès son arrivée un gouvernement veut passer en force contre les intérêts particuliers de nos mandants, nous savons aussi construire le rapport de force.

Sans préjuger de la rentrée sociale dont nul ne peut anticiper l'ampleur en raison des éventuelles incidences de la loi travail, il est urgent d’instaurer un dialogue social qui prenne en compte les revendications des organisations syndicales représentatives des fonctionnaires et agents publics.

Merci de votre attention.

Fait à PARIS, le 11 juillet 2017

 

 

 

 

 

Lors de l’écriture du dernier BIP (journal de com interne), nous nous félicitions de l’ambiance respectueuse, entre syndicats pendant ces élections professionnelles.

Malheureusement, une fois de plus, chasser le naturel, il revient au galop…

Les résultats ne sont pas à la hauteur de notre investissement et de nos espérances.

Nous pensons que notre cahier de revendications est clair, que chacun peut s’y retrouver.

Pour les un an et demi à venir, avant les prochaines élections professionnelles, nous défendrons les positions que nous avons expliqué dans notre cahier de revendications. Ensuite chacun jugera du travail de chacun.

Nos locaux seront fermés au mois d’Août, mais vous pourrez laisser un message téléphonique ou mail, nous vous répondrons dans les plus brefs délais.

Nous vous souhaitons de très bonnes vacances, profitez de l’été pour vous reposer et revenir en pleine forme en septembre. Bel été à vous.

 

Pour tous renseignements :

Par mail : syndicatfo2017@gmail.com ou syndicat.fo@mairie-poitiers.fr

Par téléphone : 05.49.52.19.86.

 

 

 

 

 

 * En savoir plus sur les élections pro:   ELECTIONS PARITAIRES 30 Mai 2017

 

FO Territoriaux vise la majorité

 

Le syndicat Force Ouvrière (FO) des territoriaux, regroupant les agents de la Ville et du centre communal d'action sociale de Poitiers et de Grand Poitiers, a tenu son assemblée générale.

Sous la présidence de son secrétaire général Stéphane Renaudon, les listes des candidats aux élections professionnelles du 30 mai prochain ont été présentées. « Nous avons eu 140 candidatures pour 120 places à pourvoir », a souligné ce dernier pour marquer la mobilisation des agents. « Nous avons pu présenter des listes dans toutes les catégories y compris dans les A6, (N.D.L.R.: directeurs). » A noter que ces listes de candidats, fruits d'un an de travail, constitueront une base solide pour l'échéance nationale de 2018, date de nouvelles élections.

S'appuyant sur des revendications déjà communiquées à Alain Claeys maire et président de Grand Poitiers, le syndicat vise la majorité aux élections de la fin du mois. « Notre volonté durant le second semestre 2017 sera de négocier par le haut, de manière à ce qu'aucun agent ne perde un quelconque avantage », à compter du 1  janvier 2018, date à laquelle l'intégration des personnels des intercommunalités sera effective.

Quant au comité d'activités sociales et culturelles (CASC) de Grand Poitiers actuellement géré par la CGT, FO préférerait que la collectivité adhère au CNAS (comité national d'action sociale). « Cela répondrait mieux aux attentes des agents », assure M. Renaudon.

Stéphane Delannoy

 

 

 

Vienne - Poitiers - Social

FO veut négocier par le haut

NR 18/05/2017 05:35 J-M-G

Une partie des têtes de liste Force ouvrière, autour du secrétaire général, Stéphane Renaudon (3e en partant de la gauche)

Négocier « par le haut ». C'est la volonté affichée par le syndicat Force ouvrière de la ville, du CCAS et de Grand Poitiers qui tenait ce mardi son assemblée générale. Réunies au centre d'animation des Couronneries, plusieurs dizaines d'agents de la collectivité ont écouté leurs délégués faire le point sur plusieurs dossiers chauds du moment. Car d'importantes échéances se profilent à l'horizon, au premier rang desquelles figurent les élections professionnelles du 30 mai prochain *, générées par la constitution du nouveau Grand Poitiers.

Un cahier de revendications

« On espère fortement repasser majoritaires, (ndlr : devant la CGT) annonce Stéphane Renaudon, le secrétaire général du syndicat, toutes les catégories de personnels seront très bien représentées. Depuis le début de l'année, le nombre de nos adhérents augmente au sein de la collectivité. C'est un signe fort. Et puis l'an prochain, au niveau national, il y aura d'autres élections. On est prêts. » 
Dans cette perspective, le syndicat a réalisé un cahier de revendications pour le second semestre, avec espère-t-il, « une application au 1er janvier 2018 ». Elles portent notamment sur le maintien et la création de postes, le régime indemnitaire des agents, l'entretien individuel, l'évaluation, la renégociation du protocole RTT, les prestations sociales, l'action sociale… « Le maire a reçu notre document, complète Stéphane Renaudon, 
on est à la veille de négociations importantes. A chaque fois, on fera en sorte d'avoir des réponses par le haut ».

* Elles concernent les 3.500 agents de la collectivité, le mardi 30 mai de 8 h à 18 h au parc des expositions.

 

 

 

 

 

Signature du protocole des élections professionnelles

Les 3 organisations syndicales, dont FORCE OUVRIERE ont signé vendredi 5 mai 2017 le protocole pour les élections professionnelles du 30 mai 2017.

 

                                                                                           

 

 

25/04/2017

Nous confirmons et précisons le positionnement indépendant de notre confédération à l’occasion des élections présidentielles et législatives ; en particulier aucune consigne de vote et à l’occasion du 1er Mai : expression des revendications Force Ouvrière, seuls ou avec d’autres,  notamment le rejet de la loi Travail, la défense des services publics et le refus des politiques d’austérité. 

C’est dans ce contexte que se prépare le 1er mai. 

La confédération FO ne s’associera à aucune initiative assurant la promotion d’une consigne de vote pour le second tour et faisant l’impasse sur les revendications.

Comme le précisait la résolution du CCN des 6 et 7 avril  : « Compte tenu de la situation et des mesures graves qui pourraient être décidées dans les semaines et mois à venir, y compris cet été, le CCN demande à toutes ses organisations, à tous ses militants, à tous ses syndiqués de rester particulièrement vigilants et mobilisés» 

Compte tenu des projets et des plans qui visent à remettre fondamentalement en cause les statuts, la protection sociale, les retraites, les salaires, le code du travail, les services publics en général, la territoriale et l’hospitalière en particulier, l’emploi public, la formation professionnelle, etc… comme nous l’indiquions dans notre résolution du comité national, il faut organiser la résistance et amplifier la construction du rapport de force pour défendre les revendications.

Nos syndicats qui ont engagé des bagarres ces dernières semaines et ceux qui les poursuivent en ce moment même indiquent la voie à suivre.

Bon courage à toute et à tous !

Amitiés syndicalistes.

 

 

 

 

 

Décès d’Alain Brousseau

JEUDI 20 AVRIL 2017

© G. Ducrot

La confédération a le regret de vous faire part du décès de notre camarade Alain Brousseau, survenu le 8 avril des suites d’une longue maladie.

Alain a été secrétaire fédéral de la branche des services de santé avant de devenir secrétaire général de la Fédération FO des services publics et de santé. Il a également siégé à la Commission exécutive confédérale.

La confédération salue le parcours de ce militant engagé et opiniâtre, qui a beaucoup œuvré pour la formation professionnelle continue au sein de l’ANFH, et adresse à sa famille et à ses proches ses plus sincères condoléances.

 

 

 

 

 

L’indépendance syndicale

Notre raison d’être !

Dans le contexte politique actuel de campagne pour les élections présidentielles qui seront suivies des législatives, il est plus que nécessaire de réaffirmer notre attachement à la charte d’Amiens de 1906, la force de l’indépendance qui est la valeur fondatrice de notre organisation syndicale la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE.

Il ne faut pas mélanger les genres. La fédération des personnels des services publics et des services de santé FORCE OUVRIERE n’appellera pas à voter pour tel ou tel candidat, ni au premier tour, ni au deuxième tour !

Il est également nécessaire de rappeler qu’un militant qui souhaiterait être candidat, plus particulièrement dans le cadre des élections législatives, se doit de déposer le mandat qu’il détient auprès de son syndicat de base, c’est à dire se mettre en congé syndical et ne plus s’exprimer au nom de FO.

L’indépendance syndicale est le rempart de protection pour les salariés et pour les revendications.

L’indépendance syndicale n’est pas négociable comme l’affirme notre secrétaire général, Jean Claude MAILLY.

En effet, nous considérons, qu’élections ou pas les revendications continuent, et les problèmes demeurent :

casse du service public républicain,

mise à mal du statut, et des conventions collectives,

poursuite de la politique d’austérité,

remise en cause des acquis sociaux,....

Aussi nous devons poursuivre la résistance face à toutes les offensives contre les garanties et droits collectifs !

Et pour FORCE OUVRIERE nos revendications sont notre positionnement permanent quel que soit le gouvernement, élections ou pas :

augmentation générale des salaires dans le privé et de la valeur du point d’indice,

préservation du service public républicain, arrêt des suppressions de postes et des restructurations permanentes, conséquences des contreréformes territoriales et hospitalières,

abrogation des lois MAPTAM, NOTR, BACHELOT-TOURAINE et abandon des GHT, ...

abrogation de la loi EL KHOMRI qui aboutit à l’inversion de la hiérarchie des normes,

défense du statut général, des statuts particuliers et des conventions collectives,

maintien et défense de la Sécurité Sociale issue de 1945 et des régimes particuliers de retraite (code des pensions et CNRACL),

titularisation de tous les contractuels sur des emplois statutaires,

abandon des enveloppes fermées ou limitatives de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) et des dotations globales de fonctionnement aux collectivités (DGF), dictées par les lois de finances.

Alors, continuons de construire le rapport de force pour la satisfaction des revendications !

On ne lâche rien !

Vive l’indépendance syndicale !

 

 

 

 

 

La CFDT détrône la CGT: "pas une révolution" pour Mailly (FO)

Par Le Figaro.fr avec AFP

Publié le 31/03/2017 à 13:25

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a estimé vendredi que la victoire de la CFDT aux élections dans le privé, devant la CGT, n'était "pas une révolution" et qu'elle ne "changeait pas le comportement" de FO, qui reste numéro trois. "Ca n'est pas une révolution en tant que telle. Ca ne bouleverse pas le paysage syndical et ça ne change pas le comportement de FO", a déclaré M. Mailly à l'AFP.

La CFDT est devenue vendredi la première organisation syndicale chez les salariés du privé, détrônant la CGT, tandis que FO, CFE-CGC et CFTC conservent leurs troisième, quatrième et cinquième places respectives. Force ouvrière a obtenu 15,59% des voix, contre 15,94% lors de l'audience précédente en 2013. "C'est une stabilisation, je trouve cela encourageant d'autant qu'on a progressé en voix", a réagi M. Mailly.

"Notre troisième place est consolidée. FO a toujours prôné une liberté de comportement, qui est le réformisme militant", a-t-il expliqué, ajoutant: "un syndicat qui ne signe jamais, c'est pas normal, un syndicat qui signe tout, c'est pas normal non plus".

Les résultats des élections ne sont "pas liés à la loi travail, puisque c'est un cycle électoral de quatre ans", a-t-il également commenté.

 

 

 

 

 

 

Communiqué intersyndical

« Le service public, moi j’y tiens, arrêtons la casse ! »

Le 7 mars 2017 toutes et tous en grève

Les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale CGT, FO, FAFPT et SNUTER-FSU, dans la continuité des actions menées depuis plusieurs mois (Loi MAPTAM, NOTRe, Loi El Khomri, ATSEM …) appellent l’ensemble des personnels à participer à la journée de grève et de manifestations du 7 mars 2017.

La casse des services publics s’amplifie partout avec :

- La mise en place de la réforme territoriale, qui s’accompagne de mutualisations des services, de mobilité forcée, de remise en cause du temps de travail, de privatisations de services…

- La baisse des dotations de l’état (DGF), qui entraîne notamment pressions sur les effectifs, suppressions de postes (non-remplacement de départ à la retraite, fin de contrats de non titulaires…), fermetures de services, dégradation de nos conditions de travail…

- La mise en place du RIFSEEP qui accentue l’individualisation de la rémunération ;

- La revalorisation du point d’indice largement insuffisante, ne compensant pas les pertes de rémunération accumulées depuis de trop nombreuses années ;

- La remise en cause des droits conquis, des primes, de l’action sociale, du 1% CNFPT…

Tout cela conduit à une situation historiquement catastrophique dans nos collectivités, causée par les politiques d’austérité menées depuis plusieurs années par les différents gouvernements au service de la finance.

Depuis le 1er janvier la situation des agents se détériore encore plus avec :

- La fusion des Établissements Publics de Coopération Intercommunale (40% de disparitions) ;

- La création de nouvelles métropoles ;

- La création de communes nouvelles, qui interviendront en 2017.

Des dizaines de milliers de postes sont menacés ! Les modalités d’organisation du temps de travail sont remises en cause pour en allonger la durée !

Depuis plusieurs mois les mouvements de grève se multiplient, ils s’inscrivent dans la durée.

Comme dans les hôpitaux, les maisons de retraite, l’enseignement, la Sécurité sociale, ces conflits dans nos collectivités viennent confirmer notre constat, que toutes ces remises en causes s’attaquent au service public qui est un gage d’égalité de traitement de tous les citoyens, attaquant par la même l’ensemble des salariés qui le servent.

Nous nous devons d’organiser la résistance face à ces attaques concertées contre le service public local.

Les Fédérations CGT-FO-Sud Santé et Action sociale appellent, elles aussi à la grève le 7 mars sur le champ social, sanitaire et médico-social, dans le public comme dans le privé, pour la défense d’une santé publique accessible à toutes et à tous et pour la défense de la protection sociale. Ce combat pour notre système de soins solidaire est évidemment aussi le nôtre.

D’autres appels à l’action ont été lancés à l’État, dans le secteur de la protection sociale et chez les retraités pour le 7 mars.

Pour mettre un coup d’arrêt aux attaques et porter les revendications, nos organisations ont décidé de prendre leurs responsabilités et appellent les agents territoriaux à participer massivement aux côtés de nos collègues hospitaliers et de l’État à la mobilisation nationale du 7 mars dans la Fonction publique.

Et parce qu’au-delà des attaques actuelles, les propositions et annonces qui émergent du débat électoral et qui remettent en cause nos acquis collectifs (emplois, statuts, protection sociale …) nous imposent, agents publics, de prendre la parole et d’exprimer notre profond attachement au service public et à la Fonction publique.

Contre la casse de la Fonction publique territoriale, des services publics et de la protection sociale, pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité professionnelle femmes/hommes, pour la défense des garanties statutaires, pour les créations de postes indispensables, pour de meilleures conditions de travail, pour le droit à la formation professionnelle.

TOUTES-TOUS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION LE 7 MARS

Montreuil, le 9 février 2017

NB: la manifestation est nationale rien n'est organisé à Poitiers

 

 

 

 
Présentation à la presse des analyses et revendications prioritaires de FO, à Paris le 20 févier 2017. Photographie : F. Blanc (CC BY-NC 2.0)
À moins de trois mois de l’élection présidentielle, FO a rendu publiques, le 20 février, ses analyses et revendications. Elle restera dans son rôle d’organisation syndicale en ne donnant aucune consigne de vote.
PDF - 1.2 Mo
Synthèse des
revendications FO
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Il ne s’agit pas de se positionner par rapport aux candidats, mais de marquer le terrain en exposant les positions de FO, a expliqué Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO le 20 février. C’est utile aujourd’hui, mais aussi pour demain, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle.

Parmi les revendications de FO figure l’abrogation de cinq points clés de la loi Travail, dont ceux sur l’inversion de la hiérarchie des normes et sur la médecine du travail. Jean-Claude Mailly a notamment mis en garde contre des dispositions qui conduisent à un effondrement de la négociation collective.

En finir avec les logiques d’austérité

FO souhaite par ailleurs la révision des traités européens pour en finir avec les logiques d’austérité. Un point essentiel, car les questions européennes conditionnent des déclinaisons dans chaque pays.

Jean-Claude Mailly a aussi insisté sur l’attachement de FO au paritarisme, la gestion conjointe par les partenaires sociaux d’organismes en lien avec la feuille de paie comme l’Assurance chômage ou la Sécurité sociale. Car il convient de garantir l’avenir des régimes de protection sociale collective et par conséquent celui des droits des salariés.

Sur le service public, FO souhaite l’ouverture d’une concertation sur son rôle et ses missions, menée par France Stratégie – le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. La désertification du territoire contribue à un sentiment d’abandon d’une partie des citoyens, rappelle Jean-Claude Mailly. Pas de programme donc pour FO mais des revendications, qui demeureront après la présidentielle. 

 

 

Analyse et revendications

Synthèse FO

 

 

Vienne - Poitiers - Social

Atsem en colère : " On n'est pas des bonnes à tout faire "

02/02/2017 05:38

Atsem : agents territoriaux spécialisés dans les écoles maternelles. Le sigle cache des conditions de travail difficiles qui ont conduit les personnels à exprimer hier leurs doléances dans le cadre d'un mouvement national. Le syndicat CGT des personnels territoriaux (*) a organisé une manifestation devant la préfecture. De son côté, le syndicat FO (**) a réuni quelques Atsem dans son local.

Double autorité

« Nos journées commencent à 7 h 30 pour s'achever à 17 h. Avec 45 minutes de pause pour déjeuner. Certaines de nos collègues se contentent d'un sandwich qu'elles vont prendre dans leur voiture pour être un moment au calme. »
Le bruit et les sollicitations permanentes leur sont de plus en plus difficiles à supporter. « J'adore ce que je fais, dit une Atsem qui intervient dans une école de Poitiers. C'est enrichissant. Mais à quel prix ! » Une autre : « Nous sommes au carrefour de toutes les sollicitations. On nous demande d'être attentives aux faits et gestes des écoliers, et de ne surtout pas oublier de passer la serpillière le soir avant de partir. » 
« On n'est pas des bonnes à tout faire ! Pour devenir Atsem, il faut avoir un CAP et passé un concours. Une double exigence trop souvent oubliée par ceux que nous côtoyons. » Une difficulté : les Atsem relèvent d'une double autorité. La mairie pour tout ce qui touche à l'accueil des enfants et à l'entretien des locaux. L'éducation nationale pour l'accompagnement pédagogique. Dans un contexte où de plus en plus d'enfants ont perdu leurs repères, les tâches qui leur sont demandées expliquent pour une part leurs difficultés.
A côté du manque de reconnaissance, les revendications portent sur les salaires. En particulier sur une attente maintes fois exprimée d'un déroulement de carrière en catégorie B. « Nous ne voulons pas rester à vie en catégorie C ».

(*) Karine Guitton, coordinatrice syndicale départementale des personnels territoriaux CGT. (**) Stéphane Renaudon, secrétaire général des personnels territoriaux Force ouvrière.

Jean-Jacques Boissonneau

 

 

 

CP 20 janvier 2017

 

 

Vienne - Poitiers - Social

Force ouvrière à l'heure de la nouvelle agglo

13/01/2017 05:35

Le syndicat Force ouvrière des personnels territoriaux (agglo, municipaux, CCAS) s'est réuni hier pour élire son bureau. Stéphane Renaudon reste secrétaire général. « Nous allons vivre des mois compliqués et en même temps tout à fait inédits, dit-il. En raison des deux élections professionnelles qui nous attendent le 30 mai à Grand Poitiers nouvelle formule et en 2018 à l'échelle nationale. En trente ans de syndicalisme, je n'ai pas connu de période aussi dense. »

Déplacements, salaires…

L'urgence pour le syndicat, c'est de répondre aux attentes des 3.000 personnels de la nouvelle communauté d'agglomération. « A commencer par ceux à qui il est demandé de faire des trajets plus longs matin et soir pour aller travailler, sans que leur vie de famille ait été prise en compte, dit Stéphane Renaudon. Bon nombre vont se retrouver dans un service et avec des collègues qu'ils ne connaissent pas. Et devoir changer leurs méthodes de travail. Ce sont des bouleversements dont les élus politiques n'ont pas pris la mesure. » 
Le syndicat a une devise : « Tout vers le haut ! ». Tout en reconnaissant qu'il ne sera pas possible du jour au lendemain d'aligner tous les personnels sur les positions les plus favorables. Pour ne parler que des salaires, d'une commune à l'autre, le régime indemnitaire diffère. Poitiers a toujours négocié par grade. Dans les autres communes, les avancements sont le plus souvent individuels, car le contact se fait directement avec le maire. Stéphane Renaudon : « Si les politiques veulent nous écouter, ils ont les moyens de répondre à nos revendications. Car elles ne portent pas sur des sommes extraordinaires au regard des nouvelles dotations dont Grand Poitiers va bénéficier. » 
Le syndicat entend aussi défendre la proximité du service public avec les administrés. « Pour conserver la même qualité de service, il faudra embaucher. A effectif constant, ça ne passera pas. Les gens attendent beaucoup de la nouvelle agglo. Il ne faut pas les décevoir. »

à savoir

Le nouveau bureau

Stéphane Renaudon, secrétaire général; Dominique de Courtivron, Aurélien Djadjo et Marie Renaudon, adjoints; Manuel Grimaud, trésorier; Hervé Cayrou, trésorier adjoint; Valérie Hulin, archiviste; Willy Vingerder, archiviste adjoint; Vincent Grassullo Gourgeault, Isabelle Meunier, Stéphane Memin, Christine Rivaud et Éric Turcat, membres.

 

 

 

EDITORIAL Jean-Claude MAILLY

MERCREDI 11 JANVIER 2017

« 2017, l’année des dangers ou des opportunités… »

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En mandarin, « weiji » (la crise) a deux sens : danger ou opportunité ! 2017 sera effectivement l’année des dangers ou des opportunités.

De fait, les incertitudes sont nombreuses : tensions géopolitiques, terrorisme, croissance faible, niveau des taux d’intérêt, chômage, inégalités croissantes, précarité et pauvreté en font partie.

Il en est de même avec toute une série d’élections qui ont eu lieu ou vont avoir lieu : États-Unis, France, Pays-Bas, Italie, Allemagne notamment.

Dans le même temps, de plus en plus de voix s’élèvent pour condamner les politiques économiques et sociales d’austérité à l’origine de nombre de maux de l’époque.

C’est le cas au niveau européen, où les syndicats réclament la fin de l’austérité, une révision des traités, des augmentations de salaire, une relance de l’investissement public, une présentation des régimes sociaux et du service public. Ce sont aussi des économistes, de plus en plus nombreux, qui vont dans ce sens.

C’est aussi le cas au niveau du Bureau international du travail, qui met en garde contre les méfaits de la financiarisation de l’économie.

À titre d’exemple, en France la dette publique ne représentait en 1974 que 14,5 % du PIB, pour atteindre 97 % fin 2015.

Notamment parce que jusqu’en 1973 l’État pouvait emprunter sans intérêt à la Banque centrale, ce qui fut interdit et transféré aux banques. Ainsi le cumul des intérêts payés par l’État depuis 1974 représente le montant de l’accroissement de la dette !

Le BIT montre aussi très bien que sur une longue période, en France, plus la financiarisation de l’économie s’est développée, plus le chômage a augmenté (les courbes sont identiques !).

Dans un tel contexte, il est essentiel que nous maintenions nos positions. Le syndicalisme a un rôle essentiel de résistance et de propositions revendicatives. Il constitue un rempart pour la démocratie, la liberté et le progrès social.

Ceux qui nous considèrent comme archaïques sont les mêmes qui défendent le néolibéralisme et constituent, de fait, un danger.

Alors que, par nos actions, nous devons permettre de dégager des opportunités.

Bonne année revendicative et solidaire à toutes et tous.

 

 

 

Voeux de JC Mailly, Secrétaire Général de notre confédération FORCE OUVRIERE: https:www.facebook.com/jcmailly/

 

 

TOUS NOS VOEUX

 

Nous vous souhaitons tous nos voeux de bonheur, santé, et de réussite professionnelle.

Cette année sera certainement très difficile sur un plan national avec la remise en cause des services publics et sur un plan local avec la création de GRAND POITIERS, il faudra être vigilant pour ne pas perdre nos acquis.

Amitiés syndicales

Le Secrétaire Général

Stéphane RENAUDON

 

 

 

 

 

                                                                                    

 

Point de vue

Invité pour parler de son livre, l'invraisemblable histoire de la loi Travail...

Publié le 29 Novembre, 2016 - 16:44

 

http://foterritoriaux.org/point-de-vue/invite-pour-parler-de-son-livre-linvraisemblable-histoire-de-la-loi-travail

 

 

 

Vienne- Poitiers - Social

Communauté urbaine : FO s'organise

16/11/2016 05:35

Stéphane Renaudon et ses adjoints, Marie Renaudon et Dominique de Courtivron.

Dans un mois et demi, la communauté urbaine de Grand Poitiers verra le jour. Si les maires des 40 communes se préparent à ce changement territorial depuis des mois à travers un comité de pilotage, d'autres instances s'en préoccupent aussi. FO Territoriaux de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers a mis en place mardi une nouvelle organisation et élaboré un cahier de revendications. Les différentes instances réparties sur le nouveau territoire dont celle du Pays mélusin seront regroupées, FO Poitiers pilotant l'ensemble. Elles sont d'ores et déjà amenées à prendre « une même position sur un sujet commun ». Les syndiqués sont loin de tous se connaître.

222 agents vont intégrer la communauté urbaine qui en comptera un total de 3.070. Le secrétaire général, Stéphane Renaudon constate un manque de visibilité sur les transferts des compétences et ses conséquences pour les fonctionnaires. Le syndicat entend « défendre un service public de qualité et de proximité et que tous les agents soient traités de la même façon ».
Lors de son assemblée générale le 8 décembre, salle des Castors, un nouvel intitulé sera attribué à FO territoriaux et un nouveau bureau élu. Les militants seront alors en ordre de marche dans un esprit constructif pour rencontrer leurs « employeurs » et expliquer aux 3.000 agents ce que le syndicat peut leur apporter dans la perspective des élections professionnelles de 2017.

 

 

FO Revendique -

 * Rémunérations : 

- Arrêt du gel et augmentation de 8% de la valeur du point d’indice

- Attribution de 50 points d’indice uniformes pour tous

- Revalorisation des pensions

 * Carrières : 

-  Rétablissement de la durée minimum pour la prise d’échelon

- Revalorisation significative des ratios promus/promouvables, première étape vers un déroulement de carrière linéaire

 * Effectifs/conditions de travail : 

-  Arrêt des suppressions de postes

- Création des emplois statutaires nécessaires aux collectivités et établissements de la fonction publique hospitalière pour l’accomplissement de leurs missions de service public 

 * Service Public : 

- Arrêt des baisses budgétaires initiées par la politique d’austérité, le Pacte de responsabilité et la baisse des finances publiques

- Abandon des contre-réformes territoriales et hospitalières.

 

 

 

JEUDI 15 SEPTEMBRE 2016

DEBRAYAGES /GREVES / MANIFESTATIONS

INTERSYNDICAUX - INTERPROFESSIONNELS

 

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES – CNT-SO

 

MANIFESTATION 14H00 POITIERS

Bd de Lattre de Tassigny

 

MOBILISATIONS DANS LA VIENNE

DANS TOUTES LES ENTREPRISES PRIVÉES

ET TOUTES LES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES

 

ABROGATION DE LA LOI SCÉLÉRATE

« EL KHOMRI / TRAVAIL »

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL !

NON A LA REGRESSION SOCIALE !

 

 

 

- Intervention Yves COTTELAT, secrétaire général de la fédération FORCE OUVRIERE des services publics et de santé:

https://youtu.be/8RWcnBYBEy4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de FO

De Charlie, à St Etienne du Rouvray, et d’autres ailleurs qui nous endeuillent...

MERCREDI 27 JUILLET 2016 YVES VEYRIER

Charlie, Paris, Orlando, Nice, Kaboul, Munich, St Étienne du Rouvray... et malheureusement d’autres ailleurs qui nous endeuillent, nous choquent, et nous révoltent.

Attentats, terrorisme et barbarie, guerres...

Victimes - enfants, femmes, hommes, jeunes et âgés.

Fonctionnaires et agents des services publics mobilisés, pour secourir, soigner, prévenir, empêcher, punir.

« Pain, Paix, Liberté », l’aspiration, sous forme de slogan, du Front populaire en 1936, repris par les syndicats libres à la fondation de la CISL (Confédération internationale des syndicats libres) en 1949, devenue depuis la CSI, loin d’être atteint mais vers lequel on espérait progresser, semble s’éloigner à nouveau, dangereusement, de la réalité partout dans le monde.

Trop de peuples souffrent de la précarité, de la pauvreté, des inégalités, de l’exploitation, de guerres et affrontements, des effets du réchauffement climatique désormais, pour qu’ils puissent espérer la paix et la prospérité.

L’homme est pourtant capable de prouesses et de progrès techniques et scientifiques qui pourraient servir le bien être de toutes et tous.

Cela ne doit surtout pas nous écarter aujourd’hui, nous, militants ouvriers de la revendication et de l’aspiration à la Paix, au Pain et à la Liberté, de l’engagement pour cet idéal, celui, en France, de la République sociale et laïque, dont nous pensons qu’elle a valeur universelle, héritière du siècle des lumières qui voulait affranchir l’homme de toute forme d’obscurantisme.

 

 

 

Attentats à Nice : FO choquée et révoltée.

VENDREDI 15 JUILLET 2016

La confédération Force Ouvrière est une nouvelle fois choquée et révoltée par le nouvel attentat et la tragédie qui frappent la population - des enfants, des femmes et des hommes - qui était rassemblée à Nice pour fêter le 14 juillet.

Elle veut faire connaître sa tristesse et sa compassion à l’intention des victimes, de leurs familles et de leurs proches.

Elle participe à la solidarité nationale qui s’exprime et veut encore saluer la mobilisation des services publics et de leurs agents.

Comme elle l’avait déjà exprimé à la suite des précédents attentats, la confédération générale du travail Force Ouvrière veut rappeler que les valeurs de la République - célébrée le 14 juillet - doivent résonner, toujours, de toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité - Unité et indivisibilité.

 

La lutte n'est pas terminée...

Publié le 11 Juillet, 2016 - 11:38

Fédération

Mes cher(e)s camarades, après des mois de luttes, voilà enfin arrivé le temps des vacances. Merci de votre engagement, de votre détermination à faire aboutir nos justes revendications. Je vous souhaite ainsi qu'à vos proches d'excellentes vacances, et profitez de vous reposer et ressourcer, car en septembre, comme l'a annoncé Jean-Claude Mailly, nous serons encore et toujours là pour lutter contre cette politique d'austérité de remise en cause de nos conquis sociaux.

Yves Kottelat

Secrétaire Général

Fédération des Services Publics et de  Santé Force Ouvrière

 

 

 

5 juillet 2016

Cher(e)s camarades,

Comme prévu, à l’initiative du Premier ministre, une délégation FORCE OUVRIERE s’est rendue à Matignon hier. Jean-Claude MAILLY, secrétaire général, menait la délégation accompagné de Marie-Alice MEDEUF-ANDRIEU, Didier PORTE, secrétaire confédéraux assistés de Cristelle GILLARD.

L’objet de cette réunion, dans un climat tendu, était pour le Premier ministre (en présence de la Ministre du travail assistée des conseillers sociaux de Matignon et de l’Elysée) de faire un point sur le projet de loi et de recueillir nos réactions.

Néanmoins, le Premier ministre a insisté dès le début de la réunion sur le fait qu’il n’y aura pas de changement profond, que la philosophie, l’état d’esprit du texte qui est de privilégier la négociation d’entreprise restera.

La Ministre du travail a détaillé les modifications qu’ils prévoient d’apporter au texte de loi, à savoir :

Compléter l’article 13 (articulation branche et entreprise) en prévoyant notamment un renvoi à la négociation dans les branches de la définition d’un ordre public conventionnel ,négociation qui viserait à délimiter pour chaque branche les thèmes sur lesquels les accords d’entreprise ne peuvent être moins favorables que les accords de branche, à l’exclusion des thèmes pour lesquels la loi prévoit la primauté de l’accord d’entreprise.

La seconde évolution présentée par la Ministre est l’association du Haut Conseil du Dialogue social au travail de la Commission qui est chargé, à l’article 1, de proposer une refondation législative du Code du travail.

Enfin la dernière proposition, est d’ajouter deux thèmes, la pénibilité et l’égalité professionnelle, à l’ordre public conventionnel aux quatre thèmes déjà existants que sont les salaires minima, les classifications, la prévoyance et la mutualisation des fonds de la formation professionnelle.

Ce qui viendrait renforcer l’article 13.

Pour FORCE OUVRIERE, Jean-Claude MAILLY a souligné en préalable que c’était une bonne chose que ces bilatérales aient lieu et qu’il n’avait jamais connu de conflit long : 4 mois !

Il a rappelé que FORCE OUVRIERE a fait des propositions il y a un mois, qui ont été examinées, travaillées et discutées. Ces propositions permettaient, à la fois, de réhabiliter la branche mais aussi de rassurer sur l’inquiétude de laisser une porte ouverte pour l’avenir à des dérégulations sur tous les sujets du code du Travail.

C’est pourquoi, FORCE OUVRIERE a proposé un socle de base conventionnel comportant sept domaines dans lesquels l’accord de branche fixerait des règles et qui ne pourraient faire l’objet d’accords d’entreprise moins favorables. Ces sujets sont les suivants : salaires, temps de travail, emploi, classifications, égalité professionnelle, formation professionnelle, et prévoyance.

Ces domaines réservés pourraient faire l’objet de négociations dans l’entreprise tout en respectant les règles prévues par la branche. Il serait possible de donner à la branche avec l’accord majoritaire des syndicats, au cas par cas, la possibilité par accord la possibilité d’autoriser l’entreprise à déroger à certaines thématiques des domaines de socle conventionnel.

Pour FO, si les propositions de la Ministre de renforcer le rôle de la branche vont dans le bon sens, ce n’est pas suffisant :

D’une part, car il manque des thèmes (l’emploi et le temps de travail)

D’autre part, l’association du HCDS qui n’a qu’un rôle consultatif ne changera rien, c’est de la poudre aux yeux.

Jean-Claude MAILLY a insisté sur le fait qu’il fallait sortir des thèmes de l’article 2 (article sur l’inversion de la hiérarchie des normes) qui doivent relever de la branche afin d’éviter tout dumping social.

Il a ajouté que pour une sortie par le haut pour tout le monde de ce conflit un effort doit notamment être fait sur les heures supplémentaires, qui bien que constituant le totem de la CFDT et du MEDEF, doivent sortir de l’article 2 et revenir au niveau de la branche.

De même pour FORCE OUVRIERE, il est primordial de supprimer la primauté de l’accord d’entreprise sur la mise en place du travail de nuit, idem pour le temps partiel s’agissant de la répartition de la durée du travail.

En effet, cela concerne à la fois la santé des salariés et l’articulation vie professionnelle, vie familiale pour une majorité de femmes qui travaillent à temps partiel mais aussi plus largement d’éviter l’ultra précarité.

Idem pour la durée hebdomadaire maximale de travail

Jean-Claude MAILLY a réaffirmé également nos positions et notre opposition sur les autres points, à savoir :

Le référendum : FO s’interroge sur le maintien d’un dispositif qu’aucun syndicat ne souhaite.

Sur le sujet, FO a fait des propositions de substitution du référendum par la saisine par les non signataires de la commission de validation des accords collectifs d’entreprise au niveau de la branche (un droit d’opposition au niveau de la branche).

Pour FO, le référendum constitue la « boîte à claques » et attisera les tensions dans l’entreprise. FO a rappelé son opposition.

L’article 30 et les critères de licenciement économique qui vous accentuer les licenciements et précariser le CDI.

FO a demandé le renforcement des obligations dans le cadre des accords de préservation et de développement.

Pour finir, FO a insisté sur les aspects médecine de travail et les problématiques posées par : la suppression de la visite d’embauche, la modulation des visites et la périodicité selon les catégories de salariés « à risque » ou pas ;le transfert de la contestation de l’inaptitude de l’inspection du travail au Conseil de prud’hommes.

Sur ces derniers aspects, le Premier ministre a déclaré qu’ils continueront à regarder notamment en ce qui concerne sur le temps partiel et l’introduction du thème de l’emploi dans le socle de base conventionnel.

Pour terminer, le Premier ministre a, sans état d’âme, envisagé le 49.3, non pas comme un passage en force mais comme un outil constitutionnel.

Il a rappelé une dernière fois qu’ils ne bougeront pas sur la question des heures supplémentaires : « c’est non ».

Jean-Claude MAILLY a indiqué qu’il ne comprenait pas la position du gouvernement de vouloir faire baisser le pouvoir d’achat des salariés en s’entêtant à vouloir laisser les heures supplémentaires au niveau de l’entreprise !

Pas de réponse à cette interpellation, si ce n’est de répéter qu’ils suivent la même philosophie du texte depuis le départ.

Jean-Claude MAILLY a conclu, dans ces conditions, « il n’y a pas de sortie par le haut ».

La mobilisation continue donc. Les prochaines échéances sont le début du débat parlementaire le 5 juillet prochain.

 

Amitiés syndicalistes.

 

Jean-Claude MAILLY

Secrétaire général

Document annexe:  HIÉRARCHIE DES NORMES ET PRINCIPE DE FAVEUR : COMMENT S’Y RETROUVER ?

 

 

 

Vienne

Extrait article NR : A noter que Force ouvrière avait décidé de boycotter l'appel, hier. A la place, le syndicat a été reçu dans la matinée par la préfète, à qui il a exposé ses revendications.
« Si ç'avait été à Poitiers, on aurait participé, réagit le secrétaire général de FO Vienne, Alain Barreau. Mais à Châtellerault en marge du Tour de France, on n'était pas d'accord. On ne voulait pas d'amalgames, ni prendre le risque de donner une mauvaise image de la mobilisation. Le Tour, c'est une fête sportive, populaire. Ça n'était pas le lieu opportun pour véhiculer le seul message qui importe : la demande de retrait de ce projet de loi travail. » 

Force ouvrière reçue par la préfète

06/07/2016 05:35

La délégation, accompagnée de trois autres syndicalistes, à la sortie de la rencontre avec la préfète qui prend la pause devant leur camion.

Très satisfait, le patron de FO (Force ouvrière) de la rencontre, dans le cadre de la loi Travail, - qui a duré plus d'une heure, hier matin, – avec la préfète du département de la Vienne, Marie-Christine Dokhélar. : « Elle a été extrêmement attentive et à l'écoute de nos positions », a-t-il souligné à la sortie du rendez-vous auquel participait une délégation composée de huit membres.

Pour le leader syndical, « la préfète est restée dans son rôle,en ne faisant aucune déclaration de portée politique gouvernementale. » Ajoutant : « Elle a pris des notes et salué le caractère de responsabilisation de notre syndicat dans le cadre des différentes manifestations. »

" C'est conviction contre conviction "

Alain Barreau a précisé que le haut fonctionnaire « [nous] a remerciés de ne pas créer de situations génératrices de tensions lors du passage du Tour de France. » 
Certains syndicalistes ont évoqué leur situation dans leur entreprise pour faire comprendre au représentant de l'État les enjeux de la loi Travail. « C'est conviction contre conviction », a commenté Marie-Christine Dokhélar rapporte Alain Barreau. « Le gouvernement est convaincu que la loi Travail est génératrice d'emploi ». 
Le syndicat a remis à la préfète un document demandant « solennellement le retrait total de la loi Travail. »

 

 

 

 

 

                               

 

 

 

 

 

JEUDI 23 JUIN 2016

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO

14H30 POITIERS

GARE DE POITIERS

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

NON A LA REGRESSION SOCIALE !

TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

-Rémunérations :

· Augmentation de 8 % de la valeur du point d'indice ;

· Attribution de 50 points d'indice uniformes pour tous ;

· Revalorisation des pensions.

 

-Carrières :

· Rétablissement de la durée minimum pour la prise d'échelon ;

· Revalorisation significative des ratios promus/promouvables, première étape vers un déroulement de carrière linéaire.

 -Effectifs/conditions de travail :

· Arrêt des suppressions de postes ;

· Création des emplois statutaires nécessaires aux collectivités et établissements de la fonction publique hospitalière pour l'accomplissement de leurs missions de service public.

 - Service public :

· Arrêt des baisses budgétaires initiées par la politique d'austérité, le Pacte de responsabilité et la baisse des finances publiques ;

· Abandon des contre-réformes territoriales et hospitalières.

 

 

 

 

 

La manifestation nationale à Paris a été un succès avec 1 million de manifestants auxquels il faut ajouter les manifestants dans les départements.

Nous remercions tous les militant(e)s qui ont, pour certains d’entre eux, fait de longs trajets.

Le 14 juin marque un rebond de la mobilisation. Nous réinterpellons, dès ce soir, le gouvernement et le Président de la République pour qu’ils sortent de leur tour d’ivoire et deviennent réalistes.

Ce projet de loi multi minoritaire ne passera pas.

Amitiés syndicalistes.

Jean-Claude MAILLY

Secrétaire général

 

 

 

 

DECLARATION DU COMITE NATIONAL

DES 31 Mai, 1er et 2 JUIIN 2016 A BARCARES

 

TOUS EN GREVE LE 14 JUIN A PARIS

 

La conférence de branches de la fédération des personnels des services publics et de santé, réuni en conférence de branches à Barcarès a procédé à une analyse et une discussion sur la situation particulière marquée par une mobilisation, engagée depuis trois mois, pour le retrait du projet de loi dit de « travail ».

 DéclarationCe texte, imposé en première lecture par l’utilisation du 49-3, est massivement rejeté par les salariés et la population qui continue majoritairement à désapprouver le projet de loi. Celui-ci constitue un recul social sans précédent contre le code du travail et l’ensemble des garanties collectives conquises après les grèves de 1936 et au lendemain de 1945.

 La conférence de branches condamne la position cabrée et agressive, du gouvernement et du MEDEF, à l’égard des organisations syndicales et des centaines de milliers de salariés du privé et du public qui se mobilisent avec leurs organisations FO, CGT, Solidaires, FSU, Unef, Unl et Fidl depuis des semaines par la grève et la manifestation.

 Le comité national d’avril 2016 avait, dans sa résolution générale, appelé au blocage du pays si le gouvernement maintenait son projet au soir du 28 avril.

 C’est le cas, et les grèves s’étendent dans plusieurs secteurs, c’est pourquoi la conférence de branche considère que c’est le moment pour tous de se mobiliser pour le retrait de la loi Travail.

 C’est le moment de préparer la grève interprofessionnelle le 14 juin et la manifestation nationale à Paris la plus massive possible.

Pour cela, il nous reste deux semaines. Deux semaines pour préparer minutieusement  et  précisément l’organisation de la grève et de la montée à Paris.

Le CN a procédé à une première centralisation des objectifs et des dispositions qui sont prises par nos syndicats, nos groupements départementaux en relation avec les Unions Départementales qui organisent les moyens de transports pour monter à Paris. La Fédération se fixe l’objectif de 10 000 militants et adhérents présents le 14 juin. 

Zone de Texte: Fédération des Personnels
des Services Publics et
des Services de Santé
Force Ouvrière
 
www.fo-publics-sante.org
fo.sante-sociaux@fosps.com
fo.territoriaux@fosps.com
 
Tél. : 01 44 01 06 00
 
153 - 155 rue de Rome
75017 PARIS
Le CN invite toutes les structures de la Fédération à prendre dès maintenant dans les instances, toutes les dispositions pour que la manifestation nationale du 14 juin soit massive, de contacter tous les syndiqués pour qu’ils s’inscrivent, pour qu’ils inscrivent leurs collègues et de multiplier les réunions dans les services, les établissements, ainsi que les assemblées des personnels pour discuter de la grève et de sa reconduction.

 C’est maintenant, tous ensemble public et privé, que nous pouvons imposer un recul sur le projet de loi et son article 2, qui remet en cause le principe de faveur et la hiérarchie des normes. Un tel recul, constituerait un point d’appui considérable pour la satisfaction des revendications les plus urgentes dans nos secteurs en matière de salaires, de conditions de travail, d’effectifs, de service public et permettrait d’obtenir l’abrogation des différentes lois et contre-réformes territoriales et hospitalières.

 

Le secrétariat fédéral                              Barcarès,  le 2 Juin 2016

 

*

Fonction Publique

Rapport : le temps de travail des fonctionnaires à la loupe

JEUDI 2 JUIN 2016 VALÉRIE FORGERONT

Le rapport sur le temps de travail des fonctionnaires a été rendu public ce 26 mai. Il avait été commandé par le Premier ministre en juin 2015 à Philippe Laurent, maire de Sceaux mais aussi Président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT). Décryptage.

Cherchant à dénigrer du fonctionnaire, certains médias ont saisi quelques chiffres de ce rapport qui, assorti de 34 propositions, apporte au contraire nombre d’indications sur la complexité du temps de travail dans la fonction publique.

Depuis sa remise, jeudi 26 mai, à la ministre de la Fonction publique, Mme Annick Girardin, et non au Premier ministre comme cela était prévu initialement, avant le conflit sur le projet de loi Travail, l’auteur du rapport a tenu à préciser que cette enquête vise en effet à dresser un « état des lieux » du temps de travail dans les trois versants (Etat, territoriale, hospitalière) de la fonction publique.

« Ce rapport n’est ni à charge, ni à décharge » mais « s’inscrit au contraire dans une approche objective et sérieuse, afin d’apaiser les débats ». Le temps de travail rappelle ainsi Philippe Laurent, cela concerne notamment « la durée légale, les congés, les absences de natures juridiques diverses, les heures supplémentaires… »

Les contraintes spécifiques des missions

Nombre d’articles de presse n’ont retenu que deux éléments chiffrés du rapport et émanant d’ailleurs de l’Insee, soit en moyenne 1584 heures de travail par an dans la fonction publique, donc un niveau inférieur de 1.4% à la durée réglementaire de 1607 heures qui est l’équivalent annuel défini dans le code du travail d’une durée de 35 heures hebdomadaire.

Or, ce rapport souligne « l’extrême diversité des situations » sur le temps de travail. Il explique notamment les raisons d’un temps de travail parfois inférieur à la norme mise en place il y a quinze ans à travers l’ARTT, l’aménagement et la réduction du temps de travail. Concrètement la déclinaison des 35 heures dans la fonction publique.

L’annualisation du temps de travail est assortie de nombre de jours de RTT compensant un dépassement des 35 heures de travail hebdomadaire, ou de son équivalent annuel de 1607 heures.

Cette différence entre le public et le privé sur la moyenne d’heures de travail par an « s’explique principalement par la nature des missions confiées au secteur public » indique Philippe Laurent qui, pour cette étude, a auditionné notamment les organisations syndicales dont les fonctionnaires FO.

L’auteur du rapport souligne ainsi que « les exigences du service public entraînent des contraintes spécifiques dont la contrepartie a porté plus souvent sur la durée du travail que sur les rémunérations, faisant du temps de travail un élément essentiel de compensation des sujétions. »

Astreints au service public…

« Ainsi, à titre d’exemple, les infirmiers(ères) hospitaliers(ères) travaillant la nuit ont une durée de travail hebdomadaire ramenée à 32h30 et les policiers(ères) bénéficient d’un régime d’heures plus favorable lié à leurs horaires de travail atypiques. De même, les astreintes sont deux fois plus importantes pour les agents publics que pour les salariés du secteur privé. »

A sa façon, Philippe Laurent rend hommage aux fonctionnaires en déclarant « qu’il faut qu’adviennent des catastrophes ou attentats pour qu’alors on prenne conscience de leur action, et pour tout dire de leur nécessité ».

Ils travaillent la nuit et le dimanche

De son côté, recevant le rapport, la ministre de la fonction publique soulignait en substance que ce rapport est loin de renvoyer à « l’image du fonctionnaire fainéant ». Il rétablit même des vérités commente la ministre citant elle-même quelques exemples, « 36% des fonctionnaires travaillent le dimanche contre 35% des salariés du privé. 17,5% des fonctionnaires travaillent la nuit contre 14,9% dans le privé ».

Le rapport précise que 64% des personnels hospitaliers travaillent le dimanche, même occasionnellement. Quant-au travail de nuit, 32,3% d’agents hospitaliers sont concernés. 50% des policiers travaillent eux, de nuit et/ou le dimanche.

Plus largement, de multiples secteurs sont concernés par des horaires « atypiques » souligne encore le rapport.

« Les personnels territoriaux travaillant dans les établissements scolaires effectuent régulièrement plus de 39 heures par semaine en période scolaire et récupèrent ces heures durant les vacances scolaires. Leurs horaires varient donc selon les besoins du service » rappelle Philippe Laurent.

Zones grises et compressions d’effectifs

Pour des raisons de sécurité que chacun comprendra, le temps de travail hebdomadaire des contrôleurs aériens peut varier quant à lui « de 32 heures à un maximum de 36 heures et est organisé par vacations de 11 heures maximum incluant 25% de temps de repos (dont le temps de repas) afin que les agents ne passent pas plus de 2h30 de suite en poste. »

Au-delà de ces constations, le rapport estime que la gestion du temps de travail est devenue au fil du temps très compliquée. Il y aurait ainsi un temps « gris » bouleversant cette gestion : « les heures manquantes du fait des autorisations spéciales d’absence répondant aux besoins de la vie quotidienne des agents mais aussi le forfait-jour devenu extensible. »

Le rapport pointe du doigt les modalités très diverses de la gestion des autorisations spéciales d’absences (décès, mariage, présentation de concours…). « Cet ensemble hétéroclite représente aussi une voie de dépense « invisible » de masse salariale, indolore en apparence, alors que parallèlement de nombreux efforts sont faits en matière de réduction d’effectifs. »

La tentation du mauvais procès

Le rapport pointe l’absence de maîtrise des heures supplémentaires, notamment à l’hôpital et dans la police. Sans évoquer le problème de l’insuffisance chronique des effectifs, il indique que « ces heures supplémentaires ont un impact sur le temps de travail effectif qui n’est pas mesuré. »

L’étude épingle la confusion entre les jours de congés et les RTT, les fractionnements de congés, les dérogations pour les jours de congés exceptionnels…

In fine, cependant, le rapporteur n’échappe pas à un procès a priori estimant que : « globalement en France les trois versants de la fonction publique bénéficient (…) d’un socle réglementaire parmi les plus favorables en Europe et dans les pays de l’OCDE. Il est permis de s’interroger sur la soutenabilité à long terme de cette situation. »

Pour FO la négociation ne peut avoir pour objectif de mettre en cause les droits

La ministre de la Fonction publique a annoncé, sans donné de date, qu’elle allait « ouvrir le débat avec les organisations syndicales pour avancer sur les différents sujets. »

Les fonctionnaires FO insistent pour leur part que ce rapport n’engage que son auteur et met en avant d’autres aspects non pris en compte.

Ainsi, indique Christian Groslier pour l’UIAFP-FO (l’union interfédérale des fonctionnaires) « depuis ces dernières années les fonctionnaires ont déjà subi un gel des salaires, des suppressions d’effectifs, des réformes impactant les emplois et les conditions de travail alors si des négociations sur le temps de travail doivent s’ouvrir, elles devront respecter le principe d’un maintien des droits en matière de temps de travail, de congés, de RTT… »

Le projet de loi travail et son article 2 sont toujours dans les esprits… Si des négociations sur le temps de travail devaient s’ouvrir dans la fonction publique, les fonctionnaires FO rappellent d’emblée « leur attachement à des accords de portée nationale. »

 

 

 

 

CONSULTATION/PETITION

LOI TRAVAIL

(« votation citoyenne »)

 

 

Bonjour,

Comme il a été convenu avec les autres organisations en lutte contre la loi Travail, vous trouverez ci-joint :

§         le document explicatif (annexe 1),

§         le bulletin de vote (annexe 2)

Le but étant bien sûr qu’il y ait le plus de signatures possibles.

Tous les bulletins contre la Loi Travail feront l’objet d’un dépôt au Président de la république la deuxième quinzaine de juin, toutes organisations confondues.

Le bulletin est à retourner :

- soit par courrier : au Syndicat FO – 47 rue Jean Valade – 86000 Poitiers

- soit par mail : syndicat.fo@poitiers.fr

 

Merci de votre participation.

 

Amitiés syndicales

 

                                                                           Le Secrétaire Général,

 

                                                                           Stéphane RENAUDON

 

- courrier consultation

- bulletin de vote

 

 

 

 

 

Alain BARREAU, Secrétaire Général, Union Départementale de la Vienne

Comme vous le savez toutes et tous, l'intersyndicale nationale, dont FORCE OUVRIERE, maintient la plus forte des pressions possibles pour obtenir le retrait total sinon l'échec total de la Loi EL KHOMRI.

Rappelons nous tous : la Loi sur le Contrat Première Embauche de VILLEPIN Premier Ministre avait été promulguée ... MAIS les décrets d'applications n'étaient jamais sortis enfouissant ad vitam aeternam la Loi...

C'est notre combat au pire pour la loi EL KHOMRI.

En conséquence FOVIENNE est dans la rue avec tous ses syndicats et section syndicales Jeudi 19 MAI 2016.

Nous préparerons donc le camion sono dès 9H00 JEUDI au siège de l'UD après le café croissant de 8H30.

Je compte sur celles et ceux qui se rendront disponible pour nous aider.

Je sais que la période est dure pour tout le monde ... je vous demande de serrer les dents et de ne rien lâcher sur le terrain auprès de tous nos collègues de travail et de nos adhérents. Vous devez mobiliser même si c'est dur.

Jean-Claude MAILLY présidera notre Congrès à VOUILLE le vendredi 3 JUIN 2016 où toutes et tous d'entre vous avez l'exigence, le devoir d'être présent en militants syndicalistes engagés et déterminés.

Nous devons être à la hauteur des enjeux, des dangers et des évènements.

D'ailleurs le 3 JUIN la CGT tient son congrès également à Jaunay-Clan.

Nous ne devrons rien lâcher sur notre mobilisation militante de nos adhérents au Congrès FO Vienne.

Notre Secrétaire Général JEAN-CLAUDE MAILLY ne peut pas moins rassembler que MARTINEZ à la CGT.

Mes camarades il en va de notre crédibilité et de notre fierté et honneur dans la Vienne.

Alors en avant toute. Oui c'est dur! Mais quand la tempête sera passée et que nous aurons réussi à botter la loi et rassembler pour notre 28ème Congrès la satisfaction sera douce pour nous tous.

Je compte sur chacune et chacun d'entre vous mes camarades, mes amis.

Courage, mobilisons et en avant !

Amitiés 

alain

 

JEUDI 19 MAI 2016

GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU -SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

14H00 les Couronneries

PLACE DE PROVENCE

Arrivée Gare de Poitiers

 

 

 

JEUDI 12 MAI 2016

GRANDE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE ET INTERPROFESSIONNELLE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU - SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

 

14H00 POITIERS

STADE REBEILLEAU

Avenue Jacques Coeur

 

Vidéo : https://youtu.be/CjdQyH7dCis

Préparer activement la grève et les manifestations du 28 avril

Publié le 13 Avril, 2016 - 18:34

Tel est le titre de l'éditorial de Jean-Claude MAILLY Secrétaire Général Force Ouvrière, en ce 13 avril que vous découvrez ci-après, ainsi qu'un diaporama sonore l'accompagnant...

"Le président de la République déclarait récemment qu’il ne voulait pas d’une société de précarisation mais d’une société en mouvement.

Pour le mouvement, il devrait être satisfait en ce moment !

Depuis le 9 mars jusqu’au 9 avril, en passant par le 31 mars et dans la perspective d’une nouvelle mobilisation le 28 avril, nombreux sont celles et ceux qui se mobilisent pour le retrait du projet de loi Travail, un projet socialement régressif, économiquement pervers et irrespectueux des modalités de la république sociale.

Entre la version 1 du projet de loi, légèrement amendée après les mobilisations du 9 mars et le succès de la pétition « loi Travail, non merci », la version 2, étudiée par la Commission des affaires sociales, a reçu une flopée d’amendements sachant que, dans la pratique, cela se négocie avec le gouvernement !

À chaque mobilisation, quelques reculs qui font déjà hurler le président du Medef qui continue à se tromper de siècle, oscillant entre l’anti-syndicalisme primaire et le corporatisme.

Il n’en reste pas moins que non seulement de nombreuses régressions demeurent, mais que surtout la philosophie générale, à savoir l’inversion de la hiérarchie des normes, persiste, ce que reconnaît le rapporteur à l’Assemblée nationale.

Le combat pour le retrait n’est donc pas terminé !

Pour avoir une loi de progrès social, il faut tout remettre à plat et pratiquer une réelle concertation sans être intimidé par les rodomontades libérales.

Quand on mesure les dégâts chez nos voisins européens de la décentralisation de la négociation collective, on se bat effectivement pour les droits sociaux, dont l’emploi, pour les générations actuelles et futures.

Ajoutons, au titre du « dialogue social », que nous avons saisi le gouvernement qui n’a pas respecté, selon nous, l’article L1 du Code du travail, article qui avait été adopté après le retrait du CPE ! Au passage, le non-respect du Code du travail s’est accompagné du côté du Parlement, et aux dires mêmes de la présidente de la Commission des affaires sociales, d’une absence totale d’informations préalables.

Dans l’histoire sociale de la France depuis 1945, Force Ouvrière a toujours eu un rôle important, notamment au regard de la place, du rôle, des modalités et de la conception de la négociation collective.

C’est ce que nous confirmons actuellement, fidèles à notre indépendance et à notre réformisme.

C’est parce que la « loi Travail nuit beaucoup » qu’il faut la retirer. D’ores et déjà, il faut activement préparer la grève et les manifestations du 28 avril, à la veille de l’ouverture de débats au Parlement."

 

 

 

 

JEUDI 28 AVRIL 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE FORCE OUVRIERE – CGT – FSU

SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

14H00 POITIERS

PLACE DE FRANCE

RUE D’OSMOY

 

ARRIVEE DE LA MANIFESTATION

PLACE DU MARECHAL LECLERC

INTERVENTIONS DES SYNDICATS

 

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

 

Pour un syndicalisme réformiste

Même s'il est opposé à la « loi travail », Force ouvrièe défend le réformisme et plaide pour que le syndicalisme soit un maillon du progrè social. D'autres syndicats sont réormateurs et préèent jouer un rôe sociéal.

Par JEAN-CLAUDE MAILLY

Pour qualifier les syndicats qui trouvent que le projet de loi sur le travail va dans le bon sens, des ministres les qualifient de réformistes.

Par opposition à ceux qui demandent le retrait du projet de loi, qualifiés, eux, de contestataires. D’une manièe générale, nous sommes habitué aux visions binaires de type oui/non ou pour/ contre, notamment caractéistiques des processus rééendaires. Mais, au-delàde cette vision quelque peu simplifié, voire simpliste, l’opposition réormiste/contestataire ne peut pas dérire le syndicalisme.

Si une opposition entre deux termes a existé c’est entre réformiste et révolutionnaire, entre syndicalisme de classe et syndicalisme du bien commun en tant que corps interméiaire.

Aujourd’hui, le syndicalisme volutionnaire organisé n’existe plus. Cela signifie-t-il que tous les syndicats sont réformistes ? Non.

NOUS N’ACCOMPAGNONS JAMAIS UN GOUVERNEMENT, QUEL QU’IL SOIT.

De la même manière que Jean Jaurès disait « le courage c’est d ’aller à l’idéal et de comprendre le réel », nous considéons que le pragm atisme syndical ne saurait s’exonéer de l’idél d’éancipation, sauf àperdre son sens, son cap, sa raison d’êre.

Force ouvrièe est une organisation réormiste. Notre réormisme s’est toujours exprimé sans déier, par un attachement au principe et àla pratique du contrat collectif et de la néociation qui va de pair, pour nous, avec la libertéde comportement et l’indéendance du syndicat.

Cela se traduit notamm ent par la signature de nom breux accords, àtous les niveaux, quand nous jugeons que le compromis est effectivem ent atteint. Cela explique aussi que nous ne signons pas certains accords quand, justement, nous pensons que le compromis est mauvais. Par ailleurs, et l’un de nos slogans historiques est de ce point de vue rééateur (« un syndicat, pas un parti »), nous considéons qu’en déocratie syndicat et parti ont des rôes difféents. Tous deux relèent de la déocratie par mandat, repréentative, mais le syndicat représente les salariés (actifs, chôeurs et retraité) quand le parti s’adresse aux citoyens. D’autres ont une conception difféente du syndicat. Ce dernier doit êre porteur d’un projet de sociéé impliqué dans la gestion de l’entreprise ou de l’Etat, autogestionnaire hier et cogestionnaire aujourd’hui. Ce syndicalisme-là se rapproche du mode de fonctionnement des partis politiques : il mise beaucoup sur les élections et est favorable aux référendums. Une autre difféence réside dans le rapport à la Réublique : nous sommes profondéent attaché aux principes réublicains et à leur mise en oeuvre rélle. Ainsi, l’égalité de droits impose le niveau national de négociation dans la branche quand d’autres prônent la décentralisation de la négociation au niveau de l’entreprise.

INDÉPENDANCE Nous sommes réformistes. Ils sont réformateurs. Ils donnent au syndicat un rôle sociétal, là où nous lui donnons un rôle social. L’antonyme de « réformateur », c’est d’ailleurs « conservateur ». Cela explique pourquoi Laurent Berger, secréaire général de la CFDT, dit : « C’est la réforme ou le statu quo. » L’antonyme de réformiste, c’est réctionnaire. C’est pourquoi nous soutenons une réforme - quand elle relève du rôe du syndicat - si elle est pour nous synonyme de progrè social. Sinon, nous la combattons comme nous le faisons actuellement pour la « loi travail ». C’est aussi pourquoi nous n’accompagnons jamais un gouvernement quel qu’il soit. Etre réformiste militant impose l’indépendance du syndicat. Etre réformateur non. ■

J

Jean-Claude Mailly est secrétaire général de la Confédération générale du travail-Force ouvrière

 

 

 

 

 

 

 

 

05 avril 2016

SAMEDI 9 AVRIL 2016

GREVE INTERPROFESSIONNELLE

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU

SOLIDAIRES – CNT-SO – UNEF

ORGANISATIONS DE JEUNESSE

 

10H00 POITIERS

PLACE DE LA PREFECTURE

RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE DANS LA RUE POUR LE RETRAIT TOTAL DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

CONDITIONS D’ORGANISATION DE LA MANIFESTATION

 

10H00 Départ de la Manifestation

· Préfecture

· Rue Carnot

· Rue de la Tranchée

· Avenue de Libération

· Avenue du 8 mai

Arrivée de la Manifestation

· Castorama

Prise de parole d’Alain BARREAU

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FEDERATION GENERALE DES FONCTIONNAIRES FORCE OUVRIERE 18/03/2016

LOI TRAVAIL : LES FONCTIONNAIRES N’EN VEULENT PAS NON PLUS ! 31 MARS 2016 : GREVE

La nouvelle version du projet de loi Travail, appelée loi « El Khomri », continue de remettre en cause le Code du Travail, les garanties collectives et accords de branche du secteur privé. C’est déjà cette politique qui s’applique dans la Fonction publique.

Extraits : 1. « Le renforcement de la légitimité des accords d’entreprise par le déploiement de la règle de l’accord majoritaire et l’introduction d’un principe de consultation des salariés. »

Cette nouvelle règle permettrait aux patrons de contourner allégrement les organisations syndicales. Si les organisations syndicales refusent majoritairement un accord et que des organisations moins représentatives le portent, le patron pourrait consulter directement les salariés et ainsi contourner les syndicats. C’est bien ce qu’a fait le Premier ministre en passant en force pour imposer le protocole PPCR malgré l’absence d’accord majoritaire. On peut aussi faire le parallèle entre le transfert des accords de branche vers les accords d’entreprises et celui des décisions ministérielles nationales vers les décisions locales des préfets de région… l’inégalité est en route !

2. « Rationalisation des branches professionnelles en passant de 700 à 200 ». Comment ne pas faire le rapprochement évident avec la réduction du nombre de corps dans la Fonction publique de l’Etat (de 1 100 à 320 en 10 ans), qui se poursuit à cause du protocole PPCR pour atteindre 250, en niant les spécificités des missions attachées aux statuts particuliers. A cela s’ajoute la volonté de supprimer les 3 versants de la Fonction publique faisant fi de toutes les spécificités propres à l’Etat, à la Territoriale et à l’Hospitalière.

Mais surtout le projet de Loi travail s’en prend directement et immédiatement au Statut général avec la « création du compte personnel d’activité » dans la Fonction publique.

Le CPA à ce stade, contient le CPF (Compte personnel de Formation) et le C3P (Compte personnel de prévention de la pénibilité). L’UIAFP-FO reste totalement opposée à son instauration dans la Fonction publique. Les statuts sont jugés trop contraignants pour déplacer les agents en cas de restructuration. Une formation professionnelle imposée et individualisée serait alors l’outil de la mobilité forcée. Des droits à la formation individualisée déconnectés des statuts seraient surtout un instrument de plus de la Boite à outils RH pour accompagner les restructurations, les réformes territoriales et imposer à l’agent de discuter seul ses conditions de reclassement avec son compte personnel. Quant au C3P, il remettrait en cause le service actif fixé par corps pour développer le compte individuel pénibilité. Les agents publics (tant fonctionnaires que contractuels) ont des droits individuels pour la formation et la pénibilité dans le cadre collectif du Statut général et de statuts particuliers. Il faut les améliorer et non les supprimer.

Ainsi, à tous les niveaux, de manière directe ou indirecte, la loi Travail aurait un impact sur les fonctionnaires et agents publics.

C’est pourquoi la FGF-FO appelle tous les fonctionnaires et agents publics avec leurs syndicats à faire grève et manifester le 31 mars 2016. Un préavis de grève sera déposé en ce sens.

Ensemble défendons le statut général, les garanties collectives et nos droits

 

 

 

Grève le 31 mars - Loi travail, c’est non

LUNDI 21 MARS 2016 SITE INTERNET FORCE OUVRIÈRE

Après les mobilisations du 9 et 17 mars, une nouvelle étape de la mobilisation sera franchie le 24 mars, jour de présentation en conseil des ministre du projet de loi, à l’appel des organisations syndicales d’étudiants et de lycéens, et des syndicats, dont FO. Elle doit conduire vers une grève massive le 31 mars pour gagner le retrait.

Le texte du tract confédéral ci dessous :

Malgré d’amples manifestations, des étudiants et lycéens, soutenues par la confédération FO et les organisations syndicales mobilisées contre le projet de loi travail (9 mars, 17 mars et 24 mars), malgré plus de 1,250 millions de signataires de la pétition #LoiTravailNonMerci, le gouvernement maintient sa volonté d’imposer un projet de loi qui consisterait en une régression majeure du droit du travail en France.

Si l’examen du texte a été reporté de 15 jours, les quelques modifications apportées ne modifient en rien sa philosophie générale  et les reculs sociaux demeurent :

• Renversement de la hiérarchie des normes  (avec priorité donnée à la négociation d’entreprise et dévitalisation des conventions collectives de branches) dans le but de généraliser les dérogations aux garanties collectives  ;
• référendum pour faciliter l’acceptation de reculs dans le cadre d’un chantage à l’emploi ou à la délocalisation  ;
• facilitation des licenciements économiques  ;
• majoration des heures supplémentaires ramenée à 10% au lieu de 25% et 50%  ;
• modulation du temps de travail possible jusqu’à trois ans  ;
• allongement de un à trois ans de l’obligation de négocier les salaires  ;
• affaiblissement de la médecine du travail…

Quant aux modifications, elles ne diminuent pas les dangers  :

• Si le barème des indemnités compensatrices en cas de licenciement illégal devient indicatif, il n’en demeure pas moins incitatif pour les juges  ;

Rien ne protège les salariés du débat qui aura lieu au parlement, qui pourrait conduire à aggraver ce texte.

Pour toutes ces raisons, la grève du 31 mars et les manifestations doivent être massives.

Tous ensemble, le 31 mars - Pour le retrait du projet du loi !

 

 

COMMUNIQUE

UN RESULTAT AU GOUT AMER !

1,2 % = INSUFFISANT POUR FO LE COMPTE N’Y EST PAS

Annick Girardin, nouvelle Ministre de la fonction Publique vient d’annoncer

aux organisations représentatives de la fonction publique les augmentations

de la valeur du point d’indice décidées par le gouvernement pour 2016 et

2017.

Ce sera 0,3 % en année pleine pour 2016 et 0,55% pour 2017 !!!

Concrètement cela se traduira par :

- une augmentation de 54 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie C à l’échelle 3 au 7ème échelon (4,5 euros/mois) ;

- une augmentation de 56 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie C à l’échelle 5 au 7ème échelon (4,66 euro/mois) ;

- une augmentation de 81 euros pour l’année 2016 pour un agent de catégorie A au septième échelon (6,75 euros/mois).

Nous sommes loin des revendications portées par Force Ouvrière et de

l’attente des fonctionnaires, à savoir une augmentation de 50 points d’indice

pour tous et une revalorisation de 8% !!

Pour Force ouvrière, les mobilisations des agents publics les

26 janvier et 9 mars ainsi que la préparation de la grève interprofessionnelle

du 31 mars ont contraint le gouvernement à changer ses plans et revoir à la

hausse ses propositions. Elles restent néanmoins très insuffisantes.

Après la mobilisation du 31, qui doit être massive et faire reculer le

gouvernement par le retrait de la Loi « travail », nous devons envisager un

mouvement d’ampleur pour combattre la destruction organisée de la

fonction publique par les réformes territoriales et hospitalières, et obtenir de

réelles négociations salariales.

FONCTION PUBLIQUE

UN VRAI TRAVAIL = UN VRAI SALAIRE

Le Secrétariat Fédéral Paris, le 17 mars 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI 9 MARS 2016

MANIFESTATION DEPARTEMENTALE INTERSYNDICALE

FORCE OUVRIERE – CGT – FSU SOLIDAIRES –CFE-CGC -CNT-SO – UNEF - ORGANISATIONS DE JEUNESSE

14 HEURES POITIERS Place d’Armes

 

à RETRAIT DU PROJET DE LOI EL KHOMRI

DE DESTRUCTION DU CODE DU TRAVAIL,

NI AMENDABLE, NI NEGOCIABLE !

à NON A LA REGRESSION SOCIALE !

à TOUS ENSEMBLE POUR LE RETRAIT TOTAL

DU PROJET DE LOI AUTORITAIRE EL KHOMRI DE DECHEANCE SOCIALE !

 

 

 

Loi El Khomri : tous concernés !

Mobilisation du 9 mars 2016.

  

Cher(e)s Camarades,

 Plusieurs structures de notre Fédération nous ont interrogés concernant la journée de mobilisation du 9 mars prochain.

 Nous vous indiquons que nous n’avons pas déposé de préavis de grève pour cette journée.

 Nous vous avons adressé une circulaire fédérale mardi 1er mars indiquant que, dans la continuité de la position confédérale, nous invitons nos syndicats à se rapprocher des Unions Départementales pour rejoindre les initiatives locales venant de syndicats d’étudiants et des pétitionnaires.

 L’intersyndicale Confédérale se réunit aujourd’hui pour discuter de la mobilisation à venir contre le projet de loi El Khomri, la délégation FO porteuse du mandat : « LOI TRAVAIL FO DIT NON »,

va se positionner pour une journée de grève interprofessionnelle le
31 mars 2016.

 Nous vous communiquerons les décisions prises par l’intersyndicale avant la fin de la semaine, et nous déposerons en temps et en heure les préavis de grève aux différents ministères couvrant les champs de notre Fédération.

  

CommuniquéLe Secrétariat Fédéral                                                                      Paris,  le   3 mars 2016

 

 

 

 

24 Février 2016

Comme vous le savez, la confédération a participé à la réunion des organisations syndicales pour «échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et évaluer les champs d’éventuelles actions et initiatives communes».

 Etaient présents : la CGT, la CFDT, l’UNSA, la CGC, Sud/Solidaires, la FSU, l’UNEF, l’UNL, la FIDL, la CFTC ayant décliné l’invitation. La confédération était représentée par Michelle BIAGGI et Frédéric SOUILLOT, secrétaires confédéraux.

 Le premier tour de table a fait ressortir les différences et divergences fondamentales avec la CFDT, celle-ci étant pour un aménagement du projet de loi sur le travail et déclarant : «nous voulons continuer à donner un sens à la conduite des mutations à faire dans ce pays !». Après de longues discussions, le seul point commun qui a été trouvé est la demande de retrait de la barémisation des indemnités prud’homales, autant dire le plus petit dénominateur commun !

 FORCE OUVRIERE s’est exprimée sur l’ensemble du projet de loi en faisant remarquer qu’il y avait beaucoup d’éléments destructeurs du Code du travail et des garanties collectives, que l’avenir et l’emploi des jeunes ne pouvaient être satisfaits, que le référendum d’entreprise et la modification profonde de la négociation collective allaient conduire à plus de fragilité pour le salarié devant l’employeur et qu’aucun des dispositifs proposés dans ce projet n’était de nature à relancer l’emploi et la croissance.

 C’est un projet de loi qui fragilise les salariés et sécurise les employeurs. Avec les heures supplémentaires, le droit de négocier, la durée du travail, la médecine du travail, les licenciements, les pertes de droits d’apprentissage, le projet de loi constitue une attaque en règle.

 Compte tenu de la teneur du texte débattu, loin des préoccupations des salariés et « dicté » sous la houlette de la CFDT, FORCE OUVRIERE a décidé de ne pas le signer. La fédération soutient pleinement cette prise de position.

 Ne laissant à personne le droit de contester notre légitimité à représenter les salariés, Force Ouvrière participera aux deux réunions programmées le 3 mars : le matin pour analyser le projet de loi et l’après-midi pour ceux qui seront prêts à une mobilisation qui pourrait se tenir le 31 mars 2016.

 Comme elle l’a toujours fait, FORCE OUVRIERE garde sa liberté de comportement et d’analyse : «ni chien de garde, ni animal d’accompagnement» comme l’indique le Bureau Confédéral. C’est notre conception de l’indépendance.

 Alors que le projet de loi va être au Conseil des ministres le 9 mars et à l’Assemblée Nationale début avril, il est illusoire de croire qu’il pourra être réexaminé dans son ensemble. A moins qu’un deal soit déjà passé entre le gouvernement et un syndicat pour amender deux ou trois points et laisser passer le reste !

 La Confédération nous informe qu’un document d’analyse nous parviendra prochainement ainsi qu’un tract.

 Vous trouverez ci-joint l’édito de Jean-Claude MAILLY à paraître dans FO-Hebdo.

 Amitiés syndicalistes.

 

 Le secrétariat fédéral 

 

 

Emploi et Salaires

Assurance chômage : les droits des allocataires sur la sellette

LUNDI 22 FÉVRIER 2016 CLARISSE JOSSELIN

 

Le financement de Pôle emploi fera partie de la renégociation de la convention d’Assurance chômage. ©Marta NASCIMENTO/REA

La renégociation de la convention d’Assurance chômage, qui expire le 30 juin 2016, a démarré le 22 février au siège du Medef. Face à la dette de l’Unédic (30 milliards d’euros fin 2016), le patronat, incité en ce sens par le gouvernement, sera sans doute tenté de réduire les droits des demandeurs d’emploi, notamment avec la dégressivité des allocations. FO lui opposera d’autres revendications. Voici un aperçu des thèmes de négociation probables.

L a dette de l’Unédic devrait atteindre 29,4 milliards d’euros fin 2016. Le résultat technique est équilibré selon les prévisions : 34,8 milliards d’euros de contributions pour 34,7 milliards d’euros d’allocations versées.

Mais depuis la fusion ANPE/Assedics en 2008, l’Unédic doit reverser 10 % du montant des cotisations chômage au budget de Pôle emploi. Cela représentera 3,4 milliards d’euros en 2016, soit quasiment le déficit annuel du régime (3,6 milliards d’euros). En cumulé depuis 2008, l’Unédic a transféré 28,9 milliards d’euros vers Pôle emploi, soit presque le montant de l’endettement global du régime. Avant la fusion, l’Unédic reversait 7 % des cotisations pour financer les Assedics. FO compte ouvrir le débat en période de fort endettement du régime.

Seniors, dégressivité... les pistes libérales

Pour être indemnisé, il faut actuellement avoir cotisé au moins 4 mois dans les 28 derniers mois (les 36 derniers mois pour les 50 ans et plus). La règle est ensuite un jour indemnisé pour un jour travaillé. La durée d’indemnisation maximale est de 24 mois pour les moins de 50 ans et de 36 mois à 50 ans et plus. Le patronat et la CFDT veulent repousser l’âge charnière, au moins à 52 ans. Si en moyenne les seniors ne vont pas au bout de leurs droits, FO souligne qu’un tiers d’entre eux les consomment tous. Repousser le seuil à 52 ans placerait 14 000 personnes en grande précarité, pour une économie de 183 millions d’euros.

Mettre en place une indemnisation dégressive dans le temps est un faux débat pour FO. Ce système, déjà expérimenté en France, a même accentué le chômage de longue durée des moins qualifiés. Et la dégressivité existe déjà : 25 % des allocataires arrivent en fin de droits entre le quatrième et le huitième mois d’indemnisation et voient leurs revenus chuter d’au moins 50 % en passant à l’ASS (allocation de solidarité) ou au RSA.

Pour FO, il faut augmenter les ressources de l’Unédic

Les contrats précaires (CDD, intérim) produisent de fait moins de cotisations alors que donnant lieu à de plus fréquentes indemnisations. Leur nombre explosant, FO propose d’instaurer un système de bonus/malus sur la cotisation chômage de l’employeur selon son taux de recours aux contrats précaires, sur le modèle ATMP. Ce système, qui pourrait générer un gain de 4 milliards d’euros, vise surtout à modifier le comportement des employeurs.

FO revendique aussi la contribution obligatoire à l’Assurance chômage de tous les employeurs publics employant des salariés privés, au lieu d’une gestion directe de l’allocation chômage avec parfois des dysfonctionnements. Ce système, plus juste pour les allocataires, permettrait, selon les estimations, d’augmenter les ressources de 1 milliard d’euros.

Autre levier, augmenter les cotisations de 0,1 point fait gagner 500 millions d’euros. FO propose aussi de déplafonner les contributions des plus hauts revenus. Doubler le plafond de cotisation à l’Assurance chômage permettrait de gagner 660 millions d’euros.

En application de l’accord de novembre 2014 sur les retraites, les interlocuteurs sociaux doivent aussi négocier une « contribution » pour les employeurs qui se séparent de salariés seniors. Pour FO, cette taxe doit être reversée à l’Unédic et non à l’Arrco comme c’est envisagé. 

Zoom : Les intermittents négocient à part 
La loi du 17 août 2015 impose une nouvelle procédure de négociation des annexes 8 et 10 de la convention Unédic. 
Les branches couvrant les artistes et techniciens intermittents du spectacle peuvent négocier leurs règles spécifiques d’indemnisation chômage, mais dans le respect d’un document de cadrage (objectifs généraux et financiers, délais) fixé par les organisations interprofessionnelles. S’il respecte ce cadre, l’accord sera repris dans l’accord interprofessionnel d’Assurance chômage. S’il ne le respecte pas, ou faute d’accord, la négociation interprofessionnelle reprendra la main. La Fasap FO craint une négociation très difficile, sous contrainte budgétaire.

 

 

[Vidéo] J.-C. Mailly : « On s’attendait à ce qu’il y ait des dispositions mais pas à ce point-là »

18 FÉVRIER JEAN-CLAUDE MAILLY

 

 

 

 

 

FO pour armer la police municipale


Nous savons que le maire de Poitiers est contre la dotation d'armes létales aux policiers municipaux. En réponse à une demande forte de la part des personnels concernés, nous proposons un compromis: celui de les équiper d'armes non létales, comme des pistolets électriques de type Taser ou des flash-balls (lanceurs de balles en caoutchouc), annonce Stéphane Renaudon. Ce dernier a été reconduit jeudi, pour la 10 année consécutive, secrétaire général du syndicat Force Ouvrière des territoriaux de Poitiers, regroupant les personnels de la Ville, du CCAS et de Grand Poitiers.

Stéphane Renaudon a adressé un courrier (toujours sans réponse à ce jour) à l'ancienne préfète de région pour que la représentante de l'État « sensibilise à nouveau les maires afin qu'ils prennent réellement en compte la sécurité de leurs agents ».

Outre ce débat d'actualité, FO a demandé au directeur général des services un calendrier pour les négociations sur les évaluations et le régiment indemnitaires des agents. « Nous voulons sur ce dernier point que l'ensemble des régimes s'aligne autant que possible sur celui de la filière technique, le plus avantageux », précise le responsable syndical. Enfin, sur le sujet de la future communauté urbaine, le syndicat sera vigilant et réactif tout au long de l'année concernant sa mise en place. Celle-ci va bouleverser le travail des personnels.


stéphane DELANOE

 

 

 

 

NR: Actualité

86 -  Poitiers: FO propose d'équiper la police municipale en armes de défense

21/01/2016 13:40

Réuni ce jeudi, le conseil syndical des personnels municipaux Force Ouvrière de Poitiers et Grand Poitiers, étudie une proposition que lui soumet son secrétaire général, Stéphane Renaudon: équiper les policiers municipaux de Poitiers de pistolets à impulsion électrique ou de lanceurs de balles de défense. «Franchement, je ne suis pas pour armer les policiers municipaux, dit Stéphane Renaudon. Une arme ne va pas régler le problème. Mais les policiers municipaux ont droit à une protection personnelle.» Les maires de Saint-Benoît et celui de Châtellerault veulent armer leurs policiers municipaux. Le maire de Poitiers ne s'est pas exprimé à ce jour sur le sujet.

 

 

 

POITIERS, LE 22 JANVIER 2015

 

COMAS

Notre organisation syndicale s’est toujours investie (depuis sa création) au sein du COMAS. Plusieurs membres de notre syndicat ont assuré un rôle de Président (BREVET Roland, MOREAU Catherine, PUY Alain et BOUDIER Claudine).

Le 2 décembre 2015, s’est déroulé le conseil d’administration du COMAS pour l’élection du bureau.

Dès le début de la réunion, la CGT, en préambule, a effectué une déclaration pour expliquer comment elle voulait gérer le COMAS et surtout éjecter la CFDT.

Notre syndicat n’a pas souhaité cautionner de tels agissements, dans une association « dite » sociale pour les agents de nos collectivités et a quitté la séance.

Le 8 décembre 2015, notre organisation syndicale tenait un conseil syndical où le sujet du COMAS a été abordé.

L’ensemble des membres, à l’unanimité, a décidé que notre organisation ne désignerait plus aucun camarade pour siéger dans cette association car nous ne partageons pas :

- La position de la CGT sur le devenir du COMAS et l’ASLEM

- Nous n’acceptons pas cette façon de vouloir « gouverner »

- Ces trois dernières années, de présidence, ont laissé des traces indélébiles pour nos camarades qui siégeaient

Lors d’un récent communiqué de presse, le président parle d’une gestion calamiteuse en 2015. Il oubli simplement de préciser que la CGT avait 5 représentants désignés, dont le poste de trésorier général, et de vice président .

Je vous laisse juge de leur action, pour nous c’est fini….

Amitiés syndicales.

Pour le Bureau

Le Secrétaire Général, Stéphane RENAUDON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cher(e)s camarades,

 

Notre camarade Gérard DOSSETTO, secrétaire général de l’union départementale FO des Bouches du Rhône et membre de la commission exécutive confédérale, nous a brutalement quittés dans la nuit de vendredi à samedi.

 Tous, nous le connaissions pour son militantisme, son expérience, sa gentillesse, ses convictions, sa sagesse, sa détermination.

 Les obsèques se dérouleront le mardi 15 décembre à 9h30 à l’église du Sacré Cœur - 81 avenue du Prado - 13008 MARSEILLE.

 Une délégation du bureau confédéral s’y rendra. J’y prendrai la parole.

 Fleurs et couronnes sont acceptées. Les messages de condoléances peuvent être adressés à l’UD des Bouches du Rhône.

 

Amitiés syndicalistes,

 

 

 

 

 

                                                                                                            Jean Claude MAILLY

                                                                                                            Secrétaire général

 

Communiqué

Attentats à Paris - FO choquée et révoltée salue l’intervention des fonctionnaires et agents des services publics

SAMEDI 14 NOVEMBRE 2015

La confédération Force Ouvrière est, comme tout un chacun, choquée et révoltée par le terrorisme et la tragédie qui ont frappé la population et le pays cette nuit.

Elle tient à faire connaître sa tristesse et sa compassion pour toutes les victimes, leurs familles leurs proches.

Elle tient aussi à saluer la solidarité immédiate qui s’est exprimée ainsi que les fonctionnaires et agents des services publics mobilisés sur le champ, dans de telles tragiques et difficiles circonstances.

Au nom de ses adhérents, elle tient d’ores et déjà à remercier des nombreux messages d’inquiétude et de solidarité parvenant des militants et organisations syndicales du monde entier.

Plus que jamais les valeurs de la république résonnent de toute leurs forces : Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité - Unité et indivisibilité.

 

 

 

 

 

Suite au tract et à l'AG de la CGT, nous souhaitons apporter quelques précisions. Ils ont  simplement oublié de préciser qu'ils participaient au COMAS ...

POITIERS, le 09 novembre 2015

ELECTION DU COMAS

Le COMAS a été créé pour développer la solidarité entre les agents territoriaux. Elle a pour but d’aider l’action et l’activité sociale en direction des agents, conjoints et enfants à charge selon les règlements définis pour chaque prestation en portant une attention particulière aux plus défavorisés.

L ’ASLEM avait été créée pour les activités de loisirs.

Le COMAS est constitué de 5 représentants par syndicat, 5 élus à titre personnel et 1 représentant des autres communes adhérentes.

Toutes les décisions ont été prises à la majorité, celles-ci ont été actées par l’ensemble des syndicats et chaque syndicat à un poste à responsabilité dans le bureau, à savoir :

Présidence : FO

Vice-présidents : CFDT – CGT

Trésorier général : CGT

Pour mémoire la CGT a eu la présidence du COMAS de 2009 à 2010 avant de démissionner. Ensuite FO et CFDT ont gérés seul le COMAS car la CGT a refusé de siéger avant de revenir en 2012. Le COMAS a décidé d’attribuer en 2014 une prestation en faveur des enfants pour le plus grand nombre. Cela a été une erreur car cela n’était pas dans les missions et le budget en a été fragilisé.

Un conseil d’administration n’a pas pu être entériné du fait de l’absentéisme, en l’occurrence d’une organisation syndicale : la CGT, ce qui a repoussé la prise de décision.

Les lois du secteur privé, concernant le Comité d’Entreprise (CE) ne peuvent être appliquées dans la fonction publique.

C’est pour ces raisons, que nos organisations syndicales, souhaitent poursuivre leurs investissements pour tous les adhérents.

VOTEZ AVANT LE 19 NOVEMBRE 2015 DERNIER DELAI

 

 

 

Vienne- Poitiers - Social

Les syndicats ne siégeront pas au comité technique

04/11/2015 05:38

Les responsables FO, CGT et CFDT des trois collectivités (Ville, CCAS et Grand Poitiers) ont marqué leur désapprobation face à la méthode employée par les élus.

Les syndicats des territoriaux ont décidé de ne pas siéger au comité technique prévu ce vendredi. Ils réclament plus d’écoute et de concertation.

L'annonce de la remise à plat de l'organigramme de la Ville et de l'agglo il y a quelques jours dans nos colonnes (lire NR des 23 et 24 octobre) n'en finit pas de faire des vagues.
Les syndicats présents dans les trois collectivités (Ville, agglo et CCAS) représentant un peu plus de 3.000 agents, ont tenu hier une conférence de presse conjointe pour annoncer officiellement leur refus de siéger ce vendredi au comité technique.
Pour FO, la CGT et la CFDT, réunis pour la circonstance en intersyndicale, la coupe est pleine…

" On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! "

Dans un contexte de mutualisation (2016) puis d'agrandissement de l'agglomération (2017), les trois syndicats ne contestent pas la remise à plat de l'organigramme et l'adaptation des services. C'est la méthode qu'ils désapprouvent. « Surpris » de découvrir dans la presse la présentation de ce nouvel organigramme, ils en appellent dans un courrier adressé hier aux élus, « au respect du dialogue social et des instances paritaires ».
« On a été reçus lundi une demi-heure par le maire et le directeur général des services, indique Stéphane Renaudon pour Force ouvrière. Et on a redit qu'on ne pouvait pas accepter ça. »
« Nous souhaitons être associés et concertés, insiste de son côté la CFDT. Quel que soit le niveau hiérarchique aujourd'hui, dans la collectivité, les choses sont imposées, point ! C'est donc aussi sur le management qu'on veut interpeller les élus. On leur dit écoutez-nous, qu'on échange ! »
« On n'est pas contre un nouvel organigramme, ajoute Vincent Bohan pour la CGT. Par contre, il faut de la concertation avant. On est depuis un moment dans une gestion purement comptable des collectivités alors que derrière tout cela il y a des êtres humains… »
La balle est maintenant dans le camp de l'employeur. Ce dernier dispose d'un délai de quinze jours pour réunir un nouveau comité technique.

Jean-Michel Gouin

 

 

 

 

 

Vienne- Poitiers – Social

Organigramme ville-agglo : FO et CGT vent debout

24/10/2015 05:41

Les deux syndicats n’apprécient pas que le directeur général des services ait présenté l’organigramme de la ville et de l’agglo avant le comité technique.

 

Stéphane Renaudon, secrétaire général du syndicat FO En juin déjà, le syndicat CGT des personnels territoriaux, Territoriaux, entouré du bureau du syndicat, avait refusé de siéger à un précédent comité technique paritaire.

La réunion du comité technique paritaire est programmée pour le 6 novembre*. Le directeur général des services n'avait pas à communiquer sur le nouvel organigramme de la ville et de l'agglomération avant cette date.Le syndicat CGT des personnels territoriaux (ville, agglomération, CCAS) de Poitiers est vent debout contre la méthode. Sur le fond, il ne dit rien. « Nous n'allons pas utiliser les méthodes que nous reprochons au directeur général des services ». Dans un communiqué le syndicat se déclare « surpris de découvrir dans la Nouvelle République de ce vendredi la présentation du nouvel organigramme par M. Martin, directeur général de services. Monsieur le député-maire de Poitiers semble avoir oublié qu'il existe des syndicats dans sa collectivité ! Oups pardon, " des partenaires sociaux " qui doivent être consultés en comité technique paritaire pour émettre un avis sur toute modification de l'organigramme. »

FO pourrait ne pas siéger

« Or, poursuit la CGT, ce comité technique se réunira le 6 novembre. Mais apparemment, le député maire préfère communiquer par voie de presse avant tout débat avec les représentants du personnel. Débat qui pourrait déboucher sur un avis différent de la présentation décrite dans la NR. Chacun pourra mesurer le niveau du " dialogue social " à la mairie. »
Le syndicat Force Ouvrière, malgré une tradition plus consensuelle, a la même réaction. « A 6 h ce vendredi en découvrant la presse, j'ai cru que le comité technique avait eu lieu, ironise Stéphane Renaudon, secrétaire général FO des personnels territoriaux, dans un courrier qu'il a envoyé dès hier aux conseillers municipaux qui siègent au comité technique. Nous ne sommes pas contre le fait que la mairie communique ce sujet, mais dans le respect du dialogue social et des structures paritaires. De telles méthodes peuvent nous conduire à modifier notre comportement. Nous allons consulter nos instances pour savoir s'il est utile de siéger quand la question de l'organigramme sera évoquée ou de ne pas siéger complètement. » Au passage, FO relève que le comité technique était prévu le 15 octobre. «Sans explication, il a été décalé au 6 novembre.»
Sur le fond, Stéphane Renaudon relève que « des directeurs généraux n'apparaissent plus et que la police municipale passe sous l'autorité directe du maire et du directeur général des services. »

* Le service communication confirme cette date. Jeudi, M. Martin avait donné à la NR la date du 5.

 

 

en savoir plus

2.221 équivalents temps plein

La Ville, l'agglomération et le CCAS emploient au total 2.221 équivalents temps plein. Soit quelque 2.500 personnes.
Les deux collectivités et le CCAS réunis constituent le deuxième employeur sur Poitiers après le CHU.

la phrase

« L'organigramme a été revu en concertation avec tous les acteurs internes de Poitiers et Grand Poitiers »

La réforme territoriale introduite par la loi NOTRe engage les collectivités sur la voie de l'innovation et invite chaque territoire à repenser ses activités dans une dimension spatiale plus large. Tels sont les nouveaux défis auxquels Grand Poitiers et Poitiers se préparent actuellement, indiquent la municipalité et le bureau de l'agglomération dans un communiqué qui veut réagir aux propos tenus par les syndicats sur les réseaux sociaux à la suite de la publication hier dans la NR de l'article sur la remise à plat de l'organigramme conjoint de la ville et de l'agglomération.
« Ces challenges constituent autant d'opportunités pour le développement et l'attractivité de la ville comme de l'agglomération. Éric Martin, directeur général des services en fonction depuis le mois de mai, n'a eu de cesse de poursuivre le travail de concertation initié par son prédécesseur, Marc Barreau, pour amorcer cette transition vers le futur schéma territorial. C'est donc à la suite de mois d'écoute et d'échanges, qu'un projet d'organigramme a vu le jour.
Présenté aux élus, aux directeurs de services et aux agents jusqu'au début du mois d'octobre, le projet de nouvel organigramme ne sera bien évidemment validé qu'à la suite du comité technique - auquel siègent les syndicats - prévu le 6 novembre, conformément à la législation en vigueur. »
Reste à savoir si FO et la CGT viendront au rendez-vous.

Jean-Jacques Boissonneau

 

 

 

 

Vienne

Poitiers: les syndicats mécontents de la publication de l'organigramme

23/10/2015 12:08

CGT et FO n'apprécient pas que le directeur général des services ait présenté l'organigramme de la ville et de l'agglo à la Nouvelle République avant la réunion du comité technique finalement prévue le 6 novembre. La CGT vient de publier ce matin un communiqué pour critiquer le fait que les partenaires sociaux n'aient pas été consultés. FO, pour sa part, prévoit d'envoyer un courrier aux élus qui siègent au comité technique paritaire pour demander «des points d'éclaircissement ». La CGT se garde de tout commentaire sur le futur organigramme dont la mise en place est annoncée pour le 1er janvier. FO relève avec satisfaction que la police municipale dépendra désormais directement du directeur général des services. Plus d'informations demain dans la Nouvelle-République.

 

                                              

Poitiers, le 23 Octobre 2015

  

COMMUNIQUE DE PRESSE

  

Le Syndicat FORCE OUVRIERE de la Ville, du CCAS et de la Communauté d’Agglomération de Poitiers souhaite apporter des précisions suite à l’article de presse édité le 23 Octobre, avec pour titre : la Ville et l’Agglo remettent à plat leur organigramme.

 Le 7 Octobre au matin, nous avons été reçu par le Directeur Général des Services qui nous a présenté un organigramme, qui serait affiné et ensuite discuté en Comité Technique où les organisations syndicales et en particulier la nôtre, peuvent demander des modifications : il s’avère qu’au vu du Communiqué cela est déjà ficelé. FORCE OUVRIERE a écrit à l’ensemble des représentants politiques siégeant au Comité Technique pour faire part de son mécontentement.

 Tout d’abord le Comité Technique a été reporté de plusieurs semaines sans aucune explication. Une telle manœuvre fait apparaître, un mépris des instances de dialogue. Les élus du personnel sont élus démocratiquement, avec des taux de participation importants. FORCE OUVRIERE est un syndicat réformiste ouvert au dialogue, à la revendication, à la négociation et essaye  toujours de trouver des accords pour une amélioration pour le personnel, mais ne peut accepter une telle indifférence de la part de l’administration et des élus.

 De tels comportements peuvent nous amener à modifier notre attitude.

 Nous allons consulter nos instances syndicales pour savoir si nous siégerons au sujet de l’organigramme ou tout simplement ne pas siéger.

 La politique de la chaise vide n’est pas dans nos habitudes, mais la démocratie doit être respectée, ainsi que les institutions.

 

 

                                                                           Le Secrétaire Général,

 

                                                                                       Stéphane RENAUDON

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonction publique: FO ne signe pas le projet d’accord sur les carrières

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Les fédérations de fonctionnaires FO ont annoncé ce lundi 21 septembre leur décision de ne pas signer le projet d’accord sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) proposé aux syndicats par le ministère de la fonction publique.

Au terme de près d’une année de négociations, ce protocole d’accord est « inacceptable » car il « n’offre pas la revalorisation attendue par les agents » indique FO.

Les organisations syndicales représentatives au sein de la Fonction publique ont jusqu’au 30 septembre pour se prononcer sur ce projet dit d’amélioration des carrières.

Jusqu’à présent, trois organisations syndicales avaient annoncé qu’elles parapheraient le texte. La CFDT, l’Unsa et la FSU ne représentent toutefois que 37.6% des voix selon les résultats des dernières élections professionnelles. Or pour être appliqué, cet accord qualifié de « majoritaire » doit recueillir la signature d’un ou plusieurs syndicats recueillant au moins 50% des voix aux élections professionnelles.

D’autres organisations - CGT et Solidaires notamment - feront connaître leurs positions dans les prochains jours. Le refus de FO (18.6% des voix dans la fonction publique) de signer ce texte de projet rend d’ores et déjà incertain l’adoption de l’accord. L’Union interfédérale FO des agents de la fonction publique (UIAFP-FO) précise : « l’UIAFP-FO non signataire des accords de Bercy ne s’estime pas liée par le principe de l’accord majoritaire que le gouvernement utilise quand cela l’arrange. » [ndlr : les accords de Bercy de 2008, qui ont décliné dans la Fonction Publique la réforme de la représentativité syndicale, ont instauré la notion d’accord majoritaire alors qu’un accord dans la fonction publique n’est pas juridiquement contraignant]. Le projet d’accord qui concerne l’ensemble des agents des trois versants de la Fonction publique (Etat, hospitalière et Territoriale) est assis sur une rénovation des grilles indiciaires (bases fixant les traitements/salaires d es fonctionnaires). Or, c’est notamment le mécanisme de cette rénovation concernant les trois catégories d’agents (A, B et C) qui est contesté par les fonctionnaires FO.

 

** « Revalorisation en trompe l’œil »

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En effet, si ce toilettage des grilles comprend certes une revalorisation en début (pied de grille) et fin de carrière (haut de la grille), celle-ci est étalée de la fin 2016 à 2020, soit cinq ans. Concrètement, les fonctionnaires en début de carrière ne bénéficieraient pas d’augmentations de rémunérations via leurs grilles avant la fin de l’an prochain au mieux (et seulement pour les agents de catégorie B et paramédicaux). Pour les autres ce serait 2017 ou 2018. Quant aux agents en fin de carrière, les revalorisations seraient renvoyées selon les cas en 2018, 2019 ou 2020 pour les agents de catégories C et les personnels sociaux.

Autre point contesté par FO, ce projet qui propose des revalorisations variant de 31 euros brut (pour un agent de catégorie C en début de carrière) à 134 euros (pour un agent de catégorie A en fin de carrière en 2020) prévoit simultanément un allongement des durées de carrières via des temps de passage plus longs dans chaque grade. Les fonctionnaires devraient donc travailler trente ans contre vingt-cinq actuellement pour réaliser leur progression complète de carrière, atteindre le sommet de la grille et pouvoir percevoir la rémunération la plus haute de fin de carrière. Pour FO cet « allongement des durées de carrières autofinance une revalorisation en trompe l’œil ».

 

** FO demande la revalorisation du point d’indice

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Plus largement, alors que les salaires nets moyens des fonctionnaires ont baissé de 0.7% entre 2012 et 2013 après avoir diminué de 0.8% en 2012, la revendication de hausse des salaires dans la fonction publique demeure pour le moins d’actualité et notamment pour résorber la perte de pouvoir d’achat.

Or, depuis 2010, l’Etat employeur maintient un gel du point d’indice (base de calcul de l’ensemble des traitements dans la fonction publique) et cela a induit une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 8% en cinq ans. Par ailleurs, des réunions de « négociations salariales » sont renvoyées à février prochain, soit après la présentation du projet de loi de finances pour 2016.

Estimant que le projet d’accord actuellement proposé ne compense en rien la baisse des rémunérations, les fonctionnaires FO « interpellent le gouvernement » et demande « qu’il améliore fortement ses propositions, notamment en revalorisant immédiatement la valeur du point d’indice ».

 

 

 

Jean-Claude Mailly : "Je ne vois pas de différence entre la gauche et la droite"

Mercredi 16/09/2015 à 09H15 

Le leader national FO, Jean-Claude Mailly, était hier en meeting à Marseille

Le secrétaire général présentait hier les lignes directrices de la rentrée de Force OuvrièrePHOTO VALÉRIE VREL

Près d'un quart des 500 militants était debout lors du meeting régional de rentrée de Force Ouvrière, hier à Marseille. Avec en "vedette", le secrétaire général Jean-Claude Mailly. À la tribune, il est revenu sur les grands dossiers politiques d'actualité. Réforme du droit du travail, loi Macron... en présentant les syndicats comme "le dernier rempart de la démocratie".

Suite au rapport Combrexelle sur le droit du travail, le gouvernement a promis "plus de souplesse, sans toucher à la protection". Vous y croyez ?

Jean-Claude Mailly : Absolument pas. Tous les pays qui ont expérimenté ce modèle, comme les Danois, en sont revenus. Ça ne fonctionne pas. Plus de souplesse, ça veut dire plus de flexibilité pour les employeurs. Sur quoi ? La durée du travail ? Il y a déjà de multiples façons de l'aménager dans les entreprises. On peut, par exemple, rediscuter le contingent d'heures supplémentaires. C'est déjà trop. Je ne vois pas ce qu'on peut accorder en plus.

Quelle serait votre réaction si le gouvernement remettait en cause les accords de branche et le code du travail ?
Jean-Claude Mailly : S'il va vers ce type d'orientation, je leur dis, vous n'êtes plus des républicains. L'égalité de droit entre les salariés ne serait plus respectée.

Serez-vous présent à la table des négociations avec la nouvelle ministre du travail pour la conférence sociale d'octobre ?
Jean-Claude Mailly : Oui, bien sûr. J'ai rencontré Myriam El Khomri, je l'ai trouvée plutôt franche. J'ai senti qu'elle avait l'intention de rentrer dans les dossiers, de comprendre. On verra sur les actes.

Quel premier bilan faites-vous de la loi Macron ?
Jean-Claude Mailly : Des points nous inquiètent. Comme cette tendance à remettre en cause la justice prud'homale. Demain, si un employé est obligé de prendre un avocat, il devra payer. On va aussi vers une banalisation du travail du dimanche, notamment dans les zones commerciales. Sur la politique économique, je ne vois pas vraiment de différence avec la droite.

Que pensez-vous des référendums salariaux ? Cela court-circuite-t-il le travail des syndicats comme chez Smart ?
Jean-Claude Mailly : Oui, évidemment. Nous n'avons jamais été pour le référendum même en politique. C'est une logique binaire. Cela suppose que tout le monde soit au même niveau d'information. Ce n'est pas un exemple de démocratie. Est-ce qu'on peut considérer de la même manière le vote des cadres et des ouvriers ? Nous croyons à la démocratie du mandat.

La parole syndicale est-elle moins entendue ?
Jean-Claude Mailly : Non, mais avec la crise,le gouvernement s'est enfermé dans sa ligne économique. Nous, on a un rôle de résistant. Pour le faire bouger, il faut des mouvements plus importants qu'avant.

Elsa Mari

 

FO : Jean-Claude Mailly dénonce à Marseille la politique libérale du gouvernement

mercredi 16 septembre 2015

« Nous avons un gouvernement qui conduit une politique sociale-libérale, libérale-capitaliste, appelons-là comme on veut, elle est en tout cas libérale, lance, ce mardi 15 septembre à Marseille, lors du meeting de rentrée de l’UD FO 13, Jean-Claude Mailly, le Secrétaire Général de la Confédération FO- Elle remet en cause morceau par morceau les acquis des salariés. Et, pour cela, le gouvernement se comporte de manière autoritaire, passe en force ». Une nouvelle fois, le responsable syndical s’en prend à la politique de dérégulation conduite par le gouvernement.

Jean-Claude Mailly en vient à la loi Macron : « C’est le vice-premier ministre, il empiète sur les ministères du Travail et de la Justice  ». Souligne le volet concernant les Prud’hommes : « Le Code du Travail qui a été créé pour compenser la situation d’inégalité entre l’employeur et le salarié, et bien pour la première fois, on a retiré certains conflits pour les reverser au code civil ». Concernant le travail du dimanche, il considère : « Il peut exister ici ou là. Le danger c’est d’aller vers une banalisation de ce travail dominical. Et, lorsque ce sera le cas il sera payé comme les autres jours. Or, la Loi Macron va dans le sens de la banalisation, ainsi 531 rues de Paris pourront être ouvertes le dimanche. Pour qui connaît Paris, il est évident que certaines ne voient jamais de touristes. En plus, il faudra bien se rendre compte que lorsque tout le monde travaillera le dimanche il ne pourra plus y avoir de clients dans les magasins ». Enfin il aborde la partie relative aux licenciements. « Actuellement, si un groupe veut licencier sur un site on regarde la situation du groupe. Avec la loi Macron on ne regardera plus que celle du site. Alors, il ne sera pas difficile à un employeur de créer des difficultés pour pouvoir mettre en place un plan social au rabais ». Et de prévenir : « Si l’attaque contre notre Code du travail menace notre République sociale nous saurons toujours prendre nos responsabilités pour protéger les droits des travailleurs ».

« Le pire c’est que la crise n’est peut être pas derrière nous »

Puis d’affirmer : « Nous avons tout de suite dit ; "attention danger" lorsque le Premier ministre a envoyé une lettre de mission à l’ancien directeur du Travail, Jean-Denis Combrexelle. La France est le pays où les salariés sont le mieux couverts par les conventions collectives ou les statuts. L’ancien directeur du travail propose de mettre fin à cela, de livrer les salariés aux employeurs. Avec un tel système, en Allemagne, 40% des salariés gagnent entre 400 et 600 euros par mois. A partir du moment où nous avons accepté le pacte budgétaire, nous sommes entrés dans une logique qui fait que l’Europe est la zone où la croissance est la plus faible parce que nous sommes dans une logique de baisse du coût du travail, de flexibilité et d’austérité. 41 milliards ont été donnés sur trois ans aux entreprises sans condition financé par 50 milliards de réduction des dépenses sociales ». « Le pire, ajoute-t-il, c’est que la crise n’est peut-être pas derrière nous avec ce qui se passe en Chine ou encore aux États-Unis où existe une bulle étudiante. Il faut savoir que dans ce pays les étudiants empruntent pour payer leurs études, jusqu’à 60 000 dollars de frais d’inscription par an. Les étudiants empruntent, mais lorsqu’ils se retrouvent au chômage à la fin de leurs études, ils ne peuvent rembourser. Et c’est ainsi qu’une bulle de 1 200 milliards de dollars s’est créée. Qu’adviendra-t-il si elle explose ? ». Il aborde ensuite la question des retraites complémentaires : « Nous avons un problème avec le patronat, notamment le Medef. Nous sommes dans un système où l’on remet en cause l’âge légal de la retraite qui est aujourd’hui de 62 ans. Nous sommes dans une situation de blocage, s’il perdure le gouvernement sera obligé de faire une loi. Vu la politique qu’il mène on irait vers une réduction des droits ou une ouverture aux assurances ». Enfin, il en vient à l’accueil des migrants : « Il faut ouvrir les portes. Dans quelles conditions ? L’Europe n’arrive pas à se mettre d’accord, une nouvelle preuve qu’elle est faite pour le capital, les marchés et pas pour les hommes et les femmes 

 

 

Avenir de la Fonction Publique Parcours professionnels, carrières et rémunérations

La Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a présidé la réunion conclusive concernant l’accord AFP/PPCR.

A ce stade, FO prend acte des propositions présentées et, sans anticiper sur la décision de ses instances, tient à rappeler ses revendications pour compenser la dégradation du pouvoir d’achat des agents ainsi que la perte d’attractivité des carrières dans la Fonction publique.

En Premier lieu, FO réitère sa revendication d’une annonce immédiate de dégel et de revalorisation de la valeur du point d’indice.

Ensuite, concernant la mise en oeuvre de la grille indiciaire, FO rappelle sa revendication d’un démarrage de la grille indiciaire à 120% du SMIC ce qui est loin d’être atteint par les propositions actuelles.

Le calendrier proposé par le gouvernement (mesures jusqu’en 2020) doit être raccourci pour garantir les revalorisations de la grille indiciaire sur le quinquennat en cours.

Enfin, certaines mesures du projet d’accord doivent être explicitement modifiées et notamment :

- le retrait de l’intégration des ratios pro/pro dans les décrets statutaires de corps pour les 3 versants de la Fonction publique,

- le retrait de la suppression des réductions d’ancienneté,

- le maintien de la maîtrise de l’avancement, par les autorités d’emploi et de gestion, de la durée minimale de changement d’échelon à la Fonction publique territoriale,

- Le maintien, clairement annoncé, du rôle et des compétences des CAP nationales de corps.

Force Ouvrière demande au gouvernement de revoir le protocole d’accord durant l’été, notamment en dissociant les volets grilles indiciaires et RH ;

Le gouvernement prétend reconnaitre l’engagement des agents, défendre le Service public, tout en appliquant l’austérité, dont le gel de la valeur du point d’indice, est la conséquence la plus drastique.

Il est donc temps de proposer des revalorisations à la hauteur des préjudices subis.

Un nouveau protocole devrait nous être communiqué après le 14 juillet.

FO entend peser sur les négociations jusqu’au bout et appelle le gouvernement à prendre ses responsabilités sur le sujet prioritaire du pouvoir d’achat et des carrières.

Paris, le 09 juillet 2015

 

 

 

 

 

Référendum grec: «Un tournant dans l’Histoire européenne» selon Mailly

AFP 6 JUILLET 2015 À 19:04

Le non grec à l’austérité est «un tournant dans l’Histoire européenne», a estimé lundi Jean-Claude Mailly, leader de Force ouvrière, qui y voit une occasion de sortir de «cette syntaxe néolibérale en vigueur depuis des années» dans l’Union européenne.

«Je pense qu’on est à un tournant dans l’Histoire européenne», a déclaré M. Mailly sur France Info.

Selon lui, «il faut changer cette logique de la construction européenne», «cette syntaxe néolibérale en vigueur depuis des années et qui conduit au résultat qu’on connaît».

«Cinq ans de purge, on en est où aujourd’hui?» s’est-il interrogé. «Quand un programme économique, imposé comme il l’a été à la Grèce ces dernières années, ne marche pas, il faut pouvoir en changer.»

«Est-ce que la vie des gens dans un pays comme la Grèce ou ailleurs, ça dépend d’un dogme comptable de 3% de déficit budgétaire? Non! Ce sont ces questions-là qu’il faut se poser aujourd’hui», a poursuivi M. Mailly.

Les Grecs ont massivement voté non dimanche aux réformes et coupes budgétaires demandées par les créanciers de la Grèce en échange d’un renflouement du pays.

Pour Jean-Claude Mailly, le non grec exprime «deux choses»: «Il faut arrêter avec l’austérité» et, «dans le même temps, vouloir rester dans l’euro».

«Cette équation, elle peut être résolue» et «des solutions sont possibles», a tranché le leader syndical. «Cela doit concerner bien évidemment la dette du pays: si ce n’est une restructuration, au moins un étalement assez long pour permettre à la Grèce d’en sortir».

Il plaide aussi pour «des réformes, mais qui ne portent pas sur les travailleurs»: «Mettre en place un cadastre, s’assurer que le plus gros propriétaire foncier paie effectivement des impôts - en l’occurrence, c’est l’église orthodoxe -, regarder du côté des armateurs»...

 

 

Emissions et vidéos avec Jean-Claude Mailly, Secrétaire général de FO

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, sur BFM Business

http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-secretaire-general-de-fo-sur-bfm-business-3242

 

RFI | Invité du matin le mercredi 10 juin 2015

Jean-Claude Mailly (FO) : « On veut dissuader le salarié d’aller au prud’homme »

http://www.force-ouvriere.fr/jean-claude-mailly-fo-on-veut-dissuader-le-salarie-d-aller-au

 

 

Rémunérations : les syndicats de la fonction publique écrivent à François Hollande

Cinq syndicats de la fonction publique ont adressé mardi 26 mai 2015 un courrier au président de la République. Ils demandent notamment l’ouverture d’une négociation pour aboutir à une augmentation « immédiate, générale et significative » de la valeur point d’indice.

Dans leur courrier à François Hollande, la CGT, la FSU, FO, Solidaires et la FA-FP insistent sur la perte de pouvoir d’achat « inédite et catastrophique pour tous les agents des trois versants de la fonction publique et ce quelle que soit leur catégorie ». Le gel du point d’indice depuis 2010 « a même des effets de paupérisation pour nombre d’agents qui s’ajoutent à un sentiment de déclassement », insistent-ils.

Ils appellent à l’ouverture d’une négociation pour aboutir à « une augmentation immédiate, générale et significative de la valeur du point d’indice ainsi qu’à des mesures de rattrapage pour les pertes intervenues les années antérieures ».

Socialement insupportable

Ils demandent aussi « la fin des suppressions d’emplois et les créations dans les meilleurs délais des emplois statutaires nécessaires pour répondre aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire ». Le recours croissant à des non-titulaires constitue pour eux « une situation contraire au statut général et socialement insupportable ». Ils appellent donc à « un vaste plan de titularisation et des mesures fortement contraignantes vis-à-vis des employeurs publics pour mettre un terme à ces recours abusifs et insupportables ».

Les syndicats insistent enfin sur les projets législatifs et réglementaires (loi NOTRe, revue des missions publiques) et leurs restructurations et mobilités forcées. Ils demandent à revenir sur ces projets et à « répondre aux revendications légitimes régulièrement exprimées en particulier à l’occasion des journées de mobilisation passées ou à venir ».

Parfaitement possible budgétairement

« Monsieur le Président, l’heure ne peut plus être simplement aux propos sur les valeurs irremplaçables de la fonction publique et le rôle indispensable de ses agents. L’heure est maintenant aux mesures pour répondre aux attentes de ceux-ci. C’est juste socialement, nécessaire économiquement et parfaitement possible budgétairement. Cela implique un changement de cap par rapport aux choix effectués jusqu’ici », concluent-ils.

Les syndicats de la fonction publique avaient aussi adressé le 13 mai une lettre au Premier ministre Manuel Valls.

 

Lettre :

 

 

Paris, le 26 mai 2015

Monsieur François HOLLANDE

Président de la République

Palais de l'Elysée

55 rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 Paris

Monsieur le Président,

De manière exceptionnelle, les organisations syndicales de la Fonction Publique (CGT – FSU – FO – SOLIDAIRES - FAFP) ont décidé unitairement de s’adresser à vous.

La situation des agents, les missions essentielles qu'ils mènent pour le bien de la population et pour l’intérêt général, leurs conditions d’exercice se sont extrêmement dégradées et deviennent préoccupantes.

En effet, de trop nombreuses années de politiques d’affaiblissement de la Fonction publique - avec lesquelles, malheureusement, vous n’avez pas effectué toutes les ruptures attendues - conduisent aujourd’hui à un constat particulièrement inquiétant.

Le gel de la valeur du point d'indice entamé depuis 2010, mesure injuste et régressive sans précédent, entraîne une perte de pouvoir d’achat inédite et catastrophique pour tous les agents des trois versants de la Fonction publique et ce quelle que soit leur catégorie. Cela a même des effets de paupérisation pour nombre d'agents qui s’ajoutent à un sentiment de déclassement.

A contrario de la décision annoncée par votre gouvernement, nous vous demandons l'ouverture de négociation permettant d'aboutir à une augmentation immédiate, générale et significative de la valeur du point d’indice ainsi qu'à des mesures de rattrapage pour les pertes intervenues les années antérieures.

En ce qui concerne l’emploi, le constat est également sombre. Hormis les rares secteurs définis comme prioritaires, les suppressions de postes se poursuivent et s’aggravent. De ce fait, l’exercice de missions publiques est mis à mal et les conditions de travail des agents s'en trouvent détériorées. Nous revendiquons la fin des suppressions d’emplois et les créations dans les meilleurs délais des emplois statutaires nécessaires pour répondre aux besoins de la population sur l'ensemble du territoire.

Si nous écrivons créations d’emplois statutaires, ce n’est nullement un hasard. En dépit de plans successifs pour la résorption de l'emploi précaire dans la fonction publique, le recours indu à la précarité et au non titulariat ne cesse de progresser dans les trois versants. Cette situation est contraire au statut général et socialement insupportable. L’urgence est donc à mettre en oeuvre un vaste plan de titularisation et des mesures fortement contraignantes vis-à-vis des employeurs publics pour mettre un terme à ces recours abusifs et insupportables.

De nombreux projets législatifs et règlementaires, telles que la loi sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République, la loi SANTE, la Revue des Missions publiques, le Décret portant charte de déconcentration, l’Administration Territoriale de l’Etat ou la métropolisation impactent fortement la Fonction publique, notamment du fait des restructurations et des mobilités forcées. Ils sont source de nouvelles dégradations des conditions de travail et des missions, et de risques psychosociaux. A cela s’ajoute qu’ils sont conçus et élaborés dans des conditions de dialogue social tout à fait insupportables. Il faut revenir sur ces projets et répondre aux revendications légitimes régulièrement exprimées en particulier à l’occasion des journées de mobilisation passées ou à venir.

Au moment où la préparation du Projet de loi de Finances 2016 bat son plein, nous voulons souligner fermement combien il est essentiel que celui-ci ne s’inscrive plus dans les politiques d’austérité que vous avez choisies de mener, avec, notamment, les conséquences désastreuses du Pacte de Responsabilité.

Monsieur le Président, l’heure ne peut plus être simplement aux propos sur les valeurs irremplaçables de la Fonction publique et le rôle indispensable de ses agents. L'heure est maintenant aux mesures pour répondre aux attentes de ceux-ci.

C’est juste socialement, nécessaire économiquement et parfaitement possible budgétairement. Cela implique un changement de cap par rapport aux choix effectués jusqu'ici.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez croire, Monsieur le Président de la République, à nos sentiments respectueux.

Pour la Fonction publique CGT La Secrétaire Générale Le Secrétaire Général

Secrétaire Général de l’UGFF-CGT de la FSU de l’UIAFP-FO

Jean-Marc CANON Bernadette GROISON Christian GROLIER

Le Secrétaire National de SOLIDAIRES Le Président de la FA-FP

Denis TURBET-DELOF Bruno COLLIGNON

 

 

 

DECLARATION SOLENNELLE

DU BUREAU CONFEDERAL

Salaires, emploi, service public, protection sociale collective, code du travail, conventions collectives nationales, contrat de travail : sur tous ces fronts les remises en cause et menaces sont importantes.

Sur la loi dite « Rebsamen » qui affaiblit les CHSCT, contourne les syndicats, remet en cause l’égalité hommes/femmes, sur la loi dite « Macron » sur le travail du dimanche ou la barémisation dans le cadre prud’homal, sur la mission décidée par le Premier Ministre sur les rapports loi/contrat, les accords d’entreprise, le contrat de travail, sur la volonté de remettre en cause les régimes paritaires ou sur la loi sur le renseignement, le gouvernement a enclenché une offensive sur les piliers sociaux de la république.

Plus largement ces attaques portent atteinte de manière coordonnée à la république. Elles s’inscrivent dans un autoritarisme social complément de rigidités économiques considérées comme incontournables et relevant pleinement du libéralisme économique. In fine c’est l’ADN républicain, conventionnel et social qui est percuté.

Pour le bureau confédéral de FORCE OUVRIERE cela conduit le syndicalisme authentique, marqué par la liberté, l’indépendance et l’attachement aux valeurs républicaines à s’inscrire dans une résistance sociale, économique et démocratique.

Dans ce cadre le bureau confédéral de FORCE OUVRIERE soutient pleinement les structures FO engagées dans l’action. Cela vaut notamment pour la réforme du collège décidée autoritairement, au mépris du dialogue social et au profit de la politique politicienne. Cela vaut aussi pour le mouvement en cours aux hôpitaux de Paris, pour les mouvements visant ici ou là à préserver l’emploi et les conditions de travail et de rémunération ou pour les actions des syndicats FO de la fonction publique contre la réforme territoriale.

Le bureau confédéral de FORCE OUVRIERE marque sa détermination en tous lieux, tous temps et par tous les moyens à défendre les droits sociaux, démocratiques et républicains. Il appelle les salariés conscients des risques sociaux, économiques et démocratiques à rejoindre les syndicats FORCE OUVRIERE pour renforcer le rempart contre la soumission des conditions et droits sociaux et républicains au diktat libéral d’austérité et d’inégalité.

Paris, le 21 mai 2015

 

 

 

 

 

 

 

Vienne - Poitiers -

Plus de 1.500 dans la Vienne contre l'austérité

L’appel à la grève lancé au plan national a été entendu à Poitiers et Châtellerault. Au total plus de 1.500 personnes ont défilé contre l’austérité.

 Sous la menace d'un plan social ou déjà informés de leur prochain licenciement, ce sont plusieurs dizaines de salariés d'Itron, de Mory Global, Autoliv Isodelta qui ont pris la tête du cortège des manifestants hier après-midi à Poitiers.

Du mal à imaginer son avenir

1.200 actifs et retraités se sont rassemblés à la gare répondant ainsi à l'appel à la grève interprofessionnelle lancé par les syndicats FO, CGT, FSU, Solidaire, dans le cadre d'un mouvement national contre dixit Alain Barreau, secrétaire général de l'UD FO, « le Pacte d'austérité du gouvernement ». Lutte Ouvrière, le PCF ou encore Europe Ecologie les Verts s'étaient joints également au défilé, comme quelques jeunes. A 18 ans, Esteban, en Bac pro Ebénisterie, n'est pas là par hasard. 
Il est en colère, inquiet. « On a peur parce qu'à l'heure actuelle, nos parents survivent à cause des problèmes d'emploi, de chômage, d'impôts. » Il a du mal à imaginer son avenir professionnel. « Après mon bac pro, je ne suis pas sûr de décrocher un contrat auprès d'un artisan pour poursuivre son apprentissage. C'est déjà difficile d'obtenir un stage, alors… » Le lycéen poitevin rejoint le cortège et trois autres copains. Il participera au défilé, jusqu'au bout, à travers les rues du Plateau jusqu'à la place Leclerc pour la prise de parole, sous les fenêtres du député maire.
> A Châtellerault, l'appel national a été relayé par l'union locale CGT. Après s'être rassemblées devant la mairie, 300 personnes ont défilé boulevard Blossac pour dénoncer la politique menée par le gouvernement. « On n'a jamais eu autant de mesures anti-ouvrières, contre le peuple », affirme Jean-Yves Huet, un des responsables de l'organisation syndicale.

 > Voir la vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr

 

GRÈVE NATIONALE INTERPROFESSIONNELLE

SECTEUR PRIVÉ ET SECTEUR PUBLIC

MANIFESTATION DÉPARTEMENTALE

JEUDI 9 AVRIL 2015

POITIERS À 14H30 PARVIS GARE

(AVEC FO VIENNE, CGT, FSU, SOLIDAIRES, FA-FP )

CONTRE l’austérité et la rigueur budgétaire

CONTRE la réforme territoriale

CONTRE le pacte de responsabilité des entreprises

CONTRE la loi libérale (Macron)

Destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement

FO VIENNE REVENDIQUE

1. l’augmentation générale des salaires, des retraites, des pensions des allocations, et des minimas sociaux (secteurs privé et public)

2. l’arrêt des licenciements et des suppressions d’emplois, de postes de travail dans le secteur privé et le secteur public

3. une politique créatrice d’emploi avec un vrai contrat de travail, un vrai statut, un vrai salaire. Combattre et réduire le chômage.

4. une politique industrielle nationale ambitieuse créatrice d’emploi et de croissance. Changer de politique économique est incontournable, indispensable.

5. la défense et le renforcement de la protection sociale collective solidaire et égalitaire particulièrement de la Sécurité Sociale de 1945. La préservation des droits et de tous les régimes sociaux.

6. la défense, la garantie, le renforcement et la promotion de la Fonction Publique laïque, du Service Public Républicain, du Statut Général de la Fonction Publique.

Buxerolles le 18 mars 2015

NEGOCIATIONS PPCR :

FIN DES AVANCEMENTS A LA DUREE MINIMALE, RATIOS FIXES DANS LES DECRETS STATUTAIRES :

DES PROPOSITIONS INACCEPTABLES POUR LA FPT

Lors de la réunion d’ouverture des négociations sur les Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations, certaines propositions visant notamment la Fonction Publique Territoriale ont été avancées par Mme LEBRANCHU et son cabinet.

Force Ouvrière considère que plusieurs d’entre elles sont tout simplement, inacceptables.

Fixation des ratios promus/promouvables dans les décrets statutaires :

Cette disposition bloquerait, quasiment, toute possibilité d’améliorer les ratios. En effet, les décrets statutaires sont très difficiles à modifier.

Pire, cela mettrait fin aux ratios négociés dans nos collectivités, souvent bien supérieurs à ceux pratiqués par l’état et la Fonction Publique Hospitalière.

FO n’acceptera pas de laisser bloquer le déroulement de carrière des agents territoriaux !

Mettre fin aux avancements au minimum : pour la Ministre, il s’agit d’une mesure d’équité entre les différentes fonctions publiques.

Pour Force Ouvrière, cette proposition n’est ni juste ni acceptable. Une mesure de justice consisterait à améliorer les avancements d’échelons dans les 2 autres versants de la fonction publique, et non à les détériorer dans la FPT ! De plus cette dernière viendrait amplifier la perte de pouvoir d’achat que les agents subissent de plein fouet, depuis 5 années !

Allongement des durées de carrière : l’argument avancé est qu’un agent ne doit pas être bloqué en fin de grille avant d’arriver en situation de faire valoir ces droits à la retraite.

Couplée aux ratios définis dans les décrets statutaires, cette mesure risque d’enfermer les agents dans leur grade pour la quasi-totalité de leur carrière.

Pour FO, il existe d’autres solutions telles que l’amélioration des ratios locaux et de véritables possibilités de promotion interne.

Toutes ces annonces, auxquelles il faut ajouter les conséquences de la réforme territoriale et son cortège de fusions et de mutualisations sont autant de raisons pour se mobiliser le 9 avril prochain, dans le cadre de la journée de grève interprofessionnelle.

TOUS EN GREVE ET MANIFESTATIONS LE 9 AVRIL

Le Secrétariat Fédéral Paris, le 2 avril 2015

 

 

FO, CGT et Solidaires appellent à une grève interprofessionnelle le 9 avril

 

FO, la CGT et Solidaires appellent à une journée de grève interprofessionnelle de lutte contre les mesures d’austérité le jeudi 9 avril, ont annoncé ces organisations, à l’issue d’une rencontre intersyndicale qui a eu lieu à Paris, le mardi 17 février, au siège de la Confédération FO.

Par cette action qui doit permettre de « faire converger » les revendications et « exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent », il s’agit de « s’engager dans un processus de mobilisation » ont souligné les trois organisations.

Les structures syndicales invitent ainsi « les retraité(e)s et les chômeurs-ses à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé », à cette journée de grève interprofessionnelle mais aussi à manifester. « Les modalités d’action pour manifester vont se construire d’ici le 9 avril » a précisé pour FO le secrétaire confédéral Pascal Pavageau qui participait avec Michèle Biaggi à cette intersyndicale.

Assistant à la rencontre intersyndicale, la FSU a fait part de son absence de mandat ne lui permettant donc pas pour l’instant de se prononcer sur sa participation éventuelle à la journée d’action. L’organisation donnera sa décision début mars.

Construire le rapport de force

Cette décision d’action commune contre l’austérité avait été largement évoquée au début du mois de février lors du XXIIIe Congrès de la Confédération FO qui se tenait du 2 au 6 février à Tours. En conclusion de la résolution générale adoptée à une large majorité, les 3 000 délégués avaient en effet appelé à « construire le rapport de force à même de faire reculer le gouvernement et le patronat ».

Dans ce cadre et dans le prolongement du rassemblement national du 16 décembre à Paris, organisé par FO et qui avait « permis de réaffirmer les positions et revendications », le Congrès avait donc arrêté « le principe d’une journée nationale de grève interprofessionnelle ».

Au diapason avec les propos de Jean-Claude Mailly, prônant de « passer à l’étape supérieure » pour « contrer cette austérité suicidaire », les délégués avaient acté au sein de la résolution générale la demande de « l’arrêt de l’austérité » notamment au travers du « retrait du pacte de responsabilité » mais aussi de celui du projet de loi Macron ou encore de la réforme territoriale.

A l’issue du Congrès, la Confédération FO avait pris contact avec les sept autres organisations syndicales afin d’organiser une rencontre qui jette les bases des modalités d’une action commune contre l’austérité. La CGT, la FSU et Solidaires avaient immédiatement répondu favorablement à cet appel. A l’instar de FO, la CGT évoquait dès ce début février la nécessité d’organiser une journée de mobilisation pour s’opposer à la politique d’austérité.

 

 

Journée de grève interprofessionnelle du 9 avril

Déclaration des organisations syndicales : CGT, FO et Solidaires

Combattre et réduire le chômage, permettre la création d’emplois en changeant de politique économique, préserver les droits et tous les régimes sociaux, garantir et promouvoir le service public, augmenter les salaires (secteurs public et privé), les retraites, les pensions et les minimas sociaux, constituent des priorités sociales, de surcroît en période de crise.

Réunies le 17 février 2015, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires affirment leur détermination pour faire aboutir ces revendications et lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs tant socialement, économiquement que démocratiquement.

Le « pacte de responsabilité », la rigueur budgétaire, la réforme territoriale, nombre de dispositions du projet de loi libérale « Macron » ainsi que plusieurs décisions des pouvoirs publics et du patronat aggravent la situation des salarié(e)s, des retraité(e)s et des chômeurs(ses).

De nombreuses luttes et mobilisations syndicales sont d’ores et déjà engagées dans les entreprises, les services publics et les secteurs professionnels.

Pour faire converger ces revendications et exiger du gouvernement et du patronat qu’ils y répondent, les organisations syndicales CGT, FO et Solidaires s’engagent dans un processus de mobilisation. Conscientes de leur responsabilité, elles invitent les retraité(e)s et les chômeurs(ses) à se mobiliser et appellent l’ensemble des salarié(e)s, du public et du privé, à une journée de grève interprofessionnelle et à manifester le 9 avril 2015.

 

 

 

 

 

Congrès Confédéral Force Ouvrière

Publié le 6 février, 2015 - 15:07

Fédération

Ce congrès des syndicats Force Ouvrière du public comme du privé est un moment important dans la vie de l'organisation qui permet de tirer le bilan de l'action syndicale entre deux congrès et d'arrêter les grandes orientations à venir. Plus de 3 000 délégués étaient attendus et avec les invités, dont une bonne quinzaine de délégations internationales venues des quatre coins du monde, ce sont près de 4 000 congressistes qui ont répondu présents. En accèdant à la Médiathèque du site, vous pouvez prendre connaissance des vidéos relatives au rapport d'activité du Secrétaire Général de Force Ouvrière Jean-Claude Mailly ainsi qu'à l'intervention du Secrétaire Général de la Fédération des Services Publics et des Services de Santé Force Ouvrière Didier Bernus. En outre vous trouverez quelques photos prises lors de cette manifestation .

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Mailly

Bernus

 

 

 

 

COMMUNIQUE

  

Réaction de FORCE OUVRIERE

 

Le Bureau confédéral de FORCE OUVRIÈRE dénonce avec force l’acte barbare commis dans les locaux de Charlie Hebdo.

 Il apporte son soutien et sa solidarité aux proches des victimes et à l’ensemble de la rédaction de Charlie Hebdo et rappelle que la liberté d’expression et la liberté de la presse sont des libertés démocratiques fondamentales.

 

 

Paris, le 7 janvier 2015

 

 

Résultats élections 2014

http://foterritoriaux.org/actualites/force-ouvriere-lorganisation-syndicale-qui-monte-dans-les-trois-fonctions-publiques

 

 

Elections CT

FO le syndicat qui progresse dans toute la Fonction Publique

Le ministère a rendu le Mardi 9 Décembre sa copie concernant le résultat des votes aux comités techniques d’établissement du 4 décembre 2014.

Dans la Fonction Publique Territoriale progression de 0,3% pour FO

En obtenant 17,7% FO progresse de 0,3% dans la Fonction Publique Territoriale (FPT). En accroissant l’audience de FO, les personnels ont ainsi choisi de donner de la force à leurs revendications notamment en matière de salaire, de carrière, de statut, de conditions de travail, de service public. FO voit donc ses positions confortées et renforcées.

La CGT perd 3,5%, la CFDT progresse de 0,4%, la FA-PFT perd 0,1%, l’UNSA progresse de 1,9%, la CFTC perd quant à elle 1,2%.

FO CGT CFDT UNSA FAFPT FSU SOLIDAIRES CGC DIVERS
17,7 % 29,5% 22,3% 8,2% 6,7% 3,3% 3,5% 1,3% 2,6%

 

La CFTC perd sa représentativité et ne siègera plus au conseil supérieur de la Fonction Publique Territoriale. C’est la conséquence des accords de Bercy de 2010 que FO n’a pas signé.

La participation est de 54,9% avec 1 021 765 votants pour 1 859 928 inscrits.

Les élections dans les autres versants de la Fonction Publique voient les listes FO progresser (+ 0,4 % à la Fonction Publique de l’Etat où FO confirme sa première place avec 17% des suffrages, + 1% à la Fonction Publique Hospitalière avec 23,8% des suffrages).

Au total pour toute la Fonction Publique, FO progresse de 0,5%, la CGT perd 2,3%, la CFDT progresse de 0,1 %.

FO Progresse partout, les revendications aussi !

Résultats pour toute la fonction publique
FO 18,60 %
CGT 23,10 %
CFDT 19,20 %
UNSA 10,30 %
FSU 8,00 %
Sud 6,80 %

En renforçant Force Ouvrière, les fonctionnaires et les agents publics indiquent clairement vouloir rompre avec la remise en cause des acquis sociaux, la politique d’austérité, la baisse des crédits publics qui conduisent au gel de la valeur du point d’indice et des traitements, aux suppressions de postes, à la remise en cause du statut et des services publics.

C’est fort de ce mandat que les représentants FO élus militeront pour les revendications, contre le pacte de responsabilité.

Sans tarder, ils participeront à la création du rapport de force nécessaire. Ainsi, dès le 16 décembre, ils participeront au rassemblement interprofessionnel regroupant les salariés du privé et du public à l’initiative de la Confédération FO à Paris.

Il n’y a pas de République sans Service Public !

Paris le 11 décembre 2014

 

 

NR : 10/12/2014

Vienne - Poitiers - Social

Élections professionnelles :

A Force Ouvrière, élus confirmés et jeunes militants se côtoient.

Le 4 décembre dernier, cinq millions et demi de fonctionnaires et agents des services publics étaient appelés aux urnes pour élire leurs représentants au sein des commissions administratives paritaires, des comités techniques et autres comités d'hygiène, sécurité et conditions de travail.

A la Ville, dans les services de Grand Poitiers et au CCAS, quelque 3.500 agents étaient concernés. 
Les résultats définitifs sont désormais connus. Ils ne changent guère le paysage syndical des collectivités. Comme en 2008, c'est la CGT qui arrive en tête de ce scrutin. Avec 24 sièges sur les 40 possibles et 53 % des voix sur l'ensemble des collèges contre 13 sièges à Force Ouvrière et 3 à la CFDT, la centrale syndicale conserve donc le leadership, avec en arrière plan un taux de participation en baisse (autour de 49 % contre 56 % en 2008).

Force Ouvrière progresse

Même son de cloche du côté de F. O, « déçu » de ne pas avoir conquis la première place mais heureux d'avoir progressé. « On est désormais représentés dans toutes les catégories, A, B et C, souligne Stéphane Renaudon, secrétaire général, on gagnera dans quatre ans ! » 
Dans les prochaines semaines, le syndicat entend lui aussi se battre pour la défense du temps de travail, le maintien des avancements en temps minimum, la revalorisation de la prévoyance, la participation de l'employeur aux mutuelles ou encore le temps de travail des aides à domicile.

Jean-Michel Gouin

 

 

 

communiqué de la Fédération générale des Fonctionnaires FO

Elections professionnelles 2014 : Force Ouvrière : Première organisation syndicale de la Fonction publique de l’Etat

MARDI 9 DÉCEMBRE 2014 FONCTIONNAIRES

Ce vote en faveur de Force Ouvrière démontre que l’indépendance syndicale et le syndicalisme confédéré restent une référence pour les salariés.

En effet, Force Ouvrière, en ne se positionnant pas sur un plan politique et en défendant le seul intérêt particulier des travailleurs, reste donc le premier représentant des fonctionnaires et agents publics de la Fonction publique de l’Etat.

A tous les niveaux de l’organisation, Force Ouvrière a eu des positions cohérentes et sincères, que ce soit en combattant la politique d’austérité et le pacte de responsabilité qui entérine la réduction des dépenses publiques de 50 milliards ou au plus près du terrain, en intervenant pour les problèmes particuliers rencontrés par les agents. Cela démontre que la première place obtenue par FO en 2011 et confirmée en 2014 est un choix mûrement réfléchi des personnels en faveur d’un syndicalisme fondé sur des revendications claires.

Malgré un scrutin complexe, des problèmes de matériel de vote récurrents, et la volonté du gouvernement d’étendre le vote électronique à La Poste et de le maintenir à l’Education Nationale, le taux de participation reste stable démontrant l’attachement des personnels à leurs organisations syndicales.

Par ce vote en faveur de Force Ouvrière, les fonctionnaires et agents publics veulent faire entendre leurs revendications.

Le gouvernement devra donc y répondre !

FO continuera de porter haut et fort ses revendications sur :

 la défense du Service public de proximité ;

 la défense du Statut général et des statuts particuliers et le maintien de la Fonction publique de carrière avec le concours, le diplôme et les catégories ;

 la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat (revalorisation de 8 % de la valeur du point d’indice et attribution de 50 points d’indice uniforme) ;

 la revalorisation des carrières intégrant une part des primes.

La FGF-FO remercie tous les militants, les adhérents et les agents qui ont voté et fait voter Force Ouvrière défendant ainsi une conception forte du Service public républicain portant les valeurs de la République.

Pour Force Ouvrière : Il n’y a pas de République sans Service public !

Voir en ligne : Fédération Générale des Fonctionnaires FO

 

 

Vienne - Social

Jean-Claude Mailly (FO) plaide pour le service public

26/11/2014 05:38

A quinze jours des élections au sein de la Fonction publique, le leader de Force ouvrière était hier à Poitiers devant les territoriaux et les personnels de santé.

Le 4 décembre prochain, les fonctionnaires sont appelés aux urnes pour désigner leurs représentants. L'occasion pour les grandes centrales syndicales, bien mieux représentées dans le secteur public (5,3 millions de salariés) que dans le privé, de mesurer leurs forces.

Pour leurs leaders, ces dernières semaines ont été un véritable marathon. Ainsi hier, Jean-Claude Mailly, le secrétaire national de Force ouvrière, a-t-il pris la parole à Tours puis à Poitiers.
Le contexte politique fait que la parole des grands leaders syndicaux est particulièrement attendue des fonctionnaires, dont le statut n'a jamais été aussi ouvertement contesté, notamment par une partie de la droite.
L'occasion donc, pour Jean-Claude Mailly de marteler son attachement au « service public républicain » : « Le statut des fonctionnaires est le garant de la neutralité et de la continuité du service public. Il garantit l'égalité des droits entre les citoyens, sur l'ensemble du territoire. Or actuellement, on est en train de remettre en cause les missions. Le débat sur la fonction publique que j'avais réclamé à Sarkozy et que Hollande m'avait promis n'a jamais eu lieu. C'est un sujet tabou… » 
La possible arrivée aux affaires pour 2017 d'une droite plus dure qu'on ne l'a jamais connue inquiète-t-elle Jean-Claude Mailly ? Les syndicats devront-ils s'incliner devant le choix des électeurs ? Le leader de FO ne répond pas : « Je ne sais pas ce qui va se passer dans trois mois. Alors 2017… » Il sait que l'heure des grandes mobilisations syndicales est sans doute passée : « Quand il y a un problème dans une boîte, un secteur, on arrive encore à mobiliser. Mais la mobilisation interprofessionnelle, c'est moins évident. » 
Pour l'heure, le leader syndical réserve ses piques au gouvernement en place, se faisant au passage le plaisir de citer Sénèque : « Il n'est pas de vent porteur pour celui qui ne sait où il va. »

Vincent Buche

 

 
 

 

INDEMNITE DU DIMANCHE

= PROGRESSION
Accord signé par FO
 
Rétablissons la vérité :
 
Afin de rétablir la vérité, il faut préciser aux agents de la Collectivité, que nos camarades en désaccord avec les  propositions FO faites sur l’indemnité du dimanche et non le travail du dimanche (ce qui n’est pas la même chose), n’ont pas jugé bon de prendre part a la dernière réunion de négociation, mais ont préféré faire un appel à la grève le lendemain. Et donc faire obstacle aux négociations sans être en mesure d’apporter de réelles solutions.
Il est dommage de demander aux agents de faire grève, à répétition, pour satisfaire un syndicat, qui n’est pas dans la négociation, mais dans un refus systématique d’évolution. A un moment donné, il faut tenir compte du contexte actuel.
Posons-nous les bonnes questions, devons-nous faire n’importe quoi et prendre le risque de ne pas participer aux négociations et de fait, pénaliser les agents.
 
Bilan de cette négociation :
      N’oublions pas, que grâce à cette négociation à l’initiative de FO, de nombreux agents vont pouvoir bénéficier d’une augmentation conséquente et réelle sur les indemnités horaires du dimanche et jours fériés.
 
Agents concernés : (exemples)
 
 
 
Rémunération actuelle
Différentiel
Total
CCAS
5.85 €
1.65 €
7.50 €
SPORTS
0.74 €
6.76 €
7.50 €
 
Des agents ne perdent rien (exemples) :  Musées,  JMQ (jeunesse maisons de Quartiers) et Mobilog.
Pour FO, il est préférable en tant que syndicat de rassembler au lieu de diviser.
 

Force Ouvrière, là où d’autres s’arrêtent, nous continuons !!!

 

HISTORIQUE du PROTOCOLE
 
La revalorisation de l’indemnité du travail du dimanche est une revendication FO collective pour l’ensemble des agents concernés et non uniquement pour le service des Sports, présentée par FO le 18 mars 2014 lors d’une entrevue avec Monsieur le Maire-Président et l’Adjoint au Personnel.
5 séances de négociations ont en effet eu lieu les 25 juin, 9 juillet, 8 et 24 septembre, et 16 octobre 2014.
FO rappelle que le travail du dimanche doit rester exceptionnel. De plus FO revendique que le travail du dimanche « régulier » (qui ne peut être rémunéré en heures supplémentaires) doit être revalorisé.
«  La CGT peut raconter ce qu’elle veut, elle peut revendiquer l’impossible, elle n’a rien négocié et rien obtenu.
FO a porté la revendication, poussé la négociation, imposé la majoration x10 et enfin obtenu un accord majoritaire ».
 

RESULTAT :      FO = 7.50€      CGT = 0€

 

 

 

 

 
 

 

                           

                                                                                     Poitiers, le 20 Octobre 2014

 

ACCORD TRAVAIL DU DIMANCHE

  

FORCE OUVRIERE, le 19 Mars 2014 avait été reçu par le Maire et l’Adjoint au Personnel. Nous avions remis notre cahier de revendications où figurait que nous voulions une augmentation de l’indemnité du travail du dimanche, pour tous.

 

FORCE OUVRIERE avait revendiqué que cette indemnité soit basée sur celle que perçoit un adjoint du patrimoine. (environ 8€/heure).

 

Au cours des négociations, FORCE OUVRIERE a fait évoluer le sujet. Il fallait que les aides à domicile, soient concernées également.

 

Après 4 séances, FORCE OUVRIERE a obtenu la revalorisation de l’indemnité.

 

 

         AVANT : pour 8H de travail, les agents touchaient : 5.92 €

          MAINTENANT : pour 8H de travail, les agents percevront : 60 € en plus de la rémunération normale de la journée. Soit 10 fois plus.

 

 

AVEC FORCE OUVRIERE TOUT EST POSSIBLE.

 

Si vous souhaitez consulter l’accord, prenez contact avec nous.

 

47 rue Jean Valade

86000 POITIERS                                            http://perso.wanadoo.fr/fovillepoitiers

Tel: 05.49.52.19.86                                          e-mail : syndicatfo3@wanadoo.fr